Le Cancer Du Colon
Le Cancer Du Colon
Le Cancer Du Colon
- Patient atteint
d’acromégalie
a/ syndrome LYNCH (3 %): forme héréditaire de CCR la plus
fréquente
Le risque cumulé de CCR à 70 ans est de 40 % pour les
femmes et 70 % pour les hommes.
Suspecté devant la présence des critères d’AMSTERDAM II.
Patients ayant au moins trois sujets atteints de cancer du
concernées.
Patient ayant au moins un cancer diagnostiqué avant l’age
de 50 ans.
Pour mieux identifier les patients nécessitant une consultation
d’oncogénétique, d’autres critères ont été définie en 1986 ;
BETHESDA (élargie en 2002 Bethesda II).
Patient ayant un CCR diagnostique avant 50 ans.
Patient avec deux cancers synchrones ou métachrones
appartenant au spectre (HNPCC) large (spectre étroit + ovaires,
estomac, voies biliaires, glioblastome et ADK sébacé)
Patient avec un CCR avec instabilité micro-satellitaire avant
l’age de 60 ans
Patient avec un CCR et apparenté au 1 er degré avec cancer
HNPCC large diagnostiqué avant 50 ans.
Patient avec un CCR et deux apparentés ou 1 er ou au 2e degré
avec un HNPCC large quelque soit l’age.
Le syndrome de LYNCH est du à une mutation d’un des gènes de
réparation de l’ADN.
b- polyposes adénomateuses familiales (1 %)
Elle suspecter des qu’il existe à la coloscopie plus de 10 adénomes
plus de 100 adénomes pour la PAF
plus de 10 adénomes pour PAF atténuée.
La pénétrance de la PAF est complète (proche de 100%) en absence de colectomie, tous les
patients développeront un CCR vers 40 ans voir beaucoup plus jeune.
Pour la PAF atténuée, le risque d’evolution vers le CCR est de 80 %.
Deux gènes sont les responsables des polyposes familiales
•Le gène APC sur le chromosome le 5q 21) avec une transmission autosomique dominante.
•Le gène MYH avec une transmission autosomique récessive (PAF atténuée) (mutation
survenant sur ces gènes).
Autre polyposes prédisposant aux CCR =
-Polypose juvénile.
-Polypose hyperplasique : polype hyper plasique >20.
-Polypose de PEUTZ-JEGHERS : polypose hamartomateuse de l’ensemble du tube digestif
qui s’accompagne d’une lentiginose (accumulation sur la peau et/ou les muqueuses de
taches brunes).
CARCINOGÉNÈSE COLO-RECTALE
80 % des CR se développent selon la sécance – polype –adénome –cancer.
20 % se développent « DE NOVO ».
Les facteurs de risques de transformation d’un adénome en cancer sont :
Coloscopie incomplète.
CI à l’AG.
élevé.
HISTOLOGIE, DÉVELOPPEMENT CLASSIFICATION
T (TUMOR) N (NODE), METASTASIS TNM.
Les cancers du colon sont des adénocarcinomes dans plus 90 %.
80 % lieberkuhnien.
10 % colloïde muqueux ou mucineux.
Sont classés en fonction du degrés de différenciation ou bien, moyennement ou peu
différenciés.
L’extension de la tumeur débute localement de la muqueuse pour atteindre les
différents couches de la paroi.
La sous muqueuse.
La musculeuse.
La sous séreuse.
Jusqu’au péritoine et organes de voisinage.
Dissémination par 2 voies.
1)/ lymphatique : les vaisseaux lymphatiques drainent les cellules cancéreuses
jusqu’au ganglions.
Ganglions epicolique (au contact de la paroi).
Ganglions paracoliques (au contact l’arcade bordante)
Ganglions intermédiaires (au contact le long des pédicules)
Ganglions principaux ;le long des branches des AMS
ou inférieur
Ganglions centraux ; péri-aortico-cave.
Droit gauche
10% 7%
DIAGNOSTIC
1°/ circonstances de découverte
Les symptômes révélateurs.
Rectorragie doit être évocatrice même s’il existe une pathologie hémorroïdaire patente.
Troubles du transit :
diarrhée.
Constipation.
Douleur abdominales.
Un syndrome de KOENING.
PET scanner
Carcinose péritonéale:
Les zones le plus souvent atteintes sont le cul de sac de douglas, le méso colon
sigmoïde, les gouttières parièto-coliques droite et gauche, grand epiploon.
Le petit épiploon et le ligament rond
L’echographie est peu sensible.
Scanner ; examen de référence pour la carcinose
péritonéale.
IRM est plus performante que le scanner surtout pour
des lésions < 1cm.
Recherche des critères de non respectabilité.