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« Paul Rebeyrolle » : différence entre les versions

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{{voir homonymes|Rebeyrolle}}
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{{Infobox Artiste
{{Infobox Biographie2
|charte =artiste
|nom = Paul Rebeyrolle
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'''Paul Rebeyrolle''', né le {{date de naissance|3|novembre|1926}} à [[Eymoutiers]] (Haute-Vienne) et mort le {{date de décès|7|février|2005}} à [[Boudreville]] ([[Côte-d'Or]]), est un [[Artiste peintre|peintre]], [[Lithographie|lithographe]] et [[sculpteur]] [[France|français]]<ref>Cf. notice d'autorité du catalogue général de la [[Bibliothèque nationale de France]].</ref>.


'''Paul Rebeyrolle''' (né le {{date|3|novembre|1926}} à [[Eymoutiers]] (Haute-Vienne) et mort le {{date|7|février|2005}} à [[Boudreville]] ([[Côte-d'Or]])) est un [[Artiste peintre|peintre]], [[Lithographie|lithographe]] et [[sculpteur]]<ref>Cf. notice d'autorité du catalogue général de la [[Bibliothèque nationale de France]].</ref> [[Expressionnisme|expressionniste]] et [[Matiérisme|matiériste]] [[France|français]], rattaché au courant de la [[nouvelle figuration]].
Artiste [[Expressionnisme|expressionniste]] et [[Matiérisme|matiériste]], il est rattaché au courant de la [[nouvelle figuration]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Né du mariage de Jean Rebeyrolle et de Marie Ensergueix, Paul Rebeyrolle voit son enfance marquée par le [[mal de Pott]], [[tuberculose]] osseuse l'obligeant à de longs moments d'immobilité<ref name="EYM">[http://espace-rebeyrolle.com/biographie Espace Rebeyrolle, Eymoutiers, ''Paul Rebeyrolle, biographie'']</ref>. Il effectue ses études secondaires jusqu'à l'obtention du baccalauréat de philosophie au [[Lycée Gay-Lussac (Limoges)|lycée Gay-Lussac]] de [[Limoges]] avant de rejoindre [[Paris]] en octobre 1944<ref name="EYM"/>. Il découvre alors les peintres contemporains ainsi que la peinture classique au [[musée du Louvre]] et, restitue [[Bernard Dorival]], c'est rapidement qu'il est remarqué {{citation|pour la robustesse de ses dons : il s'oriente bientôt vers un réalisme violent où se retrouve son goût pour les peintres espagnols. Figures rudes des paysans de son pays, animaux morts chienne ou chèvre au ventre énorme lui sont des thèmes familiers}}<ref name="DOR"> Bernard Dorival, ''Les Peintres du {{s-|XX|e}} du cubisme à l'abstraction, 1914-1957'', Éditions Pierre Tisné, Paris, 1957, pages 166-167.</ref>.
Né du mariage de Jean Rebeyrolle et de Marie Ensergueix, instituteurs, Paul Rebeyrolle voit son enfance marquée par le [[mal de Pott]], [[tuberculose]] osseuse l'obligeant à de longs moments d'immobilité<ref name="EYM">[http://espace-rebeyrolle.com/biographie Espace Rebeyrolle, Eymoutiers, ''Paul Rebeyrolle, biographie''].</ref>. Il effectue ses études secondaires jusqu'à l'obtention du baccalauréat de philosophie au [[Lycée Gay-Lussac (Limoges)|lycée Gay-Lussac]] de [[Limoges]] avant de rejoindre [[Paris]] en {{date-|octobre 1944}}<ref name="EYM"/>. Il découvre alors les peintres contemporains ainsi que la peinture classique au [[musée du Louvre]] et, restitue [[Bernard Dorival]], c'est rapidement qu'il est remarqué {{citation|pour la robustesse de ses dons : il s'oriente bientôt vers un réalisme violent où se retrouve son goût pour les peintres espagnols. Figures rudes des paysans de son pays, animaux morts, chienne ou chèvre au ventre énorme lui sont des thèmes familiers}}<ref name="DOR">Bernard Dorival, ''Les Peintres du {{s-|XX|e}} du cubisme à l'abstraction, 1914-1957'', Paris, Éditions Pierre Tisné, 1957, {{pp.|166-167}}.</ref>.


Il est acteur engagé du ''Manifeste de l'homme témoin'' qui, au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]], prône autour du critique d'art [[Jean Bouret]] un retour au [[Réalisme (peinture)|réalisme]] contre les tendances de l'[[art contemporain]]<ref>[[René Huyghe]] de l'Académie française et Jean Rudel, ''L'Art et le monde moderne'', Larousse, 1970, vol. 2, page 254.</ref>. Il participe ainsi le 21 juin 1948 à la galerie du Bac à l'exposition de « L'homme témoin » avec [[Bernard Lorjou]], [[Yvonne Mottet]], [[André Minaux]], [[Michel Thompson]], [[Michel de Gallard]] et Simone Dat. Ce groupe de L'homme témoin sera fondateur du mouvement de la [[Jeune création|Jeune Peinture]]. En la même année 1948, il exécute pour les [[abattoirs de la Villette]] une fresque murale précisément intitulée ''Les Abattoirs de la Villette''<ref name="MUS"/>.
Il est acteur engagé du ''Manifeste de l'homme témoin'' qui, au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]], prône autour du critique d'art [[Jean Bouret]] un retour au [[Réalisme (peinture)|réalisme]] contre les tendances de l'[[art contemporain]]<ref>[[René Huyghe]] de l'Académie française et Jean Rudel, ''L'Art et le monde moderne'', Larousse, 1970, vol. 2, {{p.|254}}.</ref>. Il participe ainsi le {{date-|21 juin 1948}} à la galerie du Bac à l'exposition de « L'homme témoin » avec [[Bernard Lorjou]], [[Yvonne Mottet]], [[Michel Thompson]], [[Michel de Gallard]] et [[Gaston Sébire]]. Ce groupe de « L'homme témoin », que rejoindront bientôt [[Bernard Buffet]], [[Jean Couty]], [[Simone Dat]] et [[André Minaux]], sera fondateur du mouvement de la [[Jeune création|Jeune Peinture]]. En la même année 1948, il exécute pour les [[abattoirs de la Villette]] une fresque murale précisément intitulée ''Les Abattoirs de la Villette''<ref name="MUS"/>.


Ainsi, en 1949 (année où il épouse Simone Dat<ref name="JUR"/>), Rebeyrolle est à l'origine du « [[Jeune création|Salon de la Jeune Peinture]] » avec [[Denys Chevalier]], [[Pierre Descargues]], [[Philippe Cara Costea]] et [[Gaëtan de Rosnay]], dont la première édition se tient le 26 janvier 1950 (année de deux voyages, en Italie et en Espagne, qu'il consacrera à la visite des musées<ref>[http://moreeuw.com/histoire-art/paul-rebeyrolle.htm Moreeuw.com, « Paul Rebeyrolle », ''Histoire de l'art'']</ref>) à la [[École nationale supérieure des beaux-arts|Galerie des beaux-arts]]. C'est à la fin du quatrième salon, soit le 9 mars 1953, que le comité fonde l'Association dite de la Jeune Peinture dont les statuts, rédigés par l'avocat Jean Guillemot {{citation|en étroite collaboration avec Rebeyrolle}}<ref name="JEU"> Francis Parent et Raymond Perrot, ''Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983'', Éditions Jeune Peinture/Imprimeurs libres, 1983, page 12.</ref> sont déposés en préfecture le 19 mai 1953 revêtus de la signature de l'artiste<ref name="JEU"/>.
Ainsi, en 1949 (année où il épouse [[Simone Dat]]<ref name="JUR"/>), Rebeyrolle {{incise|il est alors installé à [[La Ruche (cité d'artistes)|La Ruche]] du 2, [[passage de Dantzig]]<ref name="DES"/>}} est à l'origine du [[Jeune création|Salon de la Jeune Peinture]] avec [[Denys Chevalier]], [[Pierre Descargues]], [[Philippe Cara Costea]] et [[Gaëtan de Rosnay]], dont la première édition intitulée ''Premier Salon des Jeunes Peintres'' se tient du {{date-|26 janvier}} au {{date-|15 février 1950}} {{incise|année de deux voyages en Italie et en Espagne, qu'il consacrera à la visite des musées<ref>[http://moreeuw.com/histoire-art/paul-rebeyrolle.htm Moreeuw.com, « Paul Rebeyrolle », ''Histoire de l'art'']</ref>}} à la [[École nationale supérieure des beaux-arts|galerie des beaux-arts]]<ref name="DES">Pierre Descargues (préface), ''Premier Salon des Jeunes Peintres - Catalogue'', édition de la Galerie des Beaux-Arts, janvier 1950.</ref>. C'est à la fin du quatrième salon, soit le {{date-|9 mars 1953}}, que le comité fonde l'Association de la Jeune Peinture dont les statuts, rédigés par l'avocat Jean Guillemot {{citation|en étroite collaboration avec Rebeyrolle}}<ref name="JEU">Francis Parent et Raymond Perrot, ''Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983'', Éditions Jeune Peinture/Imprimeurs libres, 1983, {{p.|12}}.</ref> sont déposés en préfecture le {{date-|19 mai 1953}} revêtus de la signature de l'artiste<ref name="JEU"/>.


Membre du [[parti communiste français]] à partir de [[1953]], Rebeyrolle rompt avec ce dernier en [[1956]] lors de l'invasion russe en [[Hongrie]] et du fait de la duplicité du parti face à la [[guerre d'Algérie]]<ref> Jean-Paul Sartre, « Coexistences », ''Derrière le miroir'', n°187, Éditions Maeght, octobre 1970.</ref>. À cette occasion, il peint un grand tableau intitulé ''À bientôt j'espère''<ref name="HUM">[https://humanite.fr/node/227943 Dominique Widemann, « Les travaux et les jours de Paul Rebeyrolle », ''L'Humanité'', 2 mai 2000]</ref>.
Membre du [[parti communiste français]] à partir de 1953, Rebeyrolle rompt avec ce dernier en 1956 lors de l'invasion russe en [[Hongrie]] et du fait de la duplicité du parti face à la [[guerre d'Algérie]]<ref>Jean-Paul Sartre, « Coexistences », ''Derrière le miroir'', {{|187}}, Éditions Maeght, {{date-|octobre 1970}}.</ref>. À cette occasion, il peint un grand tableau intitulé ''À bientôt j'espère''<ref name="HUM">[https://humanite.fr/node/227943 Dominique Widemann, « Les travaux et les jours de Paul Rebeyrolle », ''L'Humanité'', {{date-|2 mai 2000}}].</ref>.


En 1959, à 33 ans, il exécute à Eymoutiers ''Planchemouton'' (nom d'une rivière et d'une grange), un grand tableau commandé par le comité de la première [[Biennale de Paris]], pour orner l'escalier du Palais des Beaux-arts. En 1963, il quitte Paris et s'installe à la campagne pour y vivre et y travailler, d'abord dans l'Aube puis en Côte d'Or.
En 1959 à Eymoutiers, il exécute un grand tableau intitulé ''Planchemouton'' (nom d'une rivière et d'une grange), commandé par le comité de la première [[Biennale de Paris]], pour orner l'escalier du palais des Beaux-Arts. En 1963, il quitte Paris et s'installe à la campagne pour y vivre et travailler, d'abord dans le département de l'Aube puis en Côte-d'Or.


À partir de 1968, il commence un cycle de séries souvent définies par le terme de « politique », que l'on peut énumérer par leurs titres<ref>''Rebeyrolle'', publication de l'Espace Paul-Rebeyrolle, avec le concours du ministère de la Culture, délégation aux arts plastiques, texte de [[Jacques Kerchache]], 1995 {{ISBN|2-911195-00-0}}.</ref> :
À partir de 1968, il commence un cycle de séries souvent définies par le terme de « politique », que l'on peut énumérer par leurs titres<ref>''Rebeyrolle'', publication de l'Espace Paul-Rebeyrolle, avec le concours du ministère de la Culture, délégation aux arts plastiques, texte de [[Jacques Kerchache]], 1995 {{ISBN|2-911195-00-0}}.</ref> :
{{colonnes|taille=24|
{{colonnes|taille=24|
* 1968 : « Guérilleros »
* 1968 : « Guérilleros » ;
* 1970 : « Coexistences »
* 1970 : « Coexistences » ;
* 1972 : « Les Prisonniers »
* 1972 : « Les Prisonniers » ;
* 1973 : « Faillite de la science bourgeoise »
* 1973 : « Faillite de la science bourgeoise » ;
* 1975 : « Natures mortes et pouvoir »
* 1975 : « Natures mortes et pouvoir » ;
* 1980-1982 : « Les Évasions manquées »
* 1980-1982 : « Les Évasions manquées » ;
* 1983 : « Le Sac de Madame Tellikjian »
* 1983 : « Le Sac de Madame Tellikjian » ;
* 1984-1985 : « On dit qu'ils ont la rage »
* 1984-1985 : « On dit qu'ils ont la rage » ;
* 1986 : « Germinal »
* 1986 : « Germinal » ;
* 1987 : « Au Royaume des aveugles »
* 1987 : « Au Royaume des aveugles » ;
* 1990-1991 : « Les Panthéons »
* 1990-1991 : « Les Panthéons » ;
* 1993 : « Splendeur de la vérité »
* 1993 : « Splendeur de la vérité » ;
* 1996 : « Le Monétarisme »
* 1996 : « Le Monétarisme » ;
* 2001 : « Clonage »
* 2001 : « Clonage » ;
* 2004 : « Autophages »
* 2004 : « Autophages ».
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Son œuvre, immense, toujours figurative, est marquée par la violence, la rage, la révolte face à l'oppression ou l'engagement politique. Elle est ponctuée de tableaux animaliers et paysagers, ainsi que de tableaux employant des matières collées sur la toile (terre, crin, ferraille…)<ref name="RIM"/>. {{citation|De ces amalgames, perçoit ainsi Jean-Louis Prat, surgissent des images qui affirment la résurrection de la matière, par là même celle de la peinture}}<ref>Jean-Louis Prat, « Les corps à corps de Rebeyrolle », ''Rebeyrolle'', coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012, page 13.</ref>.
Son œuvre, immense, toujours figurative, est marquée par la violence, la rage, la révolte face à l'oppression ou l'engagement politique. Elle est ponctuée de tableaux animaliers et paysagers, ainsi que de tableaux employant des matières collées sur la toile (terre, crin, ferraille…)<ref name="RIM"/>. {{citation|De ces amalgames, perçoit ainsi Jean-Louis Prat, surgissent des images qui affirment la résurrection de la matière, par là même celle de la peinture}}<ref>Jean-Louis Prat, « Les corps à corps de Rebeyrolle », ''Rebeyrolle'', coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012, {{p.|13}}.</ref>.


Peu médiatisée de son vivant, méconnue du grand public ainsi que de certaines institutions, cette œuvre a néanmoins été appréciée par les philosophes [[Jean-Paul Sartre]] ou [[Michel Foucault]] ainsi que par certains collectionneurs, tel [[François Pinault]]. Il meurt le 7 février 2005 dans sa maison de Boudreville<ref>[http://la-croix.com/Archives/2005-02-08/Paul-Rebeyrolle-la-mort-d-un-peintre-enrage-_NP_-2005-02-08-228905 Sabine Gignoux, « Paul Rebeyrolle, la mort d'un peintre enragé », ''La Croix'', 8 février 2005]</ref>{{,}}<ref>[http://next.liberation.fr/culture/2005/02/08/rebeyrolle-le-rebelle-se-fait-la-belle_508920 Hervé Gauville, « Rebeyrolle le rebelle se fait la belle », ''Libération'', 8 février 2005]</ref>{{,}}<ref>[http://nouvelobs.com/culture/20050207.OBS8146/le-peintre-paul-rebeyrolle-est-mort.html « Le peintre Paul Rebeyrolle est mort », ''L'Obs'', 11 février 2005]</ref>{{,}}<ref name="LYD"> Lydia Harambourg, « Disparition : Paul Rebeyrolle », ''[[La Gazette de l'Hôtel Drouot]]'', n°7, 18 février 2005, page 169.</ref>. Ses cendres ont été dispersées dans la rivière Planchemouton à Eymoutiers<ref>[http://lieux-dits.eu/Presence/rebeyrolle.htm Lieux-dits, ''D'Eymoutiers à Chambord, Paul Rebeyrolle'']</ref>.
Peu médiatisée de son vivant, méconnue du grand public ainsi que de certaines institutions, cette œuvre a néanmoins été appréciée par les philosophes [[Jean-Paul Sartre]] ou [[Michel Foucault]] ainsi que par certains collectionneurs, tel [[François Pinault]]. Il meurt le {{date-|7 février 2005}} dans sa maison de Boudreville<ref>[http://la-croix.com/Archives/2005-02-08/Paul-Rebeyrolle-la-mort-d-un-peintre-enrage-_NP_-2005-02-08-228905 Sabine Gignoux, « Paul Rebeyrolle, la mort d'un peintre enragé », ''La Croix'', {{date-|8 février 2005}}].</ref>{{,}}<ref>[http://next.liberation.fr/culture/2005/02/08/rebeyrolle-le-rebelle-se-fait-la-belle_508920 Hervé Gauville, « Rebeyrolle le rebelle se fait la belle », ''Libération'', {{date-|8 février 2005}}].</ref>{{,}}<ref>[http://nouvelobs.com/culture/20050207.OBS8146/le-peintre-paul-rebeyrolle-est-mort.html « Le peintre Paul Rebeyrolle est mort »], ''L'Obs'', {{date-|11 février 2005}}.</ref>{{,}}<ref name="LYD">Lydia Harambourg, « Disparition : Paul Rebeyrolle », ''[[La Gazette de l'Hôtel Drouot]]'', {{|7}}, {{date-|18 février 2005}}, {{p.|169}}.</ref>. Ses cendres ont été dispersées dans la rivière Planchemouton à Eymoutiers<ref>[http://lieux-dits.eu/Presence/rebeyrolle.htm Lieux-dits, ''D'Eymoutiers à Chambord, Paul Rebeyrolle''].</ref>.


== Œuvres ==
== Expositions (sélection) ==
=== Expositions collectives ===
=== Collections publiques ===
==== France ====
* ''Grands formats'', Galerie du Bac, Paris, 1945.
* [[Fonds régional d'art contemporain de Franche-Comté]], [[Besançon]], ''Pieds et poings liés'', technique mixte sur toile {{Dunité|228|195|cm}}, 1981<ref name="DEL"/>
* ''La Ruche d'hier et d'aujourd'hui'', Galerie de Berri, Paris, 1946.
* [[Fonds régional d'art contemporain d'Aquitaine]], [[Bordeaux]], ''Le dernier sommeil'', huile, sable et collage sur toile {{Dunité|180|180|cm}}<ref name="PAN"/>
* Salon de Mai de Bordeaux : Artistes indépendants bordelais, 1947.
* [[Fonds régional d'art contemporain Basse-Normandie]], [[Caen]], ''Grand poisson et tas de sel'', technique mixte sur toile {{Dunité|195|114|cm}}, 1986<ref name="PAN"/>
* ''Art mural'', Avignon, 1947, 1949.
* [[Musée des Beaux-Arts de Caen]], ''Suicide {{n°|2}}'', huile sur toile {{Dunité|226|202|cm}}, 1982, dépôt du [[Fonds national d'art contemporain]]<ref>[http://cbx41.com/2016/03/suicide-n-2-huile-sur-toile-de-paul-rebeyrolle.html Musée des Beaux-Arts de Caen, ''Paul Rebeyrolle dans les collections'']</ref>
* ''L'homme témoin'', Galerie du Bac, Paris, 1948.
* Conseil général de Champagne, [[Chooz]], ''Figure de [[Prométhée]]'', sculpture<ref>[http://publicartmuseum.net/wiki/Le_Feu_(Paul_Rebeyrolle) Conseil général de Champagne, ''"Figure de Prométhée", ville de Chooz'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.chooz.com/memoire/culture/rebeyrolle.htm Ville de Chooz, ''Rebeyrolle - Sculptures''.]</ref>
* [[Salon des indépendants]], Paris, 1948.
* [[Musée d'art Roger-Quilliot]], [[Clermont-Ferrand]]<ref name="PAN"/> :
* Salon des moins de trente ans, Paris, 1948<ref name="EDI">[http://editart.ch/artistes/paul-rebeyrolle.html Editart, ''Paul Rebeyrolle'']</ref>.
** ''Le Canard mort'', huile sur toile {{Dunité|60|92|cm}}, 1952
* [[Biennale de Venise]], 1952.
** ''La Cour de ferme'', huile sur panneau {{Dunité|117|62|cm}}, 1953
* ''De [[Karl Marx|Marx]] à [[Joseph Staline|Staline]] - [[Bernard Damiano]], [[André Fougeron]], [[Fernand Léger]], [[Mireille Miailhe]], [[Pablo Picasso]], [[Édouard Pignon]], Paul Rebeyrolle, [[Jean Vénitien]]...'', [[Maison des Métallos|Maison des métallurgistes]], Paris, mai 1953<ref>[http://persee.fr/doc/arss0335-5322_1979_num_28_1_2639 Jeannine Verdès-Leoux, « L'art de parti - Le Parti communiste français et ses peintres, 1947-1954 », ''Les fonctions de l'art - Actes de la recherche en sciences sociales'', n°28, 1979, pages 49-50]</ref>.
** ''Enfant à la casquette'', huile sur toile {{Dunité|107|60|cm}}, 1956
* ''La Nouvelle Vague : Paul Rebeyrolle, [[Michel Thompson]], [[François Heaulmé]], Jean Pollet'', Galerie Framond, 1955.
* [[Musée des Beaux-Arts de Dijon]], ''Nu allongé'', 1971<ref name="DEL">Jean-Pierre Delarge, ''Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains'', Gründ, 2001, pages 1050-1051.</ref>.
* [[Galerie Charpentier]], Paris, 1956.
* Espace Rebeyrolle<ref>[http://www.espace-rebeyrolle.com Site de l'Espace Rebeyrolle].</ref> [[Eymoutiers]]<ref>[https://youtube.com/watch?v=bAzW7G4tw4U Kaas Prod, ''Musée Paul-Rebeyrolle à Eymoutiers'', reportage, durée 9 min 21 sec.]</ref>. {{retrait|Dans le village natal de l'artiste, l'Espace est consacré principalement à son œuvre (plusieurs dizaines y sont exposées)<ref>[http://artefields.net/art-contemporain/paul-rebeyrolle-peindre-et-vivre/ Thierry Grizard, « Paul Rebeyrolle, peindre et vivre », ''Artefields'', 2 janvier 2017.]</ref>. Le centre présente aussi, chaque année, des expositions temporaires.}}
* [[Salon de mai]], Paris, 1957, 1962.
* [[Fonds régional d'art contemporain du Limousin]], [[Limoges]], ''La liberté perdue'', huile sur toile {{Dunité|284|98|cm}}<ref name="PAN"/>
* [[Biennale de São Paulo]], 1957.
* [[Musée de l'Évêché de Limoges]], ''Les chèvres'', huile sur toile {{Dunité|206|500|cm}}<ref name="PAN"> Éric Mercier, ''Années 50 - La Jeune Peinture'', tome II : ''Panorama de la Jeune Peinture'', ArtAcatos, 2010, « Paul Rebeyrolle » {{pp.|334-339}}.</ref>
* ''Quinze grands peintres de l'École de Paris : Paul Rebeyrolle, François Heaulmé, Bernard Buffet, André Minaux, [[Antoni Clavé]], [[André Marchand]], Jean Pollet…'', Galerie Combes, [[Clermont-Ferrand]], 1959.
* [[Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France]], huit estampes dont ''Manipulation'', lithographie, Éditions Maeght, 1979<ref name="BNF"/>
* ''John Moores Exhibition'', [[Liverpool]], 1959.
* [[Biennale de Paris]], 1959.
* [[Musée d'art moderne de la ville de Paris]] :
** ''Deux femmes nues'', huile sur toile {{Dunité|54|65|cm}}, vers 1950<ref name="BEN"/>
* ''Nouvelle figuration II - [[Enrico Baj|Baj]], [[John Christoforou|Christoforou]], [[John Hultberg|Hultberg]], [[Bengt Lindström|Lindström]], [[Jean Messagier|Messagier]], [[Irving Petlin|Petlin]], [[Marcel Pouget|Pouget]], Paul Rebeyrolle, [[Francis Salles|Salles]], [[Pierre Tal Coat|Tal Coat]]'', galerie [[Mathias Fels]], Paris, juin-juillet 1962<ref>Site ''centrepompidou.fr'', [[Michel Ragon]], galerie Mathias Fels, « Nouvelle figuration II », à propos d'un document : [http://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action?param.id=id&param.idSource=FR_DO-60991d6834c08731168b9f5e68c6eeb lire] (consulté le 27 juin 2013).</ref>.
** ''Collage'', collage sur papier {{Dunité|80|42|cm}}, 1963<ref name="PAN"/>
* Foire de [[Bâle]] (stand Galerie Maeght), 1978.
** ''Conditionnement'', technique mixte sur toile {{Dunité|244|241|cm}}<ref name="PAN"/>
* [[Foire internationale d'art contemporain]] (stand Galerie Maeght-Lelong), Paris, 1982.
* [[Musée national d'Art moderne]], Centre Beaubourg, Paris :
* XXXI{{e}} festival de [[Bellac]], 1984.
** ''La Truite'', 1955
* ''De [[Pierre Bonnard|Bonnard]] à [[Georg Baselitz]], dis ans d'enrichissements du cabinet des estampes, 1978-1988'', [[Bibliothèque nationale de France]], Paris, 1992<ref name="BNF"> Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin Delcroix, ''De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes'', B.N.F., 1992.</ref>.
** ''Sac de poudre bleue'', huile sur toile {{Dunité|120|120|cm}}, vers 1967<ref name="BEN">[[Dictionnaire Bénézit]], Gründ, 1999, vol.11, pages 490-492.</ref>
* ''Manifeste II'', [[Musée national d'art moderne]], Paris, 1993.
** ''Nu aux morceaux de bois'', 1970<ref name="FTI">[http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/eymoutiers/tableaux-du-peintre-limousin-paul-rebeyrolle-au-centre-pompidou-1439887.html Martial Codet-Boisse, « Des tableaux du peintre limousin Paul Rebeyrolle au Centre Pompidou », ''France-TV Info'', 13 mars 2018]</ref>
* ''Humanités - [[Roger-Edgar Gillet]], [[Stani Nitkowski]], Paul Rebeyrolle'', [[Centre d'art contemporain de l'abbaye d'Auberive]], juin-septembre 2006.
** ''Paysage'', 1978<ref name="FTI"/>
* ''Un corps inattendu'', Fonds régional d'art contemporain Auvergne, [[Clermont-Ferrand]], avril-juin 2011<ref>[http://francetvinfo.fr/culture/arts-expos/peinture/paul-rebeyrolle-a-l-039-exposition-quot-un-corps-inattenduquot-au-frac-auvergne_3317577.html « Paul Rebeyrolle à l'exposition "Un corps inattendu" au FRAC Auvergne », ''France-TV Info'', 2011]</ref>.
** ''Chien hurlant'', 1984-1985<ref name="BEN"/>
* ''Donation George et Adèle Besson'', [[Musée de l'Abbaye (Saint-Claude)|Musée de l'Abbaye]], [[Saint-Claude (Jura)]], octobre 2011 - février 2012<ref>[http://museedelabbaye.fr/download/presse/09-DP-donation-besson.pdf Musée de l'Abbaye de Saint-Claude, ''Donation George et Adèle Besson'', dossier de presse de l'exposition, 2011]</ref>.
** ''Clonage'', 2001<ref name="FTI"/>
* ''La collection LGR'', [[Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice]], septembre 2013 - janvier 2014<ref name="LGR">[http://paris-art.com/collection-lgr/ Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, ''Collection LGR'', présentation de l'exposition]</ref>.
** ''Autophage'', 2003<ref name="FTI"/>
* ''La Jeune Peinture - [[Paul Aïzpiri]], [[Jean-Pierre Alaux]], Bernard Buffet, [[Michel Ciry]], [[Jean Commère]], [[Bernard Gantner]], [[Raymond Guerrier]], François Heaulmé, [[Jean Jansem]], André Minaux, [[Marcel Mouly]], [[Michel Patrix]], Paul Rebeyrolle'', [[Musée Baron-Martin]], [[Gray (Haute-Saône)]], juillet-octobre 2017.
* [[Petit Palais]], Paris, ''Deux femmes nues'', huile sur toile {{Dunité|54|65|cm}} (donation Maurice Girardin)<ref> André Chamson, ''Collection Girardin'', Éditions du Petit Palais, 1954, {{n°|284}}.</ref>
* ''Dessin, libertés - Trente cinq artistes français et internationaux : [[Pierre Alechinsky]], [[John Christoforou]], [[Roger-Edgar Gillet]], [[Ben-Ami Koller]], [[Robert Nicoïdski]], Paul Rebeyrolle, [[Jean Rustin]], [[Vladimir Velickovic]]...'', Maison des jeunes et de la culture Lillebonne Saint-Epvre, [[Nancy]], mai-juin 2019<ref>[http://nancy.curieux.net/ZciSZ/agenda/sortie?row=18468&evenement=mjc-lillebonne-saint-epvre-dessin-libertes « Événement - Maison des jeunes et de la culture Lillebonne Saint-Epvre : Dessin, libertés », ''Nancy curieux'', mai 2019]</ref>{{,}}<ref> « Dessin, libertés », ''L'Est républicain'', 7 mai 2019.</ref>.
* Participations non datées : [[Salon d'automne]], [[Salon des Tuileries]]<ref name="DOR"/>.
* [[Musée Sainte-Croix]], [[Poitiers]], ''Panier au poulet'', 1950<ref name="DEL"/>
* [[Fonds national d'art contemporain]], [[Puteaux]], ''Dépouilles pendues {{n°|1}}'', huile et collage sur toile {{Dunité|227|165|cm}}<ref name="PAN" />
* [[Musée de l'Abbaye (Saint-Claude)|Musée de l'Abbaye]], [[Saint-Claude (Jura)|Saint-Claude]]<ref>[http://museedelabbaye.fr/musee/artiste-79-paul-rebeyrolle.html Musée de l'Abbaye, ''Paul Rebeyrolle dans les collections'']</ref> :
** ''L'Atelier, les palettes du peintre'', huile sur toile, {{Dunité|213|138|cm}}, 1954
** ''Tête de femme'', huile et pastel sur bois, {{Dunité|73|42|cm}}, 1957
** ''La Grande Truite'', huile sur toile, {{Dunité|81|100|cm}}, 2001
* [[Musée Estrine]], [[Saint-Rémy-de-Provence]]
* Artothèque de l'Aisne, [[Tergnier]], ''Cloué au sol'', lithographie, 1982<ref>[http://artotheque02.fr/category/rebeyrolle-paul/ Artothèque de l'Aisne, ''Paul Rebeyrolle dans les collections''.]</ref>

==== Canada ====
* [[Musée national des Beaux-Arts du Québec]]<ref>{{Lien web|titre=Paul Rebeyrolle - Collections MNBAQ|url=https://collections.mnbaq.org/fr/artiste/600003896|site=collections.mnbaq.org|date=|consulté le=13 décembre 2019}}.</ref>

==== Cuba ====
* [[Musée national des Beaux-Arts (Cuba)|Musée national des Beaux-Arts]], [[La Havane]], ''Sol de Cuba''<ref name="BEN"/>

==== États-Unis ====
* Mission permanente de la France auprès de l'Organisation des Nations-Unies, [[New York]], ''Paysage'', huile sur toile {{Dunité|100|100|cm}}<ref name="PAN"/>

=== Collections privées référencées ===
* {{lien|langue=en|fr=Eric Estorick|texte=Eric Estorick}}, [[Londres]]<ref name="TIM"/>.
* [[Philippe-Gérard (compositeur)|Philippe-Gérard]]<ref name="MUS">''Les Muses, encyclopédie des arts'', Grange Batelière, 1973, vol.12, pages 3853-3854.</ref>
* Collection LGR (Laurence Climbeau, Gaëtane et Roland Botrel)<ref name="LGR"/>{{,}}<ref>[http://mamac-nice.org/francais/exposition_tempo/galerie/LGR/notices_oeuvres.pdf Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, ''Paul Rebeyrolle dans la collection LGR'']</ref>
* [[Fondation Maeght]], [[Saint-Paul de Vence]]<ref>[http://fondation-maeght.com/fr/collection/morceaux-choisis/184/paul-rebeyrolle Fondation Maeght, ''Paul Rebeyrolle'']</ref>
* [[François Pinault]]<ref name="FTI"/>

== Publications illustrées par l'auteur ==
* {{Ouvrage|langue=es|auteur=[[Carlos Franqui]] (1921-2010)|traducteur=Véronique Berri|illustrateur=Paul ou Fabrice Rebeyrolle (1955-)|titre=Peinture, nature morte et pouvoir / Rebeyrolle|éditeur=[[Aimé Maeght|Maeght]]|nature ouvrage=livre illustré|collection=[[Derrière le miroir (revue)|Derrière le miroir]] {{ISSN|0011-9113}} {{nos|177 et 219}}, {{date-|mars 1969}} et {{date-|mai 1976}}|année première édition=1969|réimpression=1976|lieu=Paris|pages totales={{pl.|17}} et {{p.|28}}|format livre={{dunité|28|38|cm}}|sudoc=046468838|oclc=42414936|présentation en ligne={{Google Livres|PkDFOAAACAAJ}}|libellé=1969|consulté le=3 mars 2023}}.
* {{Ouvrage|langue=fr-FR|auteur=[[Jean-Paul Sartre]] (1905-1980)|illustrateur=Paul ou Fabrice Rebeyrolle (1955-)|titre=Coexistences|éditeur=Maeght|nature ouvrage=livre illustré|collection=Derrière le miroir {{n°|187}}|date=octobre 1970|lieu=Paris|pages totales=26|format livre={{unité|38|cm}}|sudoc=155420399|oclc=468581755|bnf=37567507x|libellé=1970|consulté le=3 mars 2023}}.
* {{Ouvrage|langue=fr-FR|auteur1=[[Michel Foucault]] (1926-1984)|auteur2=[[Ricardo Porro]] (1925-2014)|illustrateur=Paul ou Fabrice Rebeyrolle (1955-)|titre=Rebeyrolle|éditeur=Maeght|nature ouvrage=livre illustré|collection=Derrière le miroir {{n°|202}}|date=mars 1973|lieu=Paris|pages totales=22|format livre={{unité|38|cm}}|bnf=37567501v|libellé=1973|consulté le=3 mars 2023}}.
* {{Ouvrage|langue=es|auteur=Carlos Franqui (1921-2010)|traducteur=Véronique Berri|illustrateur=Paul Rebeyrolle|titre=Rebeyrolle : natures mortes et pouvoir / Peinture, nature morte et pouvoir|éditeur=Maeght|nature ouvrage=livre illustré|collection=Derrière le miroir {{n°|219}}|date=mai 1976|lieu=Paris|pages totales={{pl.|17}} et {{p.|27}}|format livre={{dunité|38|28|cm}}|isbn=2-85587-022-4|sudoc=046468838|oclc=42414936|bnf=37567498s|présentation en ligne={{Google Livres|PkDFOAAACAAJ}}|libellé=1976|consulté le=3 mars 2023}}.
* {{Ouvrage|langue=es|auteur=[[José Ángel Valente]] (1929-2000)|traducteur=[[Jacques Ancet]] (1942-)|illustrateur=Paul Rebeyrolle|titre={{Langue|es|texte=Desaparición, figuras}}|champ libre=tirage à {{unité|100|exemplaires}}|éditeur=Éditart - D. Blanco|nature ouvrage=livre illustré|année=1982|lieu=Genève|pages totales={{pl.|12}} et {{p.|19}}|format livre={{unité|39|cm}}|présentation en ligne=https://datos.bne.es/edicion/bimo0002001106.html|libellé=1982|consulté le=3 mars 2023}}.

== Récompenses ==
* Prix Paillard du jury du prix Drouant-David de la Jeune Peinture, 1949<ref name="PAN"/>.
* Prix de la [[Jeune création|Jeune peinture]], 1950, pour ''La femme au gant (portrait de [[Simone Dat]])''<ref name="SCH"/>.
* [[Prix Fénéon]], 1951, pour ''Portrait de Jean Rebeyrolle''<ref name="DOR"/>.
* Prix de la [[Biennale de Paris]], 1959, pour ''Planchemouton'', panneau de {{unité|18|mètres}} titré du nom de la grange du Limousin dans laquelle il a été peint<ref name="MUS"/>.
* Premier prix de la section française à la ''John Moores Exhibition'', Liverpool, 1959.
* Grand prix de la Ville de Paris, {{date-|décembre 1982}}<ref name="SCH"/>.

== Expositions ==
''<small>(Liste non exhaustive, classée par année de publications ou de réalisations).</small>''
=== Catalogues d'expositions ===
* {{Ouvrage|langue=fr-FR|auteur1=Michel Troche (1927-1992)|auteur2=[[Carlos Franqui]] (1921-2010)|auteur3=[[Jean-Paul Sartre]] (1905-1980)|auteur4=[[Michel Foucault]] (1926-1984)|et al.=oui|auteur institutionnel=[[Galeries nationales du Grand Palais]] / [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]]|titre=Rebeyrolle : peintures, 1968-1978|champ libre=du {{date-|11 juin 1979-}} au {{date-|13 août 1979-}}|éditeur=Maeght|nature ouvrage=<!-- catalogue d'exposition -->|année=1979|lieu=Paris|pages totales=140|format livre={{unité|29|cm}}|sudoc=048922625|oclc=496186893|bnf=34676416b|présentation en ligne={{Google Livres|_jC_AQAACAAJ}}|libellé=1979|consulté le=20 janvier 2023}}.
* {{Ouvrage|langue=fr-FR|auteur=[[Jacques Dupin]] (1927-2012)|préface=[[Pierre Gaudibert]] (1928-2006)|illustrateur=Paul Rebeyrolle|titre=Rebeyrolle, les évasions manquées|champ libre=du {{date-|10 juillet 1982-}} au {{date-|10 septembre 1982-}}|éditeur=Hospice Saint-Louis / Galerie Maeght|nature ouvrage=<!-- catalogue d'exposition -->|année=1982|lieu=Avignon|pages totales=24|format livre={{unité|21|cm}}|sudoc=082688400|oclc=491847417|présentation en ligne=https://bibliotheque-dominiquebozo.musee-lam.fr/Default/doc/SYRACUSE/69975/rebeyrolle-les-evasions-manquees-expositions-hospice-saint-louis-avignon-10-juillet-10-septembre-198|libellé=1982|consulté le=3 mars 2023}}.


=== Expositions personnelles ===
=== Expositions personnelles ===
{{colonnes|nombre=2|
{{colonnes|taille=35|
* Galerie Drouant-David, Paris, 1951.
* Galerie Drouant-David, Paris, 1951<ref name="PAN"/>.
* Marlborough Gallery, [[Londres]], 1954, mars-avril 1961.
* Marlborough Gallery, [[Londres]], 1954<ref name="PAN"/>, mars-avril 1961.
* Maison de la pensée française, Paris, mai 1956<ref name="DOR"/>.
* Maison de la pensée française, Paris, mai 1956<ref name="DOR"/>.
* ''Paul Rebeyrolle - La pluie et le beau temps'', Galerie Saint-Germain, Paris, 1958.
* ''Paul Rebeyrolle - La pluie et le beau temps'', galerie Saint-Germain, Paris, 1958<ref name="PAN"/>.
* Galerie Creuzevault, Paris, 1959.
* Galerie Creuzevault, Paris, 1959<ref name="PAN"/>.
* Galerie André Schoeller, Paris, 1961, 1962, 1964.
* Galerie André Schoeller, Paris, 1961, 1962, 1964.
* ''Paul Rebeyrolle - Paysages, truites, grenouilles'', Marlborough-Gerson Gallery, [[New York]], 1964.
* ''Paul Rebeyrolle - Paysages, truites, grenouilles'', Marlborough-Gerson Gallery, [[New York]], 1964.
* [[Galerie Maeght]], Paris, ''Les instruments du peintre'', 1967<ref> Paul Rebeyrolle, « interview à propos de son exposition à la galerie Maeght », émission ''Arts d'aujourd'hui'', [[France Culture]], 11 mars 1967.</ref> ; ''Les Guérilleros'', 1969 ; ''Coexistences'', 1970<ref name="SDB"> Simone de Beauvoir, ''Tout compte fait'', Gallimard, 1972, page 229.</ref>{{,}}<ref>[http://remue.net/rebeyrolle Michel Séronnet, « Rebeyrolle », ''Petit livre d'heures à l'usage de ma sœur'', 9 février 2005]</ref> ; ''Les prisonniers'', 1973 ; ''Nature morte et pouvoir'', 1976.
* [[Galerie Maeght]], Paris, ''Les instruments du peintre'', 1967<ref>Paul Rebeyrolle, « interview à propos de son exposition à la galerie Maeght », émission ''Arts d'aujourd'hui'', [[France Culture]], 11 mars 1967.</ref> ; ''Les Guérilleros'', 1969 ; ''Coexistences'', 1970<ref name="SDB">Simone de Beauvoir, ''Tout compte fait'', Gallimard, 1972, page 229.</ref>{{,}}<ref>[http://remue.net/rebeyrolle Michel Séronnet, « Rebeyrolle », ''Petit livre d'heures à l'usage de ma sœur'', 9 février 2005]</ref> ; ''Les prisonniers'', 1973 ; ''Nature morte et pouvoir'', 1976.
* [[Fondation Maeght]], [[Saint-Paul-de-Vence]], 1971, 2000 (''Rétrospective''<ref name="HUM"/>), 2010<ref>[http://maeght.com/galeries/artiste_detail.asp?id=24 Galerie Maeght, ''Paul Rebeyrolle'']</ref>.
* [[Fondation Maeght]], [[Saint-Paul-de-Vence]], 1971, 2000 (''Rétrospective''<ref name="HUM"/>), 2010<ref>[http://maeght.com/galeries/artiste_detail.asp?id=24 Galerie Maeght, ''Paul Rebeyrolle'']</ref>.
* Studio Marconi, [[Milan]], 1972.
* Studio Marconi, [[Milan]], 1972.
* Galerie Maeght, [[Zurich]], 1973.
* Galerie Maeght, [[Zurich]], 1973.
* ''Paul Rebeyrolle - Rétrospective 1968-1978'', [[Grand Palais (Paris)|Grand Palais]], Paris, 1979<ref name="ANN"> Jean Selz, « Rebeyrolle, Grand Palais », ''L'année de la peinture'', Calmann-Lévy, 1980, pages 72-73.</ref>.
* Galerie d'art contemporain, [[Limoges]], 1982<ref>Sous la direction de Yann Le Pichon, « Rebeyrolle, la transcendance brisée », ''L'Aventure de l'art au {{s-|XX|e}}'', Éditions du Chêne, 2002, page 774.</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle - Les évasions manquées'', hospice Saint-Louis, [[Avignon]], 1982.
* Galerie d'art contemporain, [[Limoges]], 1982<ref> Sous la direction de Yann Le Pichon, « Rebeyrolle, la transcendance brisée », ''L'Aventure de l'art au {{s-|XX|e}}'', Éditions du Chêne, 2002, page 774.</ref>.
* Galerie Maeght-Lelong, Zurich, 1983.
* Galerie Maeght-Lelong, Zurich, 1983.
* Galerie Pierre Huber, [[Genève]], 1985.
* Galerie Pierre Huber, [[Genève]], 1985.
* [[Musée d'art moderne de Céret]], juillet-octobre 1986.
* [[Musée d'Art moderne de Céret]], juillet-octobre 1986.
* [[École nationale supérieure des beaux-arts]], Paris, 1988.
* [[École nationale supérieure des beaux-arts]], Paris, 1988.
* ''Paul-Rebeyrolle - sculptures'', Galerie Lelong, Paris, 1988.
* ''Paul-Rebeyrolle - sculptures'', galerie Lelong, Paris, 1988.
* ''Paul Rebeyrolle - Matière et existence'', Centre culturel Saint-Bénin, [[Aoste]], avril-juin 1989.
* ''Paul Rebeyrolle - Matière et existence'', Centre culturel Saint-Bénin, [[Aoste]], avril-juin 1989.
* Galerie Adrien Maeght, Paris, 1990.
* Galerie Adrien Maeght, Paris, 1990.
* ''Paul Rebeyrolle - Grandes têtes'', [[Musée d'art moderne de Troyes]], 1990.
* ''Paul Rebeyrolle - Grandes têtes'', [[musée d'Art moderne de Troyes]], 1990.
* Office départemental de la culture, [[Aix-en-Provence]], 1991.
* Office départemental de la culture, [[Aix-en-Provence]], 1991.
* Galerie Lelong, Paris, 1992.
* Galerie Lelong, Paris, 1992.
* Galerie Daniel Templon, Paris, 1992 (''Les Panthéons''), 1994 (''Splendeur de la vérité'').
* Galerie Daniel Templon, Paris, 1992 (''Les Panthéons''), 1994 (''Splendeur de la vérité'').
* Philippe Briet Gallery, New York, 1993.
* Philippe Briet Gallery, New York, 1993.
* ''Paul Rebeyrolle - Le bestiaire'', Galerie Larock-Granoff, Paris, 1994.
* ''Paul Rebeyrolle - Le bestiaire'', galerie Larock-Granoff, Paris, 1994.
* [[Musée Courbet]], [[Ornans]], 1994.
* [[Musée Courbet]], [[Ornans]], 1994.
* ''Paul Rebeyrolle - Bestiaire, Panthéon'', Galerie Guy Bärtschi, Genève, décembre 1995.
* ''Paul Rebeyrolle - Bestiaire, Panthéon'', galerie Guy Bärtschi, Genève, décembre 1995.
* Galerie des Beaux-Arts, [[Nantes]], novembre-décembre 1996.
* Galerie des Beaux-Arts, [[Nantes]], novembre-décembre 1996.
* [[Musée Rimbaud]], [[Charleville-Mézières]], avril-août 1998.
* [[Musée Rimbaud]], [[Charleville-Mézières]], avril-août 1998.
* {{Ouvrage|langue=fr-FR|auteur=[[Jean-Louis Prat]] (1940-)|auteur institutionnel=[[Foire internationale d'art contemporain]]|titre=Paul Rebeyrolle, « Le monétarisme »|sous-titre=Les soldes de Paul Rebeyrolle|éditeur=Galerie [[Jeanne Bucher]]|nature ouvrage=<!-- catalogue d'exposition -->|année=1999|lieu=Paris|pages totales=32|format livre={{unité|22|cm}}|isbn1=2-85562-056-2|isbn2=978-2-85562-056-5|sudoc=049965743|oclc=1038606069|bnf=37055619n|présentation en ligne={{Google Livres|ukhTAAAACAAJ}}|libellé=1999|consulté le=3 mars 2023}}.
* Galerie Jeanne Bucher-Jaeger, Paris, septembre-octobre 1999 (''Le monétarisme'')<ref name="DEL"/>, mai-juillet 2000 (''Dialogue avec les compagnons de route''), octobre 2000 (''Rebeyrolle ou le journal d'un peintre''), octobre 2001 (''Les nourritures terrestres - Peintures 2000-2001''), octobre-novembre 2007 (''Le corps et son double''), octobre 2010 (''Dix œuvres majeures'')<ref>[http://communicart.fr/sites/default/files/dp-paul-rebeyrolle-pat-steir-mark-tobey_1.pdf Galerie Jeanne Bucher, ''Paul Rebeyrolle - Dix œuvres majeures'', dossier de presse, 2010]</ref>, mai-juillet 2013 (''Arborescences''), novembre 2013 - janvier 2014 (''Matière et mémoire - La demeure du patriarche''), octobre-novembre 2015 (''Quinte-essence - Air-eau-terre-feu-éther''), février-avril 2016 (''Question de peinture - Des années 1940 à nos jours'')<ref>[http://jeannebucherjaeger.com/fr/artist/rebeyrolle-paul/ Galerie Jeanne Bucher-Jaeger, ''Paul Rebeyrolle'']</ref>.
* Galerie Jeanne Bucher-Jaeger, Paris, mai-juillet 2000 (''Dialogue avec les compagnons de route''), octobre 2000 (''Rebeyrolle ou le journal d'un peintre''), octobre 2001 (''Les nourritures terrestres - Peintures 2000-2001''), octobre-novembre 2007 (''Le corps et son double''), octobre 2010 (''Dix œuvres majeures'')<ref>[http://communicart.fr/sites/default/files/dp-paul-rebeyrolle-pat-steir-mark-tobey_1.pdf Galerie Jeanne Bucher, ''Paul Rebeyrolle - Dix œuvres majeures'', dossier de presse, 2010]</ref>, mai-juillet 2013 (''Arborescences''), novembre 2013 - janvier 2014 (''Matière et mémoire - La demeure du patriarche''), octobre-novembre 2015 (''Quinte-essence - Air-eau-terre-feu-éther''), février-avril 2016 (''Question de peinture - Des années 1940 à nos jours'')<ref>[http://jeannebucherjaeger.com/fr/artist/rebeyrolle-paul/ Galerie Jeanne Bucher-Jaeger, ''Paul Rebeyrolle'']</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle - Bronzes et céramiques'', Galerie Lelong, Paris, 2000<ref>[http://lejournaldesarts.fr/expositions/les-massacres-de-paul-rebeyrolle-89543 « Les massacres de Paul Rebeyrolle », ''L'Œil'', n°515, 1er avril 2000]</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle - Bronzes et céramiques'', galerie Lelong, Paris, 2000<ref>[http://lejournaldesarts.fr/expositions/les-massacres-de-paul-rebeyrolle-89543 « Les massacres de Paul Rebeyrolle », ''L'Œil'', n°515, 1er avril 2000]</ref>.
* Galerie Claude Bernard, Paris, 2004, 2007<ref>[https://www.claude-bernard.com/artistes-2/paul-rebeyrolle/199-artistes/rebeyrolle/biographie-r Galerie Claude Bernard, ''Paul Rebeyrolle'']</ref>, 2013.
* Galerie Claude Bernard, Paris, 2004, 2007<ref>[https://www.claude-bernard.com/artistes-2/paul-rebeyrolle/199-artistes/rebeyrolle/biographie-r Galerie Claude Bernard, ''Paul Rebeyrolle'']</ref>, 2013.
* ''Rétrospective Paul Rebeyrolle - Plongeons dans la peinture'', Espace Rebeyrolle, Eymoutiers, juin 2005 - juin 2006<ref>[https://lemonde.fr/culture/article/2005/07/25/retrospective-paul-rebeyrolle-entre-detournement-de-la-matiere-et-critique-sociale_675225_3246.html Philippe Dagen, « Rétrospective : Paul Rebeyrolle, entre détournement de la matière et critique sociale », ''Le Monde'', 25 juillet 2005]</ref>.
* ''Rétrospective Paul Rebeyrolle - Plongeons dans la peinture'', Espace Rebeyrolle, Eymoutiers, juin 2005 - juin 2006<ref>[https://lemonde.fr/culture/article/2005/07/25/retrospective-paul-rebeyrolle-entre-detournement-de-la-matiere-et-critique-sociale_675225_3246.html Philippe Dagen, « Rétrospective : Paul Rebeyrolle, entre détournement de la matière et critique sociale », ''Le Monde'', 25 juillet 2005]</ref>.
* [[Musée d'Art de La Haye]], 2007.
* [[Musée d'Art de La Haye]], 2007.
* ''Paul Rebeyrolle, la peinture hors normes'', [[Musée des Beaux-Arts de Valenciennes]], mars-juillet 2009.
* ''Paul Rebeyrolle, la peinture hors normes'', [[musée des Beaux-Arts de Valenciennes]], mars-juillet 2009.
* ''Paul Rebeyrolle - La nature et l'homme'', [[Fondation pour l'art contemporain Salomon]], [[Château d'Alex|château d'Arenthon]], [[Alex (Haute-Savoie)]], juillet-novembre 2011<ref>[http://rictus.info/IMG/pdf/dp_expo_rebeyrolle-2.pdf Sous la direction de Philippe Piguet, ''Paul Rebeyrolle'', dossier de presse, Fondation pour l'art contemporain Salomon, 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://arts-up.info/JPGP/JPGP_Rebeyrolle.htm Jean-Paul Gavard-Perret, ''Rebeyrolle face à l'intolérable'', Fondation pour l'art contemporain Salomon, 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://telerama.fr/scenes/paul-rebeyrolle,70394.php Olivier Cena, « Paul Rebeyrolle », ''Télérama'', 24 juin 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://paris-art.com/la-nature-et-lhomme/ Paris Art, ''Paul Rebeyrolle - La nature et l'homme'', juillet 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://rictus.info/paul-rebeyrolle-miserere-et-lux.html Calisto, « Paul Rebeyrolle - Miserere et lux », Rictus.info, 1er septembre 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://www.geneveactive.ch/article/la-peinture-de-choc-de-paul-rebeyrolle/ Jacques Magnol, « La passion de Paul Rebeyrolle pour la tragédie de la condition humaine », ''Genève active'', 13 septembre 2011]</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle - La nature et l'homme'', [[Fondation pour l'art contemporain Salomon]], [[Château d'Alex|château d'Arenthon]], [[Alex (Haute-Savoie)]], juillet-novembre 2011<ref>[http://rictus.info/IMG/pdf/dp_expo_rebeyrolle-2.pdf Sous la direction de Philippe Piguet, ''Paul Rebeyrolle'', dossier de presse, Fondation pour l'art contemporain Salomon, 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://arts-up.info/JPGP/JPGP_Rebeyrolle.htm Jean-Paul Gavard-Perret, ''Rebeyrolle face à l'intolérable'', Fondation pour l'art contemporain Salomon, 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://telerama.fr/scenes/paul-rebeyrolle,70394.php Olivier Cena, « Paul Rebeyrolle », ''Télérama'', 24 juin 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://paris-art.com/la-nature-et-lhomme/ Paris Art, ''Paul Rebeyrolle - La nature et l'homme'', juillet 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://rictus.info/paul-rebeyrolle-miserere-et-lux.html Calisto, « Paul Rebeyrolle - Miserere et lux », Rictus.info, 1er septembre 2011]</ref>{{,}}<ref>[http://www.geneveactive.ch/article/la-peinture-de-choc-de-paul-rebeyrolle/ Jacques Magnol, « La passion de Paul Rebeyrolle pour la tragédie de la condition humaine », ''Genève active'', 13 septembre 2011]</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle - cinquante œuvres'', [[château de Chambord]], juin-septembre 2012<ref>[http://lacritique.org/article-paul-rebeyrolle-ou-la-beaute-de-l-effraction Florence Valérie Alonzo, « Paul Rebeyrolle ou la beauté de l'effraction », ''LaCritique.com'', 23 juillet 2012]</ref>{{,}}<ref>[https://lemonde.fr/culture/article/2012/08/16/rebeyrolle-a-chambord-gare-au-gorille_1746775_3246.html Harry Bellet, « Rebeyrolle à Chambord : gare au gorille ! », ''Le Monde'', 16 août 2012]</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle - cinquante œuvres'', [[château de Chambord]], juin-septembre 2012<ref>[http://lacritique.org/article-paul-rebeyrolle-ou-la-beaute-de-l-effraction Florence Valérie Alonzo, « Paul Rebeyrolle ou la beauté de l'effraction », ''LaCritique.com'', 23 juillet 2012]</ref>{{,}}<ref>[https://lemonde.fr/culture/article/2012/08/16/rebeyrolle-a-chambord-gare-au-gorille_1746775_3246.html Harry Bellet, « Rebeyrolle à Chambord : gare au gorille ! », ''Le Monde'', 16 août 2012]</ref>.
* [[Château Lynch-Bages]], [[Pauillac]], 2013.
* [[Château Lynch-Bages]], [[Pauillac]], 2013.
* ''Rebeyrolle vivant ! - Soixante ans d'une œuvre essentielle'', Espace Rebeyrolle, Eymoutiers, 2015<ref>[http://lequotidiendelart.com/articles/7655-paul-rebeyrolle-une-force-de-la-peinture.html Sabrina Silamo, « Paul Rebeyrolle, une force de la peinture », ''Le Quotidien de l'art'', n°863, 28 juin 2015]</ref>{{,}}<ref>[http://le-journal-des-arts.fr/expositions/paul-rebeyrolle-un-art-engage-126601 Itzhak Goldberg, « Paul Rebeyrolle, un art engagé », ''Le Journal des arts'', septembre 2015]</ref>.
* ''Rebeyrolle vivant ! - Soixante ans d'une œuvre essentielle'', Espace Rebeyrolle, Eymoutiers, 2015<ref>[http://lequotidiendelart.com/articles/7655-paul-rebeyrolle-une-force-de-la-peinture.html Sabrina Silamo, « Paul Rebeyrolle, une force de la peinture », ''Le Quotidien de l'art'', n°863, 28 juin 2015]</ref>{{,}}<ref>[http://le-journal-des-arts.fr/expositions/paul-rebeyrolle-un-art-engage-126601 Itzhak Goldberg, « Paul Rebeyrolle, un art engagé », ''Le Journal des arts'', septembre 2015]</ref>.
* [[Musée d'Art contemporain Astrup-Fearnley]], [[Oslo]], 2015.
* [[Musée d'Art contemporain Astrup-Fearnley]], [[Oslo]], 2015.
* Centre d'art contemporain de [[Chatellerault]], août-septembre 2016<ref>[http://lanouvellerepublique.fr/chatellerault/l-oeuvre-de-paul-rebeyrolle-au-centre-d-art-contemporain « Chatellerault - L'œuvre de Paul Rebeyrolle au Centre d'art contemporain », ''La Nouvelle République'', 26 août 2016]</ref>.
* Centre d'art contemporain de [[Chatellerault]], août-septembre 2016<ref>[http://lanouvellerepublique.fr/chatellerault/l-oeuvre-de-paul-rebeyrolle-au-centre-d-art-contemporain « Chatellerault - L'œuvre de Paul Rebeyrolle au Centre d'art contemporain », ''La Nouvelle République'', 26 août 2016]</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de [[Gustave Courbet|Courbet]]'', [[Musée de l'Abbaye (Saint-Claude)|Musée de l'Abbaye]], [[Saint-Claude (Jura)]], juin-décembre 2016<ref>[http://museedelabbaye.fr/expo/archives.php?expo=21 Musée de l'Abbaye, ''Paul Rebeyrolle et La Jeune Peinture - Héritage de Courbet'', présentation de l'exposition, 2016]</ref>{{,}}<ref name="JUR">[http://juramusees.fr/fichiers/Exposition-Paul-Rebeyrolle-et-la-Jeune-Peinture-Héritage-de-Courbet.pdf Musée de l'Abbaye, ''Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de Courbet'', dossier de presse de l'exposition, 2016]</ref>{{,}}<ref name="NAT">[http://actu.fr/bourgogne-franche-comte/saint-claude_39478/jusquau-27-novembre-le-musee-de-labbaye-accueille-une-exposition-exceptionnelle-de-paul-rebeyrolle_14253086.html Monique Hennet, « Jusqu'au 27 novembre, le Musée de l'Abbaye accueille une exposition exceptionnelle de Paul Rebeyrolle », ''La Voix du Jura'', 9 juillet 2016]</ref>{{,}}<ref>[http://leprogres.fr/sortir/2016/07/26/paul-rebeyrolle-un-heritier-de-courbet-objet-d-une-exposition Yannis Drapier, « Paul Rebeyrolle, un héritier de Courbet objet d'une exposition », ''Le Progrès'', 26 juillet 2016]</ref>{{,}}<ref>[http://francetvinfo.fr/culture/arts-expos/peinture-rebeyrolle-les-jeunes-annees-d-un-peintre-moderne-heritier-de-courbet_3361383.html « Rebeyrolle, les jeunes années d'un peintre moderne héritier de Courbet », ''France-tv Info'', 2016]</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de [[Gustave Courbet|Courbet]]'', [[Musée de l'Abbaye (Saint-Claude)|musée de l'Abbaye]], [[Saint-Claude (Jura)]], juin-décembre 2016<ref>[http://museedelabbaye.fr/expo/archives.php?expo=21 Musée de l'Abbaye, ''Paul Rebeyrolle et La Jeune Peinture - Héritage de Courbet'', présentation de l'exposition, 2016]</ref>{{,}}<ref name="JUR">[http://juramusees.fr/fichiers/Exposition-Paul-Rebeyrolle-et-la-Jeune-Peinture-Héritage-de-Courbet.pdf Musée de l'Abbaye, ''Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de Courbet'', dossier de presse de l'exposition, 2016]</ref>{{,}}<ref name="NAT">[http://actu.fr/bourgogne-franche-comte/saint-claude_39478/jusquau-27-novembre-le-musee-de-labbaye-accueille-une-exposition-exceptionnelle-de-paul-rebeyrolle_14253086.html Monique Hennet, « Jusqu'au 27 novembre, le Musée de l'Abbaye accueille une exposition exceptionnelle de Paul Rebeyrolle », ''La Voix du Jura'', 9 juillet 2016]</ref>{{,}}<ref>[http://leprogres.fr/sortir/2016/07/26/paul-rebeyrolle-un-heritier-de-courbet-objet-d-une-exposition Yannis Drapier, « Paul Rebeyrolle, un héritier de Courbet objet d'une exposition », ''Le Progrès'', 26 juillet 2016]</ref>{{,}}<ref>[http://francetvinfo.fr/culture/arts-expos/peinture-rebeyrolle-les-jeunes-annees-d-un-peintre-moderne-heritier-de-courbet_3361383.html Chrystel Chabert, « Rebeyrolle, les jeunes années d'un peintre moderne héritier de Courbet », ''France-tv Info'', 2016]</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle - Peintures, lithographies'', [[Musée Ernest-Cognacq]], [[Saint-Martin de Ré]], mai 2017<ref>[http://sudouest.fr/2017/05/02/une-peinture-engagee-signee-rebeyrolle-3409839-1570.php Jean-Pierre Pichot, « Une peinture engagée signée Rebeyrolle », ''Sud-Ouest'', 2 mai 2017]</ref>.
* ''Paul Rebeyrolle - Peintures, lithographies'', [[musée Ernest-Cognacq]], [[Saint-Martin de Ré]], mai 2017<ref>[http://sudouest.fr/2017/05/02/une-peinture-engagee-signee-rebeyrolle-3409839-1570.php Jean-Pierre Pichot, « Une peinture engagée signée Rebeyrolle », ''Sud-Ouest'', 2 mai 2017]</ref>.
* ''Les animaux de Paul Rebeyrolle'', Musée Estrine, [[Saint-Rémy-de-Provence]], mai-juillet 2017<ref>[http://musee-estrine.fr/expositions/rebeyrolle-musee-estrine-13210-saint-remy.html Musée Estrine, ''Le bestiaire de Paul Rebeyrolle'', présentation de l'exposition, 2017]</ref>{{,}}<ref>[http://lejournaldesarts.fr/le-bestiaire-de-paul-rebeyrolle-132887 Lina Mistretta, « Le bestiaire de Paul Rebeyrolle », ''L'Œil'', 23 mai 2017.]</ref>.
* ''Les animaux de Paul Rebeyrolle'', [[musée Estrine]], [[Saint-Rémy-de-Provence]], mai-juillet 2017<ref>[http://musee-estrine.fr/expositions/rebeyrolle-musee-estrine-13210-saint-remy.html Musée Estrine, ''Le bestiaire de Paul Rebeyrolle'', présentation de l'exposition, 2017]</ref>{{,}}<ref>[http://lejournaldesarts.fr/le-bestiaire-de-paul-rebeyrolle-132887 Lina Mistretta, « Le bestiaire de Paul Rebeyrolle », ''L'Œil'', 23 mai 2017.]</ref>.
* [[Chapelle Saint-Libéral de Brive-la-Gaillarde]], juin-septembre 2019<ref>[http://museelabenche.fr/expositions/chapelle-saint-liberal/paul-rebeyrolle Chapelle Saint-Libéral, ''Paul Rebeyrolle'', présentation de l'exposition, 2019]</ref>{{,}}<ref>[http://lamontagne.fr/brive-la-gaillarde-19100/loisirs/quatre-bonnes-raisons-d-aller-voir-l-exposition-rebeyrolle-a-brive_13596569/ Tanguy Ollivier, « Art - Quatre (bonnes) raisons d'aller voir l'exposition Rebeyrolle à Brive », ''La Montagne'', {{1er}} juillet 2019]</ref>.}}
* [[Chapelle Saint-Libéral de Brive-la-Gaillarde]], juin-septembre 2019<ref>[http://museelabenche.fr/expositions/chapelle-saint-liberal/paul-rebeyrolle Chapelle Saint-Libéral, ''Paul Rebeyrolle'', présentation de l'exposition, 2019]</ref>{{,}}<ref>[http://lamontagne.fr/brive-la-gaillarde-19100/loisirs/quatre-bonnes-raisons-d-aller-voir-l-exposition-rebeyrolle-a-brive_13596569/ Tanguy Ollivier, « Art - Quatre (bonnes) raisons d'aller voir l'exposition Rebeyrolle à Brive », ''La Montagne'', {{1er}} juillet 2019]</ref>.}}
* ''Peindre'', Galerie Julio Gonzalez, Arcueil, 2022<ref>[https://www.cultureaarcueil.fr/2022/01/peindre-une-exposition-exceptionnelle.html, « Une exposition exceptionnelle de Paul Rebeyrolle », cultureaarcueil, 2 mars 2022]</ref>.


=== Prix et distinctions ===
=== Expositions collectives ===
{{colonnes|taille=35|
* Prix de la [[Jeune création|Jeune peinture]], 1950, pour ''La femme au gant''<ref name="SCH"/>
* ''Grands formats'', galerie du Bac, Paris, 1945.
* [[Prix Fénéon]], 1951<ref name="DOR"/>
* ''La Ruche d'hier et d'aujourd'hui'', galerie de Berri, Paris, 1946.
* Prix de la [[Biennale de Paris]], 1959, pour ''Planchemouton'', panneau de 18 mètres titré du nom de la grange du Limousin dans laquelle il a été peint<ref name="MUS"/>
* [[Salon des indépendants]], Paris, 1946-1950, 1953<ref name="PAN"/>
* Premier prix de la section française à la ''John Moores Exhibition'', Liverpool, 1959
* Salon de mai de Bordeaux : Artistes indépendants bordelais, 1947.
* Grand prix de la ville de Paris, décembre 1982<ref name="SCH"/>
* ''Art mural'', Avignon, 1947, 1949.
* ''L'homme témoin'', galerie du Bac, Paris, 1948.
* Salon des moins de trente ans, Paris, 1948<ref name="EDI">[http://editart.ch/artistes/paul-rebeyrolle.html Editart, ''Paul Rebeyrolle''].</ref>.
* [[Salon de mai]], Paris, 1949-1951, 1953, 1954, 1957-1959<ref name="PAN"/>, 1962.
* [[Salon des Tuileries]], Paris, 1950, 1951<ref name="PAN"/>.
* Salon des Jeunes Peintres<ref name="DES"/>, puis de la [[Jeune création|Jeune Peinture]], Paris, 1950-1959<ref name="PAN"/>.
* ''Vingt-huit jeunes peintres, vingt-huit jeunes femmes'', galerie Drouant-David (''Portrait d'Aline Adet'' par Paul Rebeyrolle), décembre 1951 - janvier 1952<ref> « Les dix portraits », ''Paris-Match'', 15 décembre 1951 : cet article est assorti d'une photographie montrant ensemble dix des peintres, leurs modèles et leurs tableaux, dont [[Mick Micheyl]] et [[Patachou]], [[Paul Aïzpiri]] et [[Nicole Courcel]], Paul Rebeyrolle et Aline Adet, [[Michel Patrix]] et Françoise Dambier, Dany Lartigue et [[Brigitte Auber]], Antoni Clavé et Mireille Lefèbvre.</ref>.
* [[Biennale de Venise]], 1952<ref name="PAN"/>.
* ''De [[Karl Marx|Marx]] à [[Joseph Staline|Staline]] - [[Bernard Damiano]], [[André Fougeron]], [[Fernand Léger]], [[Mireille Miailhe]], [[Pablo Picasso]], [[Édouard Pignon]], Paul Rebeyrolle, [[Jean Vénitien]]…'', [[Maison des Métallos|Maison des métallurgistes]], Paris, {{date-|mai 1953}}<ref>[http://persee.fr/doc/arss_0335-5322_1979_num_28_1_2639 Jeannine Verdès-Leoux, « L'art de parti - Le Parti communiste français et ses peintres, 1947-1954 », ''Les fonctions de l'art - Actes de la recherche en sciences sociales'', {{n°|28}}, 1979, pages 49-50]</ref>.
* ''Fleurs - Vingt-cinq jeunes peintres : [[Tony Agostini]], [[Paul Aïzpiri]], Richard Bellias, [[Bernard Buffet]], [[Jean Commère]], [[Roger Lersy]], [[Jean Navarre]], [[Michel Patrix]], Paul Rebeyrolle, [[Gaston Sébire]], [[Andrés Segovia (peintre)|Andrés Segovia]]…'', galerie Visconti, Paris, {{date-|juin 1953}}.
* ''[[École de Paris]]'', [[galerie Charpentier]], Paris, 1954, 1956-1958<ref name="PAN"/>.
* [[Salon des peintres témoins de leur temps]], Paris, 1955<ref name="PAN"/>.
* ''French painters from the collection of {{lien|langue=en|fr=Eric Estorick|texte=Eric Estorick}} : [[Bernard Buffet]], [[Antoni Clavé]], [[Bernard Lorjou]], [[André Marchand]], [[André Minaux]], [[Michel Patrix]], Paul Rebeyrolle'', {{lien|langue=en|fr=Midland Group|texte=Midland Group Gallery}}, [[Nottingham]], {{date-|février 1955}} ; [[Newcastle upon Tyne]], mars-{{date-|avril 1955}} ; [[York]], mai-{{date-|juin 1955}}<ref name="TIM"> « French painters under sixty - Loan exhibition at Nottingham », ''[[The Times]]'', 23 février 1955.</ref>.
* ''La Nouvelle Vague : Paul Rebeyrolle, [[Michel Thompson]], [[François Heaulmé]], Jean Pollet'', galerie Framond, 1955.
* [[Biennale de São Paulo]], 1957.
* [[Festival mondial de la jeunesse et des étudiants]], [[Moscou]], juillet-{{date-|août 1957}}.
* ''Quinze grands peintres de l'École de Paris : Paul Rebeyrolle, François Heaulmé, Bernard Buffet, André Minaux, [[Antoni Clavé]], [[André Marchand]], Jean Pollet…'', galerie Combes, [[Clermont-Ferrand]], 1959.
* ''John Moores Exhibition'', [[Liverpool]], 1959.
* [[Biennale de Paris]], 1959.
* ''Œuvres offertes par les artistes français et de divers pays - [[Bernard Buffet]], [[Jean Commère]], [[Géula Dagan]], [[Pierre Garcia-Fons]], [[Robert Lapoujade]], [[André Minaux]], [[Yvonne Mottet]], [[Roland Oudot]], [[Michel Patrix]], [[Pablo Picasso]], [[Édouard Pignon]], Paul Rebeyrolle, [[Henry de Waroquier]], [[Jean Weinbaum]], [[Claude Weisbuch]]'', Conférence d'Europe occidentale pour l'amnistie aux emprisonnés et exilés politiques espagnols, Maison de la pensée française, Paris, avril-{{date-|mai 1961}}<ref> [[Pierre Gamarra]], « Exposition - Les peintres contre la nuit », ''[[France Nouvelle]]'', 3 mai 1961.</ref>.
* ''Nouvelle figuration II - [[Enrico Baj|Baj]], [[John Christoforou|Christoforou]], [[John Hultberg|Hultberg]], [[Bengt Lindström|Lindström]], [[Jean Messagier|Messagier]], [[Irving Petlin|Petlin]], [[Marcel Pouget|Pouget]], Paul Rebeyrolle, [[Francis Salles|Salles]], [[Pierre Tal Coat|Tal Coat]]'', galerie [[Mathias Fels]], Paris, juin-{{date-|juillet 1962}}<ref>Site ''centrepompidou.fr'', [[Michel Ragon]], galerie Mathias Fels, « Nouvelle figuration II », à propos d'un document : [http://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action?param.id=id&param.idSource=FR_DO-60991d6834c08731168b9f5e68c6eeb lire] (consulté le 27 juin 2013).</ref>.
* ''Présence du visible - [[Francis Bacon (peintre)|Francis Bacon]], [[Francisco Bores]], [[Roger Chastel]], [[Leonardo Cremonini]], [[Alberto Giacometti]], [[Francis Gruber]], [[Arnaud d'Hauterives]], [[Jean Hélion]], [[Charles Lapicque]], [[Eugène Leroy]], Paul Rebeyrolle, [[Gaston-Louis Roux]], [[Pierre Tal Coat]], [[Javier Vilató]]…'', galerie Jeanne Castel, Paris, puis [[musée des Beaux-Arts de Nancy]], 1964<ref> [[Jean-Jacques Lévêque]], « Présence du visible », ''L'Information'', 11 janvier 1964.</ref>.
* ''Promesses tenues - [[Robert Lapoujade]], [[Pierre Fichet]], [[Olivier Debré]], [[Roger-Edgar Gillet]], [[Yasse Tabuchi]], [[Robert Wogensky]], [[Gustave Singier]], [[Kumi Sugaï]], [[Mario Prassinos]], [[Jean Messagier]], Paul Rebeyrolle'', [[musée Galliera]], Paris, septembre-{{date-|octobre 1965}}.
* ''D'après le paysage - [[Paul Ackerman (peintre)|Paul Ackerman]], [[Olivier Debré]], [[Jean Messagier]], Paul Rebeyrolle, [[Georges Romathier]], [[Léon Zack]]'', galerie Max Kaganovitch, mars-{{date-|avril 1968}}.
* Foire de [[Bâle]] (stand Galerie Maeght), 1978.
* [[Foire internationale d'art contemporain]] (stand galerie Maeght-Lelong), Paris, 1982.
* {{31e}} festival de [[Bellac]], 1984.
* ''De [[Pierre Bonnard|Bonnard]] à [[Georg Baselitz]], dis ans d'enrichissements du cabinet des estampes, 1978-1988'', [[Bibliothèque nationale de France]], Paris, 1992<ref name="BNF">Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin Delcroix, ''De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes'', B.N.F., 1992.</ref>.
* ''Manifeste II'', [[musée national d'Art moderne]], Paris, 1993.
* ''Humanités - [[Roger-Edgar Gillet]], [[Stani Nitkowski]], Paul Rebeyrolle'', [[Centre d'art contemporain de l'abbaye d'Auberive]], juin-{{date-|septembre 2006}}.
* ''Un corps inattendu'', [[Fonds régional d'art contemporain d'Auvergne]], [[Clermont-Ferrand]], avril-{{date-|juin 2011}}<ref>[http://francetvinfo.fr/culture/arts-expos/peinture/paul-rebeyrolle-a-l-039-exposition-quot-un-corps-inattenduquot-au-frac-auvergne_3317577.html « Paul Rebeyrolle à l'exposition "Un corps inattendu" au FRAC Auvergne », ''France-TV Info'', 2011]</ref>.
* ''Donation George et Adèle Besson'', [[Musée de l'Abbaye (Saint-Claude)|musée de l'Abbaye]], [[Saint-Claude (Jura)]], {{date-|octobre 2011}} - {{date-|février 2012}}<ref>[http://museedelabbaye.fr/download/presse/09-DP-donation-besson.pdf Musée de l'Abbaye de Saint-Claude, ''Donation George et Adèle Besson'', dossier de presse de l'exposition, 2011]</ref>.
* ''La collection LGR'', [[musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice]], {{date-|septembre 2013}} - {{date-|janvier 2014}}<ref name="LGR">[http://paris-art.com/collection-lgr/ Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, ''Collection LGR'', présentation de l'exposition]</ref>.
* ''La Jeune Peinture - [[Paul Aïzpiri]], [[Jean-Pierre Alaux]], Bernard Buffet, [[Michel Ciry]], [[Jean Commère]], [[Bernard Gantner]], [[Raymond Guerrier]], François Heaulmé, [[Jean Jansem]], André Minaux, [[Marcel Mouly]], [[Michel Patrix]], Paul Rebeyrolle'', [[musée Baron-Martin]], [[Gray (Haute-Saône)|Gray]], juillet-{{date-|octobre 2017}}.
* ''Dessin, libertés - Trente cinq artistes français et internationaux : [[Pierre Alechinsky]], [[John Christoforou]], [[Roger-Edgar Gillet]], [[Ben-Ami Koller]], [[Robert Nicoïdski]], Paul Rebeyrolle, [[Jean Rustin]], [[Vladimir Velickovic]]...'', Maison des jeunes et de la culture Lillebonne Saint-Epvre, [[Nancy]], mai-{{date-|juin 2019}}<ref>[http://nancy.curieux.net/ZciSZ/agenda/sortie?row=18468&evenement=mjc-lillebonne-saint-epvre-dessin-libertes « Événement - Maison des jeunes et de la culture Lillebonne Saint-Epvre : Dessin, libertés », ''Nancy curieux'', mai 2019]</ref>{{,}}<ref>« Dessin, libertés », ''L'Est républicain'', 7 mai 2019.</ref>.
* Participations non datées : [[Salon d'automne]], [[Salon des Tuileries]]<ref name="DOR"/>.
}}


== Réception critique ==
== Réception critique ==
{{citation bloc|C'est de la chair et de la vraie peinture, ça a de l'ambition, ça cogne, ça vit, c'est plein de feu.|[[Jean Bouret]]<ref> Jean Bouret, « Rebeyrolle », revue ''Arts'', {{n°|300}}, 2 mars 1951.</ref>}}
[[File:Simone De Beuvoir2.jpg|thumb|120px|[[Simone de Beauvoir]]]]
{{citation bloc|...À la [[Galerie Maeght]] où Rebeyrolle a exposé une nouvelle série, ''Coexistences'', pour laquelle [[Jean-Paul Sartre|Sartre]] a écrit une préface. En 1969, Rebeyrolle avait dénoncé les forfaits de l'impérialisme ; cette fois il s'attaquait au socialisme, coupable non seulement des crimes perpétrés à [[Prague]], à [[Moscou]], mais responsable aussi de ceux qui se commettent au [[Brésil]], en [[Grèce]], au [[Vietnam]], puisque, au nom de la coexistence, il ne tente pas de les empêcher. Le rouge du drapeau, porteur jadis de tant d'espoir, se confond sur ces toiles avec la couleur du sang versé, des chairs béantes. Ces corps broyés, Rebeyrolle ne les évoque pas abstraitement : c'est dans leur matérialité qu'il impose à notre regard l'horreur, la colère qui l'habitent. Si ces sentiments, tout en nous empoignant, demeurent supportables, c'est grâce à ce que Sartre appelle "l'alacrité" de ces tableaux ; la joie, qu'à travers sa fureur, Rebeyrolle a éprouvé à peindre, il nous la fait aussi partager.|[[Simone de Beauvoir]]<ref name="SDB"/>}}
{{citation bloc|…À la [[Galerie Maeght]] où Rebeyrolle a exposé une nouvelle série, ''Coexistences'', pour laquelle [[Jean-Paul Sartre|Sartre]] a écrit une préface. En 1969, Rebeyrolle avait dénoncé les forfaits de l'impérialisme ; cette fois il s'attaquait au socialisme, coupable non seulement des crimes perpétrés à [[Prague]], à [[Moscou]], mais responsable aussi de ceux qui se commettent au [[Brésil]], en [[Grèce]], au [[Vietnam]], puisque, au nom de la coexistence, il ne tente pas de les empêcher. Le rouge du drapeau, porteur jadis de tant d'espoir, se confond sur ces toiles avec la couleur du sang versé, des chairs béantes. Ces corps broyés, Rebeyrolle ne les évoque pas abstraitement : c'est dans leur matérialité qu'il impose à notre regard l'horreur, la colère qui l'habitent. Si ces sentiments, tout en nous empoignant, demeurent supportables, c'est grâce à ce que Sartre appelle "l'alacrité" de ces tableaux ; la joie, qu'à travers sa fureur, Rebeyrolle a éprouvé à peindre, il nous la fait aussi partager.|[[Simone de Beauvoir]]<ref name="SDB"/>}}
{{citation bloc|La forme, ici, est entièrement recomposée ; malgré les couleurs sombres et le ton sur ton, les silhouettes se découpent avec précision. Pourtant, le contour n'est pas obtenu par une ligne qui court net le long du corps, mais par des milliers de traits perpendiculaires, des brins de paille, qui forment un hérissement général, une sombre présence électrique dans la nuit. Il s'agit moins d'une forme que d'une énergie, moins d'une présence que d'une intensité, moins d'un mouvement et d'une attitude que d'une agitation, d'un tremblement difficilement contenus. Se méfiant du langage, [[Baruch Spinoza|Spinoza]] craignait qu'on confonde sous le mot chien l'animal aboyant et la constellation céleste. Le chien de Rebeyrolle , lui, est résolument animal aboyant et constellation terrestre. Ici, peindre la forme et laisser fuser la force se rejoignent. Rebeyrolle a trouvé le moyen de faire passer d'un seul geste la force de peindre dans la vibration de la peinture.|[[Michel Foucault]]<ref>Michel Foucault, « La force de fuir », ''Derrière le miroir'', n°202, mars 1973, pages 1-8 ; texte repris dans : Michel Foucault, ''Dits et écrits'', vol.2 (1970-1975), collection « Bibliothèque des sciences humaines », Gallimard, 1994, pages 401-405.</ref>}}
[[File:Michel Foucault.png|thumb|120px|[[Michel Foucault]]]]
{{citation bloc|D'emblée, nous subissons l'emprise de la force extraordinaire qui se dégage d'une peinture où tout est tension, tempête, fureur et déchirement. Les toiles sont comme giflées par la couleur qui s'y projette avec véhémence, y formant des empâtements et y laissant des coulées d'où émergent les nus, sous la lumière à la fois pauvre et cruelle d'une ampoule électrique.|Jean Selz<ref>Jean Selz, « Rebeyrolle, Grand Palais », ''L'année de la peinture'', Calmann-Lévy, 1980, pages 72-73.</ref>}}
{{citation bloc|La forme, ici, est entièrement recomposée ; malgré les couleurs sombres et le ton sur ton, les silhouettes se découpent avec précision. Pourtant, le contour n'est pas obtenu par une ligne qui court net le long du corps, mais par des milliers de traits perpendiculaires, des brins de paille, qui forment un hérissement général, une sombre présence électrique dans la nuit. Il s'agit moins d'une forme que d'une énergie, moins d'une présence que d'une intensité, moins d'un mouvement et d'une attitude que d'une agitation, d'un tremblement difficilement contenus. Se méfiant du langage, [[Baruch Spinoza|Spinoza]] craignait qu'on confonde sous le mot chien l'animal aboyant et la constellation céleste. Le chien de Rebeyrolle , lui, est résolument animal aboyant et constellation terrestre. Ici, peindre la forme et laisser fuser la force se rejoignent. Rebeyrolle a trouvé le moyen de faire passer d'un seul geste la force de peindre dans la vibration de la peinture.|[[Michel Foucault]]<ref> Michel Foucault, « La force de fuir », ''Derrière le miroir'', n°202, mars 1973, pages 1-8 ; texte repris dans : Michel Foucault, ''Dits et écrits'', vol.2 (1970-1975), collection « Bibliothèque des sciences humaines », Gallimard, 1994, pages 401-405.</ref>}}
{{citation bloc|Un art exprimant la rage de créer qui anime ce peintre du refus et de l'indignation, une peinture d'angoisse hallucinée et de réalisme exaspéré, de lutte pathétique avec le mystère des choses, de violece accusatrice aux accents céliniens. La figuration tragique de cet écorché vif s'accorde difficilement avec l'esprit cartésien français. Dans la véhémence d'un [[expressionnisme]] poussé jusqu'à la caricature, ce tempérament généreux et violent évoque toutes les souffrances humaines dans des formes tuméfiées surgissant d'une pâte épaisse et malaxée.|[[Gérald Schurr]]<ref name="SCH">Gérald Schurr, ''Le Guidargus de la peinture'', Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 775.</ref>}}
{{citation bloc|D'emblée, nous subissons l'emprise de la force extraordinaire qui se dégage d'une peinture où tout est tension, tempête, fureur et déchirement. Les toiles sont comme giflées par la couleur qui s'y projette avec véhémence, y formant des empâtements et y laissant des coulées d'où émergent les nus, sous la lumière à la fois pauvre et cruelle d'une ampoule électrique.|Jean Selz<ref name="ANN"/>}}
{{citation bloc|Les séries peintes par Paul Rebeyrolle montrent avec toujours plus de vigueur, voire de colère et d'indignation, des thèmes dont les lignes de force sont évoquées par des titres courts qui éclairent sa peinture de tout son sens ''Les Guérilleros'', ''Les Prisonniers''… Il s'engage dans des séries, thèmes qu'il creuse sans cesse pour les forcer à l'extrême ; c'est l'indignation qui fait alors s'exprimer Rebeyrolle le dissident. Ses œuvres sont autant de regards portés sur le monde, leur acuité nous bouleverse. Puis le peintre revient à la nature, au repos qui en émane et auquel il aspire. La terre, les sources, les torrents sont cette respiration qui redonne un nouveau soufflé à l'œuvre, et les thèmes habituels réapparaissent : ''Sangliers'', ''Nus'' ou ''Grands paysages''. Ce terrien authentique prend la terre à pleine main, l'agglomère à sa peinture, y mêle ces éléments qui sont le plaisir des promenades, morceaux de bois, écorces, champignons, plumes ramassées au bord des chemins… De ces paysages et natures mortes émane une sérénité à l'opposé de l'anxiété du monde des vivants tel que Paul Rebeyrolle les peint… Dans tout cela rien de paisible, la vie est en danger et s'oppose à la quiétude des paysages. Grillages, fils de fer, fils électriques, fragments d'étoffes, crins enchevêtrés donnent une consistance, une réalité rude que l'artiste laisse échapper de la toile ; la matière élargit le champ habituel de la peinture, de la façon la plus littérale elle échappe à l'encadrement.|Alain Tourneux<ref name="RIM">Alain Tourneux, ''Rebeyrolle'', Éditions du Paysage/Musée Rimbaud, 1998.</ref>}}
{{citation bloc|Un art exprimant la rage de créer qui anime ce peintre du refus et de l'indignation, une peinture d'angoisse hallucinée et de réalisme exaspéré, de lutte pathétique avec le mystère des choses, de violece accusatrice aux accents céliniens. La figuration tragique de cet écorché vif s'accorde difficilement avec l'esprit cartésien français. Dans la véhémence d'un [[expressionnisme]] poussé jusqu'à la caricature, ce tempérament généreux et violent évoque toutes les souffrances humaines dans des formes tuméfiées surgissant d'une pâte épaisse et malaxée.|[[Gérald Schurr]]<ref name="SCH"> Gérald Schurr, ''Le Guidargus de la peinture'', Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 775.</ref>}}
{{citation bloc|Les séries peintes par Paul Rebeyrolle montrent avec toujours plus de vigueur, voire de colère et d'indignation, des thèmes dont les lignes de force sont évoquées par des titres courts qui éclairent sa peinture de tout son sens ''Les Guérilleros'', ''Les Prisonniers''… Il s'engage dans des séries, thèmes qu'il creuse sans cesse pour les forcer à l'extrême ; c'est l'indignation qui fait alors s'exprimer Rebeyrolle le dissident. Ses œuvres sont autant de regards portés sur le monde, leur acuité nous bouleverse. Puis le peintre revient à la nature, au repos qui en émane et auquel il aspire. La terre, les sources, les torrents sont cette respiration qui redonne un nouveau soufflé à l'œuvre, et les thèmes habituels réapparaissent : ''Sangliers'', ''Nus'' ou ''Grands paysages''. Ce terrien authentique prend la terre à pleine main, l'agglomère à sa peinture, y mêle ces éléments qui sont le plaisir des promenades, morceaux de bois, écorces, champignons, plumes ramassées au bord des chemins… De ces paysages et natures mortes émane une sérénité à l'opposé de l'anxiété du monde des vivants tel que Paul Rebeyrolle les peint… Dans tout cela rien de paisible, la vie est en danger et s'oppose à la quiétude des paysages. Grillages, fils de fer, fils électriques, fragments d'étoffes, crins enchevêtrés donnent une consistance, une réalité rude que l'artiste laisse échapper de la toile ; la matière élargit le champ habituel de la peinture, de la façon la plus littérale elle échappe à l'encadrement.|Alain Tourneux<ref name="RIM"> Alain Tourneux, ''Rebeyrolle'', Éditions du Paysage/Musée Rimbaud, 1998.</ref>}}
{{citation bloc|Sartre (''Guérilleros'', 1968) et Foucault (''Faillite de la science bourgeoise'', 1973) font un bout de route avec celui qui se confronte à la politique et dialogue avec une nature toujours présente. Sa peinture entre en résistance. Des épaisseurs apparaissent, la couleur sensuelle et juteuse s'écrase puis rebondit. Avec rage et amour, les pigments flirtent avec le sable, le crin, la toile se laisse violer par le grillage à lapins, des matériaux qui traînent. Parmi les ultimes séries, ''Le Monétarisme'', ''Clonage'', Rebeyrolle refuse le conformisme, dénonce le "système autophage". Voilà pourquoi sa peinture est une arme, comme elle le fut pour Goya. Une œuvre immense est là. Visionnaire et éternelle.|[[Lydia Harambourg]]<ref name="LYD"/>}}
{{citation bloc|Sartre (''Guérilleros'', 1968) et Foucault (''Faillite de la science bourgeoise'', 1973) font un bout de route avec celui qui se confronte à la politique et dialogue avec une nature toujours présente. Sa peinture entre en résistance. Des épaisseurs apparaissent, la couleur sensuelle et juteuse s'écrase puis rebondit. Avec rage et amour, les pigments flirtent avec le sable, le crin, la toile se laisse violer par le grillage à lapins, des matériaux qui traînent. Parmi les ultimes séries, ''Le Monétarisme'', ''Clonage'', Rebeyrolle refuse le conformisme, dénonce le "système autophage". Voilà pourquoi sa peinture est une arme, comme elle le fut pour Goya. Une œuvre immense est là. Visionnaire et éternelle.|[[Lydia Harambourg]]<ref name="LYD"/>}}
{{citation bloc|Rebeyrolle témoigne du souci d'intégrer les fluctuations du goût : adieu [[Francis Gruber]], vive [[Jackson Pollock]] ! Il échappe ainsi à l'opprobre qui entache ses camarades de la Ruche. Mais, Rebeyrolle n'en déroute pas moins nombre de ses partisans. Ceux qui saluent, au tout début des années cinquante, le digne héritier de [[Gustave Courbet]], ne se retrouvent pas dans les toiles proches de l'abstraction peintes dix ans plus tard, même si l'artiste persiste à donner des visions formelles, celle des grenouilles ou des nus… L'artiste a imprégné la [[Jeune création|Jeune Peinture]] de son talent et de son charisme, d'une empreinte si définitive qu'elle suffit à lui ouvrir les portes du Panthéon réservé aux plus grands.|Éric Mercier<ref> Éric Mercier, ''Années 50 - La Jeune Peinture'', tome I : ''L'alternative figurative'', ArtAcatos, 2010, « Paul Rebeyrolle » pages 188-199.</ref>}}
{{citation bloc|Avec Paul Rebeyrolle, c'est à un "peinturier" féroce et généreux que l'on a affaire. Son œuvre part du réel, viscéralement, pour en découdre avec lui, avec ses injustices flagrantes, ses coups de sang, sa beauté lourde à digérer aussi, transcrite sans ambages. Autant de points communs avec Courbet dont il se réclame haut et fort durant la seconde moitié du XXe siècle et qui partage son refus des conventions.|Tom Laurent<ref> Tom Laurent, « Paul Rebeurolle », ''[[Art Absolument]]'', n°42, 24 juin 2011.</ref>}}
{{citation bloc|Avec Paul Rebeyrolle, c'est à un "peinturier" féroce et généreux que l'on a affaire. Son œuvre part du réel, viscéralement, pour en découdre avec lui, avec ses injustices flagrantes, ses coups de sang, sa beauté lourde à digérer aussi, transcrite sans ambages. Autant de points communs avec Courbet dont il se réclame haut et fort durant la seconde moitié du XXe siècle et qui partage son refus des conventions.|Tom Laurent<ref>Tom Laurent, « Paul Rebeyrolle », ''[[Art Absolument]]'', n°42, 24 juin 2011.</ref>}}
{{citation bloc|Mon père a toujours dénoncé la folie des hommes, la torture, les abus de pouvoirs. Pour moi, c'est un peintre intemporel. Il ne faisait pas de jolis tableaux, il faisait des tableaux qui disent|Nathalie Rebeyrolle<ref name="NAT"/>}}
{{citation bloc|Mon père a toujours dénoncé la folie des hommes, la torture, les abus de pouvoirs. Pour moi, c'est un peintre intemporel. Il ne faisait pas de jolis tableaux, il faisait des tableaux qui disent|Nathalie Rebeyrolle<ref name="NAT"/>}}


== Collections publiques ==
== Notes et références ==
=== France ===
[[File:Chooz 025.JPG|thumb|Paul Rebeyrolle, ''Visage de Prométhée'', [[Chooz]] (conseil général de Champagne)]]
* Fond régional d'art contemporain de Franche-Comté, [[Besançon]], ''Pieds et poings liés'', technique mixte sur toile, 1981<ref name="DEL"/>.
* [[Musée des Beaux-Arts de Caen]], ''Suicide n°2'', huile sur toile, 1982, dépôt du [[Fonds national d'art contemporain]]<ref>[http://cbx41.com/2016/03/suicide-n-2-huile-sur-toile-de-paul-rebeyrolle.html Musée des Beaux-Arts de Caen, ''Paul Rebeyrolle dans les collections'']</ref>.
* Conseil général de Champagne, [[Chooz]], ''Figure de [[Prométhée]]'', sculpture<ref>[http://publicartmuseum.net/wiki/Le_Feu_(Paul_Rebeyrolle) Conseil général de Champagne, ''"Figure de Prométhée", ville de Chooz'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.chooz.com/memoire/culture/rebeyrolle.htm Ville de Chooz, ''Rebeyrolle - Sculptures''.]</ref>.
* [[Musée des Beaux-Arts de Dijon]], ''Nu allongé'', 1971<ref name="DEL"> Jean-Pierre Delarge, ''Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains'', Gründ, 2001, pages 1050-1051.</ref>.
* Espace Rebeyrolle<ref>[http://www.espace-rebeyrolle.com Site de l'Espace Rebeyrolle].</ref> [[Eymoutiers]]<ref>[https://youtube.com/watch?v=bAzW7G4tw4U Kaas Prod, ''Musée Paul-Rebeyrolle à Eymoutiers'', reportage, durée 9 min 21 sec.]</ref>. {{commentaire|Dans le village natal de l'artiste, l'Espace est consacré principalement à son œuvre (plusieurs dizaines y sont exposées)<ref>[http://artefields.net/art-contemporain/paul-rebeyrolle-peindre-et-vivre/ Thierry Grizard, « Paul Rebeyrolle, peindre et vivre », ''Artefields'', 2 janvier 2017.]</ref>. Le centre présente aussi, chaque année, des expositions temporaires.}}
* [[Musée de l'Évêché de Limoges]].
* [[Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France]], huit estampes dont ''Manipulation'', lithographie, Éditions Maeght, 1979<ref name="BNF"/>.
* [[Musée d'art moderne de la ville de Paris]], ''Deux femmes nues'', vers 1950<ref name="BEN"/>.
* [[Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées|Musée national]] d'[[Art moderne]], Centre Beaubourg, Paris :
** ''La Truite'', 1955.
** ''Sac de poudre bleue'', vers 1967<ref name="BEN"> [[Dictionnaire Bénézit]], Gründ, 1999, vol.11, pages 490-492.</ref>.
** ''Nu aux morceaux de bois'', 1970<ref name="FTI">[http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/eymoutiers/tableaux-du-peintre-limousin-paul-rebeyrolle-au-centre-pompidou-1439887.html Martial Codet-Boisse, « Des tableaux du peintre limousin Paul Rebeyrolle au Centre Pompidou », ''France-TV Info'', 13 mars 2018]</ref>.
** ''Paysage'', 1978<ref name="FTI"/>.
** ''Chien hurlant'', 1984-1985<ref name="BEN"/>.
** ''Clonage'', 2001<ref name="FTI"/>.
** ''Autophage'', 2003<ref name="FTI"/>.
* [[Musée Sainte-Croix]], [[Poitiers]], ''Panier au poulet'', 1950<ref name="DEL"/>.
* [[Musée de l'Abbaye (Saint-Claude)|Musée de l'Abbaye]], [[Saint-Claude (Jura)|Saint-Claude]]<ref>[http://museedelabbaye.fr/musee/artiste-79-paul-rebeyrolle.html Musée de l'Abbaye, ''Paul Rebeyrolle dans les collections'']</ref> :
** ''L'Atelier, les palettes du peintre'', huile sur toile, 213x138cm, 1954.
** ''Tête de femme'', huile et pastel sur bois, 73x42cm, 1957.
** ''La Grande Truite'', huile sur toile, 81x100cm, 2001.
* Musée Estrine, [[Saint-Rémy-de-Provence]].
* Artothèque de l'Aisne, [[Tergnier]], ''Cloué au sol'', lithographie, 1982<ref>[http://artotheque02.fr/category/rebeyrolle-paul/ Artothèque de l'Aisne, ''Paul Rebeyrolle dans les collections''.]</ref>.

=== Canada ===
* [[Musée national des Beaux-Arts du Québec|Musée national des beaux-arts du Québec]]<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Paul Rebeyrolle - Collections MNBAQ|url=https://collections.mnbaq.org/fr/artiste/600003896|site=collections.mnbaq.org|périodique=|date=|consulté le=13 décembre 2019}}.</ref>.

=== Cuba ===
* [[Musée national des Beaux-Arts (Cuba)|Musée national des Beaux-Arts]], [[La Havane]], ''Sol de Cuba''<ref name="BEN"/>.

== Collections privées ==
* [[Philippe-Gérard (compositeur)|Philippe-Gérard]]<ref name="MUS">''Les Muses, encyclopédie des arts'', Grange Batelière, 1973, vol.12, pages 3853-3854.</ref>.
* Collection LGR (Laurence Climbeau, Gaëtane et Roland Botrel)<ref name="LGR"/>{{,}}<ref>[http://mamac-nice.org/francais/exposition_tempo/galerie/LGR/notices_oeuvres.pdf Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, ''Paul Rebeyrolle dans la collection LGR'']</ref>.
* [[Fondation Maeght]], [[Saint-Paul de Vence]]<ref>[http://fondation-maeght.com/fr/collection/morceaux-choisis/184/paul-rebeyrolle Fondation Maeght, ''Paul Rebeyrolle'']</ref>.
* [[François Pinault]]<ref name="FTI"/>.

== Publications ==
* [[Carlos Franqui]], ''Rebeyrolle'', [[Derrière le miroir (revue)|Derrière le miroir]]<ref>{{ISSN|0011-9113}}.</ref> n° 177, Paris, Maeght, mars 1969.
* [[Jean-Paul Sartre]], ''Coexistences'', [[Derrière le miroir (revue)|Derrière le miroir]] n° 187, Paris, Maeght, octobre 1970.
* [[Michel Foucault]] et [[Ricardo Porro]], ''Rebeyrolle'', [[Derrière le miroir (revue)|Derrière le miroir]] n° 202, Paris, Maeght, mars 1973.
* [[Serge Sautreau]] et [[André Velter]], ''Conte rouge pour Paloma'', lithographies de Paul Rebeyrolle, Maeght, 1975.
* [[Samir Amin]], ''Éloge du socialisme - Une utopie concrète'', 15 lithographies de Paul Rebeyrolle (atelier [[Fernand Mourlot]]), 175 exemplaires numérotés, Éditions Maeght, 1976.
* [[Carlos Franqui]], ''Rebeyrolle : natures mortes et pouvoir'', [[Derrière le miroir (revue)|Derrière le miroir]] n° 219, Paris, Maeght, mai 1976.
* [[José Ángel Valente]], ''Desaparicion Figuras'', 12 lithographies de Paul Rebeyrolle, Editard, Genève, 1982<ref name="EDI"/>.
* Paul Rebeyrolle (entretien avec [[Francis Marmande]]), « Autour de quelques vérités premières », revue ''Lignes'', n°22, 1994, pages 119-132.

== Références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
==== Ouvrages dédiés ====
* [[Pierre Descargues]], ''Rebeyrolle'', Paris, Presses littéraires de France, 1951.
* [[Pierre Descargues]], ''Rebeyrolle'', Paris, Presses littéraires de France, 1951.
* [[George Besson]], ''Paul Rebeyrolle'', Éditions de la Maison de la pensée française, 1956.
* [[George Besson]], ''Paul Rebeyrolle'', Éditions de la Maison de la pensée française, 1956.
* Robert Anselme, ''Rebeyrolle - La pluie et le beau temps'', Paris, Galerie Saint-Germain, 1958.
* [[Bernard Dorival]], ''Les Peintres du {{s-|XX|e}} du cubisme à l'abstraction, 1914-1957'', Éditions Pierre Tisné, 1957.
* Robert Anselme, ''Rebeyrolle - La pluie et le beau temps'', Galerie Saint-Germain, Paris, 1958.
* [[Yvon Taillandier]], ''Rebeyrolle'', Paris, Éditions Galerie Creuzevault, 1959.
* [[Yvon Taillandier]], ''Rebeyrolle'', Éditions Galerie Creuzevault, Paris, 1959.
* {{en}} [[Herbert Read]], ''Recent paintings by Rebeyrolle'', Londres, Marlborough Fine Arts, 1961.
* [[Herbert Read]], ''Recent paintings by Rebeyrolle'', Marlborough Fine Arts, Londres, 1961.
* [[Michel Ragon]], ''Nouvelle figuration II : [[Enrico Baj|Baj]], [[John Christoforou|Christoforou]], [[John Hultberg|Hultberg]], [[Bengt Lindström|Lindström]], [[Jean Messagier|Messagier]], [[Irving Petlin|Petlin]], [[Marcel Pouget|Pouget]], Rebeyrolle, [[Francis Salles|Salles]], [[Pierre Tal Coat|Tal Coat]]'', éditions galerie [[Mathias Fels]], 1962.
* Sarane Alexandrian, ''Dictionnaire de l'art et des artistes'', Hazan, 1967.
* [[Pierre Descargues]], ''Rebeyrolle'', Paris, Maeght, 1969.
* [[Pierre Descargues]], ''Rebeyrolle'', Paris, Maeght, 1969.
* [[Serge Sautreau]] et [[André Velter]], ''Conte rouge pour Paloma'', lithographies de Paul Rebeyrolle, Maeght, 1975
* [[René Huyghe]] de l'[[Académie française]] et Jean Rudel, ''L'Art et le monde moderne'', vol. 2, Larousse, 1970.
* [[Samir Amin]], ''Éloge du socialisme - Une utopie concrète'', 15 lithographies de Paul Rebeyrolle (atelier [[Fernand Mourlot]]), 175 exemplaires numérotés, Éditions Maeght, 1976
* ''Dictionnaire des artistes contemporains'', La Connaissance S.A., Bruxelles, 1972.
* ''Les Muses, encyclopédie des arts'', vol.12, Grange Batelière, Paris, 1973.
* Pierre Mazars, [[Jean-Marie Dunoyer]] et Jean Selz, ''L'année de la peinture'', Calmann-Lévy, 1980.
* [[Jacques Dupin]], Paul Rebeyrolle et [[Pierre Gaudibert]], ''Rebeyrolle - Les évasions manquées'', Éditions de l'Hospice Saint-Louis, Avignon, 1982.
* Francis Parent et Raymond Perrot, ''Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983'', Éditions Jeune Peinture/Imprimeurs libres, 1983.
* [[André Velter]], ''Rebeyrolle : bronzes et céramiques'', galerie Lelong, 1988 {{ISBN|2-85587-163-8}}.
* [[André Velter]], ''Rebeyrolle : bronzes et céramiques'', galerie Lelong, 1988 {{ISBN|2-85587-163-8}}.
* Bernard Sordet et [[Jacques Dupin]], ''Paul Rebeyrolle'', École nationale supérieure des beaux-arts, 1988.
* Bernard Sordet et [[Jacques Dupin]], ''Paul Rebeyrolle'', École nationale supérieure des beaux-arts, 1988.
* Antonio del Guercio, ''Paul Rebeyrolle'', Aoste, Éditions du Centre Saint-Bénin, 1989.
* Michel Ragon, Jacques Juillard, [[Pierre Rosanvallon]] et Louisette Battais, ''Libertés, liberté'', Éditions de l'espace Belleville, Paris, 1989.
* [[Carlos Franqui]], [[Michel Foucault]], [[Jean-Paul Sartre]] et Anne Dopffer, ''Rebeyrolle, peintures 1963-1980'', collection « Carnets de voyages », Éditions Maeght, 1991.
* Antonio del Guercio, ''Paul Rebeyrolle'', Éditions du Centre Saint-Bénin, Aoste, 1989.
* [[Carlos Franqui]], [[Michel Foucault]], [[Jean-Paul Sartre]] et Anne Dopffer, ''Rebeyrolle, peintures 1963-1980'', collection « Carnets de voyages », Éditions Maeght, 1991.
* [[Jean-Baptiste Para]], ''Les Panthéons de Paul Rebeyrolle'', Éditions Galerie Daniel Templon, 1992.
* [[Jean-Baptiste Para]], ''Les Panthéons de Paul Rebeyrolle'', Éditions Galerie Daniel Templon, 1992.
* Hubert de Blomac, [[Jacques Kerchache]] et Michel Troche, ''Espace Paul-Rebeyrolle'', Eymoutiers, Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, 1995.
* [[Françoise Woimant]], Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, ''De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes'', B.N.F., 1992.
* [[Lydia Harambourg]], ''L'[[École de Paris]], 1945-1965 - Dictionnaire des artistes'', Ides et Calendes, 1993.
* Hubert de Blomac, [[Jacques Kerchache]] et Michel Troche, ''Espace Paul-Rebeyrolle'', Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, Eymoutiers, 1995.
* [[Gérald Schurr]], ''[[Le Guidargus de la peinture]]'', Les [[Éditions de l'Amateur]], 1996.
* Catherine Flohic, ''Paul Rebeyrolle'', Éditions de l'[[École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole]], 1996.
* Catherine Flohic, ''Paul Rebeyrolle'', Éditions de l'[[École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole]], 1996.
* Alain Tourneux, ''Rebeyrolle'', Éditions du Paysage, Reims/Musée Rimbaud, Charleville-Mézières, 1998.
* Alain Tourneux, ''Rebeyrolle'', Reims, Éditions du Paysage/Charleville-Mézières, Musée Rimbaud, 1998.
* [[Gérard Rondeau]], ''Rebeyrolle ou le journal d'un peintre'', collection « Photogalerie », Neuchâtel, Éditions Ides & Calendes, 2000 ; rééd. Éditions des Équateurs, 2006 {{ISBN|978-2-84990-237-0}}.
* Jean-Louis Prat, ''Paul Rebeyrolle - Le monétarisme'', Éditions Galerie Jeanne Bucher, 1999.
* [[Emmanuel Bénézit]], ''Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs'', Gründ, 1999.
* [[Gérard Rondeau]], ''Rebeyrolle ou le journal d'un peintre'', collection « Photogalerie », Éditions Ides & Calendes, Neuchâtel, 2000 ; rééd. Éditions des Équateurs, 2006 {{ISBN|978-2-84990-237-0}}.
* [[Jean-Pierre Delarge]], ''Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains'', Gründ, 2001.
* Sous la direction de [[Jean-Louis Ferrier]] (en collaboration avec [[Yann Le Pichon]], préface de [[Pontus Hulten]]), ''L'aventure de l'art au XXe siècle'', Éditions du Chêne, 2002.
* Sous la direction de [[Michel Laclotte]] et Jean-Pierre Cuzin, ''Dictionnaire de la peinture'', Larousse, 2003 [http://larousse.fr/encyclopedie/peinture/Rebeyrolle/154042 (lire en ligne)].
* [[Marine Degli]], ''Paul Rebeyrolle, 1926-2005'', Panama.
* [[Marine Degli]], ''Paul Rebeyrolle, 1926-2005'', Panama.
* [[Jean-François Bizot]], ''Rebeyrolle - Plongeons dans la peinture'', Éditions de l'Espace Paul-Rebeyrolle, 2005.
* [[Jean-François Bizot]], ''Rebeyrolle - Plongeons dans la peinture'', Éditions de l'Espace Paul-Rebeyrolle, 2005.
* Frédéric Hallier, Robert Rocca et Jean-Claude Vollot, ''Humanités - [[Roger-Edgar Gillet]], [[Stani Nitkowski]], Paul Rebeyrolle'', Éditions du Centre d'art contemporain de l'abbaye d'Auberive, 2006.
* [[Lionel Bourg]], ''L'Œuvre de chair : Paul Rebeyrolle, la peinture et la vie'', éditions [[Urdla]], 2006 [http://remue.net/Paul-Rebeyrolle-L-oeuvre-de-chair (présentation en ligne)].
* [[Lionel Bourg]], ''L'Œuvre de chair : Paul Rebeyrolle, la peinture et la vie'', éditions [[Urdla]], 2006 [http://remue.net/Paul-Rebeyrolle-L-oeuvre-de-chair (présentation en ligne)].
* Michel C. Thomas, ''Rebeyrolle ou l'obstination de la peinture - Biographie imaginaire'', collection « L'un et l'autre », Gallimard, 2009.
* [[Thierry Delcourt]], ''Au risque de l'art'', L'Âge d'homme, 2007.
* Michel C. Thomas, ''Rebeyrolle ou l'obstination de la peinture - Biographie imaginaire'', collection « L'un et l'autre », Gallimard, 2009.
* [[Aliocha Wald Lasowski]], ''Jean-Paul Sartre, une introduction'', collection « Agora », Pocket La Découverte, 2011 [https://books.google.fr/books?id=l99navHcypIC&pg=PT49&lpg=PT49&dq=paul+rebeyrolle&source=bl&ots=vUQaSmgmoh&sig=ACfU3U23EnV4FDqbMeLhrTbUhS9D6Q8cVA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi8xNeIhbLmAhXM0aQKHTsWDGo4jAEQ6AEwA3oECAkQAQ#v=onepage&q=paul%20rebeyrolle&f=false (extrait en ligne)].
* [[Francis Marmande]], Jean-Louis Prat, Yannick Mercoyrol et [[Jean d'Haussonville]], ''Rebeyrolle'', coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012 [http://somogy.fr/livre/paul-rebeyrolle?ean=9782757205211 (présentation en ligne)].
* [[Francis Marmande]], Jean-Louis Prat, Yannick Mercoyrol et [[Jean d'Haussonville]], ''Rebeyrolle'', coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012 [http://somogy.fr/livre/paul-rebeyrolle?ean=9782757205211 (présentation en ligne)].
* [[Paul Audi]], Francis Marmande, ''Rebeyrolle vivant ! - 60 ans d'une œuvre essentielle'', catalogue de l'exposition à l'occasion du {{20e|anniversaire}} de l'Espace Rebeyrolle, 2015.
* [[Paul Audi]], Francis Marmande, ''Rebeyrolle vivant ! - 60 ans d'une œuvre essentielle'', catalogue de l'exposition à l'occasion du {{20e|anniversaire}} de l'Espace Rebeyrolle, 2015.
* Pierre Basset, Valérie Pugin et Stéphane Vacquier, ''Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de Courbet'', Silvana Editoriale, 2016.
* Pierre Basset, Valérie Pugin et Stéphane Vacquier, ''Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de Courbet'', Silvana Editoriale, 2016.
* Sous la direction d'Elisa Farran (contributions de [[Franz-Olivier Giesbert]] et Stéphane Vacquier), ''Les animaux de Paul Rebeyrolle'', collection « Arte », Silvana Editoriale, 2017.
* Sous la direction d'Elisa Farran (contributions de [[Franz-Olivier Giesbert]] et Stéphane Vacquier), ''Les animaux de Paul Rebeyrolle'', collection « Arte », Silvana Editoriale, 2017.
* [[Francis Marmande]], Stéphane Vacquier et Olivier Chaslin, ''Paul Rebeyrolle - Collection permanente'', Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, Eymoutiers, 2018.
* [[Francis Marmande]], Stéphane Vacquier et Olivier Chaslin, ''Paul Rebeyrolle - Collection permanente'', Eymoutiers, Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, 2018.
* {{Ouvrage|langue=fr-FR|préface=Camille Saint-Jacques (1956-)|titre=Paul Rebeyrolle : la genèse de « La Source »|éditeur=Revue K / Philippe et David Marin|année=2021|lieu=Paris|pages totales=24|format livre={{unité|22|cm}}|isbn1=2-908120-45-3|isbn2=978-2-908120-45-5|sudoc=264591968|oclc=1345519591|bnf=46978407r|présentation en ligne={{Google Livres|Lz81zwEACAAJ}}|libellé=2021|consulté le=3 mars 2023}}.

==== Ouvrages collectifs ====
* [[Edmonde Charles-Roux]], « L'Homme témoin - Huit jeunes "tigres" : [[Bernard Lorjou]], [[Yvonne Mottet]], Paul Rebeyrolle, [[André Minaux]], [[Bernard Buffet]], [[Michel Thompson]], [[Michel de Gallard]], [[Simone Dat]] », ''[[Vogue]]'', avril 1950.
* [[André Chamson]], ''Collection Girardin'', Paris, Éditions du Petit Palais, 1954.
* [[Jerzy Waldemar Jarocinski|Waldemar George]], ''De Ingres à nos jours - Corps et visages féminins'', Éditions d'Art et d'industrie, 1955.
* [[Bernard Dorival]], ''Les Peintres du {{s-|XX|e}} du cubisme à l'abstraction, 1914-1957'', Éditions Pierre Tisné, 1957.
* {{en}} Raymond Nacenta, ''The School of Paris - The painters and the artistic climate of Paris since 1910'', Londres, Oldbourne Press, 1960.
* [[Michel Ragon]], ''Nouvelle figuration II : [[Enrico Baj|Baj]], [[John Christoforou|Christoforou]], [[John Hultberg|Hultberg]], [[Bengt Lindström|Lindström]], [[Jean Messagier|Messagier]], [[Irving Petlin|Petlin]], [[Marcel Pouget|Pouget]], Rebeyrolle, [[Francis Salles|Salles]], [[Pierre Tal Coat|Tal Coat]]'', éditions galerie [[Mathias Fels]], 1962.
* [[René Huyghe]] de l'[[Académie française]] et Jean Rudel, ''L'Art et le monde moderne'', vol. 2, Larousse, 1970.
* Pierre Mazars, [[Jean-Marie Dunoyer]] et Jean Selz, ''L'année de la peinture'', Calmann-Lévy, 1980.
* Francis Parent et Raymond Perrot, ''Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983'', Éditions Jeune Peinture/Imprimeurs libres, 1983.
* Michel Ragon, Jacques Juillard, [[Pierre Rosanvallon]] et Louisette Battais, ''Libertés, liberté'', Paris, Éditions de l'espace Belleville, 1989.
* [[Françoise Woimant]], Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, ''De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes'', BnF, 1992.
* [[Gérald Schurr]], ''[[Le Guidargus de la peinture]]'', Les [[Éditions de l'Amateur]], 1996.
* Sous la direction de [[Jean-Louis Ferrier]] (en collaboration avec [[Yann Le Pichon]], préface de [[Pontus Hulten]]), ''L'aventure de l'art au {{s-|XX}}'', Éditions du Chêne, 2002.
* Frédéric Hallier, Robert Rocca et Jean-Claude Vollot, ''Humanités - [[Roger-Edgar Gillet]], [[Stani Nitkowski]], Paul Rebeyrolle'', Éditions du Centre d'art contemporain de l'abbaye d'Auberive, 2006.
* [[Thierry Delcourt]], ''Au risque de l'art'', L'Âge d'homme, 2007.
* Pierre Basset, ''Les insoumis de l'art moderne - La Jeune peinture, Paris, 1948-1958'', éditions Un certain regard, 2009.
* Éric Mercier, ''Années 50 - La Jeune Peinture'', tome I : ''L'alternative figurative'' : tome II : ''Panorama de la Jeune Peinture'', ArtAcatos, 2010.
* [[Aliocha Wald Lasowski]], ''Jean-Paul Sartre, une introduction'', collection « Agora », Pocket La Découverte, 2011 [https://books.google.fr/books?id=l99navHcypIC&pg=PT49&lpg=PT49&dq=paul+rebeyrolle&source=bl&ots=vUQaSmgmoh&sig=ACfU3U23EnV4FDqbMeLhrTbUhS9D6Q8cVA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi8xNeIhbLmAhXM0aQKHTsWDGo4jAEQ6AEwA3oECAkQAQ#v=onepage&q=paul%20rebeyrolle&f=false (extrait en ligne)].
* Sarah Wilson, Pierre Basset, Julien Roumette et Florence Condamine, ''Les insoumis de l'art moderne - Paris, les années 50'', éditions Musée Mendjisky - Écoles de Paris, Paris, 2016 [https://issuu.com/museemendjisky-ecolesdeparis/docs/catalogue_insoumis_bd (consulter en ligne)].

==== Articles ====
* Paul Rebeyrolle (entretien avec [[Francis Marmande]]), « Autour de quelques vérités premières », revue ''Lignes'', {{n°|22}}, 1994, pages 119-132
* Pierre Basset, « ''Années 50 - La Jeune peinture et le Manifeste de l'homme témoin'' », ''[[Artension]]'', n°2, 2007.

==== Dictionnaires et encyclopédies ====
* Sarane Alexandrian, ''Dictionnaire de l'art et des artistes'', Hazan, 1967.
* ''Dictionnaire des artistes contemporains'', Bruxelles, La Connaissance S.A., 1972.
* ''Les Muses, encyclopédie des arts'', vol.12, Paris, Grange Batelière, 1973.
* [[Lydia Harambourg]], ''L'[[École de Paris]], 1945-1965 - Dictionnaire des artistes'', Ides et Calendes, 1993.
* [[Emmanuel Bénézit]], ''Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs'', Gründ, 1999.
* [[Jean-Pierre Delarge]], ''Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains'', Gründ, 2001.
* Sous la direction de [[Michel Laclotte]] et Jean-Pierre Cuzin, ''Dictionnaire de la peinture'', Larousse, 2003 [http://larousse.fr/encyclopedie/peinture/Rebeyrolle/154042 (lire en ligne)].

=== Fonds d'archives ===
* {{cite archive|langue=fr|dossier=Correspondance Paul Rebeyrolle|dates=1971|fonds=Fonds Serge Sautreau|cote=NAF 28935|ville=Paris|institution=BnF Archives et manuscrits|présentation en ligne=https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc125064x/cb301|consulté le=3 mars 2023}}
* {{cite archive|langue=fr|dossier=Correspondance Paul Rebeyrolle|dates=1975 au {{date-|25 mai 1983}}|fonds=Simone de Beauvoir. Lettres reçues|cote=NAF 28501|ville=Paris|institution=BnF Archives et manuscrits|présentation en ligne=https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc12412w/ca59812937451168|consulté le=3 mars 2023}}


=== Filmographie ===
=== Filmographie ===
* [[Gérard Rondeau]], ''Rebeyrolle ou le journal d'un peintre'', Sodaperage, éd. RMN, collection Centre national des arts plastiques, 2006 [http://gerardrondeau.com/films/dans-latelier-de-rebeyrolle/ (présentation et extrait en ligne)].
* [[Gérard Rondeau]], ''Rebeyrolle ou le journal d'un peintre'', Sodaperage, éd. RMN, collection Centre national des arts plastiques, 2006 ([http://gerardrondeau.com/films/dans-latelier-de-rebeyrolle/ présentation et extrait en ligne]).


=== Articles connexes ===
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=== Liens externes ===
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* [http://www.art-contemporain.20fr.com Art contemporain en Limousin]
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Paul Rebeyrolle
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
BoudrevilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Autres informations
Mouvements
Influencé par
Distinction
prix de la Jeune peinture (1950)
prix Fénéon (1951)
Œuvres principales
Le Cyclope (Hommage à Georges Guingouin), 1987

Paul Rebeyrolle, né le à Eymoutiers (Haute-Vienne) et mort le à Boudreville (Côte-d'Or), est un peintre, lithographe et sculpteur français[1].

Artiste expressionniste et matiériste, il est rattaché au courant de la nouvelle figuration.

Né du mariage de Jean Rebeyrolle et de Marie Ensergueix, instituteurs, Paul Rebeyrolle voit son enfance marquée par le mal de Pott, tuberculose osseuse l'obligeant à de longs moments d'immobilité[2]. Il effectue ses études secondaires jusqu'à l'obtention du baccalauréat de philosophie au lycée Gay-Lussac de Limoges avant de rejoindre Paris en [2]. Il découvre alors les peintres contemporains ainsi que la peinture classique au musée du Louvre et, restitue Bernard Dorival, c'est rapidement qu'il est remarqué « pour la robustesse de ses dons : il s'oriente bientôt vers un réalisme violent où se retrouve son goût pour les peintres espagnols. Figures rudes des paysans de son pays, animaux morts, chienne ou chèvre au ventre énorme lui sont des thèmes familiers »[3].

Il est acteur engagé du Manifeste de l'homme témoin qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prône autour du critique d'art Jean Bouret un retour au réalisme contre les tendances de l'art contemporain[4]. Il participe ainsi le à la galerie du Bac à l'exposition de « L'homme témoin » avec Bernard Lorjou, Yvonne Mottet, Michel Thompson, Michel de Gallard et Gaston Sébire. Ce groupe de « L'homme témoin », que rejoindront bientôt Bernard Buffet, Jean Couty, Simone Dat et André Minaux, sera fondateur du mouvement de la Jeune Peinture. En la même année 1948, il exécute pour les abattoirs de la Villette une fresque murale précisément intitulée Les Abattoirs de la Villette[5].

Ainsi, en 1949 (année où il épouse Simone Dat[6]), Rebeyrolle — il est alors installé à La Ruche du 2, passage de Dantzig[7] — est à l'origine du Salon de la Jeune Peinture avec Denys Chevalier, Pierre Descargues, Philippe Cara Costea et Gaëtan de Rosnay, dont la première édition intitulée Premier Salon des Jeunes Peintres se tient du au — année de deux voyages en Italie et en Espagne, qu'il consacrera à la visite des musées[8] — à la galerie des beaux-arts[7]. C'est à la fin du quatrième salon, soit le , que le comité fonde l'Association de la Jeune Peinture dont les statuts, rédigés par l'avocat Jean Guillemot « en étroite collaboration avec Rebeyrolle »[9] sont déposés en préfecture le revêtus de la signature de l'artiste[9].

Membre du parti communiste français à partir de 1953, Rebeyrolle rompt avec ce dernier en 1956 lors de l'invasion russe en Hongrie et du fait de la duplicité du parti face à la guerre d'Algérie[10]. À cette occasion, il peint un grand tableau intitulé À bientôt j'espère[11].

En 1959 à Eymoutiers, il exécute un grand tableau intitulé Planchemouton (nom d'une rivière et d'une grange), commandé par le comité de la première Biennale de Paris, pour orner l'escalier du palais des Beaux-Arts. En 1963, il quitte Paris et s'installe à la campagne pour y vivre et travailler, d'abord dans le département de l'Aube puis en Côte-d'Or.

À partir de 1968, il commence un cycle de séries souvent définies par le terme de « politique », que l'on peut énumérer par leurs titres[12] :

  • 1968 : « Guérilleros » ;
  • 1970 : « Coexistences » ;
  • 1972 : « Les Prisonniers » ;
  • 1973 : « Faillite de la science bourgeoise » ;
  • 1975 : « Natures mortes et pouvoir » ;
  • 1980-1982 : « Les Évasions manquées » ;
  • 1983 : « Le Sac de Madame Tellikjian » ;
  • 1984-1985 : « On dit qu'ils ont la rage » ;
  • 1986 : « Germinal » ;
  • 1987 : « Au Royaume des aveugles » ;
  • 1990-1991 : « Les Panthéons » ;
  • 1993 : « Splendeur de la vérité » ;
  • 1996 : « Le Monétarisme » ;
  • 2001 : « Clonage » ;
  • 2004 : « Autophages ».

Son œuvre, immense, toujours figurative, est marquée par la violence, la rage, la révolte face à l'oppression ou l'engagement politique. Elle est ponctuée de tableaux animaliers et paysagers, ainsi que de tableaux employant des matières collées sur la toile (terre, crin, ferraille…)[13]. « De ces amalgames, perçoit ainsi Jean-Louis Prat, surgissent des images qui affirment la résurrection de la matière, par là même celle de la peinture »[14].

Peu médiatisée de son vivant, méconnue du grand public ainsi que de certaines institutions, cette œuvre a néanmoins été appréciée par les philosophes Jean-Paul Sartre ou Michel Foucault ainsi que par certains collectionneurs, tel François Pinault. Il meurt le dans sa maison de Boudreville[15],[16],[17],[18]. Ses cendres ont été dispersées dans la rivière Planchemouton à Eymoutiers[19].

Collections publiques

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États-Unis

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  • Mission permanente de la France auprès de l'Organisation des Nations-Unies, New York, Paysage, huile sur toile 100 × 100 cm[21]

Collections privées référencées

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Publications illustrées par l'auteur

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Récompenses

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  • Prix Paillard du jury du prix Drouant-David de la Jeune Peinture, 1949[21].
  • Prix de la Jeune peinture, 1950, pour La femme au gant (portrait de Simone Dat)[39].
  • Prix Fénéon, 1951, pour Portrait de Jean Rebeyrolle[3].
  • Prix de la Biennale de Paris, 1959, pour Planchemouton, panneau de 18 mètres titré du nom de la grange du Limousin dans laquelle il a été peint[5].
  • Premier prix de la section française à la John Moores Exhibition, Liverpool, 1959.
  • Grand prix de la Ville de Paris, [39].

Expositions

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(Liste non exhaustive, classée par année de publications ou de réalisations).

Catalogues d'expositions

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Expositions personnelles

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  • Peindre, Galerie Julio Gonzalez, Arcueil, 2022[70].

Expositions collectives

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Réception critique

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« C'est de la chair et de la vraie peinture, ça a de l'ambition, ça cogne, ça vit, c'est plein de feu. »

— Jean Bouret[81]

« …À la Galerie Maeght où Rebeyrolle a exposé une nouvelle série, Coexistences, pour laquelle Sartre a écrit une préface. En 1969, Rebeyrolle avait dénoncé les forfaits de l'impérialisme ; cette fois il s'attaquait au socialisme, coupable non seulement des crimes perpétrés à Prague, à Moscou, mais responsable aussi de ceux qui se commettent au Brésil, en Grèce, au Vietnam, puisque, au nom de la coexistence, il ne tente pas de les empêcher. Le rouge du drapeau, porteur jadis de tant d'espoir, se confond sur ces toiles avec la couleur du sang versé, des chairs béantes. Ces corps broyés, Rebeyrolle ne les évoque pas abstraitement : c'est dans leur matérialité qu'il impose à notre regard l'horreur, la colère qui l'habitent. Si ces sentiments, tout en nous empoignant, demeurent supportables, c'est grâce à ce que Sartre appelle "l'alacrité" de ces tableaux ; la joie, qu'à travers sa fureur, Rebeyrolle a éprouvé à peindre, il nous la fait aussi partager. »

— Simone de Beauvoir[41]

« La forme, ici, est entièrement recomposée ; malgré les couleurs sombres et le ton sur ton, les silhouettes se découpent avec précision. Pourtant, le contour n'est pas obtenu par une ligne qui court net le long du corps, mais par des milliers de traits perpendiculaires, des brins de paille, qui forment un hérissement général, une sombre présence électrique dans la nuit. Il s'agit moins d'une forme que d'une énergie, moins d'une présence que d'une intensité, moins d'un mouvement et d'une attitude que d'une agitation, d'un tremblement difficilement contenus. Se méfiant du langage, Spinoza craignait qu'on confonde sous le mot chien l'animal aboyant et la constellation céleste. Le chien de Rebeyrolle , lui, est résolument animal aboyant et constellation terrestre. Ici, peindre la forme et laisser fuser la force se rejoignent. Rebeyrolle a trouvé le moyen de faire passer d'un seul geste la force de peindre dans la vibration de la peinture. »

— Michel Foucault[82]

« D'emblée, nous subissons l'emprise de la force extraordinaire qui se dégage d'une peinture où tout est tension, tempête, fureur et déchirement. Les toiles sont comme giflées par la couleur qui s'y projette avec véhémence, y formant des empâtements et y laissant des coulées d'où émergent les nus, sous la lumière à la fois pauvre et cruelle d'une ampoule électrique. »

— Jean Selz[83]

« Un art exprimant la rage de créer qui anime ce peintre du refus et de l'indignation, une peinture d'angoisse hallucinée et de réalisme exaspéré, de lutte pathétique avec le mystère des choses, de violece accusatrice aux accents céliniens. La figuration tragique de cet écorché vif s'accorde difficilement avec l'esprit cartésien français. Dans la véhémence d'un expressionnisme poussé jusqu'à la caricature, ce tempérament généreux et violent évoque toutes les souffrances humaines dans des formes tuméfiées surgissant d'une pâte épaisse et malaxée. »

— Gérald Schurr[39]

« Les séries peintes par Paul Rebeyrolle montrent avec toujours plus de vigueur, voire de colère et d'indignation, des thèmes dont les lignes de force sont évoquées par des titres courts qui éclairent sa peinture de tout son sens Les Guérilleros, Les Prisonniers… Il s'engage dans des séries, thèmes qu'il creuse sans cesse pour les forcer à l'extrême ; c'est l'indignation qui fait alors s'exprimer Rebeyrolle le dissident. Ses œuvres sont autant de regards portés sur le monde, leur acuité nous bouleverse. Puis le peintre revient à la nature, au repos qui en émane et auquel il aspire. La terre, les sources, les torrents sont cette respiration qui redonne un nouveau soufflé à l'œuvre, et les thèmes habituels réapparaissent : Sangliers, Nus ou Grands paysages. Ce terrien authentique prend la terre à pleine main, l'agglomère à sa peinture, y mêle ces éléments qui sont le plaisir des promenades, morceaux de bois, écorces, champignons, plumes ramassées au bord des chemins… De ces paysages et natures mortes émane une sérénité à l'opposé de l'anxiété du monde des vivants tel que Paul Rebeyrolle les peint… Dans tout cela rien de paisible, la vie est en danger et s'oppose à la quiétude des paysages. Grillages, fils de fer, fils électriques, fragments d'étoffes, crins enchevêtrés donnent une consistance, une réalité rude que l'artiste laisse échapper de la toile ; la matière élargit le champ habituel de la peinture, de la façon la plus littérale elle échappe à l'encadrement. »

— Alain Tourneux[13]

« Sartre (Guérilleros, 1968) et Foucault (Faillite de la science bourgeoise, 1973) font un bout de route avec celui qui se confronte à la politique et dialogue avec une nature toujours présente. Sa peinture entre en résistance. Des épaisseurs apparaissent, la couleur sensuelle et juteuse s'écrase puis rebondit. Avec rage et amour, les pigments flirtent avec le sable, le crin, la toile se laisse violer par le grillage à lapins, des matériaux qui traînent. Parmi les ultimes séries, Le Monétarisme, Clonage, Rebeyrolle refuse le conformisme, dénonce le "système autophage". Voilà pourquoi sa peinture est une arme, comme elle le fut pour Goya. Une œuvre immense est là. Visionnaire et éternelle. »

— Lydia Harambourg[18]

« Rebeyrolle témoigne du souci d'intégrer les fluctuations du goût : adieu Francis Gruber, vive Jackson Pollock ! Il échappe ainsi à l'opprobre qui entache ses camarades de la Ruche. Mais, Rebeyrolle n'en déroute pas moins nombre de ses partisans. Ceux qui saluent, au tout début des années cinquante, le digne héritier de Gustave Courbet, ne se retrouvent pas dans les toiles proches de l'abstraction peintes dix ans plus tard, même si l'artiste persiste à donner des visions formelles, celle des grenouilles ou des nus… L'artiste a imprégné la Jeune Peinture de son talent et de son charisme, d'une empreinte si définitive qu'elle suffit à lui ouvrir les portes du Panthéon réservé aux plus grands. »

— Éric Mercier[84]

« Avec Paul Rebeyrolle, c'est à un "peinturier" féroce et généreux que l'on a affaire. Son œuvre part du réel, viscéralement, pour en découdre avec lui, avec ses injustices flagrantes, ses coups de sang, sa beauté lourde à digérer aussi, transcrite sans ambages. Autant de points communs avec Courbet dont il se réclame haut et fort durant la seconde moitié du XXe siècle et qui partage son refus des conventions. »

— Tom Laurent[85]

« Mon père a toujours dénoncé la folie des hommes, la torture, les abus de pouvoirs. Pour moi, c'est un peintre intemporel. Il ne faisait pas de jolis tableaux, il faisait des tableaux qui disent »

— Nathalie Rebeyrolle[62]

Notes et références

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  1. Cf. notice d'autorité du catalogue général de la Bibliothèque nationale de France.
  2. a et b Espace Rebeyrolle, Eymoutiers, Paul Rebeyrolle, biographie.
  3. a b c et d Bernard Dorival, Les Peintres du XXe siècle du cubisme à l'abstraction, 1914-1957, Paris, Éditions Pierre Tisné, 1957, pp. 166-167.
  4. René Huyghe de l'Académie française et Jean Rudel, L'Art et le monde moderne, Larousse, 1970, vol. 2, p. 254.
  5. a b et c Les Muses, encyclopédie des arts, Grange Batelière, 1973, vol.12, pages 3853-3854.
  6. a et b Musée de l'Abbaye, Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de Courbet, dossier de presse de l'exposition, 2016
  7. a b et c Pierre Descargues (préface), Premier Salon des Jeunes Peintres - Catalogue, édition de la Galerie des Beaux-Arts, janvier 1950.
  8. Moreeuw.com, « Paul Rebeyrolle », Histoire de l'art
  9. a et b Francis Parent et Raymond Perrot, Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983, Éditions Jeune Peinture/Imprimeurs libres, 1983, p. 12.
  10. Jean-Paul Sartre, « Coexistences », Derrière le miroir, no 187, Éditions Maeght, .
  11. a et b Dominique Widemann, « Les travaux et les jours de Paul Rebeyrolle », L'Humanité, .
  12. Rebeyrolle, publication de l'Espace Paul-Rebeyrolle, avec le concours du ministère de la Culture, délégation aux arts plastiques, texte de Jacques Kerchache, 1995 (ISBN 2-911195-00-0).
  13. a et b Alain Tourneux, Rebeyrolle, Éditions du Paysage/Musée Rimbaud, 1998.
  14. Jean-Louis Prat, « Les corps à corps de Rebeyrolle », Rebeyrolle, coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012, p. 13.
  15. Sabine Gignoux, « Paul Rebeyrolle, la mort d'un peintre enragé », La Croix, .
  16. Hervé Gauville, « Rebeyrolle le rebelle se fait la belle », Libération, .
  17. « Le peintre Paul Rebeyrolle est mort », L'Obs, .
  18. a et b Lydia Harambourg, « Disparition : Paul Rebeyrolle », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 7, , p. 169.
  19. Lieux-dits, D'Eymoutiers à Chambord, Paul Rebeyrolle.
  20. a b et c Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001, pages 1050-1051.
  21. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Éric Mercier, Années 50 - La Jeune Peinture, tome II : Panorama de la Jeune Peinture, ArtAcatos, 2010, « Paul Rebeyrolle » pp. 334-339.
  22. Musée des Beaux-Arts de Caen, Paul Rebeyrolle dans les collections
  23. Conseil général de Champagne, "Figure de Prométhée", ville de Chooz
  24. Ville de Chooz, Rebeyrolle - Sculptures.
  25. Site de l'Espace Rebeyrolle.
  26. Kaas Prod, Musée Paul-Rebeyrolle à Eymoutiers, reportage, durée 9 min 21 sec.
  27. Thierry Grizard, « Paul Rebeyrolle, peindre et vivre », Artefields, 2 janvier 2017.
  28. a et b Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  29. a b c et d Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.11, pages 490-492.
  30. a b c d et e Martial Codet-Boisse, « Des tableaux du peintre limousin Paul Rebeyrolle au Centre Pompidou », France-TV Info, 13 mars 2018
  31. André Chamson, Collection Girardin, Éditions du Petit Palais, 1954, no 284.
  32. Musée de l'Abbaye, Paul Rebeyrolle dans les collections
  33. Artothèque de l'Aisne, Paul Rebeyrolle dans les collections.
  34. « Paul Rebeyrolle - Collections MNBAQ », sur collections.mnbaq.org (consulté le ).
  35. a et b « French painters under sixty - Loan exhibition at Nottingham », The Times, 23 février 1955.
  36. a et b Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, Collection LGR, présentation de l'exposition
  37. Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, Paul Rebeyrolle dans la collection LGR
  38. Fondation Maeght, Paul Rebeyrolle
  39. a b et c Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 775.
  40. Paul Rebeyrolle, « interview à propos de son exposition à la galerie Maeght », émission Arts d'aujourd'hui, France Culture, 11 mars 1967.
  41. a et b Simone de Beauvoir, Tout compte fait, Gallimard, 1972, page 229.
  42. Michel Séronnet, « Rebeyrolle », Petit livre d'heures à l'usage de ma sœur, 9 février 2005
  43. Galerie Maeght, Paul Rebeyrolle
  44. Sous la direction de Yann Le Pichon, « Rebeyrolle, la transcendance brisée », L'Aventure de l'art au XXe siècle, Éditions du Chêne, 2002, page 774.
  45. Galerie Jeanne Bucher, Paul Rebeyrolle - Dix œuvres majeures, dossier de presse, 2010
  46. Galerie Jeanne Bucher-Jaeger, Paul Rebeyrolle
  47. « Les massacres de Paul Rebeyrolle », L'Œil, n°515, 1er avril 2000
  48. Galerie Claude Bernard, Paul Rebeyrolle
  49. Philippe Dagen, « Rétrospective : Paul Rebeyrolle, entre détournement de la matière et critique sociale », Le Monde, 25 juillet 2005
  50. Sous la direction de Philippe Piguet, Paul Rebeyrolle, dossier de presse, Fondation pour l'art contemporain Salomon, 2011
  51. Jean-Paul Gavard-Perret, Rebeyrolle face à l'intolérable, Fondation pour l'art contemporain Salomon, 2011
  52. Olivier Cena, « Paul Rebeyrolle », Télérama, 24 juin 2011
  53. Paris Art, Paul Rebeyrolle - La nature et l'homme, juillet 2011
  54. Calisto, « Paul Rebeyrolle - Miserere et lux », Rictus.info, 1er septembre 2011
  55. Jacques Magnol, « La passion de Paul Rebeyrolle pour la tragédie de la condition humaine », Genève active, 13 septembre 2011
  56. Florence Valérie Alonzo, « Paul Rebeyrolle ou la beauté de l'effraction », LaCritique.com, 23 juillet 2012
  57. Harry Bellet, « Rebeyrolle à Chambord : gare au gorille ! », Le Monde, 16 août 2012
  58. Sabrina Silamo, « Paul Rebeyrolle, une force de la peinture », Le Quotidien de l'art, n°863, 28 juin 2015
  59. Itzhak Goldberg, « Paul Rebeyrolle, un art engagé », Le Journal des arts, septembre 2015
  60. « Chatellerault - L'œuvre de Paul Rebeyrolle au Centre d'art contemporain », La Nouvelle République, 26 août 2016
  61. Musée de l'Abbaye, Paul Rebeyrolle et La Jeune Peinture - Héritage de Courbet, présentation de l'exposition, 2016
  62. a et b Monique Hennet, « Jusqu'au 27 novembre, le Musée de l'Abbaye accueille une exposition exceptionnelle de Paul Rebeyrolle », La Voix du Jura, 9 juillet 2016
  63. Yannis Drapier, « Paul Rebeyrolle, un héritier de Courbet objet d'une exposition », Le Progrès, 26 juillet 2016
  64. Chrystel Chabert, « Rebeyrolle, les jeunes années d'un peintre moderne héritier de Courbet », France-tv Info, 2016
  65. Jean-Pierre Pichot, « Une peinture engagée signée Rebeyrolle », Sud-Ouest, 2 mai 2017
  66. Musée Estrine, Le bestiaire de Paul Rebeyrolle, présentation de l'exposition, 2017
  67. Lina Mistretta, « Le bestiaire de Paul Rebeyrolle », L'Œil, 23 mai 2017.
  68. Chapelle Saint-Libéral, Paul Rebeyrolle, présentation de l'exposition, 2019
  69. Tanguy Ollivier, « Art - Quatre (bonnes) raisons d'aller voir l'exposition Rebeyrolle à Brive », La Montagne, 1er juillet 2019
  70. « Une exposition exceptionnelle de Paul Rebeyrolle », cultureaarcueil, 2 mars 2022
  71. Editart, Paul Rebeyrolle.
  72. « Les dix portraits », Paris-Match, 15 décembre 1951 : cet article est assorti d'une photographie montrant ensemble dix des peintres, leurs modèles et leurs tableaux, dont Mick Micheyl et Patachou, Paul Aïzpiri et Nicole Courcel, Paul Rebeyrolle et Aline Adet, Michel Patrix et Françoise Dambier, Dany Lartigue et Brigitte Auber, Antoni Clavé et Mireille Lefèbvre.
  73. Jeannine Verdès-Leoux, « L'art de parti - Le Parti communiste français et ses peintres, 1947-1954 », Les fonctions de l'art - Actes de la recherche en sciences sociales, no 28, 1979, pages 49-50
  74. Pierre Gamarra, « Exposition - Les peintres contre la nuit », France Nouvelle, 3 mai 1961.
  75. Site centrepompidou.fr, Michel Ragon, galerie Mathias Fels, « Nouvelle figuration II », à propos d'un document : lire (consulté le 27 juin 2013).
  76. Jean-Jacques Lévêque, « Présence du visible », L'Information, 11 janvier 1964.
  77. « Paul Rebeyrolle à l'exposition "Un corps inattendu" au FRAC Auvergne », France-TV Info, 2011
  78. Musée de l'Abbaye de Saint-Claude, Donation George et Adèle Besson, dossier de presse de l'exposition, 2011
  79. « Événement - Maison des jeunes et de la culture Lillebonne Saint-Epvre : Dessin, libertés », Nancy curieux, mai 2019
  80. « Dessin, libertés », L'Est républicain, 7 mai 2019.
  81. Jean Bouret, « Rebeyrolle », revue Arts, no 300, 2 mars 1951.
  82. Michel Foucault, « La force de fuir », Derrière le miroir, n°202, mars 1973, pages 1-8 ; texte repris dans : Michel Foucault, Dits et écrits, vol.2 (1970-1975), collection « Bibliothèque des sciences humaines », Gallimard, 1994, pages 401-405.
  83. Jean Selz, « Rebeyrolle, Grand Palais », L'année de la peinture, Calmann-Lévy, 1980, pages 72-73.
  84. Éric Mercier, Années 50 - La Jeune Peinture, tome I : L'alternative figurative, ArtAcatos, 2010, « Paul Rebeyrolle » pages 188-199.
  85. Tom Laurent, « Paul Rebeyrolle », Art Absolument, n°42, 24 juin 2011.

Bibliographie

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Ouvrages dédiés

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  • Pierre Descargues, Rebeyrolle, Paris, Presses littéraires de France, 1951.
  • George Besson, Paul Rebeyrolle, Éditions de la Maison de la pensée française, 1956.
  • Robert Anselme, Rebeyrolle - La pluie et le beau temps, Paris, Galerie Saint-Germain, 1958.
  • Yvon Taillandier, Rebeyrolle, Paris, Éditions Galerie Creuzevault, 1959.
  • (en) Herbert Read, Recent paintings by Rebeyrolle, Londres, Marlborough Fine Arts, 1961.
  • Pierre Descargues, Rebeyrolle, Paris, Maeght, 1969.
  • Serge Sautreau et André Velter, Conte rouge pour Paloma, lithographies de Paul Rebeyrolle, Maeght, 1975
  • Samir Amin, Éloge du socialisme - Une utopie concrète, 15 lithographies de Paul Rebeyrolle (atelier Fernand Mourlot), 175 exemplaires numérotés, Éditions Maeght, 1976
  • André Velter, Rebeyrolle : bronzes et céramiques, galerie Lelong, 1988 (ISBN 2-85587-163-8).
  • Bernard Sordet et Jacques Dupin, Paul Rebeyrolle, École nationale supérieure des beaux-arts, 1988.
  • Antonio del Guercio, Paul Rebeyrolle, Aoste, Éditions du Centre Saint-Bénin, 1989.
  • Carlos Franqui, Michel Foucault, Jean-Paul Sartre et Anne Dopffer, Rebeyrolle, peintures 1963-1980, collection « Carnets de voyages », Éditions Maeght, 1991.
  • Jean-Baptiste Para, Les Panthéons de Paul Rebeyrolle, Éditions Galerie Daniel Templon, 1992.
  • Hubert de Blomac, Jacques Kerchache et Michel Troche, Espace Paul-Rebeyrolle, Eymoutiers, Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, 1995.
  • Catherine Flohic, Paul Rebeyrolle, Éditions de l'École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole, 1996.
  • Alain Tourneux, Rebeyrolle, Reims, Éditions du Paysage/Charleville-Mézières, Musée Rimbaud, 1998.
  • Gérard Rondeau, Rebeyrolle ou le journal d'un peintre, collection « Photogalerie », Neuchâtel, Éditions Ides & Calendes, 2000 ; rééd. Éditions des Équateurs, 2006 (ISBN 978-2-84990-237-0).
  • Marine Degli, Paul Rebeyrolle, 1926-2005, Panama.
  • Jean-François Bizot, Rebeyrolle - Plongeons dans la peinture, Éditions de l'Espace Paul-Rebeyrolle, 2005.
  • Lionel Bourg, L'Œuvre de chair : Paul Rebeyrolle, la peinture et la vie, éditions Urdla, 2006 (présentation en ligne).
  • Michel C. Thomas, Rebeyrolle ou l'obstination de la peinture - Biographie imaginaire, collection « L'un et l'autre », Gallimard, 2009.
  • Francis Marmande, Jean-Louis Prat, Yannick Mercoyrol et Jean d'Haussonville, Rebeyrolle, coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012 (présentation en ligne).
  • Paul Audi, Francis Marmande, Rebeyrolle vivant ! - 60 ans d'une œuvre essentielle, catalogue de l'exposition à l'occasion du 20e anniversaire de l'Espace Rebeyrolle, 2015.
  • Pierre Basset, Valérie Pugin et Stéphane Vacquier, Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de Courbet, Silvana Editoriale, 2016.
  • Sous la direction d'Elisa Farran (contributions de Franz-Olivier Giesbert et Stéphane Vacquier), Les animaux de Paul Rebeyrolle, collection « Arte », Silvana Editoriale, 2017.
  • Francis Marmande, Stéphane Vacquier et Olivier Chaslin, Paul Rebeyrolle - Collection permanente, Eymoutiers, Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, 2018.
  • [2021] Paul Rebeyrolle : la genèse de « La Source » (préf. Camille Saint-Jacques (1956-)), Paris, Revue K / Philippe et David Marin, , 24 p., 22 cm (ISBN 2-908120-45-3 et 978-2-908120-45-5, OCLC 1345519591, BNF 46978407, SUDOC 264591968, présentation en ligne).

Ouvrages collectifs

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  • Paul Rebeyrolle (entretien avec Francis Marmande), « Autour de quelques vérités premières », revue Lignes, no 22, 1994, pages 119-132
  • Pierre Basset, « Années 50 - La Jeune peinture et le Manifeste de l'homme témoin », Artension, n°2, 2007.

Dictionnaires et encyclopédies

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  • Sarane Alexandrian, Dictionnaire de l'art et des artistes, Hazan, 1967.
  • Dictionnaire des artistes contemporains, Bruxelles, La Connaissance S.A., 1972.
  • Les Muses, encyclopédie des arts, vol.12, Paris, Grange Batelière, 1973.
  • Lydia Harambourg, L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des artistes, Ides et Calendes, 1993.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, Gründ, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001.
  • Sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, Larousse, 2003 (lire en ligne).

Fonds d'archives

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  • « Correspondance Paul Rebeyrolle » (1971). Fonds Serge Sautreau; Cote : NAF 28935. Paris : BnF Archives et manuscrits (présentation en ligne).
  • « Correspondance Paul Rebeyrolle » (1975 au ). Fonds : Simone de Beauvoir. Lettres reçues; Cote : NAF 28501. Paris : BnF Archives et manuscrits (présentation en ligne).

Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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