Aller au contenu

Jacques Robert (juriste)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques Robert
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Membre du Conseil constitutionnel
-
Président d'université
Université Paris-Panthéon-Assas
-
Jean Boulouis (d)
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Jacques Frédéric RobertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Juriste, professeur de droit publicVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions

Jacques Robert, né le à Alger, est un juriste et universitaire français. Spécialiste de droit public, il est président de l'université Panthéon-Assas (1979-1984) puis membre du Conseil constitutionnel de 1989 à 1998.

Docteur en droit, il est lauréat de la faculté de droit de Paris pour sa thèse consacrée aux violations de la liberté individuelle commises par l'administration[1], puis agrégé de droit public en 1956[2], Jacques Robert enseigne successivement aux facultés de droit d'Alger (1956-1960), de Rabat (1960-1962), de Grenoble (1962-1965), de Nanterre (1968-1969). Il est nommé professeur de droit public à l'université Paris II-Assas en 1969, puis président de cette université de 1979 à 1984[2].

Il dirige la Maison franco-japonaise de Tokyo de 1966 à 1968, crée l’Institut supérieur de l’Armement et de la Défense (ISAD) en 1974, est également vice-président de la Commission pour la démocratie par le droit au Conseil de l'Europe.

Il est membre du Conseil constitutionnel de 1989 à 1998, nommé par Laurent Fabius, alors président de l'Assemblée nationale[1].

En , il révèle que la décision du Conseil constitutionnel du [3] relative aux comptes de campagne présidentielle d'Édouard Balladur a fait l'objet d'une manipulation ("une entourloupe") de la part de Roland Dumas, alors président du Conseil constitutionnel, les comptes de campagne d'Édouard Balladur affichant 10 millions de francs d'origine inconnue[4].

Il est ensuite président du Centre français de droit comparé[5],[6].

Récompenses et distinctions

[modifier | modifier le code]

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Les violations de la liberté individuelle commises par l’Administration et le problème des responsabilités (thèse, 1954)
  • Le Japon, LGDJ, coll. « Comment ils sont gouvernés », , 524 p.
  • La liberté religieuse et le régime des cultes (Presses universitaires de France, 1977)
  • Droits de l’homme et libertés fondamentales, en collaboration avec Jean Duffar (Éditions Montchrestien, 1999)
  • Le Juge constitutionnel, juge des libertés (Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1999)
  • La garde de la République (Plon, 2000)
  • Enjeux du siècle : nos libertés (Economica, 2002)
  • L'histoire française est tragique, Economica (2007)
  • Algérie/France - Une histoire inachevée !! (Economica, 2008)
  • La République des oligarques, Economica, coll. « Droit », , 140 p. (ISBN 978-2-7178-6030-6 et 2-7178-6030-4)
  • Instants de vie, Éditions Panthéon-Assas (2012)
  • [récit autobiographique] Tu seras professeur, Éditions Panthéon-Assas (2012)
  • Des êtres et des choses, Editions Panthéon-Assas (2014)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e « Jacques Robert », sur conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).
  2. a et b « M. Jacques Robert président de l'université Paris-II », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Décision du Conseil constitutionnel du 11 octobre 1995
  4. Les comptes de Balladur en 1995, "une belle entourloupe"
  5. a et b « Nominations du Journal officiel de la République française », sur jorfsearch.steinertriples.ch, Journal officiel, (consulté le ).
  6. [compte rendu] André Tunc, « Mélanges Jacques Robert. Libertés », Revue internationale de droit comparé, vol. 50, no 3,‎ , p. 969-971 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Nominations au Journal officiel de la République française », sur jorfsearch.steinertriples.ch, Journal officiel, (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]