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Avec l'appui de la Chine, les Khmers rouges déclenchent alors une véritable guerre contre les forces gouvernementales. En sus de cette guerre civile, le pays est entraîné dans la guerre du Viêt Nam. Dès 1970 les Khmers rouges sont en passe de gagner, mais les États-Unis interviennent et sauvent provisoirement le régime républicain (avril-juin 1970). |
Avec l'appui de la Chine, les Khmers rouges déclenchent alors une véritable guerre contre les forces gouvernementales. En sus de cette guerre civile, le pays est entraîné dans la guerre du Viêt Nam. Dès 1970 les Khmers rouges sont en passe de gagner, mais les États-Unis interviennent et sauvent provisoirement le régime républicain (avril-juin 1970). Cependant, lorsqu'en 1973 les États-Unis se désengagent de la région, leurs frappes aériennes n'ont pas réussi à arrêter la menace communiste. Les Khmers rouges de [[Pol Pot]], soutenus par la Chine communiste prennent Phnom Penh le {{Date|17|avril|1975}} et installent un régime autoritaire maoïste. |
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Version du 2 février 2011 à 18:29
Royaume du Cambodge
(km) ព្រះរាជាណាចក្រកម្ពុជា
(km) Preăh Réachéanachâkr Kâmpŭchea
Drapeau du Cambodge |
Armoiries du Cambodge |
Devise | Nation, Religion, Roi |
---|---|
Hymne | Nokoreach |
Forme de l'État | Monarchie constitutionnelle |
---|---|
Roi - Premier ministre |
Norodom Sihamoni Hun Sen |
Langues officielles | Khmer |
Capitale | Phnom Penh |
Plus grande ville | Phnom Penh |
---|---|
Superficie totale |
181 035 km2 (classé 88e) |
Superficie en eau | 2,5 % |
Fuseau horaire | UTC +7 |
|
|
Indépendance | de la France |
Date |
Gentilé | Cambodgien,enne |
---|---|
Population totale (2009) |
14 494 293 hab. (classé 65e) |
Densité | 72,5 hab./km2 |
Monnaie |
Riel (KHR ) |
---|
Domaine Internet | .kh |
---|---|
Indicatif téléphonique | +855 |
Le Cambodge, en forme longue le Royaume du Cambodge, en khmer Kâmpŭchea et ព្រះរាជាណាចក្រកម្ពុជា, Preăh Réachéanachâkr Kâmpŭchea, aussi appelé Srok Khmer, ស្រុកខ្មែរ, littéralement « Pays des Khmers », est un pays d'Asie du Sud-Est, peuplé d’environ 15 millions de Cambodgiens. La capitale du royaume est Phnom Penh. Le Cambodge est l’État successeur de l’Empire Khmer hindouiste et bouddhiste qui régna sur pratiquement toute la péninsule d’Indochine entre le XIe et le XIVe siècle. Le Cambodge a des frontières communes avec la Thaïlande à l'ouest et au nord-ouest, le Laos au nord-est et avec le Viêt Nam à l'est et au sud-est.
Les citoyens du pays portent le nom de Cambodgiens ou Khmers en référence à l’ethnie khmère. La majorité des Cambodgiens sont de religion bouddhiste theravāda, bien que le pays possède une communauté musulmane Cham ainsi que quelques tribus des montagnes et une communauté chrétienne[1].
La géographie du Cambodge est dominée par le fleuve Mékong (khmer : Tonlé Thom ou Grande Rivière) et le Tonlé Sap (Rivière d’Eau fraîche), principale ressource halieutique. Sa géographie en basse altitude fait que le pays se trouve en grande partie au niveau ou sous le niveau des fleuves. À la saison des pluies, le courant du Mékong se renverse et s’écoule vers le Tonlé Sap dont le lac augmente considérablement sa superficie.
L'agriculture reste le secteur économique dominant. Les industries principales du Cambodge sont la confection et le tourisme (1,7 million de visiteurs en 2006). Du pétrole et du gaz ont été découverts dans les eaux territoriales du pays en 2005.
Histoire
Voir aussi : Chronologie du Cambodge ~ Chronologie de l'Empire khmer
Ancien protectorat français intégré à l'Indochine française, le Cambodge a obtenu son indépendance le , à la fin de la guerre d'Indochine. Devenu une monarchie constitutionnelle (depuis 1947) dirigée par le roi Norodom Sihanouk, le pays affiche une politique de neutralité en ce qui concerne la guerre du Viêt Nam, mais soutient en réalité la République démocratique du Viêt Nam dès 1966, laissant transiter par son territoire des troupes et des fournitures à destination du Front national pour la libération du Viêt Nam. Alors débute le contentieux khméro-vietnamien, des incidents frontaliers qui ont poussé les Vietnamiens à passer la frontière en 1979.
Confronté, à partir de 1967-68, à une insurrection fomentée par les Khmers rouges - des rebelles communistes d'inspiration maoïste -, avec une économie qui va de mal en pis, Norodom Sihanouk, doit se résoudre à confier le la direction du gouvernement au général Lon Nol, son pilier militaire, connu pour son anticommunisme, en échange d'une aide américaine. Le , Lon Nol, poussé par le prince Sirik Matak, de la branche Sisowath concurrente, renverse Sihanouk en déplacement à l'étranger (Moscou et Pékin) et instaure la république khmère. Devenu allié des États-Unis, le Cambodge est alors intégré à la stratégie d'endiguement du communisme en Asie du Sud-Est.
Avec l'appui de la Chine, les Khmers rouges déclenchent alors une véritable guerre contre les forces gouvernementales. En sus de cette guerre civile, le pays est entraîné dans la guerre du Viêt Nam. Dès 1970 les Khmers rouges sont en passe de gagner, mais les États-Unis interviennent et sauvent provisoirement le régime républicain (avril-juin 1970). Cependant, lorsqu'en 1973 les États-Unis se désengagent de la région, leurs frappes aériennes n'ont pas réussi à arrêter la menace communiste. Les Khmers rouges de Pol Pot, soutenus par la Chine communiste prennent Phnom Penh le et installent un régime autoritaire maoïste.
L'« Angkar » (organisation) des Khmers rouges applique alors une politique maximaliste, plus radicale encore que celle des soviétiques et des maoïstes, visant notamment à purifier le pays de la civilisation urbaine. Les villes, à l'image de Phnom Penh dans la nuit du 17 au 18 avril 1975, sont vidées de leurs habitants, envoyés en rééducation dans les campagnes. La traque systématique des anciennes élites, "identifiées" parce que parlant des langues étrangères ou portant des lunettes (par exemple), ajoutée aux mines placées par les deux camps, à la malnutrition et aux maladies aboutit à des massacres de masse et à une catastrophe humanitaire d'origine politique. Le chiffrage du nombre de victimes est un travail difficile et sur lequel les historiens ne sont pas encore parvenus à un consensus. Le chiffre de 1,7 million de victimes directes et indirectes est le plus communément admis. Certains intellectuels voudraient que cette «autodestruction khmère» soit reconnue par les Nations unies comme un génocide [citation nécessaire], mais elle ne correspond pas à la définition d'un génocide, puisque les critères de choix des victimes ne correspondaient pas à un groupe national, ethnique, racial ou religieux (article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ; article 6 du Statut de la Cour pénale internationale).
Le 25 décembre 1978, le Viêt Nam envahit le Cambodge et provoque la destruction des rizières, provoquant l'effondrement du régime des Khmers rouges. Les autorités vietnamiennes installent un gouvernement proche de leurs intérêts et réorganisent le pays selon le modèle laotien et vietnamien. Une guérilla rassemblant des mouvements divers allant des Khmers Rouges au mouvement royaliste appuyé par la Thaïlande fait alors rage dans le pays.
Après le départ des forces du Viêt Nam en 1989 et l'envoi de forces de l'ONU au début des années 1990, le régime retrouvera peu à peu un semblant d'autonomie tout en restant régulièrement dénoncé pour ses atteintes aux droits de l'Homme. Le premier ministre actuel Hun Sen, placé au pouvoir par le Viêt Nam, dirige le pays depuis cette période, et s'est maintenu au pouvoir grâce à trois élections douteuses successives dans un climat patent de violence politique. Le principal opposant, Sam Rainsy, s'est réfugié à Paris en 2005. Le roi Norodom Sihanouk, redevenu chef de l'état, a abdiqué une seconde fois en 2004 au profit de son fils cadet Norodom Sihamoni, ancien danseur classique et ambassadeur du Cambodge auprès de l'Unesco à Paris.
Le Cambodge est aujourd'hui confronté à une série de choix douloureux. Son économie, qui dépend encore très largement de l'aide internationale (en 2001, un tiers du budget de l'État provenait de donateurs internationaux), souffre d'une corruption très importante (pays classé 162e sur 179 de l'Indice de perceptions de la corruption Transparency International en 2007[2]). De nombreux trafics (pierres précieuses, bois, filières de prostitution, drogues) en direction des pays voisins et un système judiciaire de qualité médiocre pénalisent le développement économique. D'autres problèmes hérités du désastre Khmer rouge obèrent aussi le développement du pays comme la question des terres (le cadastrage est encore loin d'être finalisé) ou l'éducation, le système éducatif ayant été complètement détruit par les Khmers rouges (enseignants assassinés, etc.).
Actuellement, le secteur touristique et le textile (présence de grandes chaînes internationales de prêt-à-porter) sont les principaux pourvoyeurs de devises du pays.
Politique
Le Cambodge est membre de l'ASEAN (Association of Southeast Asian Nations)
Hommes politiques historiques
- Cheng Heng : Ancien directeur de prison devenu président de l'Assemblée nationale de Sihanouk, puis Premier Président de la République khmère
- Fernandez Sosthène Secrétaire d'État à la Sécurité Nationale
- Ieng Sary : Frère n°3 et ministre des Affaires étrangères du régime communiste khmer rouge.
- In Tam : dernier Président de l'Assemblée nationale du SRN et dignitaire du Régime de Sihanouk. C'est lui qui avait conduit en 1970 l'Assemblée nationale à voter la destitution de son Chef le prince Sihanouk, Chef d'État en titre
- Khieu Samphan : Président du Kampuchea démocratique du régime communiste des Khmers rouges
- Lon Nol : Maréchal et Président de la République khmère (1970-1975)
- Lon Non : Chef de la police de la République khmère et frère de Lon Nol (Républicain)
- Long Boret : Premier ministre de la République khmère
- Nuon Chea : président de l'Assemblée nationale du Kampuchea démocratique, frère n°2 du régime communiste des Khmers rouges
- Norodom Sihanouk
- Penn Nouth : un des premiers ministres du régime de Sihanouk (Sangkum Reastr Niyum ou Communauté socialiste populaire, régime paternaliste et autoritaire mis en place par Norodom Sihanouk)
- Pol Pot : (de son vrai nom Saloth Sar) premier responsable ou frère n°1 du régime communiste khmer rouge
- Sisowath Monireth : Général et ministre des années 1950; oncle de Norodom Sihanouk
- Son Ngoc Thanh : Khmer de Cochinchine dit Krom, il fut Premier ministre après la prise de pouvoir en 1945 par les Japonais en Indochine française.
- Son Sann : Khmer Krom. Conseiller économique et Premier ministre de Sihanouk, il fut le premier gouverneur de la Banque nationale du Cambodge. Devenu président du Parti démocrate bouddhiste en 1993, après avoir dirigé la lutte contre l'occupation vietnamienne et présidé le Front de libération national khmer du Cambodge
- Son Sen : Khmer Krom, Chef de l'armée khmère rouge. Il a été assassiné avec toute sa famille par les hommes de main de Pol Pot
- Ta Mok (dit le Boucher) : officier supérieur du régime communiste Khmer rouge, l'un des principaux responsables du génocide cambodgien entre 1975 et 1979, successeur de Pol Pot après la mise à l'écart du Frère N°1 en 1997, décédé en 2006.
Hommes politiques actuels
- Chea Sim : Président du Parti du peuple cambodgien (PPC), ancien ministre de l'Intérieur de la République Populaire du Kampuchéa, mis en place par l'armée d'occupation vietnamienne.
- Hor Namhong : Ministre des affaires étrangères (PPC).
- Hun Sen : fils de paysan, ancien milicien khmer rouge, il est Premier ministre depuis 1984 (PPC).
- Kem Sokha : ancien responsable de commissions et d'organisations de défense des droits de l'homme. A fondé en 2007 un nouveau parti politique nommé le Parti ... des Droits de l'Homme.
- Norodom Ranariddh : un des fils de Norodom Sihanouk, ancien président du Parti royaliste FUNCINPEC, ancien Président de l'Assemblée nationale du Cambodge.
- Pen Sovan : Il fut le 1er Premier Ministre (1979-81) du régime communiste mis en place par la République Socialiste du Viêt Nam, après la victoire des Vietnamiens sur le régime de Pol Pot. A rejoint en 2007 le Parti des Droits de l'Homme de Kem Sokha.
- Sam Rainsy : fils de Sam Sary, un ancien dignitaire du Sangkum Reastr Niyum. Président du parti du même nom, principale force d'opposition.
- Sar Kheng : ministre de l'intérieur (PPC).
- Sok An : ministre du conseil des ministres (PPC).
- Tea Banh : général, Ministre de la défense. Communiste d'origine thaïe du PPC.
Principaux partis politiques (représentés à l'Assemblée Nationale)
- PPC ou Prachéachon (Parti populaire cambodgien), (Chea Sim et Hun Sen). A obtenu 90 sièges aux élections législatives de 2008.
- PSR (Parti Sam Rainsy), (Sam Rainsy). A obtenu 26 sièges aux élections législatives de 2008.
- Parti des Droits de l'Homme, fondé en 2007 par Kem Sokha et qui a obtenu 3 sièges aux élections législatives de 2008.
- Funcinpec (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif), (anciennement dirigé par le prince Norodom Ranariddh, démis de ses fonctions en 2006). A obtenu 2 sièges aux élections législatives de 2008.
- Parti Norodom Ranariddh, né d'une scission au sein du FUNCINPEC et dirigé par son ancien président. A obtenu 2 sièges aux élections législatives de 2008.
Élections législatives
Parti | 1993[3] | 1998[4] | 2003[5] | 2008 |
---|---|---|---|---|
58 |
43 |
26 |
2 | |
51 |
64 |
73 |
90 | |
Parti démocrate libéral bouddhiste (PDLB) |
10 |
|||
Molinaka |
1 |
|||
Parti Sam Rainsy (PSR) |
15 |
24 |
26 | |
3 | ||||
Parti Norodom Ranariddh (PNR) |
2 | |||
TOTAL |
120 |
122 |
123 |
123 |
Subdivisions
Le Cambodge contemporain comprend 20 provinces et 4 municipalités (*) :
- Banteay Mean Chey
- Battambang
- Kampong Cham
- Kampong Chhnang
- Kampong Spoe
- Kampong Thom
- Kampot
- Kandal
- Kaoh Kong
- Kep*
- Kratie
- Mondol Kiri
- Otdar Mean Cheay
- Pailin*
- Phnom Penh*
- Pothisat
- Preah Vihear
- Prey Veng
- Rotanah Kiri
- Siem Reap
- Sihanoukville*
- Stoeng Treng
- Svay Rieng
- Takeo
Géographie
Pays d'Asie du Sud-Est, le Cambodge est entouré par la Thaïlande, le Laos et le Viêt Nam. Sa superficie est de 181 035 km² et sa bordure maritime, longue de 443 km, donne sur le golfe de Thaïlande.Il possède trois grandes chaînes de montagnes: de l'Eléphant, des Cardamomes et du Dong.
Hydrographie
La capitale, Phnom Penh, est située sur le principal fleuve du pays, le Mékong, au niveau de son delta. Ce fleuve prend sa source au Tibet et traverse la moitié est du Cambodge avant de rejoindre le Viêt Nam où il se jette en mer de Chine. Le plus grand lac du pays est le Tonlé Sap formé par l'inondation d'une vaste plaine durant la saison des pluies (environ 300 km² lors de la saison sèche, et jusqu'à 10 000 km² lors de la saison des hautes eaux).
Climat
Le pays est situé en basse altitude soit au niveau du fleuve ou encore plus bas ce qui fait que la saison des pluies fait augmenter le niveau des lacs et du fleuve principal ; le Mékong. Les températures s'échelonnent entre 10 °C et 38 °C. Le Cambodge est sous l’influence d’un climat tropical à « saisons alternées ». Les pluies s’échelonnent de mai à novembre. La sécheresse, quant à elle, est presque absolue entre décembre et avril.
Économie
Au niveau du secteur primaire, le Cambodge se spécialise principalement dans l'agriculture, la pêche, l'exploitation forestière et l'exploitation minière. Ce secteur est un des plus importants par rapport au PIB ; il emploie 70 % des habitants en lien avec l'agriculture et la pêche. Pour le secteur secondaire, le Cambodge se concentre surtout sur les activités visant une modification plus ou moins raffinée de leur matière première, par exemple l'industrie manufacturière et la construction. Ces activités, en relation avec le PIB, représentent 27,8 %. Par contre, l'industrie du textile est la plus importante dans ce secteur et indique 80 % de l'exportation totale du PIB. Quant au secteur tertiaire, il regroupe les services, ce qui comprend les assurances, les banques, la santé, l'éducation, les services publics, le tourisme.
Les ressources naturelles du Cambodge sont le bois, les pierres précieuses, le minerai de fer, le manganèse et le phosphate, le potentiel hydroélectrique de la rivière Mékong, des quantités inconnues de pétrole, le gaz, et de la bauxite. Également, le Cambodge peut présentement compter sur l'aide étrangère pour le financer concernant certains besoins. Cependant le tourisme, connaît une véritable ascension. On peut diviser en trois les secteurs de revenu du Cambodge soit l'agriculture qui représente 33,5 % du PIB en 2009, est surtout basée sur la culture de riz, de caoutchouc, de maïs, de viande, de légumes, de produits laitiers, de sucre, et de farine. Puis il y a l'industrie qui évoque 21,7 % du PIB (2009). Les types d'industrie sont le traitement des vêtements et de chaussures de fabrication, la fabrication du riz, du tabac, de la pêche et produits de la pêche, le bois, le textile, le ciment, une certaine production de caoutchouc, du papier et des aliments. Ensuite, il y a les services (38,8 % du PIB, 2009) qui sont le tourisme, les télécommunications, le transport et la construction. Pour ce qui est de la répartition de la main-d'œuvre dans chacun de ces secteurs de revenu, 67,9 % pratique l'agriculture, 12,7 % travaille dans l'industrie tandis que 19,5 % travaille au niveau des services.
Démographie
Le Cambodge compte 14,2 millions d'habitants.
Ethnie majoritaire: khmer (85,4 %)
Groupes minoritaires: vietnamien (7,4 %), cham (3,5 %), chinois (3,2 %), kui (0,2 %), mnong (0,2 %), tampuan (0,2 %), laotien (0,2 %), jarai (0,1 %), kru’ng (0,1 %), malais (0,1 %), thaï (0,1 %), chong (0,1 %), etc.[6]
On estime qu'entre 1975 et 1979 la politique du régime des Khmers rouge aurait entraîné la disparition de près de 20 % de la population[6].
Espérance de vie : 61 ans Nombre d’enfants par femme : 3.37 en 2009
En 2005, 26% de la population était sous-alimentée. En 2003, il y avait 0.3 médecins pour 1000 habitants. 6% du PIB est investi dans la santé. Taux de mortalité des nourrissons : 97 pour 1000 naissances. Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans : 141 sur 1000.
Mortalité infantile due surtout aux maladies infectieuses et aux infections respiratoires.
Taux d’alphabétisation des plus de 15 ans de 76,32% en 2007. IDH de 0,5.
Culture
Religions
Religion d'État depuis 1989, le bouddhisme compte 12,6 millions d'adeptes, soit 89 % de la population[réf. souhaitée].
Divers
Cambodge | Inde | Chine | France | |
---|---|---|---|---|
Densité (hab./km²) | 77 | 335 | 137 | 112 |
Espérance de vie (années) | 56 | 63 | 71 | 79 |
Population urbaine (%) | 19 | 29 | 40 | 76 |
I.D.H. | 0,571 | 0,602 | 0,755 | 0,942 |
P.I.B. / hab. ($) | 2 399 | 3 344 | 7 204 | 27 600 |
- Population : 13 124 764 habitants (en 2003). 0-14 ans: 41,25 %; 15-64 ans: 55,28 %; + 65 ans: 3,47 % (en 2001)
- Groupe majoritaire: khmer (85,4 %)
- Groupes minoritaires: vietnamien (7,4 %), cham (3,5 %), chinois (3,2 %), kui (0,2 %), mnong (0,2 %), tampuan (0,2 %), laotien (0,2 %), jarai (0,1 %), kru’ng (0,1 %), malais (0,1 %), thaï (0,1 %), chong (0,1 %), etc.[6]
- Le khmer (appelé parfois cambodgien) constitue la langue nettement majoritaire (85 %) alors que le vietnamien, le chinois et le cham constituent les seules langues minoritaires d’importance. Parmi les langues étrangères, le français est parlé par environ 15% de la population, l’anglais par 5%(http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/cambodge.htm). Ajoutons aussi que la très grande majorité des Cambodgiens pratique le bouddhisme; les Chams sont musulmans ainsi que certains Khmers, et certains Vietnamiens sont catholiques[6]
- Superficie : 181 035 km²
- Densité : 69 hab./km²
- Frontières terrestres : 2 572 km (Viêt Nam 1 228 km; Thaïlande 803 km; Laos 541 km)
- Littoral : 443 km
- Extrémités d'altitude : 0 m > + 1 813 m (Phnom Aoral)
- Durée moyenne de vie des femmes (espérance de vie des femmes à la naissance) : 59 ans (en 2001)
- Durée moyenne de vie des hommes (espérance de vie des hommes à la naissance) : 55 ans (en 2001)
- Taux de croissance de la population : 2,25 % (en 2001)
- Taux de natalité : 33,16 ‰ (en 2001)
- Taux de mortalité : 10,65 ‰ (en 2001)
- Taux de mortalité infantile : 65,41 ‰ (en 2001)
- Taux de fécondité : 4,7 enfants/femme (en 2001)
- Taux de migration : 0 ? (en 2001)
- Indépendance : (ancien protectorat français)
- Lignes de téléphone : 21 800 (en 1998)
- Téléphones portables : 80 000 (en 2000)
- Postes de radio : 1,34 million (en 1997)
- Postes de télévision : 94 000 (en 1997)
- Utilisateurs d'Internet : n.c.
- Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 2 (en 2000)
- Routes : 35 769 km (dont 4 165 km goudronnés) (en 1997)
- Voies ferrées : 603 km
- Voies navigables : 3 700 km
- Nombre d'aéroports : 19 (dont six avec des pistes goudronnées et trois qui se situent près de zones d'élevages bovins) (en 2000)
Codes
Le Cambodge a pour codes :
- CAM, selon la liste des codes pays du CIO,
- KHM, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,
- K, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- KHM, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
Notes et références
- 10000 personnes selon François Ponchaud.
- Transparency International
- Union Interparlementaire - Cambodge - Élections de 1993
- Union Interparlementaire - Cambodge - Élections de 1998
- Union Interparlementaire - Cambodge - Élections de 2003
- http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Asie/cambodge.htm
- D’après les données de Bertrand Badie, Béatrice Didiot (dir.), L'état du monde 2007, Paris, La Découverte, 2006, p.388-389 ; les chiffres pour la France viennent de wikipédia
Voir aussi
Bibliographie
- Delvert Jean, Le Cambodge, P.U.F., Que sais-je ?.
Politique Cambodgienne :
- Vandy Kaonn, 1993, Cambodge ou la politique sans les cambodgiens, Ed. L’Harmattan, Paris, 157 p.
- Thion Serge, 1989, Quelques constances de la vie politique cambodgienne, dans Affaires Cambodgiennes, 1979-1989, Asie Débat, n°5, Ed. L’Harmattan, p.224-247.
- Ponchaud François, 1994, Réalités économiques et sociales, visages du peuple khmer, dans Problèmes politiques et sociaux, No 716, p 39-42.
- Sam Rainsy, Des racines dans la pierre, mon combat pour la renaissance du Cambodge, Paris, Calmann-Levy, 2008.
- Jennar Raoul Marc, Cambodge : une presse sous pression, Paris, Reporters sans frontières, 1997, 101 p.
Organisation sociale traditionnelle cambodgienne :
- Ovesen J., Trankell Ib., Ojendal J., Social organization and power structures in Rural Cambodia, Uppasa Research Reports in Cultural Anthropology, n°15, 1996.
- Luco F., 2002, Entre tigre et crocodile, approche anthropologique sur les pratiques traditionnelles et nouvelles de traitement des conflits au Cambodge, UNESCO, Phnom Penh, p.15-21.
- Martin M.A., 1992, La paysannerie khmère et le processus démocratique, dans Revue FPH, p 129-142.
- Népote Jacques, 1997, Parenté et organisation sociale dans le Cambodge moderne et contemporain, quelques aspects et quelques application du modèles les régissant, CNRS, Centre d’Anthropologie de la Chine du Sud et de la Péninsule Indochinoise, CDRCK, Thèse, 224 p.
- Ebihara M.M., 1968, Svay, a khmer village in Cambodia, Thesis, Columbia University, Red. University Microfilms, A XERGH Company, Ann Arbor, Michigan, 705 p. Version papier disponible au GRET Cambodge.
- Forest A., 1992, Le culte des génies protecteurs « neakta » au Cambodge, Ed. L’Harmattan, Paris, p.15.
- Mikaelian Grégory, La Royauté d'Oudong. Réformes des institutions et crise du pouvoir dans le royaume khmer du XVIIe siècle, Paris, PUPS, 2009.
Articles connexes
- Cambodge Soir - Hebdomadaire francophone cambodgien
- ADHOC - Association pour les Droits de l’Homme et le Développement au Cambodge
Liens externes
- (fr) http://www.dmoz.org/World/Français/Régional/Asie/Cambodge/ sur Curlie
- (fr) Site officiel du roi Norodom Sihamoni
- (fr) Agence Kampuchéa Presse - Agence de presse gouvernementale
- (en) CIA - The World Factbook - Cambodia