Projet Mise À La Terre
Projet Mise À La Terre
Projet Mise À La Terre
Thème
Année : 2011/2012
Plan du travail :
o Introduction
o Notions de base sur la mise à la terre
Définition et but d’une mise à la terre
Résistance et résistivité de la terre
o Mesure d’une terre
Principe de mesure
Calcul analytique des résistances de terre
o Schémas de liaison à la terre SLT (Régimes du neutre)
o Conception d’une mise à la terre
Mise à la terre des postes
Mise à la terre des pylônes
o Normes d’une mise à la terre
o Conclusion
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Introduction :
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En outre, les normes relatives aux mises à la terre se basent principalement sur ces
données qui ne sont plus vraies en ce qui concerne la résistivité pour certains types
de sol en milieu tropical. Pire, dans certaines de ces régions, le niveau kéraunique est
élevé.
La nécessité de la mise à la terre se fait sentir d'une façon très aiguë avec
l'augmentation de l'importance des systèmes d'alimentation, des tensions nominales
et de la capacité des courts circuits. En cas de défaut, les systèmes non reliés à la
terre produisent des surtensions plus importantes que ceux qui sont reliés. Pour
limiter les surtensions lors d'un défaut, une méthode consiste à mettre en série une
résistance adéquate dans le circuit de terre comme il y a une autre méthode qui
conduit à d'autre type de mise à la terre, soit par réactance soit direct.
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Notions de base sur la mise à la terre :
Dans la présente partie, nous allons rappeler les notions de base indispensables à
l’analyse des mises à la terre des installations électriques à fréquence industrielle, en
mettant un accent particulier sur les propriétés des sols. Les schémas de liaison à la
terre seront abordés sous l’aspect de leurs relations avec les réseaux de terre.
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Définition et but d’une mise à la terre :
Les mises à la terre ont été introduites par Benjamin Franklin. Célèbre inventeur
des parafoudres. Un système de mise à la terre est constitué d'une tige enfouie dans le
sol et reliée par un conducteur au neutre du circuit sur lequel différents équipements
sont branchés. Elles jouent un rôle essentiel dans la protection des individus contre
les accidents électriques et l'assurance du fonctionnement adéquat des installations
électriques.
D’une manière générale, une mise à la terre a pour but :
D'écouler dans le sol les courants de défaut à la terre et de foudre ;
D’assurer et maintenir à tout moment la sécurité des biens et des personnes ;
De maintenir un potentiel de référence ;
La compatibilité électromagnétique (CEM), c'est-à-dire la limitation des
perturbations électromagnétiques ;
Le fonctionnement correct du réseau d'alimentation électrique afin d'assurer
une bonne qualité d'énergie.
A fréquence industrielle, l’étude du comportement d’un réseau de terre nécessite
l’analyse préalable de la répartition du potentiel dans le sol qui l’entoure. Cette
répartition est fonction des caractéristiques électriques du terrain, c’est-à-dire de sa
résistivité, des caractéristiques géométriques du réseau de terre et de la source. 6
Résistance et résistivité de la terre :
Le sol est constitué de matériaux à faible conductivité. Celle-ci est due aux sels et
aux impuretés entre les isolants (oxyde de silice et oxyde d’aluminium).
A cause de la faible conductivité de la terre, tout courant qui passe à travers elle
crée une grande chute de tension, ce qui revient à affirmer que le potentiel de la terre
n’est pas uniforme.
La résistivité du sol est une quantité variable et la seule manière de la connaître
avec précision est de la mesurer. Elle varie en fonction de plusieurs facteurs : la
nature des sols, le taux d’impuretés, la salinité, le taux d’humidité, la température,…
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Le tableau ci-dessous donne une indication sur les résistivités des différents
types de sol :
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La résistance d’une mise à la terre est directement proportionnelle à la résistivité
du sol, si celle-ci peut être considérée comme homogène. Un autre facteur dont il
faudra tenir compte est la caractéristique de l’électrode de mise à la terre : la
matière, la forme, la profondeur dans le sol, le nombre, la structure, …
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Résistance d’une électrode hémisphérique :
Cette relation est la plus simple expression qui représente la résistance d’une mise
à la terre réalisée avec une électrode hémisphérique. L’hypothèse x → ∞ donne un
résultat autant précis que x est très grand.
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Mesure d’une terre :
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o Dans quels cas mesurer la résistivité ?
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Principe de mesure :
C’est la méthode de chute de potentiel dont le schéma de principe est donné sur
la figure ci-dessous. La méthode de mesure à trois points (que nous ne présentons
pas ici) est encore appliquée sur quelques réseaux de distribution, bien que la
littérature renseigne qu’elle est à proscrire [3].
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Principe :
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L’hémisphère :
Déjà vue dans la première partie, c’est la forme la plus générale d’une prise de
terre. Dans un sol homogène de résistivité ρ, la résistance d’une prise de terre
hémisphérique est donnée par la relation :
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Piquet de terre de forme cylindrique et verticale :
La relation de Rudenberg :
La relation de Dwight-Sunde :
La relation de Liew-Darveniza :
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Schémas de liaison à la terre SLT (Régimes du neutre) :
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Schémas de liaison à la terre SLT (Régimes du neutre) en BT :
Le schéma de liaison à la terre (appelé longtemps régime du neutre) représente
tout simplement la manière dont le neutre du transformateur d’alimentation et les
masses des récepteurs sont (ou pas) reliés à la terre ou au neutre [7]. Ces différents
schémas sont codifiés par deux ou trois lettres :
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Conception d’une mise à la terre :
La conception d’un système de mise à la terre dépend de la nature de la structure
connectée, de l’environnement, et des performances recherchées. Nous nous
intéresserons ici aux prises de terre des pylônes et des postes de transformation qui
composent le réseau de transport.
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Mise à la terre des postes :
La mise à la terre des postes de transformation est cruciale, tout d’abord parce
qu’ils constituent chacun un point clé du réseau sur lequel les incidents doivent rester
exceptionnels, et ensuite parce qu’ils sont munis d’équipements onéreux et
fréquentés par des opérateurs dont il faut assurer la sécurité.
Une mise à la terre de poste classique est constituée d’une grille dont les
dimensions (L1 et L2 sur la Figure qui suit) approchent la centaine de mètres et dont le
maillage est resserré autour des installations.
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Conception des prises de terre d’un pylône :
La Figure qui suit présente la configuration la plus fréquemment utilisée pour les
pylônes tétrapodes d’un réseau HTB : la mise à la terre est réalisée à chaque pied à
l’aide de conducteurs disposés en boucles à la périphérie du béton des fondations.
En pratique, la résistivité du sol est mesurée avant la mise en place des pylônes. Si
sa valeur est trop élevée pour permettre d’obtenir avec les boucles une résistance de
terre inférieure à 10 Ω, la prise de terre est complétée par des conducteurs enterrés
horizontalement (antennes) ou verticalement (pieux).
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Prise de terre d’un pylône HTB, type 4×3 boucles :
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Normes d’une mise à la terre :
Les résistances des mises à la terre doivent avoir des valeurs maximales bien
déterminées pour pouvoir remplir correctement leur mission de protéger les
personnes et les matériels dans un système électro énergétique. Dans cette partie,
nous rappelons brièvement les normes de mise à la terre tant du point de vue de la
sécurité des personnes que de celle des équipements. La situation est analysée par
schéma de liaison à la terre.
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Normes relatives à la sécurité des personnes :
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Normes relatives à la sécurité des équipements :
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b) Mise à la terre dans les postes MT/BT et surtensions d’origine atmosphériques
et de manœuvre :
Généralement, les surtensions de manœuvre sont plus faibles que les surtensions
d'origine atmosphérique et c’est pourquoi les prescriptions relatives à la protection
contre les surtensions d’origine atmosphérique sont suffisantes pour la protection
contre les surtensions de manœuvre [Commission Electrotechnique Internationale
(CEI), 1999].
Lorsqu'une surtension de foudre provenant du réseau de distribution s'écoule à la
terre dans un poste MT/BT à travers un dispositif de protection (parafoudre ou
éclateur MT), il s'ensuit une élévation du potentiel des masses BT du poste et/ou des
masses de l'installation qui dépend du schéma de liaison à la terre. Le niveau des
surtensions transmises en BT dépend de la valeur écrêtée Ursd et des valeurs des
prises de terre. Pour assurer la protection de l'appareillage BT contre ces surtensions,
il faut installer des parafoudres BT et limiter la résistance de la prise de terre du poste
de façon à ne pas dépasser la tension de tenue au choc de foudre du matériel.
La valeur de l’impédance au choc de la terre des masses du poste MT/BT pour
limiter les surtensions atmosphériques transmises en BT doit être telle que :
[Christophe Preve, Robert Jeannot, 1997].
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Conclusion :
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Merci pour votre attention