Téléchargez comme PPTX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 41
Chapitre IV : Energie hydraulique
4-1 Quelques Définitions
4-2 Origine des eaux 4-3 les différents types d’énergie hydraulique 4-3-1 L’énergie hydraulique provenant des cours d’eau (barrages) Les étapes de transformations de l’énergie hydraulique en énergie électriques : 4-3-2 Energie marine 4-3-2-1 Systèmes de conversion de l’énergie des vagues. 4-3-2-2 Ressource mondiale 4-3-2-3 Catégories des systèmes a. les colonnes d’eau oscillantes; b. les systèmes à déferlement; c. les flotteurs; d. les systèmes posés au fond. 4-3-2-4 L’énergie des courants marins (hydro-cinétique ou hydrolienne) 4-3-2-5 Énergie Thermique des Mers 4-4 Avantages et inconvenients de l’énergie hydraulique ENERGIE HYDRAULIQUE: C'est une énergie renouvelable car comme pour le vent, sa source est inépuisable mais contrairement à l'énergie du vent, les cours d'eau ne cessent de couler, c’est une énergie permanente. Remarque :L'énergie hydraulique est en fait:
cinétique des marées
les cours d’eau
potentielle des chutes
D2: Chute d’eau: ou cascade est l'interruption du flot d'un cours d’eau par un dénivelé important et une chute verticale du flot. D3: Cours d’eau: tout chenal superficiel ou souterrain dans lequel s'écoule un flux d‘eau continu ou temporaire. D4: Marée: est le mouvement montant (flux ou flot) puis descendant (reflux ou jusant) des eaux des mers et des océans causé par l'effet conjugué des forces de gravitation de la lune et du soleil Le niveau le plus élevé atteint par la mer au cours d'un cycle de marée est appelé: marée haute le niveau le plus bas se nomme: marée basse . Marée basse Marée haute D5: la Houle (énergie houlomotrice ou énergie des vagues ): Mouvement d’ondulation des eaux de la mer sans bruit et sans vagues qui se brisent. L'énergie hydraulique peut également être convertie en énergie hydroélectrique, pour la production d‘électricité: • une centrale hydroélectrique utilise l'énergie de la hauteur de chute et du débit d'un cours d'eau • une centrale marémotrice utilise l’énergie des marées • une hydrolienne utilise celle des courants marins • Energie des vagues (houlomotrice) utilise la puissance du mouvement des vagues, • L’énergie osmotique: c’est l’énergie tirée de la différence de salinité entre l'eau de mer et l'eau douce, utilisée pour produire de l’électricité, les deux natures d'eau étant séparées par une membrane semi-perméable. L’énergie osmotique en Norvège 2011 Types des centrales hydrauliques
A. Centrales de haute chute
(les centrales-lacs) dans les zones montagneuses. Le débit des torrents est faible, mais la hauteur de chute entre le lac de retenue et l’usine est très importante. Sont également associées à une retenue d’eau créée par un barrage. Leur réservoir important (constante de vidage de plus de 200 heures) permet un stockage saisonnier de l’eau et une modulation de la production d’électricité; Dans ce cas, l’eau est transférée par des tunnels en charge du lac jusqu’à l’entrée de la centrale. Les centrales de haute chute ont des hauteurs de chutes supérieures à 300m ; elles utilisent des turbines Pelton. B. Centrale de moyenne chute Les centrales de moyenne chute sont construites dans des zones de moyenne montagne. La hauteur de chute est moins importante mais le débit plus élevé. Les centrales de moyenne chute ont des hauteurs comprises entre 30m et 300m ; elles utilisent des turbines Francis. Ces centrales sont alimentées par l’eau retenue derrière un barrage construit dans le lit d’une rivière de région montagneuse. Elles comportent un réservoir de grande capacité. C. Centrale à base chute
Les centrales de basse chute, dites aussi au fil de l’eau,
sont aménagées sur de grands fleuves (en France le Rhin et le Rhône). La chute est faible mais le débit très fort. Il n'y a pas de retenue d'eau et l'électricité est produite en temps réel. Les centrales à basse chute, ou centrales au fil de l’eau, ont des hauteurs de chute inférieures à 30m ; elles utilisent des turbines Kaplan ou Francis. Ces centrales sont établies sur les fleuves ou les rivières à fort débit. Centrale hydroélectrique Ces centrales, bien que pratiques, présentent cependant un certains nombre d’inconvénients:
leurs coûts de construction sont élevés et le
nombre de sites permettant leur installation est limité.
risque de rupture de barrages, notamment
lors de conditions météorologiques exceptionnelles. Par ailleurs, ils ont un impact environnemental important et sont source des trois grands problèmes environnementaux :
Le barrage peut devenir un frein à la migration des
espèces aquatiques. C’est ce que l’on appelle la fragmentation écologique.
Deuxième problème identifié : les modifications
hydrauliques. Les barrages bouleversent en effet le débit naturel et saisonnier des cours d’eau, affectant ainsi le niveau des nappes phréatiques.
la retenue des eaux modifie leur qualité
4-3-2 Energie marine Les vagues sont caractérisées par une amplitude et une période données. La houle étant un phénomène aléatoire, chaque vague est différente de la vague qui la précède et de celle qui la suit, en amplitude, Génération des en période et en direction. vagues par le vent Les estimations étaient visuelles et fortement dépendantes de l’observateur. Avec le développement des moyens de mesure en mer (houlographe), des relevés temporels de l’élévation de la surface libre ont été accessibles. Ces signaux temporels peuvent être analysés statistiquement pour étudier les caractéristiques de la houle. Le terme « énergies marines » (énergies bleues) est utilisé pour désigner toutes les formes d’exploitation des ressources renouvelables issues du milieu marin : marées, courants, vagues... etc.
Les différents types d’énergies et de sources énergétiques
en milieu marin A. Energie marémotrice
Les moulins à marée d’autrefois et les usines marémotrices
exploitent l’énergie potentielle de la marée. Celle-ci correspond à l’énergie liée à la différence de niveau entre deux masses d’eau et aux courants induits. La centrale de la Rance en Bretagne a été la première grande centrale marémotrice dans le monde et longtemps la plus puissante avec une capacité installée de 240 MW. Principe de fonctionnement Energie marémotrice Une structure comme un barrage est construite à travers un estuaire ou baie pour emprisonner une marée basse ou une marée haute. A marée montante, il laisse passer la mer qui envahit le bassin de retenue. Dès que la marée se prépare à redescendre, le barrage (vanne) est fermé. L’eau ainsi retenue servira à alimenter les turbines à marée basse où la turbine entraînant un générateur pour produire de l’électricité. 4-3-2-1 Systèmes de conversion de l’énergie des vagues Il existe de nombreux concepts et systèmes de récupération de l’énergie des vagues, les êtres humains essayant depuis très longtemps de capturer une partie de cette énergie très disponible (le premier brevet sur un récupérateur de l’énergie des vagues date de 1799). Cependant, le caractère aléatoire des vagues ainsi que l’inhospitalité du milieu marin rendent le problème de récupération d’énergie complexe et ont longtemps freiné le développement des systèmes de conversion. 1ère centrales des vagues Centrale marémotrice 4-3-2-3 Catégories des systèmes Le développement des systèmes de conversion de l’énergie des vagues a vu naître un grand nombre de concepts très variés. Les travaux de recherche sur la thématique ont commencé dans les années 1980 suite aux chocs pétroliers et ont abouti à des machines de première génération qui n’ont pas pu démontrer leur viabilité économique. Ces travaux se sont accélérés dans les années 2000, avec l’apparition d’un grand nombre de concepts de seconde génération. On peut classer les systèmes de récupération de l’énergie des vagues en quatre familles principales qui sont : a. les colonnes d’eau oscillantes; b. les systèmes à déferlement; c. les flotteurs; d. les systèmes posés au fond. a. Colonnes d’eau oscillantes
Le principe des colonnes d’eau oscillantes est de
créer à l’intérieur d’un habitacle ouvert à la mer une oscillation de la surface libre d’eau excitée par les vagues. Cette oscillation entraîne une compression d’air qui est ensuite turbiné à travers d’aérogénérateurs. Les premiers systèmes de ce type ont été installés à terre en construisant une chambre en béton sur côte. L’une des installations pionnières est l’usine LIMPET installée au nord de l’Écosse et dotée d’une puissance électrique nominale de 500 kW. Principe de fonctionnement de la colonne d’eau oscillante. b Systèmes à déferlement (piège à déferlement) Ces machines provoquent le déferlement des vagues pour remplir un ou plusieurs réservoirs positionnés plus haut que le niveau moyen de la mer. Ces réservoirs s’évident en faisant tourner des turbines hydrauliques classiques (turbine Pelton par exemple). Des systèmes à déferlement existent sur les côtes avec la construction de digues qui forcent le déferlement des vagues ainsi que de réservoirs sous forme de cuves en béton. On trouve également des systèmes à déferlement en mer où le concept est adapté à une plate-forme flottante. Principe de fonctionnement des systèmes à déferlement c. Systèmes à flotteurs actionnés par la houle
Les systèmes actionnés par la houle constituent la plus
grande famille de systèmes houlomoteurs. Le principe de base est toujours le même : un ou des flotteurs sont mis en mouvement par les vagues. Le mouvement relatif entre le ou les flotteurs et le fond de la mer (systèmes référencés au fond), ou entre les flotteurs entre eux (systèmes autoréférencés) est transformé en énergie électrique par un convertisseur, souvent hydraulique. Si le principe de base est commun, les réalisations sont elles particulièrement variées selon le ou les types de mouvement utilisés (horizontal, vertical, pulsatoire...) et selon que le système soit flottant ou référencé au fond. Principes de fonctionnement de houlomoteurs à flotteurs actionnés par la houle La chaîne flottante articulée La colonne à oscillation verticale ou serpent de mer La paroi oscillante immergée d Systèmes posés au fond Comme son nom l’indique, cette variété de machines a la particularité de reposer à même le fond marin dans des profondeurs d’eau
Principes de fonctionnement de 15 à 30 m. d’un système posé au fond Le capteur de pression immergé 4-3-2-4 L’énergie des courants marins
L’énergie des courants (hydro-cinétique ou hydrolienne)
L’énergie hydrolienne correspond à l’exploitation de l’énergie cinétique des masses d’eau mises en mouvement par les courants marins. L’onde de marée est amplifiée dans certaines zones privilégiées par la configuration de la côte. Vision artistique d’une hydrolienne munie de 2 rotors 4-3-2-5 Énergie Thermique des Mers : Principe de fonctionnement
En chauffant à sa température d’ébullition un fluide approprié
sous sa forme liquide il se transforme en vapeur que l’on fait passer dans une turbine couplée à un alternateur avant de l’aspirer vers un condenseur où elle se refroidit et redevient liquide. Dans le cas de l’ETM la «chaleur» nécessaire à la formation de vapeur est prélevée dans les eaux de surface des régions les plus chaudes de l’océan où la température peut atteindre 25 à 28 °C, et le "froid" nécessaire à sa condensation est fourni par l’eau pompée sous la thermocline, là où sa température se refroidit et peut s’approcher de zéro degré. Principe de fonctionnement de l’énergie thermique des mers 4-4 Avantages et inconvenients de l’énergie hydraulique: Les avantages • L'énergie hydraulique est une énergie naturelle exploitable à grande échelle • limite des crues et de la sécheresse (utilisation des barrages). • Energie propre et inépuisable. • Les coûts de maintenance sont raisonnable. • C’est à l’heure actuelle un des systèmes de production d'électricité les plus rentables et parmi les plus souples. • l’énergie hydroélectrique est stockable. Son utilisation peut donc être modérée selon la demande les inconvénients
• la production d’hydroélectricité est limitée par la
réserve d’eau disponible. Le niveau de cette réserve d’eau dépend des conditions climatiques et des besoins en eau sanitaire et pour l’irrigation.
• Côté bilan carbone , émission de CO2 lors de la
construction des installations,
• Les inondations des terres et la principale
conséquence négative lors de la création d'un barrage. • De plus la montée des eaux provoquent la migration voire la disparition de nombreuses espèces animales et végétales
• Turbidité de l’eau donc un apport de matière
organique se traduisant par des modifications physico-chimiques de l’eau. Elle se charge en divers éléments polluants dans une partie sédimente et forme une couche dans laquelle se développe des bactéries, et on aura la modification de la teneur en O2