« Université Paris-Panthéon-Assas » : différence entre les versions
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| type = [[Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel]] |
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L’'''université Panthéon-Assas''' (selon ses statuts<ref name="Statuts">Statuts de l’université Panthéon-Assas</ref>), appelée aussi « '''Paris‑II''' » (selon le |
L’'''université Panthéon-Assas''' (selon ses statuts<ref name="Statuts">Statuts de l’université Panthéon-Assas</ref>), appelée aussi « '''Paris‑II''' » (selon le code de l’éducation<ref>{{Légifrance|base=CEDU(R)|numéro=D711-1|texte=Article D711-1 du code de l’éduction}}</ref>), ou plus fréquemment « '''Assas''' », est l'une des treize universités parisiennes, située dans le [[Quartier latin (quartier parisien)|quartier latin]] des [[5e arrondissement de Paris|5{{e}}]] et [[6e arrondissement de Paris|6{{e}}]] arrondissements de [[Paris]]. Elle est membre associée de [[Sorbonne Universités]]. |
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Héritière de la faculté de droit de Paris, cette université est spécialisée dans l'enseignement du [[droit]], domaine dans lequel elle occupe la première place des classements français. Elle propose également des enseignements de gestion, dont la [[gestion des ressources humaines]] et de [[sciences économiques]], ainsi que des cursus d’[[administration économique et sociale]], d'[[information]] et [[communication]] et de [[science politique]]. Elle a aussi des cursus transdisciplinaires comme le Collège de droit et les double-licences avec des sciences "dures" ou humaines. Elle est en partenariat avec des universités étrangères prestigieuses. |
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== Historique == |
== Historique == |
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Dès la fin des années 1950, pour faire face à l'afflux des enfants du baby boom et désengorger les bâtiments historiques de l'université de Paris, une entreprise de création de centres nouveaux pour chacune des facultés est lancée. L'annexe de la faculté de droit et des sciences économiques, prévue pour 1961, est finalement terminée en 1964 [[rue d'Assas]]. |
Dès la fin des années 1950, pour faire face à l'afflux des enfants du baby boom et désengorger les bâtiments historiques de l'université de Paris, une entreprise de création de centres nouveaux pour chacune des facultés est lancée. L'annexe de la faculté de droit et des sciences économiques, prévue pour 1961, est finalement terminée en 1964 [[rue d'Assas]]. |
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=== Création de l'université Paris |
=== Création de l'université Paris II === |
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L'université |
L'université Paris II est née, à la suite du [[Université de Paris#Démembrement de l'Université de Paris|démembrement de l'université de Paris]], et se considère comme l'héritière légitime de l'ancienne [[Faculté de droit de Paris|faculté de droit et des sciences économiques de Paris]], composante de [[Université de Paris|la Sorbonne]], installée dans le quartier latin depuis le XIIIe siècle<ref>[https://www.sorbonne.fr/etablissement/les-universites/universite-pantheon-assas-paris-2/ Site de la Chancellerie des Universités de Paris]</ref>. En effet, la plupart des [[Droit privé|privatistes]] et des historiens du droit, une partie importante des [[Droit public|publicistes]] et un économiste avaient choisi de perpétuer l’ancienne faculté alors que leurs collègues faisaient le pari d’une université pluridisciplinaire en ralliant l’[[Université Panthéon-Sorbonne|université Paris-I « Panthéon-Sorbonne »]]<ref name="CNE2006">Rapport d’évaluation 2006</ref>. |
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L'université a été créée en tant qu'organe séparé en 1970 sous le nom de Paris II<ref>Décret institutif n° 70-1174 du 17 décembre 1970, codifié à l'article D711-1 du code de l’éducation.</ref> mais a elle-même utilisé le nom d'« Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris » du fait qu'elle continuait la faculté au nom similaire de l'époque de la Sorbonne et qu'elle uniquement était spécialisée uniquement dans ces matières<ref>[http://www.ipagdeparis.org/1276000519853/0/fiche___article/&RH=IPAG-PRES Historique de l'Institut de préparation à l'administration générale dans l'université de Paris puis université Panthéon-Assas]</ref>. Elle a ensuite adopté ses statuts en 1988 sous le nom de « Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris II »<ref>Approuvés par arrêté du 26 octobre 1988, en application de la loi du 26 janvier 1984</ref> puis s'est donnée la dénomination « Panthéon-Assas Paris II » en 1990<ref>Le 14 mars 1990, [http://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/Paris2_2006.pdf Rapport du Comité national d'évaluation de 2006] p.10.</ref> puis uniquement de « Panthéon-Assas » en 1998 en référence à ses deux principaux centres, ceux de l'ancienne faculté de droit de l'université de Paris<ref>Maus, Bougrab, ''François Luchaire, un républicain au service de la République'', {{p.|191}}).</ref>. |
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=== Autonomie et alliances === |
=== Autonomie et alliances === |
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Le passage à l'[[loi LRU|autonomie]] (dotation de responsabilités et des compétences élargies en matière budgétaire et de gestion des ressources humaines) a eu lieu le {{1er}} janvier 2010. |
Le passage à l'[[loi LRU|autonomie]] (dotation de responsabilités et des compétences élargies en matière budgétaire et de gestion des ressources humaines) a eu lieu le {{1er}} janvier 2010. |
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L'université fait partie, avec les universités [[Paris 4]] et [[Paris 6]], des membres fondateurs du [[Pôle de recherche et d'enseignement supérieur|PRES]] [[Sorbonne Universités]], [[fondation de coopération scientifique]], reconnue par décret le {{date|22|juin|2010}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=ESRS1010768D|texte=Décret du 22 juin 2010 portant approbation des statuts de la fondation de coopération scientifique « Sorbonne Universités » }}</ref>. Dans ce cadre, elle partageait des cursus associant droit, histoire et histoire de l'art, et un cursus en sciences et économie. Par décision du conseil d'administration de l'université, il est décidé de quitter ce PRES à la rentrée 2013. |
L'université fait partie, avec les universités [[Paris 4]] et [[Paris 6]], des membres fondateurs du [[Pôle de recherche et d'enseignement supérieur|PRES]] [[Sorbonne Universités]], [[fondation de coopération scientifique]], reconnue par décret le {{date|22|juin|2010}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=ESRS1010768D|texte=Décret du 22 juin 2010 portant approbation des statuts de la fondation de coopération scientifique « Sorbonne Universités » }}</ref>. Dans ce cadre, elle partageait des cursus associant droit, histoire et histoire de l'art, et un cursus en sciences et économie. Par décision du conseil d'administration de l'université, il est décidé de quitter ce PRES à la rentrée 2013. Toutefois, les double-licences formées sur la base de contrats bilatéraux sont conservées <ref>[http://www.u-paris2.fr/1381480920583/0/fiche___article/&RH=ORGA Compte rendu du conseil d'administration du 13 septembre 2013], université Paris Panthéon-Assas</ref>. Fin 2015, l’université est « associée » à la [[Communauté d'universités et établissements|communauté d’universités et établissements]] Sorbonne Universités<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=MENS1524872D|texte=Décret {{numéro|2015-1594}} du 7 décembre 2015 portant association de l’université Paris-II à la communauté d'universités et établissements « Sorbonne Universités »}}</ref>. |
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== Composantes == |
== Composantes == |
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* UFR Sciences économiques et de gestion |
* UFR Sciences économiques et de gestion |
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* UFR Sciences du management privé et public |
* UFR Sciences du management privé et public |
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* UFR [[Institut français de presse]] qui existe depuis 1937, a été rattaché à |
* UFR [[Institut français de presse]] qui existe depuis 1937, a été rattaché à l'université dès 1969<ref name="CNE2006"/>, |
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* UFR Institut d'études judiciaires |
* UFR Institut d'études judiciaires |
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=== Instituts === |
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* [[Institut de préparation à l'administration générale]] de Paris |
* [[Institut de préparation à l'administration générale]] de Paris |
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* I[http://www.u-paris2.fr/52959456/0/fiche___defaultstructureksup/ nstitut français de presse] |
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=== Départements === |
=== Départements === |
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=== Implantations à Melun === |
=== Implantations à Melun === |
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Le centre universitaire délocalisé |
Le centre universitaire délocalisé en [[Seine-et-Marne]] se nomme « Institut de Droit et d'économie de [[Melun]] »<ref>[http://www.ina.fr/economie-et-societe/education-et-enseignement/video/CAB87041934/universite-melun.fr.html L'ouverture de l'Université Panthéon-Assas à Melun, reportage Midi 2 du 23 novembre 1987 (durée 3'08"") : source INA] </ref>. Il existe depuis 1987 et accueil accueille {{formatnum:10000}} étudiants . Il propose les cursus droit et AES jusqu'en 3{{e}} année de licence et le cursus [[sciences économiques]] jusqu'en 2{{e}} année. |
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En juin 2006, deux diplômes d'université et d'un diplôme d'État destinés aux [[enquêteurs de droit privé]] (« [[détectives]] et [[enquêteurs privés]] ») ont été créés, fruits d'un partenariat entre l'université Panthéon-Assas et l'Union fédérale des enquêteurs de droit privé. |
En juin 2006, deux diplômes d'université et d'un diplôme d'État destinés aux [[enquêteurs de droit privé]] (« [[détectives]] et [[enquêteurs privés]] ») ont été créés, fruits d'un partenariat entre l'université Panthéon-Assas et l'Union fédérale des enquêteurs de droit privé. |
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== Formation et recherche == |
== Formation et recherche == |
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=== Enseignement === |
=== Enseignement === |
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L'université |
L'université dispense des enseignements en droit, sciences politiques et sociales (média et communication), [[sciences de gestion]] et [[sciences économiques]]. Elle dispose de cinq [[école doctorale|écoles doctorales]], de 25 centres de recherche et délivre des diplômes à {{formatnum:8600}} étudiants par an (sur les {{formatnum:18000}} que compte l'établissement, dont {{formatnum:3000}} étrangers). La formation se décompose en 17 licences, 6 [[Licence professionnelle|licences professionnelles]], 24 master 1 (M1), 87 master 2 (M2), 9 [[Diplôme universitaire|diplômes universitaires]] (DU), 6 diplômes supérieurs d'université (DSU), 3 [[Master of Laws]] (LLM), 1 [[Master of Business Administration]] (MBA) et 23 formations en apprentissage<ref>Consulter la plaquette détaillée de l'ensemble des formations dispensées par l'université sur son [http://www.u-paris2.fr/62549718/0/fiche___pagelibre/&RH=AUTRES_DROIT&RF=FORMATION site internet]</ref>. |
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L'université dispose d'accords académiques avec d'autres établissements d’enseignement supérieurs français : l'[[université Paris Sorbonne-Paris IV]] pour 2 doubles licences (Histoire de l'Art et Droit, Histoire et Droit), l'[[université Pierre-et-Marie-Curie]], pour 2 doubles licences (Sciences et Droit, Sciences et Économie), l'[[ESSEC]], pour des doubles diplômes en master<ref>Détails disponibles sur le site [http://www.u-paris2.fr/1226567757682/0/fiche___article/&RH= u-paris2.fr]</ref>{{,}}<ref>Lire le communiqué de presse publié sur le site de l'Essec ''[http://econtent.essec.fr/mediabanks/ESSEC-PDF/Actualites/CP_2008/CP_Partenariat_ESSEC-ASSAS.pdf L'université Panthéon-Assas et l'ESSEC signent un accord de partenariat stratégique]''</ref>, l'[[université Paris-Dauphine]], pour un master en ingénierie économique<ref>Consulter le site du [http://tsi.u-paris2.fr/ Master Ingénierie économique (TSI-AD)]</ref>, l'[[école nationale supérieure des mines de Paris]], pour un master<ref>Voir la fiche du master [http://www.cgs.ensmp.fr/perso/persomn/docpageperso/Ficheweb.pdf STV]</ref>, [[HEC (Paris)]] pour un master en fiscalité internationale<ref>Consulter le site de l'association du Master 2 [http://www.m2fiscaliteinternationale.com/ Fiscalité internationale]</ref>, et l'[[INSEAD]] pour un LL.M. en Droit international des affaires. 3 masters en droit public sont en cohabilitation avec l'[[Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne]]<ref>[http://www.u-paris2.fr/25712751/0/fiche___pagelibre/&RH=MASTER-09&RF=M2-DROIT-09 http://www.u-paris2.fr/25712751/0/fiche___pagelibre/&RH=MASTER-09&RF=M2-DROIT-09]</ref>. |
L'université dispose d'accords académiques avec d'autres établissements d’enseignement supérieurs français : l'[[université Paris Sorbonne-Paris IV]] pour 2 doubles licences (Histoire de l'Art et Droit, Histoire et Droit), l'[[université Pierre-et-Marie-Curie]], pour 2 doubles licences (Sciences et Droit, Sciences et Économie), l'[[ESSEC]], pour des doubles diplômes en master<ref>Détails disponibles sur le site [http://www.u-paris2.fr/1226567757682/0/fiche___article/&RH= u-paris2.fr]</ref>{{,}}<ref>Lire le communiqué de presse publié sur le site de l'Essec ''[http://econtent.essec.fr/mediabanks/ESSEC-PDF/Actualites/CP_2008/CP_Partenariat_ESSEC-ASSAS.pdf L'université Panthéon-Assas et l'ESSEC signent un accord de partenariat stratégique]''</ref>, l'[[université Paris-Dauphine]], pour un master en ingénierie économique<ref>Consulter le site du [http://tsi.u-paris2.fr/ Master Ingénierie économique (TSI-AD)]</ref>, l'[[école nationale supérieure des mines de Paris]], pour un master<ref>Voir la fiche du master [http://www.cgs.ensmp.fr/perso/persomn/docpageperso/Ficheweb.pdf STV]</ref>, [[HEC (Paris)]] pour un master en fiscalité internationale<ref>Consulter le site de l'association du Master 2 [http://www.m2fiscaliteinternationale.com/ Fiscalité internationale]</ref>, et l'[[INSEAD]] pour un LL.M. en Droit international des affaires. 3 masters en droit public sont en cohabilitation avec l'[[Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne]]<ref>[http://www.u-paris2.fr/25712751/0/fiche___pagelibre/&RH=MASTER-09&RF=M2-DROIT-09 http://www.u-paris2.fr/25712751/0/fiche___pagelibre/&RH=MASTER-09&RF=M2-DROIT-09]</ref>. |
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=== Relations internationales === |
=== Relations internationales === |
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L'université Panthéon-Assas a conclu des accords de coopération avec plus de 160 universités étrangères, toute matière confondue<ref>Voir [http://www.u-paris2.fr/84651642/0/fiche___pagelibre/&RH=PROG_ECHANGE&RF=PARTENAIRES accords de coopération]</ref>. |
L'université Panthéon-Assas a conclu des accords de coopération avec plus de 160 universités étrangères, toute matière confondue<ref>Voir [http://www.u-paris2.fr/84651642/0/fiche___pagelibre/&RH=PROG_ECHANGE&RF=PARTENAIRES accords de coopération]</ref>. Elle propose notamment des doubles diplômes, triples diplômes, cursus intégrés et autres programmes en partenariat avec les universités éttrangères suivantes : [[Université Humboldt de Berlin]], [[Université Louis-et-Maximilien de Munich]], [[University College Dublin]], [[Université de Fribourg]] (Suisse), [[Université de Rome « La Sapienza »]], [[Université autonome de Barcelone]], Université de Rosario (Bogota, Bolivie), [[Université de Münster]], [[Université nationale de Hô-Chi-Minh-Ville]],[[Université Royale de Droit et des Sciences Economiques]], [[King's College London]], [[Université d'Oxford]], [[University College de Londres]], [[Université de la Sarre]], [[École de droit Hastings de l'université de Californie|Ecole de droit Hastings de l'université de Californie]], [[Faculté de droit de l'Université de Boston|Faculté de droit de l'université de Boston]], [[École de droit de Chicago-Kent]], [[Université Galatasaray]]. |
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=== Recherche === |
=== Recherche === |
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=== Classements === |
=== Classements === |
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L'Université Panthéon-Assas a été classée première faculté de droit de France par différents journaux parmi lesquels [[La Tribune (France)|La Tribune]], [[Le Figaro]], [[Le Nouvel observateur]]. |
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Depuis de nombreuses années, les formations juridiques proposées par l'Université Panthéon-Assas occupent les premiers rangs des classements nationaux. |
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Au niveau de la licence, cette université a la première place au classement Eduniversal (en partenariat avec le journal ''Le Petit Juriste''. |
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Au niveau des masters, cette université est celle avec les meilleurs résultats au classement SMBG. Sur les six spécialités analysées par ce classement, 11 masters de l'université Panthéon-Assas ont été classés, avec les résultats suivants (pour l'année 2015) : |
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* en droit des affaires : {{1er}}, {{2e}}, {{4e}} et {{5e}} |
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* en droit international et européen des affaires : {{1er}} et {{9e}} |
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* en droit des affaires et management : {{1er}} |
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* en fiscalité et droit fiscal : {{1er}} |
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* en droit social : {{1er}} et {{6e}} |
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* en droit du numérique et des communications électroniques : {{3e}} |
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Au concours d'entrée de l'École nationale de la magistrature, une forte proportion vient de la formation de l'Université Panthéon-Assas, jusqu'à plus de 40 % en 2011<ref>[http://www.u-paris2.fr/98101/0/fiche___formation/&RH=PREP_CONCOURS Préparation au concours d'accès à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) à l'Université Panthéon-Assas]</ref> (ce chiffre n'inclut pas les étudiants de l'université ayant préparé le concours ailleurs). |
Au concours d'entrée de l'École nationale de la magistrature, une forte proportion vient de la formation de l'Université Panthéon-Assas, jusqu'à plus de 40 % en 2011<ref>[http://www.u-paris2.fr/98101/0/fiche___formation/&RH=PREP_CONCOURS Préparation au concours d'accès à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) à l'Université Panthéon-Assas]</ref> (ce chiffre n'inclut pas les étudiants de l'université ayant préparé le concours ailleurs). |
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=== Associations === |
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L'université a une réputation de faculté de droite voire d'extrême-droite du fait de la création par des étudiants de cette université du [[Groupe union défense]] (GUD) dans les années 1960.{{Référence nécessaire}} Cependant, depuis les années 1970, le PSA ([[Pour un syndicalisme autogestionnaire]]) est une force syndicale puissante et, depuis les années 1990, l'[[Union nationale des étudiants de France|UNEF]], assimilée à une « force de gauche », est majoritaire.{{Référence nécessaire}} |
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[[Fichier:AJC Panthéon.jpg|thumb|Assemblée générale des administrateurs AJC]] |
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⚫ | L'Université Panthéon-Assas compte en ses murs l'entreprise étudiante Assas Junior Conseil, constituée de 800 adhérents étudiants de l'Université<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=« |
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L'association [[Assas.net]], apolitique, est majoritaire aux élections centraux depuis le scrutin d'avril 2008.{{Référence nécessaire}} |
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En 2016, au Conseil d'administration, Assas.net et l'Alliance obtiennent 2 élus chacun, l'UNEF et l'UNI obtiennent 1 élu chacun.<ref>{{Lien web|langue=|titre=Résultats des élections des représentants étudiants aux conseils centraux (mars 2016)|url=http://www.u-paris2.fr/1454064230050/0/fiche___actualite/&RH=ACCUEIL_FR|site=u-paris2.fr|date=23 mars 2016|consulté le=}}</ref>. |
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L'université compte plus de 200 associations étudiantes<ref>[http://www.u-paris2.fr/54453458/0/fiche___pagelibre/&RH=ASSOC_ETU]</ref>. |
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{{Boîte déroulante/début|titre=Associations de l'Université Panthéon-Assas|alignB=centre|largeur=90%}} |
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'''Assas.net''' |
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Assas.net est une association locale, aconfessionnelle, asyndicale et apartisane . Elle fut créée dans l’optique de développer l’entraide étudiante à Assas . Le premier outil qui le lui permet est son forum, qui compte plusieurs milliers de membres, et sur lequel tout le monde peut venir chercher de l’aide et échanger des informations. |
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'''Junior Entreprise''' |
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=== Mouvements étudiants === |
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Plusieurs événements, d'ordre politique, marquèrent l'université et la présentèrent comme un bastion d'extrême droite. Ces soupçons demeurent toujours dans les esprits, même si aujourd’hui l’[[Union nationale des étudiants de France|UNEF]] est majoritaire<ref>{{Lien web|url=http://www.letudiant.fr/letudiant-tv/filieres/universite/universite-paris-2-fondes-ou-pas-les-cliches-sur-assas.html|titre=Université Paris 2 : fondés ou pas, les clichés sur Assas ?|auteur1=Camille Stromboni|auteur2=Emmanuel Vaillant|date=1{{er}} mars 2012|site=www.letudiant.fr}}</ref>. |
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⚫ | L'Université Panthéon-Assas compte en ses murs l'entreprise étudiante Assas Junior Conseil, constituée de 800 adhérents étudiants de l'Université<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=« Nous allons appeler 2500 habitants »|url=http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/nous-allons-appeler-2500-habitants-17-05-2013-2810013.php|site=leparisien.fr|consulté le=2016-04-05}}</ref>. |
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L’université ne peut nier qu'elle fut le théâtre de manifestations politiques remarquables. Le mouvement [[Occident (mouvement politique)|Occident]], violemment [[anticommunisme|anticommuniste]], est interdit par décret le [[31 octobre]] [[1968]] (dissolution par le [[conseil des ministres]]), à la suite de bagarres quotidiennes de rue avec ses opposants de gauche. En 1968, [[Alain Robert (homme politique)|Alain Robert (homme politique)]] et [[Gérard Longuet]] créent le [[Groupe union défense]] (GUD), organisation étudiante d'extrême droite spécialisée dans des actions très violentes, notamment contre les étudiants de gauche et d’extrême gauche. L’extrême droite est en recul ces dernières années, malgré l’émergence éphémère de nouveaux mouvement comme le Rassemblement des Etudiants de droite, (entre 2000 et 2010), puis l’association « Assas Patriote », définie comme un rassemblement des « patriotes, souverainistes, identitaires et conservateurs », qui tente depuis 2014 de reprendre pied à Paris-II Panthéon-Assas<ref>{{Lien web|url=http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/les-rats-noirs-du-gud-19-01-2016-5463329.php|titre=Les « rats noirs » du GUD|date=19 janvier 2016|site=www.leparisien.fr/}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2009/12/25/forum-etudiant-gud-la-petite-agitation-nationaliste-dans-les-facs/|titre=Forum étudiant, GUD: la petite agitation nationaliste dans les facs|auteur=Olivier Faye|date=25 décembre 2009|site=droites-extremes.blog.lemonde.fr}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2015/06/08/avec-assas-patriote-lextreme-droite-tente-de-reprendre-pied-a-paris-ii-pantheon-assas/|titre=Avec « Assas Patriote », l’extrême droite tente de reprendre pied à Paris-II Panthéon-Assas|auteur=Olivier Faye|date=8 juin 2015|site=droites-extremes.blog.lemonde.fr}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/france-archive/2007/11/12/une-excroissance-du-gud-emmenage-a-assas_106025|titre=Une excroissance du GUD emménage à Assas|auteur=Véronique Soulé |date=12 novembre 2007|site=www.liberation.fr}}</ref>. |
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{{Boîte déroulante/fin}} |
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== Personnalités liées == |
== Personnalités liées == |
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=== Présidents |
=== Présidents et anciens présidents === |
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{| class="wikitable centre" |
{| class="wikitable centre" |
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|+''' |
|+'''Liste des présidents successifs''' |
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! Mandat |
! Mandat |
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! Nom |
! Nom |
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[[Georges Vedel]], de l'[[Académie française]], ancien membre du [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]], en a été un célèbre doyen. |
[[Georges Vedel]], de l'[[Académie française]], ancien membre du [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]], en a été un célèbre doyen. |
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[[François Terré]]<ref>professeur émérite, droit civil des personnes, des obligations et des biens, ex-Responsable du DEA Philosophie du droit</ref>, [[Prosper Weil]] |
[[François Terré]]<ref>professeur émérite, droit civil des personnes, des obligations et des biens, ex-Responsable du DEA Philosophie du droit</ref>, [[Prosper Weil]]<ref>professeur émérite, droit public, membre de l'institut</ref>, [[Yves Gaudemet]], et [[Pierre Delvolvé]] sont membres de l'[[Académie des sciences morales et politiques]]; [[Henri Mazeaud]] en fut membre de 1969 à 1993, [[Roland Drago]] de 1990 à 2009. [[Albert Rigaudière]]<ref>responsable du DEA Histoire du droit</ref> est membre de l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres]]. [[Joe Verhoeven]] est secrétaire général de l'[[Institut de droit international]]. |
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Certains enseignants sont d'anciens doyens d'autres universités, comme [[Claude Blumann]]<ref>coresponsable du master Droit de l'Union européenne, doyen honoraire de l'[[Université de Tours]]</ref>, André Castaldo, doyen honoraire de la faculté de droit et de sciences politiques de l'Université Paris XIII, et [[Serge Guinchard]]<ref>droit processuel, doyen honoraire de l'[[Université Lyon III]] Jean Moulin, ex-directeur de l'Institut d'études judiciaires Pierre Raynaud de Paris II</ref>, Michel Germain, Doyen honoraire de la faculté de droit de Besancon et actuel directeur de l'Institut du Droit des affaires et codirecteur de l'Ecole de de Droit des Affaires et de Management Gestion. |
Certains enseignants sont d'anciens doyens d'autres universités, comme [[Claude Blumann]]<ref>coresponsable du master Droit de l'Union européenne, doyen honoraire de l'[[Université de Tours]]</ref>, André Castaldo, doyen honoraire de la faculté de droit et de sciences politiques de l'Université Paris XIII, et [[Serge Guinchard]]<ref>droit processuel, doyen honoraire de l'[[Université Lyon III]] Jean Moulin, ex-directeur de l'Institut d'études judiciaires Pierre Raynaud de Paris II</ref>, Michel Germain, Doyen honoraire de la faculté de droit de Besancon et actuel directeur de l'Institut du Droit des affaires et codirecteur de l'Ecole de de Droit des Affaires et de Management Gestion. |
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{{Portail|Île-de-France|Paris|universités françaises}} |
{{Portail|Île-de-France|Paris|universités françaises}} |
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[[Catégorie: |
[[Catégorie:École de droit]] |
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[[Catégorie:Université Panthéon-Assas]] |
Version du 14 juin 2016 à 00:14
Fondation |
1970 |
---|
Type | |
---|---|
Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Président | |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
19 086[1] |
---|---|
Enseignants | |
Budget |
91 millions d'euros (2013)[1] |
Pays | |
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Ville |
L’université Panthéon-Assas (selon ses statuts[3]), appelée aussi « Paris‑II » (selon le code de l’éducation[4]), ou plus fréquemment « Assas », est l'une des treize universités parisiennes, située dans le quartier latin des 5e et 6e arrondissements de Paris. Elle est membre associée de Sorbonne Universités.
Héritière de la faculté de droit de Paris, cette université est spécialisée dans l'enseignement du droit, domaine dans lequel elle occupe la première place des classements français. Elle propose également des enseignements de gestion, dont la gestion des ressources humaines et de sciences économiques, ainsi que des cursus d’administration économique et sociale, d'information et communication et de science politique. Elle a aussi des cursus transdisciplinaires comme le Collège de droit et les double-licences avec des sciences "dures" ou humaines. Elle est en partenariat avec des universités étrangères prestigieuses.
Historique
La faculté de droit de l'université de Paris
Dès la fin des années 1950, pour faire face à l'afflux des enfants du baby boom et désengorger les bâtiments historiques de l'université de Paris, une entreprise de création de centres nouveaux pour chacune des facultés est lancée. L'annexe de la faculté de droit et des sciences économiques, prévue pour 1961, est finalement terminée en 1964 rue d'Assas.
Création de l'université Paris II
L'université Paris II est née, à la suite du démembrement de l'université de Paris, et se considère comme l'héritière légitime de l'ancienne faculté de droit et des sciences économiques de Paris, composante de la Sorbonne, installée dans le quartier latin depuis le XIIIe siècle[5]. En effet, la plupart des privatistes et des historiens du droit, une partie importante des publicistes et un économiste avaient choisi de perpétuer l’ancienne faculté alors que leurs collègues faisaient le pari d’une université pluridisciplinaire en ralliant l’université Paris-I « Panthéon-Sorbonne »[6].
L'université a été créée en tant qu'organe séparé en 1970 sous le nom de Paris II[7] mais a elle-même utilisé le nom d'« Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris » du fait qu'elle continuait la faculté au nom similaire de l'époque de la Sorbonne et qu'elle uniquement était spécialisée uniquement dans ces matières[8]. Elle a ensuite adopté ses statuts en 1988 sous le nom de « Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris II »[9] puis s'est donnée la dénomination « Panthéon-Assas Paris II » en 1990[10] puis uniquement de « Panthéon-Assas » en 1998 en référence à ses deux principaux centres, ceux de l'ancienne faculté de droit de l'université de Paris[11].
Autonomie et alliances
Le passage à l'autonomie (dotation de responsabilités et des compétences élargies en matière budgétaire et de gestion des ressources humaines) a eu lieu le 1er janvier 2010.
L'université fait partie, avec les universités Paris 4 et Paris 6, des membres fondateurs du PRES Sorbonne Universités, fondation de coopération scientifique, reconnue par décret le [12]. Dans ce cadre, elle partageait des cursus associant droit, histoire et histoire de l'art, et un cursus en sciences et économie. Par décision du conseil d'administration de l'université, il est décidé de quitter ce PRES à la rentrée 2013. Toutefois, les double-licences formées sur la base de contrats bilatéraux sont conservées [13]. Fin 2015, l’université est « associée » à la communauté d’universités et établissements Sorbonne Universités[14].
Composantes
Conformément au code de l’éducation, les composantes de l’université sont les unités de formation et de recherche et les instituts[15]. Des départements délibèrent notamment sur l’organisation et l’affectation des enseignements ou sur l’orientation de la recherche[3].
Unités de formation et de recherche
- UFR Capacité et 1er cycle de droit et de science politique
- UFR 2e et 3e cycles de droit et de science politique
- UFR Sciences économiques et de gestion
- UFR Sciences du management privé et public
- UFR Institut français de presse qui existe depuis 1937, a été rattaché à l'université dès 1969[6],
- UFR Institut d'études judiciaires
Instituts
Départements
- Département de droit privé et de sciences criminelles
- Département de droit public et de science politique
- Département de droit romain et d'histoire du droit
- Département de sciences économiques et de gestion
- Département de sciences de l'information et de la communication
Écoles doctorales
L'université compte cinq écoles doctorales[16] : L'université Panthéon-Assas rassemble de multiples équipes de recherche en droit, science politique, sciences économiques, sciences de gestion, sciences de l'information et de la communication. Trois sont associées au CNRS ; le centre d'études et de recherches de science administrative, l'institut d'histoire du droit, et l'équipe de recherche sur les marchés, l'emploi et la simulation. La faculté dispose de 24 centres de recherche et laboratoires se répartissant dans 5 écoles doctorales qui accueillent 1 500 doctorants.
- Droit international, droit européen, relations internationales et droit comparé (ED 9)
- Droit privé (ED 6)
- École doctorale Georges Vedel. Droit public interne, science administrative et science politique (ED 7)
- Histoire du droit, philosophie du droit et sociologie du droit (ED 8)
- Sciences économiques et de gestion, sciences de l'information et de la communication (ED 455)
Bibliothèques
Les bibliothèques de l'université, destinées aux enseignants et aux étudiants de l'Université Panthéon-Assas, sont pour le principal spécialisées en droit et en économie. Outre les bibliothèques spécialisées[17], l'université en a trois principales :
- Bibliothèque d'Assas. Après plusieurs années de travaux, la nouvelle bibliothèque universitaire a ouvert en mars 2011 : ses collections sont en libre accès et en magasin. Elle dessert tous les cycles.
- Bibliothèque de Melun. Elle a ouvert en 1986. Toutes ses collections sont en accès libre. Elle dessert principalement les étudiants inscrits en licence au centre de Melun.
- Bibliothèque de Vaugirard. Elle a ouvert en 1996. Toutes ses collections sont en accès libre. Elle dessert principalement les étudiants en première année de licence.
D'autre part, la Bibliothèque Cujas est ouverte aux enseignants et aux étudiants à partir de la 2e année de licence.
Lieux d'implantation
Implantations à Paris
L'université Panthéon-Assas dispose de multiples sites répartis dans les 5e, 6e mais aussi 15e arrondissements de Paris.
- Dans le Ve arrondissement de Paris :
- 12, place du Panthéon, face au Panthéon : 2e année de master, Institut d'études judiciaires, Institut de criminologie et droit pénal de Paris, l'Institut des hautes études internationales (IHEI) et institut de droit romain. Le siège principal de l’Université est installé place du Panthéon, dans le 5ème arrondissement de Paris. Construit en 1770, le bâtiment destiné à la Faculté de droit s’inscrit dans le projet d’urbanisme des abords du Panthéon, alors église Sainte-Geneviève, confié à Soufflot. Devenu mairie sous la Révolution, il retrouve son affectation d’origine dès 1805. Des extensions sont réalisées par la suite, au XIXe siècle et dans les années 1950. Ce bâtiment est partagé avec l’université Panthéon-Sorbonne.
- 158, rue Saint-Jacques : Institut Cujas, centre de finances publiques et de fiscalité, centre de recherche en droit administratif, centre d'études constitutionnelles et politiques, centre de recherche sur les droits de l'homme et le droit humanitaire et laboratoire de sociologie juridique.
- 295, rue Saint-Jacques : Association française de science économique
- 10, rue Thénard : Centre d'études et de recherches de science administrative (CERSA)
- 1, rue d'Ulm : Centre de droit américain, Institut Michel Villey pour la culture juridique et la philosophie du droit, laboratoire de sociologie juridique.
- 1, rue Guy de la Brosse : Formations en gestion : Deust, Licences, Masters 1re et 2de année - CIFFOP (Centre interdisciplinaire de Formation à la Fonction Personnel).
- Dans le VIe arrondissement de Paris :
- 92, rue d'Assas : 2e et 3e années de licence, 1re année de master, voire certaines deuxièmes années de master. Dès la fin des années 1950, pour faire face à l'afflux des enfants du baby boom et désengorger les bâtiments historiques de l'université de Paris, une entreprise de création de centres nouveaux pour chacune des facultés est lancée. L'annexe de la Faculté de droit et des sciences économiques, prévue pour 1961, est finalement terminée en 1964 rue d'Assas.
- 5-7, avenue Vavin : Master de finance et Laboratoire d'Economie Moderne.
- 118-122, rue de Vaugirard : Magistère Juriste d'Affaires, Institut de préparation à l'administration générale, Institut de droit des affaires, Ecole de Droit et Management de Paris, Magistère Banque-Finance et le centre de formation permanente.
- 4, rue Blaise Desgoffe : Institut français de presse (IFP).
- Dans le VIIe arrondissement de Paris :
- 28, rue Saint-Guillaume : Institut de droit comparé
- Dans le XIIIe arrondissement de Paris :
- 36 rue Charcot : Licence 3 et Masters 1 et 2 en économie gestion mention management et nouvelles technologies, Master 1 en économie gestion mention sciences du management.
- Dans le XVe arrondissement de Paris :
- 391, rue de Vaugirard (ancien collège de l'Immaculée-Conception) : 1re année de licence de droit et 1re année de licence de sciences économiques administration économique et sociale et de 1re année de Capacité en droit.
Des travaux de mise en conformité et d'amélioration des conditions d'études et de travail ont été entrepris au centre Assas. Ces travaux ont commencé en mai 2007 et se sont achevés en 2012 et n'ont concerné que le centre Assas et l'annexe de la rue Notre-Dame-Des-Champs. Les quatre bâtiments A (les 8 étages, le restaurant universitaire compris), B, C et D ont été démolis, curés ou réaménagés.
Implantations à Melun
Le centre universitaire délocalisé en Seine-et-Marne se nomme « Institut de Droit et d'économie de Melun »[18]. Il existe depuis 1987 et accueil accueille 10 000 étudiants . Il propose les cursus droit et AES jusqu'en 3e année de licence et le cursus sciences économiques jusqu'en 2e année.
En juin 2006, deux diplômes d'université et d'un diplôme d'État destinés aux enquêteurs de droit privé (« détectives et enquêteurs privés ») ont été créés, fruits d'un partenariat entre l'université Panthéon-Assas et l'Union fédérale des enquêteurs de droit privé.
Une antenne du Centre de formation permanente y est également installée pour prendre en charge certaines formations : capacité en droit 1er et 2e année, Master 2 professionnel : Droit et Stratégie de la Sécurité, Licence Sécurité des biens et des personnes, etc.
Implantations internationales
L'université Panthéon-Assas s'est aussi implantée à l'étranger en partenariat avec les universités locales comme à Saïgon ou à Phnom Penh (où les formations sont délivrées en partie par des professeurs de l'université et aboutissent à des diplômes propres à l'université).
Formation et recherche
Enseignement
L'université dispense des enseignements en droit, sciences politiques et sociales (média et communication), sciences de gestion et sciences économiques. Elle dispose de cinq écoles doctorales, de 25 centres de recherche et délivre des diplômes à 8 600 étudiants par an (sur les 18 000 que compte l'établissement, dont 3 000 étrangers). La formation se décompose en 17 licences, 6 licences professionnelles, 24 master 1 (M1), 87 master 2 (M2), 9 diplômes universitaires (DU), 6 diplômes supérieurs d'université (DSU), 3 Master of Laws (LLM), 1 Master of Business Administration (MBA) et 23 formations en apprentissage[19].
L'université dispose d'accords académiques avec d'autres établissements d’enseignement supérieurs français : l'université Paris Sorbonne-Paris IV pour 2 doubles licences (Histoire de l'Art et Droit, Histoire et Droit), l'université Pierre-et-Marie-Curie, pour 2 doubles licences (Sciences et Droit, Sciences et Économie), l'ESSEC, pour des doubles diplômes en master[20],[21], l'université Paris-Dauphine, pour un master en ingénierie économique[22], l'école nationale supérieure des mines de Paris, pour un master[23], HEC (Paris) pour un master en fiscalité internationale[24], et l'INSEAD pour un LL.M. en Droit international des affaires. 3 masters en droit public sont en cohabilitation avec l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne[25].
Assas développe aussi plusieurs cursus sélectifs tels que le "Collège de droit", "le Collège d'économie", le programme « Juriste européen » ou les bi-licences avec de prestigieuses universités étrangères telles le King's College de Londres, la McGill University ou encore l'université d'Oxford.
Depuis la rentrée 2013, l'université Panthéon-Assas, à travers le site Agorassas, propose une licence en droit en ligne[26].
Relations internationales
L'université Panthéon-Assas a conclu des accords de coopération avec plus de 160 universités étrangères, toute matière confondue[27]. Elle propose notamment des doubles diplômes, triples diplômes, cursus intégrés et autres programmes en partenariat avec les universités éttrangères suivantes : Université Humboldt de Berlin, Université Louis-et-Maximilien de Munich, University College Dublin, Université de Fribourg (Suisse), Université de Rome « La Sapienza », Université autonome de Barcelone, Université de Rosario (Bogota, Bolivie), Université de Münster, Université nationale de Hô-Chi-Minh-Ville,Université Royale de Droit et des Sciences Economiques, King's College London, Université d'Oxford, University College de Londres, Université de la Sarre, Ecole de droit Hastings de l'université de Californie, Faculté de droit de l'université de Boston, École de droit de Chicago-Kent, Université Galatasaray.
Recherche
L'université compte 5 écoles doctorales, et 23 laboratoires de recherche, dont 3 liés au CNRS (UMR). Elle possède près de 270 enseignants-chercheurs, plus d'un millier de doctorants, et près de 120 thèses sont rédigées chaque année. Le budget annuel dédié à la recherche est de l'ordre de 1,3 millions d'euros[28]. Une banque de mémoire est accessible depuis le site de l'université. Celle-ci regroupe des mémoires soutenus en Master 2 recherche, ou professionnel, que l'on peut consulter gratuitement[29].
Classements
L'Université Panthéon-Assas a été classée première faculté de droit de France par différents journaux parmi lesquels La Tribune, Le Figaro, Le Nouvel observateur.
Depuis de nombreuses années, les formations juridiques proposées par l'Université Panthéon-Assas occupent les premiers rangs des classements nationaux.
Au niveau de la licence, cette université a la première place au classement Eduniversal (en partenariat avec le journal Le Petit Juriste.
Au niveau des masters, cette université est celle avec les meilleurs résultats au classement SMBG. Sur les six spécialités analysées par ce classement, 11 masters de l'université Panthéon-Assas ont été classés, avec les résultats suivants (pour l'année 2015) :
- en droit des affaires : 1er, 2e, 4e et 5e
- en droit international et européen des affaires : 1er et 9e
- en droit des affaires et management : 1er
- en fiscalité et droit fiscal : 1er
- en droit social : 1er et 6e
- en droit du numérique et des communications électroniques : 3e
Au concours d'entrée de l'École nationale de la magistrature, une forte proportion vient de la formation de l'Université Panthéon-Assas, jusqu'à plus de 40 % en 2011[30] (ce chiffre n'inclut pas les étudiants de l'université ayant préparé le concours ailleurs).
Vie étudiante
Évolution démographique
Évolution démographique de la population universitaire
Associations
L'université a une réputation de faculté de droite voire d'extrême-droite du fait de la création par des étudiants de cette université du Groupe union défense (GUD) dans les années 1960.[réf. nécessaire] Cependant, depuis les années 1970, le PSA (Pour un syndicalisme autogestionnaire) est une force syndicale puissante et, depuis les années 1990, l'UNEF, assimilée à une « force de gauche », est majoritaire.[réf. nécessaire]
L'association Assas.net, apolitique, est majoritaire aux élections centraux depuis le scrutin d'avril 2008.[réf. nécessaire]
En 2016, au Conseil d'administration, Assas.net et l'Alliance obtiennent 2 élus chacun, l'UNEF et l'UNI obtiennent 1 élu chacun.[45].
L'université compte plus de 200 associations étudiantes[46].
Assas.net
Assas.net est une association locale, aconfessionnelle, asyndicale et apartisane . Elle fut créée dans l’optique de développer l’entraide étudiante à Assas . Le premier outil qui le lui permet est son forum, qui compte plusieurs milliers de membres, et sur lequel tout le monde peut venir chercher de l’aide et échanger des informations.
Junior Entreprise
L'Université Panthéon-Assas compte en ses murs l'entreprise étudiante Assas Junior Conseil, constituée de 800 adhérents étudiants de l'Université[47].
Personnalités liées
Présidents et anciens présidents
Mandat | Nom | Qualité | UFR de rattachement |
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1974 - 1979 | Berthold Goldman | Professeur des universités | Droit (privé) |
1979 - 1984 | Jacques Robert | Professeur des universités | Droit (public) |
1984 - 1989 | Jean Boulouis | Professeur des universités | Droit (public) |
1989 - 1993 | Georges Durry | Professeur des universités | Droit (privé) |
1993 - 1997 | Philippe Ardant | Professeur des universités | Droit (public) |
1997 - 2002 | Bernard Teyssié | Professeur des universités | Droit (privé) |
2002 - 2006 | Jacqueline Dutheil de la Rochère | Professeur des universités | Droit (public) |
2006 - 2012 | Louis Vogel | Professeur des universités | Droit (privé) |
depuis 2012 | Guillaume Leyte | Professeur des universités | Droit (histoire) |
Enseignants et anciens enseignants
Georges Vedel, de l'Académie française, ancien membre du Conseil constitutionnel, en a été un célèbre doyen.
François Terré[48], Prosper Weil[49], Yves Gaudemet, et Pierre Delvolvé sont membres de l'Académie des sciences morales et politiques; Henri Mazeaud en fut membre de 1969 à 1993, Roland Drago de 1990 à 2009. Albert Rigaudière[50] est membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Joe Verhoeven est secrétaire général de l'Institut de droit international.
Certains enseignants sont d'anciens doyens d'autres universités, comme Claude Blumann[51], André Castaldo, doyen honoraire de la faculté de droit et de sciences politiques de l'Université Paris XIII, et Serge Guinchard[52], Michel Germain, Doyen honoraire de la faculté de droit de Besancon et actuel directeur de l'Institut du Droit des affaires et codirecteur de l'Ecole de de Droit des Affaires et de Management Gestion.
- Ronny Abraham professeur associé de droit public depuis 2004, actuellement juge à la Cour internationale de justice
- Edmond Alphandéry, ministre de l'économie de 1993 à 1995
- Antoine Billot, membre sénior de l'Institut universitaire de France et romancier
- Jean-Pierre Boisivon, directeur de 1990 à 1997 du groupe Essec
- Jean Foyer, ministre de la justice de 1962 à 1967
- David Naccache, Expert près la Cour pénale internationale et membre du Laboratoire d'informatique de l'École normale supérieure
- Hugues Portelli, sénateur depuis 2004
- Roger-Gérard Schwartzenberg, secrétaire d'État à l'Éducation nationale puis aux Universités de 1983 à 1986, ministre de la recherche de 2000 à 2002
- Nicole Catala, secrétaire d'État chargée de la Formation professionnelle de 1986 à 1988
- Abderrazak Zouaoui, économiste et ministre tunisien
- Gérard Lafay, économiste français
Anciens étudiants
- Hommes et femmes politiques
- Premiers ministres français : Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin
- Présidents de la République française : François Hollande
- Ministres français : Martine Aubry (Travail, Emploi et Formation, Solidarité), Michèle Alliot-Marie (Affaires étrangères et européennes, Défense, Intérieur, Justice...), François Baroin (Budget), Christine Boutin (Logement et de la Ville), Rachida Dati (Justice), Patrick Devedjian (Plan de relance), Claude Goasguen (Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Citoyenneté), Victorin Lurel (Outre-Mer), Corinne Lepage (Environnement), Gérard Longuet (Défense), Alain Madelin, Hervé Morin (Défense), Christiane Taubira (Justice), Éric Woerth (Budget), George Pau-Langevin (Outre-Mer), etc.
- Présidents de la République étrangers : Catherine Samba-Panza (République centrafricaine), Prokópis Pavlópoulos (République hellénique)
- Premiers ministres étrangers : Pierre-Damien Habumuremyi (Rwanda), Panagiótis Pikramménos (Grèce), Vassilikí Thánou-Christophílou (Grèce)
- Ministres étrangers : Milica Čubrilo (Diaspora, Serbie), Gahoun Georges Hégbor (communication et éducation civique, Togo), Djibril Ngom (Budget, Senegal), Dali Jazi (Défense, Tunisie), Carlos Eduardo Medellín Becerra (justice, Colombie), Manuela Ramin-Osmundsen (enfance et égalité, Norvège), Nicolas Sehnaoui (télécommunications, Liban), Evangelos Venizelos (Vice-Premier ministre, Grèce), Andreas D. Mavroyiannis (Affaires européennes, Chypre), Ramazan Bashardost (Plan, Afghanistan), Mohamed Najib Boulif (Affaires générales et gouvernance, Maroc), Khalid Naciri (Communication, Maroc)
- Chefs de partis politiques : Marine Le Pen (présidente du Front national)
- monde des média
- journalistes : Claire Chazal, présentatrice du 20 heures de TF1, Laurent Delahousse, présentateur du 20 h de France 2, Marc-Olivier Fogiel, animateur et producteur d'émissions de télévision et de radio, Philippe Manière, journaliste, Bernard Rapp, journaliste grand reporter, Antoine Silber, présentateur du 20 heures
- Responsables de groupes : Jean-Marie Colombani, directeur du journal Le Monde de 1994 à 2007, Marc Crépin, directeur de la rédaction de France Culture et de France Musique, Axel Duroux, PDG des stations française de RTL Group, Pierre Jeantet, président du directoire du groupe Le Monde en 2007, Jean-Paul Cluzel, ancien président de Radio-France
- Autre : Cécilia Sarkozy, Première dame de France en 2007,Floriane Chinsky femme rabbin,Corinne Coman, Miss France 2003, Raphaël Haroche (dit Raphael), chanteur
- Personnalités du monde des affaires
- Henri Giscard d'Estaing, administrateur du Groupe Casino
- Denis Hennequin, président directeur général du groupe Accor
- Maxime Lombardini directeur général d'Iliad
- Ludwik Sobolewski, ancien président du Warsaw Stock Exchange
- Juristes
- Joaquim Barbosa Président la Cour suprême du Brésil
- Yves Bot, avocat général français de la Cour de justice des Communautés européennes
- Gilbert Collard, avocat et homme politique français
- Jean-Michel Darrois, avocat d'affaires
- Mireille Delmas-Marty, membre de l'Institut, professeure de droit privé, membre de l'Académie des sciences morales et politiques
- Christian Charrière-Bournazel, bâtonnier de l'Ordre des avocats à la cour d'appel de Paris
- Éric Halphen, juge anti-corruption français
- Arno Klarsfeld, avocat français
- Éric de Montgolfier, magistrat français
- Raymond Ranjeva, magistrat malgache, vice-président de la Cour internationale de justice
- Vassilikí Thánou-Christophílou, présidente de la Cour de cassation grecque.
- Omar Zniber, juriste et diplomate marocain.
- Arnaud Claude, avocat d'affaires impliqué dans l'affaire Balkany de blanchiment de fraude fiscale et dans l'affaire des Panama Papers
Notes et références
- « Chiffres clés année 2013-2014 »
- Recensement des diplômes délivrés par les universités à l'issue de l'année universitaire 2005-2006
- Statuts de l’université Panthéon-Assas
- Article D711-1 du code de l’éduction
- Site de la Chancellerie des Universités de Paris
- Rapport d’évaluation 2006
- Décret institutif n° 70-1174 du 17 décembre 1970, codifié à l'article D711-1 du code de l’éducation.
- Historique de l'Institut de préparation à l'administration générale dans l'université de Paris puis université Panthéon-Assas
- Approuvés par arrêté du 26 octobre 1988, en application de la loi du 26 janvier 1984
- Le 14 mars 1990, Rapport du Comité national d'évaluation de 2006 p.10.
- Maus, Bougrab, François Luchaire, un républicain au service de la République, p. 191).
- Décret du 22 juin 2010 portant approbation des statuts de la fondation de coopération scientifique « Sorbonne Universités »
- Compte rendu du conseil d'administration du 13 septembre 2013, université Paris Panthéon-Assas
- Décret no 2015-1594 du 7 décembre 2015 portant association de l’université Paris-II à la communauté d'universités et établissements « Sorbonne Universités »
- Article L713-1 du code de l'éducation
- Écoles doctorales, www.u-paris2.fr, consulté le 27 avril 2010
- http://www.u-paris2.fr/04935358/0/fiche___pagelibre/&RH=Bibliotheque Bibliothèques du réseau de l'Université Panthéon-Assas
- L'ouverture de l'Université Panthéon-Assas à Melun, reportage Midi 2 du 23 novembre 1987 (durée 3'08"") : source INA
- Consulter la plaquette détaillée de l'ensemble des formations dispensées par l'université sur son site internet
- Détails disponibles sur le site u-paris2.fr
- Lire le communiqué de presse publié sur le site de l'Essec L'université Panthéon-Assas et l'ESSEC signent un accord de partenariat stratégique
- Consulter le site du Master Ingénierie économique (TSI-AD)
- Voir la fiche du master STV
- Consulter le site de l'association du Master 2 Fiscalité internationale
- http://www.u-paris2.fr/25712751/0/fiche___pagelibre/&RH=MASTER-09&RF=M2-DROIT-09
- Lire les archives du site de l'université
- Voir accords de coopération
- Voir rubrique recherche
- Voir rubrique banque de mémoire sur le site de l'université
- Préparation au concours d'accès à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) à l'Université Panthéon-Assas
- Comité national d'évaluation, L'université de Paris II, rapport d'évaluation, Paris, , 149 p.,p. 12
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2012, Imprimerie moderne de l’Est, p. 177, (ISBN 978-2-11-099368-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 30 août 2012
- Chiffres clés 2012-2013
- « Résultats des élections des représentants étudiants aux conseils centraux (mars 2016) », sur u-paris2.fr,
- [1]
- « Nous allons appeler 2500 habitants », sur leparisien.fr (consulté le )
- professeur émérite, droit civil des personnes, des obligations et des biens, ex-Responsable du DEA Philosophie du droit
- professeur émérite, droit public, membre de l'institut
- responsable du DEA Histoire du droit
- coresponsable du master Droit de l'Union européenne, doyen honoraire de l'Université de Tours
- droit processuel, doyen honoraire de l'Université Lyon III Jean Moulin, ex-directeur de l'Institut d'études judiciaires Pierre Raynaud de Paris II
Bibliographie
- Comité national d'évaluation des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, L'Université Panthéon-Assas Paris II Rapport d'évaluation, (lire en ligne)
- Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, Rapport d'évaluation de l’Université Panthéon-Assas – Paris 2, (lire en ligne)
- Statuts de l’université Panthéon-Assas, (lire en ligne)