Chalifert
Chalifert | |||||
Le port sur la Marne, l’écluse, l'entrée du canal tunnel et la guinguette. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Torcy | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Marne et Gondoire | ||||
Maire Mandat |
Laurent Simon 2020-2026 |
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Code postal | 77144 | ||||
Code commune | 77075 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chaliférois | ||||
Population municipale |
1 482 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 612 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 53′ 19″ nord, 2° 46′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 39 m Max. 120 m |
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Superficie | 2,42 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lagny-sur-Marne | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | chalifert.fr/ | ||||
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Chalifert est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Chalifert est située à environ 25 km à l'est de Paris dans l'arrondissement de Torcy[Carte 1]. En 2007, elle a intégré la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Chalifert est bordée au nord par la commune de Jablines, au nord-est par la commune de Lesches, à l'est par la commune de Coupvray, au sud par la commune de Chessy, et à l'ouest par la commune de Dampmart de laquelle elle est séparée par la Marne.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]L'altitude de la commune varie de 39 mètres à 120 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 114 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
La topographie communale, en bordure du plateau briard, permet de révéler en affleurement sur le versant des coteaux la succession des différentes couches géologiques (du contrebas des coteaux jusqu’aux zones urbanisées) :
- des formations sablonneuses ;
- des formations calcaires ;
- des formations marneuses et argileuses ;
- des limons des plateaux.
Les limons des plateaux correspondent à la couche superficielle qui couronne l’ensemble des formations. Cette formation est propice au développement agraire d’où l’exploitation agricole du plateau de Brie. Seul le fond de vallée est recouvert d’alluvions sur lesquels s’est développé le marais de Lesches.
La formation argilo-marneuse sous-jacente possède la particularité de gonfler ou de se rétracter en fonction de la teneur en eau des sols. Sa présence rend possible des tassements différentiels des terrains à la suite de longues périodes de sécheresse qui peuvent être à l’origine de fissures au niveau des bâtiments et de mouvements de rétraction et de fluage du sol. Ces tassements différentiels sont de nature à engendrer des désordres au niveau des constructions et constituent un risque majeur dans les secteurs concernés de la commune.
Ces risques, consécutifs aux variations pluviométriques, sont essentiellement à craindre à flanc de coteau, où la faible consistance des marnes et argiles facilite les glissements de terrain. Néanmoins aucun glissement n’a encore été recensé.
Le visualiseur Info Terre du Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) permet d'accéder avec précision à cette cartographie[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
- la rivière la Marne, longue de 514,26 km[4], principal affluent de la Seine ;
- le canal de Meaux à Chalifert, long de 12,60 km[7] se jette dans La Marne au niveau de la commune de Dampmart.
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Dhuis.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,18 km[8].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 10 km à vol d'oiseau[11], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].
Un espace protégé est présent sur la commune : le « Marais de Lesches », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 84 ha[17].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[19] : les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 ha, un lieu refuge pour une population d’Œdicnèmes criards d’importance régionale qui subsiste malgré la détérioration des milieux[20],[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Chalifert comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 1],[22] :
- le « Marais du Refuge » (135,43 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;
- le « plan d'eau de la Boucle de Jablines » (509,63 ha), couvrant 3 communes du département[24] ;
- les « prés humides de Coupvray » (17,62 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
et un ZNIEFF de type 2[Note 2],[22], la « vallée de la Marne de Coupvray à Pomponne » (3 619,57 ha), couvrant 17 communes du département[26].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chalifert est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[28],[29]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[29]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]La commune compte 57 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[32] (source : le fichier Fantoir).
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]- En 2003 :
- 70 % du territoire communal appartient au domaine rural (forêt, eau, agriculture).
- 30 % du territoire est occupé par le domaine urbain constitué pour l'essentiel par de l'habitat individuel, de l'urbain ouvert et enfin les infrastructures de transports dont le taux d'occupation est de 4 %, soit 16 % du domaine urbain.
En 1982 les proportions étaient respectivement de 77 % pour le premier et 23 % pour le second.
Chalifert a su résister à la pression immobilière consécutive à l'implantation du Parc d'Eurodisney jusque dans les années 2000.
Depuis, le conseil municipal de Laurent SIMON a décidé de raser le centre bourg en commençant en 2010 par le pigeonnier, puis vers 2015 en rasant l'ancien café situé en face et en 2018 il autorise la démolition de la ferme située au cœur du village et datant d'avant Napoléon III pour y construire un ensemble bétonné de 150 logements.
Cette décision conduit ainsi à l'éviction du dernier agriculteur du village.
La proportion du domaine urbain devrait encore s'accroître dans les années à venir avec l'aménagement d'une ZAC dans la partie sud du village.
L'ensemble de ces données et les cartes interactives sont disponibles sur le site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile-de-France[33].
- En 2018[34], le territoire de la commune se répartit[Note 7] en 42,5 % de forêts, 29,6 % de zones urbanisées, 22,9 % de terres arables, 4 % d’espaces verts artificialisés non agricole et 0,9 % de zones agricoles hétérogènes[Note 8],[8],[35].
Logement
[modifier | modifier le code]En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 565 dont 83,9 % de maisons et 14 % d'appartements[Note 9].
Parmi ces logements, 86,7 % étaient des résidences principales, 2,8 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 79,8 % contre 17,1 % de locataires et 3,1 % logés gratuitement[36].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les lignes 2223, 2233 et 2263 du réseau de bus Marne-la-Vallée d'Île-de-France Mobilités[37]. Ce service est complété par un ramassage scolaire pour les élèves de Chalifert se rendant au collège du Vieux-Chêne de Chessy et au lycée Van Dongen de Lagny sur Marne.
Depuis avril 2024, la commune est desservie en soirée par le bus de Soirée Val d'Europe, permettant de relier la gare du Val d'Europe[37].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Chailliffernum en 1179[38] ; Ecclesia Sancti Jacobi de Califerno (1182) ; Ecclesia Sancti Jacobi de Chalifer (1182) ; Villa Califerni (1213) ; Challiffer (1277) ; Califerne (XIIIe siècle) ; Challifernum (1301) ; Chaillifer (1370) ; Charlliffer (1374) ; Abbatissa de Fercalo (1384) ; Callifer (XIVe siècle) ; Challifer près Laigny (1528) ; Challiffert (1530) ; Challifer (1543) ; Chasliffert (1577) ; Chaliffer (1678) ; Chalifer en Brie (1628)[réf. nécessaire].
Chailliffernum évoque un composé de chaille + ifern pour désigner probablement un souterrain (ifem) creusé dans le tuf (« chaille »), ici coteau caillouteux[39]. Chalifert est prés d'une ancienne carrière[40].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Le Haut Château est un lieu-dit situé en bordure nord de Chalifert sur la commune de Jablines. Découvert à l'occasion des fouilles effectuées préalablement à la construction de la ligne d'interconnexion des TGV, le site du Haut Château a révélé une mine néolithique de silex qui a fait l'objet, pour la première fois en France, d'une fouille extensive. Plus de 1 000 structures ont ainsi été repérées et 58 puits intégralement explorés. Les résultats des études conduites par une équipe pluridisciplinaire sont présentés en détail dans un ouvrage qui leur est consacré. Ce dernier est le premier de la série "Archéologie et grands travaux ", créée au sein des "Documents d'Archéologie Française"[41] afin d'accueillir les publications des opérations de sauvetage de grande ampleur, et en majeure partie financée par les responsables de ces aménagements en milieu rural et urbain. Enfin, le site est replacé dans son environnement régional et comparé à des sites du même type en France et dans le reste de l'Europe. C'est à titre que ce site est inscrit au répertoire des monuments historiques. Le périmètre de protection inclut la partie sud de Jablines et le nord de Chalifert.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge la commune est citée dans un document en date de 1182. Il fut émis par la Chancellerie de Philippe-Auguste et porte le sceau du roi. Il confirme un contrat d'échange entre les abbés du couvent de Saint-Magloire et ceux du couvent de Marmoutiers, ces derniers cédant aux premiers le prieuré Saint-Jacques de Chalifer (qui longtemps s'est écrit sans "t"), une église à Chaumont et une maison à Versailles, en échange de leur église de Léon.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Aux Guy de Chalifert succéda Jean de Chalifert, au commencement du XIVe siècle. Cette famille fut remplacée à la fin du XVe siècle par la famille Grangier. Au lieu-dit Grampierre étaient une seigneurie et un manoir féodal qui appartient au XVIIe à Gaston de Grieu, un conseiller du roi. Le manoir féodal était construit sur les hauteurs de Chalifert. La dernière tour à créneaux surmontée d'un belvédère a disparu au XIXe siècle. Ce sont les fondations de cette tour qui servent de mur de soutènement aux terres de la colline. La famille Pignard règne sur Chalifert depuis les premières années du XVIe siècle.
En 1600, Vespassien Grangier était capitaine de cinquante hommes d'armes, bailli de Meaux, seigneur de Montceau et de Jablines. Il hérite de la seigneurie par son mariage avec la fille de Guy Pignard. Il eut un fils qui lui succéda dans ses possessions et dans ses charges, Nicolas Grangier, et une fille qu'il maria à Henri Bazin, vicomte de Fresnes, bailli de Soissons. Couvert de dettes, Nicolas Grangier vend la terre de Chalifert en 1672 au comte de Fourcy, seigneur de Chessy. À partir de cette date et jusqu'à la Révolution, les seigneurs de Chessy sont également ceux de Chalifert : les Chastenet de Puységur, Joseph Micault d'Harvelay et les Laborde de Méréville.
À la fin du XVIIe siècle, seulement 1400 quintaux de blé passent par le marché de Meaux car il souffre de la concurrence des ports de Jablines, Trilbardou, Chalifert, Lagny-sur-Marne, Noisiel, Annet-sur-Marne, Fresnes qui permettent aux laboureurs de vendre directement à Paris au détriment de l'approvisionnement meldois En 1776, la commune comporte 105 feux et 260 communiants. En 1789, elle fait partie de l'élection de la généralité de Paris.
Chalifert est régi par la coutume de Paris. L'église de Chalifert, telle qu'elle nous apparaît aujourd'hui, remonte au XVIIIe siècle. Elle a été reconstruite en grande partie aux frais de Joseph Micault d'Harvelay, seigneur de Chessy et de Chalifert. Elle n'a qu'une nef, mais son chœur est flanqué de deux bas-côtés. L'intérieur de l'église présente des boiseries du XVIIIe siècle.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le presbytère et son jardin sont accolés à l'église Saint-André, il fut vendu comme bien national le à Étienne-Robert Benoit demeurant à Luzarches. Il est revendu en 1801 à Claude Lermina, administrateur de l'école polytechnique. Mmes de Pressigny et de Baumal le cèdent en 1818 à la mairie. Le presbytère est désormais une propriété privée. Une partie des vitraux de l'église est offerte au XIXe siècle par les propriétaires du château de Chalifert, et représente les saints patrons de leurs enfants. À noter un retable polychrome qui entoure un tableau original d'Henry Scheffer offert par le peintre : "Le Christ au Jardin des Oliviers" de 1855. En 1820, le village compte 420 habitants. La population a diminué, écrit M. Michelin dans ses Essais historiques, par suite des émigrations en faveur de la capitale qui, dans la pensée des habitants, promet plus d'aisance et moins de fatigues. Il y a alors deux fermes et quatre charrues. Le terroir de la commune est en terres labourables, une partie est en vignes, bois et prairies. On y récolte beaucoup de fruits. Le canal, ouvert en 1846, a pour but de faciliter la navigation et réduire le trajet des bateaux entre Meaux et Chalifert. En fin de parcours, le canal traverse le coteau de Chalifert par un souterrain de 290 m dont la voûte est en plein cintre de 9 m de diamètre avec 6 m d'élévation au-dessus du plan d'eau[42]…
En 1900, Henri Lebasque exécute une peinture à l'huile sur toile intitulé "La Marne à l'écluse de Chalifert"[43], conservé au musée Lambinet[44], à Versailles. L'histoire du kayak-polo relate l’existence de sa première manifestation en France, le à Chalifert, où, lors de la réunion nautique du Canoë Club de France, structure mère de la FFCK, monsieur Jaubert dirigea une compétition par équipe de "repêchage de balles en canoë"[45].
Depuis le , la commune de Chalifert fait partie de la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire.
En 1936 il y avait un terrain naturiste.Le Camp des amis de la nature.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Début de mandat | Fin de mandat | Identité | Observations |
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1792 | 1798 | Jean-Baptiste Chabanneaux | |
1798 | 1800 | Nicolas Joseph Godart | |
1800 | 1802 | Étienne Touroux | |
1802 | 1808 | Jacques Antoine Bonhomme | |
1808 | 1820 | Jean-Baptiste Labour | Décédé en fonction |
1823 | 1846 | Sidoine Benjamin Boulingre | |
1846 | 1847 | Jean-Louis Maillet | |
1847 | 1850 | François Nicolas Baron | |
1850 | 1857 | Jean-François Hypolite Giroux | |
1858 | 1868 | François Nicolas Baron | |
1868 | 1871 | Louis Belloni Guillot | |
1871 | 1881 | Aimé Aubry | |
1881 | 1884 | Louis Dominique Chevalier | |
1888 | 1892 | Louis Alfred Maugis | |
1898 | 1903 | Aimable Carre | |
1903 | 1911 | Arthur Victor Dutait | |
1911 | 1912 | Louis Clovis Clément Guillot | |
1912 | 1914 | Pierre Piot | Mobilisé en 1914 |
1915 | 1918 | Albert Bonnard | Adjoint en l'absence du maire |
1918 | 1918 | Julien Flanrin | Maire de mai à décembre |
1919 | 1920 | Pierre Piot | Démobilisé |
1920 | 1923 | Georges Duchin | |
1924 | 1929 | Arthur Victor Dutait | |
1929 | 1939 | Edmond Labois | |
1939 | 1944 | Jean Meunier | |
1945 | 1952 | Léon Sarge | |
1953 | 1958 | Adrien Esnault | |
1958 | 1965 | Jean Cocteau | |
1965 | 1971 | Emile Verriere | |
1971 | 1983 | Charles Billig | |
1983 | 1987 | Arthur Angers | |
1987 | 1989 | René Couture | |
1989 | 1995 | Claude Perryer | |
1995 | 2008 | Jean-Jacques Le Bonhomme | |
2008 | 2014 | Laurent Simon | Résultats des élections municipales 2008[47] |
2014 | actuel | Laurent Simon |
Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]Agenda 21
[modifier | modifier le code]La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[48].
Déchets
[modifier | modifier le code]La collecte des déchets est assurée deux fois par semaine (mercredi et samedi) par la société mandatée par le Syndicat intercommunal pour l'enlèvement et le traitement des résidus ménagers de la région de Lagny-sur-Marne (Sietrem)[49]. Une fois par trimestre il est procédé à l'enlèvement des encombrants. La mairie complète ce service par l'enlèvement des déchets verts deux fois par mois entre avril et octobre sur demande des administrés.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]La commune est exposée à deux types de risques[50],[51],[52] :
- Les inondations, une carte des zones inondables a été établie par le ministère de l'Écologie[53].
- Le retrait et gonflement des argiles. Une carte avec le niveau graduel des aléas a été établie par le Bureau de recherche géologique et minière[54].
Entre 1983 et 2021 la commune a fait l'objet de dix-sept arrêtés de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle :
- neuf pour inondations et coulée de boue,
- huit pour différentiels consécutifs à la sécheresse et/ou réhydratation du sol
La commune dispose d'un plan de prévention des risques naturels prévisibles. Conformément à la réglementation en vigueur :
« I. - Les acquéreurs ou locataires de biens immobiliers situés dans des zones couvertes par un plan de prévention des risques technologiques ou par un plan de prévention des risques naturels prévisibles, prescrit ou approuvé, dans des zones de sismicité ou dans des zones à potentiel radon définies par voie réglementaire, sont informés par le vendeur ou le bailleur de l'existence de ces risques. »
— Article L125-5 du Code de l'environnement français
- Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR-inondation)
Parmi les risques naturels majeurs auxquels la France doit faire face, les inondations constituent actuellement les catastrophes les plus courantes. La prévention regroupe l'ensemble des dispositions à mettre en place pour réduire l'impact de ce phénomène naturel sur les personnes et les biens. Elle repose sur quatre principes qui sont :
- éviter l'apport de population dans les zones soumises aux aléas les plus forts,
- n'autoriser que les constructions et aménagements étant compatibles avec les impératifs de la réduction de leur vulnérabilité ,
- ne pas dégrader les conditions d'écoulement et l'expansion des crues,
- empêcher l'implantation des établissements sensibles (écoles, accueil de personnes âgées ou malades…) stratégiques (établissement de mobilisation des secours) dans les zones exposées.
Les Plans de prévention des risques (PPR) sont élaborés par les services de l'État et ont valeur de servitude d'utilité publique. Le PPR est constitué d'une notice de présentation[55], d'un règlement[56], ainsi que des cartes.
En fonction de la vulnérabilité des zones et de l'enjeu, huit zones ont été définies et sont désignées par des couleurs. À chaque zone correspond des aménagements et des constructions admis ou interdits.
À Chalifert :
- les zones inondables couvrent l'intégralité des terrains situés entre la Marne et le Chemin de Meaux. Dans ces zones, l'aléa est classé de fort à très fort, c'est-à-dire que la hauteur de submersion est comprise entre 1 et 2 mètres pour les premiers, et plus de 2 mètres pour les seconds,
- en termes d'enjeu, les services de l'État ont classé ces mêmes zones en « champs d'inondation à préserver », c'est-à-dire que ces zones constituent des zones d'expansion des crues jouant un rôle déterminant en réduisant momentanément, à l'aval, le débit des crues,
- les terrains sont soit en zone rouge, soit en zone marron. Seul le Chemin de Meaux est classé en zone jaune foncé. La zone rouge est une zone dans laquelle les possibilités de construction sont extrêmement faibles, la zone marron est une zone d'expansion des crues dans laquelle l'aléa est suffisamment fort pour y interdire la poursuivre de l'urbanisation.
Afin de compléter le PPR, le Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire a mis en place le réseau "Vigicrues" qui permet au public de connaître en temps réel le niveau de vigilance face au risque de crue. Chalifert dispose d'une station à l'aval de l'écluse et connectée à ce réseau[57]. L'état de vigilance particulière requise est déterminé en suivant le lien Seine Moyenne Yonne Loing et la couleur de la section dénommée "Marne aval".
- Le plan communal de sauvegarde (PCS) - (à compléter)
- Le document d'information communal sur les risques majeurs (Dicrim) - à compléter
Carte stratégique du bruit
[modifier | modifier le code]La directive européenne 2002/49/CE sur l'évaluation et la gestion du bruit dans l'environnement vise, au moyen de cartes de bruit stratégiques à évaluer de façon harmonisée l'exposition au bruit dans les 25 états-membres. Elle a pour objectif de prévenir et de réduire les effets du bruit. Elle a été transposée en droit français par ordonnance, ratifiée par la loi du , et figure désormais dans le Code de l’Environnement. Le décret d'application no 2006-361[58] a été publié au journal officiel du .
La cartographie stratégique du bruit permet une représentation des niveaux de bruit, de dénombrer la population exposée, de quantifier les nuisances et d'élaborer des plans d'action (préservation des zones calmes). Les cartes de bruit sont élaborées pour les grandes infrastructures et dans les grandes agglomérations. C'est en tant que village inclus dans l'agglomération parisienne (cf. annexe du décret sus-cité) que Chalifert, en partenariat avec le conseil général de Seine-et-Marne, a élaboré ces cartes[59].
Les données globales (carte multi-expositions) montrent que la commune de Chalifert est principalement exposée au bruit ferroviaire. Le bruit routier est présent de manière diffuse et modérée sur le territoire de la commune. En effet, la totalité de la population est exposée à moins de 65 dB(A) vis-à-vis du bruit routier, pour l’indicateur LDEN, et à moins de 55 dB(A) pour la période nocturne (indicateur LN). En revanche, concernant le bruit ferroviaire, 14 % de la population sont potentiellement exposés à des niveaux de bruit supérieurs à 65 dB(A) en LDEN, et 8 % restent exposés à plus de 60 dB(A) en LN. Les données d’exposition de la population au bruit global (cumul des sources) sont très proches de celles du bruit ferroviaire, montrant clairement que la problématique de bruit dans l’environnement sur la commune de Chalifert est essentiellement d’ordre ferroviaire. La population n’est pas exposée aux bruits industriels et aériens, du moins au sens des critères de représentation cartographique pris en considération dans le cadre de l’application de la directive européenne.
Globalement, le constat effectué indique que l’environnement sonore de la commune de Chalifert est relativement modéré, malgré la présence de bruit ferroviaire (lié à la ligne Paris – Meaux principalement) couvrant la partie nord du territoire communal. Les secteurs urbanisés de la commune sont relativement épargnés du bruit des infrastructures environnantes, car éloignés des axes majeurs, et aucun dépassement potentiel de valeurs limites n’est relevé. La cartographie du bruit global de la commune de Chalifert ne laisse pas apparaître de « zone calme » étendue en termes de niveaux sonores, si l’on s’en tient au critère LDEN < 50 dBA. Cependant, des zones de superficie plus ou moins restreinte, notamment dans ou à proximité du bourg (la zone la moins exposée au bruit du territoire) sont susceptibles de faire l’objet d’actions de préservation du calme (par exemple, Bois centre village, Parc du Château, bords de Marne, etc.). Elles pourront éventuellement être proposées dans le cadre du PPBE en lien avec la nature de l’occupation des sols et, le cas échéant, les actions de protection ou valorisation environnementale en cours sur la commune.
Pour le bruit ferroviaire, principale source de nuisance sonore sur la commune, le bureau d’étude préconise une concertation qui devra être assurée avec Réseau ferré de France (RFF) - et si possible en collaboration avec les communes voisines également concernées par le bruit de la ligne Paris-Meaux (Dampmart, Thorigny…), afin d’évaluer les possibilités d’actions, notamment pour la réduction des nuisances sonores nocturnes. Mais dans la mesure où l’essentiel des problématiques acoustiques est lié à des sources exploitées par des acteurs extérieurs à la collectivité, les décisions d’actions envisageables et leur programmation ne peut se faire qu’en étroite concertation avec les gestionnaires concernés, ce qui limite sensiblement les possibilités d’action.
Zonage assainissement
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la loi sur l’eau du et du décret no 94-469 du relatifs aux eaux usées urbaines, les communes ont pour obligation de mettre en place un zonage assainissement. Le décret no 94-469 reconnaît l’assainissement non collectif comme une solution pérenne alternative à l’assainissement collectif lorsque celui-ci « ne se justifie pas soit parce qu’il ne présente pas d’intérêt pour l’environnement, soit parce son coût serait excessif ».
C’est donc dans cette logique de justification, d’optimisation et de réduction des risques que la commune de Chalifert a élaboré son plan de zonage. Compte tenu de la topographie, des caractéristiques des milieux récepteurs et de leur fragilité, le zonage assainissement combine les deux formes, à savoir le collectif et l’individuel.
Seront retenues :
- la zone située au centre bourg et sur le versant ouest, sont ou seront, à terme, raccordées à un égout public gravitaire et séparatif,
- la zone située en zone inondable demeurera sous le régime de l’assainissement non collectif,
- les zones situées sur le versant nord et nord-est demeureront sous le régime de l’assainissement non-collectif.
Commissions
[modifier | modifier le code]Les commissions se définissent selon les nécessités de fonctionnement de la vie communale. Elles préparent les débats du conseil communal. Il convient de distinguer les commissions à caractère permanent qui sont, dans ce cas, constituées dès le début du mandat du conseil, des commissions temporaires qui sont créées, par arrêté du maire, en fonction des impératifs ou des objectifs apparus en cours de mandat.
- La commission finance : organise le débat d’orientation budgétaire, l'élabore les budgets primitifs et complémentaires et en assure leur suivi, assure relations avec les entreprises.
- La commission culture, sport, patrimoine et tourisme : est maître d'ouvrage du projet de la tour Taratte, assure les relations avec les associations, gère le patrimoine, assure la promotion de Chalifert au travers d’action ciblées en partenariat avec l’office du tourisme de Lagny-sur-Marne, gère la bibliothèque municipale.
- La commission information et archives : la diffusion de l’information municipale, la numérisation des actes administratifs et leur accès au public, toutes actions permettant une ouverture à distance des services administratifs.
- La commission services publics : la gestion des ressources humaines, la rénovation des services administratifs en relation avec la commission information, le développement et la promotion du transport collectif, les relations avec les concessionnaires distribuant l’eau, le gaz et l’électricité.
- La commission affaires scolaires et périscolaires: la gestion des locaux scolaires, la gestion du centre de loisirs, la gestion de la cantine scolaire, le développement de l’accueil des enfants scolarisés ou non.
- La commission urbanisme : la gestion du plan local d'urbanisme (PLU), l’instruction permis de construire en relation avec la DDE, la gestion du projet aménagement centre village, le suivi de l’aménagement de la ZAC Saint Eloi, la gestion du plan de circulation dans le village.
- La commission affaires sociales préside le centre communal d'action sociale.
- La commission travaux : l’entretien des équipements et des infrastructures municipaux, l’entretien des espaces verts, le suivi de la rénovation des sentiers à caractères intercommunautaires.
- La commission environnement, assainissement et risques majeurs : la mise en place de la charte environnement, le suivi du chantier assainissement (zonage assainissement), la gestion des espaces naturels sensibles, la gestion du plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) et du plan communal de sauvegarde(PCS).
Les commissions peuvent se structurer en sous-commissions pour des thématiques plus ciblées ou pour répondre à des exigences réglementaires. Lorsqu'une sous-commission est créée par arrêté ou répond à une exigence réglementaires elle porte le titre de commission.
- La commission appel d'offres, rattachée à la commission finance.
- La commission d’impôts directs, rattachée à la commission finance.
- La commission de révision des listes électorales, rattachée à la commission services publics.
- La commission permis de construire, rattachée à la commission urbanisme.
- La caisse des écoles, rattachée à la commission affaires scolaires et périscolaires.
- La commission fêtes et cérémonies, rattachée à la commission culture, sport, patrimoine et tourisme.
Structures et associations
[modifier | modifier le code]Pour la gestion de certaines activités d’intérêt intercommunal que ce soit du domaine du service public, de la valorisation ou de la protection de l'environnement, la commune de Chalifert siège dans diverses structures et associations.
- 3 délégués de Chalifert siègent au sein de l'intercommunalité de Marne et Gondoire (CAMG)[60].
- 2 délégués siègent au syndicat pour la valorisation du marais du Refuge (SVMR).
- 2 délégués siègent au Syndicat Intercommunal pour l'enlèvement et le traitement des résidus ménagers de la région de Lagny-sur-Marne (SIETREM)[49].
- 1 délégué siège au sein de l'Association des maires des communes riveraines de la Marne et de ses affluents(CORIMA).
- 1 délégué siège au sein du Syndicat intercommunal de téléalarme et de télésurveillance de Condé-Sainte-Libaire (SITT).
- 2 délégués siègent au sein du Syndicat intercommunal des centres de pédagogie et de réadaptation pour handicapés (CPRH).
- 1 délégué siège au sein du Syndicat des transports des secteurs III et IV de Marne-la-Vallée et des communes environnantes[61].
- 3 délégués siègent au sein du Syndicat d'Adduction d'Eau des Communes de Chalifert, Chanteloup-en-Brie, Montévrain (SIAEP- CCM).
- 1 délégué siège au sein du Groupement Intercommunal de la Base de Loisirs de Jablines (GIJA)[62].
- 1 délégué siège à l'Office du tourisme de Lagny-sur-Marne[63].
Finances locales
[modifier | modifier le code]Budget primitif 2014 :
Section fonctionnement | Section investissement | |
---|---|---|
Recettes | 1 469 021 € | 1 307 678 € |
Dépenses | 1 469 021 € | 1 307 678 € |
Instances administratives
[modifier | modifier le code]Chalifert est placé sous l'autorité du commissaire de police, basé à Torcy, ce district compte cinq commissariats de police. Celui de Chessy assure les missions qui incombe à la police sur le territoire communal.
La commune de Chalifert est rattachée au centre d'incendie et de secours de Chessy.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[65].
En 2021, la commune comptait 1 482 habitants[Note 10], en évolution de +16,69 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,6 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,8 % la même année, alors qu'il est de 19,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 665 hommes pour 616 femmes, soit un taux de 51,91 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,69 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Les élèves de Chalifert sont rattachés à l'académie de Créteil[70].
Pour la rentrée scolaire 2008-2009, l'école du Clos de la Fontaine accueille 120 élèves répartis en cinq classes de double niveaux.
- 13 petite section – 14 moyenne section = 27 élèves
- 16 grande section – 6 CP = 22 élèves
- 6 CP – 17 CE1 = 23 élèves
- 14 CE2 – 10 CM1 = 24 élèves
- 6 CM1 – 18 CM2 = 24 élèves
Une garderie est assurée le matin et le soir. Une cantine permet aux demi-pensionnaires de se restaurer sur place.
Les collégiens se rendent au collège du Vieux-Chêne de Chessy. Les lycéens, quant à eux, vont pour la plupart dans les établissements de Lagny-sur-Marne.
Centre de loisirs
[modifier | modifier le code]Le centre de loisirs sans hébergement accueille les enfants de 3 ans à 12 ans, les mercredis et pendant les vacances scolaires. Il est implanté dans le château et par convention ouverts aux enfants de Lesches.
Santé
[modifier | modifier le code]Il n'y a aucun professionnel de santé implanté à Chalifert. L'hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier de Marne-la-Vallée.
Concernant les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD)[71], la commune de Chalifert est rattaché à celle de Pomponne[72].
Sports
[modifier | modifier le code]Chalifert dispose d'un stade de football regroupant deux terrains et deux courts de tennis non couverts. La gestion du centre hippique est assurée par une structure privée. Un terrain de basket et une table de ping-pong en plein air sont en accès libre.
Les associations sportives sont :
- Chalipaddyfootball, qui a pour but de promouvoir la pratique d’un football ludique et convivial en dehors de tout championnat ou toute compétition ;
- Karaté Club de Chalifert ;
- Tennis Club de Chalifert ;
- les écuries de Chalifert[73],[74] ;
- le club nautique du Plan d'eau (CNPE)[75] : le bail avec les Voies navigables de France a permis de créer une base nautique avec des places à l’eau à proximité de l’anneau de vitesse sur la Marne.
Cultes
[modifier | modifier le code]Fermée pendant plusieurs années à la suite d'un effondrement partiel du plafond, l'église Saint-André a été rouverte en 2008 lors d'une messe en présence de Mgr Albert-Marie de Monléon, évêque de Meaux. La messe est célébrée chaque mardi.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 483, représentant 1 308 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 950 euros[76].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 160, occupant 630 actifs résidants (dont 15,9 % dans la commune de résidence et 84,1 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,5 % contre un taux de chômage de 9,3 %. Les 20,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,7 % de retraités ou préretraités et 8,3 % pour les autres inactifs[77].
Secteurs d'activité
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 101 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 22 dans la construction, 28 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 6 dans l’Information et communication, 3 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 17 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 4 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 13 étaient relatifs aux autres activités de services[78].
En 2020, 18 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 16 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[79].
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune de Chalifert est située sur le rebord du plateau de la Brie. La culture y est pratiquée depuis fort longtemps sur les parcelles les moins pentues, grâce à la présence de sol limoneux assez profonds. Les coteaux, plus argileux et caillouteux, étaient ou sont encore partiellement dédiés aux vergers (noyers, arbres fruitiers). Les parties basses, correspondant au lit majeur de la Marne, étaient traditionnellement des pâtures où le bétail descendait brouter pendant la journée. Le caractère inondable de ces pièces de terre les rendait impropre à la culture. Le terrain de football de Chalifert constitue un reliquat de cette époque où la prairie dominait.
Quatre exploitants agricoles cultivent ou exploitent les 60 hectares de surface agricole utile (SAU) de la commune (données 2004). 30 % de cette surface le sont par deux exploitants installés dans la commune, la ferme dite « de toutes les convoitises » et le centre hippique. Le reste, soit 70 % environ, par deux agriculteurs installés sur les communes de Lesches et de Jablines.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux remarquables
[modifier | modifier le code]La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[80].
Autres ieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La tour Taratte, pastiche médiéval du XIXe siècle[81] ;
- L'ancien presbytère XIXe siècle[82] ;
- Une porte cochère rue Louis-Pasteur qui permet l'entrée dans une cour commune, partagée entre plusieurs bâtiments d'habitation et surmontée d'une ou deux pièces d'habitation ;
- Une porte cochère rue Charles-Vaillant ;
- Deux lavoirs ;
- La maison d'habitation de la ferme ;
- Château de la fin du XIXe siècle[83] ;
- La guinguette de l'Ermitage[84] ;
- Trois calvaires[85]. à chacune des entrées du village et portant l'inscription "En l'an 1832 le choléra ravageait la France Dame Labour, Dame Maugis et des habitants de Chalifert firent le vœu d'édifier 3 calvaires si notre commune était préservée : elle le fût, la promesse tenue. Les 3 croix furent élevées en 1853" ;
- L'église Saint-André, auquel il convient d’ajouter le patrimoine mobilier classé suivant :
- Statue de Saint Sébastien en plâtre moulé (nef)[86] ;
- Tableau représentant la flagellation du Christ (nef côté sud )[87] ;
- Cinq vases-bouquets d'autel (choeur )[88] ;
- Cloche en bronze[89] ;
- Neuf bas-reliefs (encastrés dans la boiserie moderne du choeur )[90] ;
- Tableau representant la Vierge emmaillotant l'Enfant (nef angle nord-ouest )[91] ;
- Tableau du Christ en prière du peintre Henry Scheffer de 1852[92].
Ouvrages d'art
[modifier | modifier le code]La commune de Chalifert se situe sur un promontoire très étroit qui est contourné par le viaduc LGV de Chalifert et traversé part les tunnels de Chaliferts.
- Le canal de Chalifert : Le canal de Chalifert fonctionne aujourd'hui comme un simple canal latéral à la Marne. Mais il n'en fut pas toujours ainsi par le passé. Avant la construction du barrage de Meaux sur la Marne, qui stabilise le bief éponyme, ce canal fonctionnait, en fonction du niveau de la rivière, tantôt comme un canal latéral comme aujourd'hui lorsque la Marne était haute, tantôt comme un canal à bief de partage, quand celle-ci était basse. L'animation[93] élaborée dans le cadre du projet Babel[42] vous explique cela. Ce canal traverse le promontoire de Chalifert par un tunnel-canal avant d'être connecté à la Marne par une écluse.
- Le viaduc de Chalifert[94] : l'interconnexion des TGV en Île-de-France se distingue des précédentes lignes nouvelles par une plus forte densité d'ouvrages d'art compte tenu d'un environnement très urbanisé. Le coteau est de Chalifert, dit la côte Saint-Jacques, présentait à cet égard un espace libre mais qui a nécessité la réalisation d'un viaduc de 1 175 m de long. Ce viaduc permet à la LGV de remonter du fond de vallée de la Marne qu'elle a traversé vers la gare de Chessy TGV en contournant l'étroit promontoire de Chalifert par l'est. Sa longueur le situe parmi les trente plus longs ouvrages d'art de France. Sa construction a duré deux ans. À son plus haut niveau, ce viaduc surplombe la vallée de 40 mètres. Il franchit le canal de Meaux à Chalifert et la voie SNCF Paris-Strasbourg. Il a été inauguré en 1993.
- Tunnels ferroviaires de Chalifert: La ligne de Paris à Strasbourg franchissait le promontoire de Chalifert par un tunnel de 168 m de long mis en service en 1849. Ce tunnel devenait vétuste et un nouveau tunnel de 194 m de long a été percé parallèle au premier. L'ancien tunnel a été conservé dans la perspective d'une éventuelle mise à 4 voies de la ligne entre Paris et Meaux. Le nouveau tunnel est entré en service en 1985.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La commune de Chalifert compte plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique, faunistique et floristique de type 1 ou 2, plus connues sous l'acronyme ZNIEFF.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs caractérisés par leur intérêt biologique remarquable. Ces espaces doivent faire l’objet d’une attention toute particulière lors de tout projet d’aménagement ou de gestion.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches et peu modifiés ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Ces espaces doivent faire l’objet d’une prise en compte systématique dans les programmes de développement afin d’en respecter la dynamique d’ensemble.
Diren ID | Nom | Communes | Surface Ha | Périmètre km | Type |
---|---|---|---|---|---|
77132003 | Prés humides de Coupvray | Chalifert', Coupvray | 17.64 | 2.55 | 1 |
77234001 | Plans d'eau de la Boucle de Jablines | Annet-sur-Marne, Chalifert, Jablines | 510.27 | 14.33 | 1 |
77234002 | Marais de Lesches et Prés humides du refuge | Chalifert, Jablines, Lesches, Précy-sur-Marne | 253.53 | 12.66 | 1 |
77234021 | Vallée de la Marne de Coupvray à Pomponne | Annet-sur-Marne, Carnetin, Chalifert, Claye-Souilly, Coupvray, Dampmart, Fresnes-sur-Marne, Isles-les-Villenoy, Jablines, Lesches, Pomponne, Précy-sur-Marne | 3609.13 | 69.84 | 2 |
Par ailleurs le « Marais de Lesches et Prés humides du refuge » :
- depuis 1987 bénéficie d'un arrêté préfectoral de protection du biotope[95], du fait qu'il constitue une aire de reproduction pour le grand brochet (Esox lucius, Linnaeus, 1758).
- est inclus dans site Natura 2000 des Boucles de la Marne, ayant le statut de Zone de protection spéciale (ZPS)[96].
- est inclus dans le périmètre d'un espace naturel sensible (ENS)[97].
Sont également inclus dans le périmètre d'un espaces naturels sensibles (ENS) :
- Les bords de Marne. Le conseil général a répondu à la demande des communes de Chessy et Chalifert pour protéger un espace naturel sensible. Sur une surface de 36 ha, boisements, prairies, parcelles aménagées dont un "jardin de sculptures" formeront des boucles de promenade le long des bords de la Marne.
- Les prés humides de Coupvray.
La Direction régionale de l'environnement Île-de-France, a rassemblé l'ensemble des emprises de ces divers classements dans le système cartographique Carmen (cartographie du ministère chargé de l’Environnement)[98].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Bibliothèque
[modifier | modifier le code]La bibliothèque est ouverte au public. Son fonctionnement est assuré par des bénévoles ce qui restreint fortement ses horaires d'accès. Les élèves sont accueillis deux fois par semaine.
Dans le cadre d'un partenariat avec la médiathèque de Melun, il est possible de faire des demandes de livres.
La bibliothèque travaille en relation avec le centre de loisirs tous les mercredis après-midi. Elle se charge de mettre à la disposition des animateurs du centre de loisirs de Chalifert des ouvrages répondant aux différents projets pédagogiques.
Des campagnes de désherbage sont assurées par la médiathèque de Melun. Les livres écartés sont confiés à la Commission culture-sport–patrimoine et tourisme qui assure leur diffusion via le principe du bookcrossing[99].
Loisirs
[modifier | modifier le code]- Club loisirs, qui permet aux habitants de se rencontrer et d'échanger les mêmes passions pour la lecture ou les jeux de salon.
- Comité des fêtes, chargé de l'organisation de manifestations (brocantes, loto, marché de Noël, etc.).
- Île de loisirs de Jablines-Annet[62] : Chalifert fait partie du Syndicat de gestion de la base de loisirs (GIJA). À ce titre, les habitants de la commune bénéficient d’un tarif préférentiel, ils peuvent se faire établir une carte qui leur permettra un accès illimité pour 7 € au lieu du tarif adulte habituel de 4,50 € par entrée.
- Chalif'Art, association qui propose chaque été des stages d'initiation et de perfectionnement aux techniques artistiques[100].
- Assontic, association qui propose des cours d'initiation et de perfectionnement en informatique et Internet, ainsi que des ateliers collectifs de loisirs créatifs[101].
Par décision du conseil municipal du [102], chaque association bénéficie d’une subvention de base de 500 € à laquelle vient s’ajouter une somme forfaitaire de 47,56 € pour chaque adhérent chaliférois, que cette association ait son siège à Chalifert ou ailleurs. En fait Chalifert n'est pas en mesure d'accueillir les associations et les structures permettant aux administrés d'avoir accès à toutes les formes de loisirs. Aussi la commune de Chalifert soutient financièrement les associations extra-municipales accueillant des Chaliferois par le biais d'une subvention qui leur est accordée en fonction du nombre d'adhérents de la commune. Ces associations sont :
- Art et mouvement : cours de danse et d'exercices corporels[103]., à Chessy.
- Compagnie du Casse-tête : théâtre et spectacle[104], à Chessy.
- Culture Art et Passion théâtre : danse et musique, à Chessy.
- École de Musique de Chessy : chant et musique, à Chessy.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Vaillant ( - ) : pionnier de la radiologie - conseiller municipal de 1912 à 1919 - inhumé dans le cimetière communal.
- André Houpert (né à Chalifert le , décédé à New York le [105]) : pionnier de l'aviation[106], instructeur d'Harriet Quimby et Matilde Moisant, respectivement première et deuxième femmes pilotes brevetées aux États-Unis (la première devint notamment, en 1912, la première femme à traverser la Manche aux commandes d'un avion).
- Francis Llacer ( -) : footballeur - a vécu à Chalifert et fait ses débuts au sein du club de football local.
Héraldique, devise et logotype
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Chalifert », p. 1380–1381
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
- Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Localisation de Chalifert, » sur Géoportail (consulté le 13 mai 2020)..
Références
[modifier | modifier le code]- « Chalifert » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Plan séisme consulté le 17 octobre 2021 ».
- Carte géologique du BRGM
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Marne (F---0100) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru du Rapinet (F6606000) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de La Marne (F6609001) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal de Meaux à Chalifert (F6-3102) » (consulté le ).
- Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 10 décembre 2018
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les différents espaces protégés. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « le « Marais de Lesches » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réseau européen Natura 2000 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Chalifert », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Boucles de la Marne - ZPS - FR1112003 », sur driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr, 12 septembre 2019, modifié (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR1112003 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Chalifert », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Marais du Refuge » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « plan d'eau de la Boucle de Jablines » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « prés humides de Coupvray » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée de la Marne de Coupvray à Pomponne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chalifert ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
- Cartographie de l’occupation du sol de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France
- Site Corine Land Cover Mises à jour.
- [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
- Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 13 mai 2020
- « Le réseau de bus change », sur Site de la commune de Chalifert (consulté le )
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1730, (ISBN 2600028846).
- Nouvelle revue d'onomastique - 1997 - Numéros 29 à 32 - Page 11.
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- Extrait de la base Joconde du ministère de la culture
- Musée Lambinet
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- Vigicrues, station de Chalifert
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- [PDF]Périmètre d'étude pour l'élaboration des cartes stratégiques du bruit en Seine-et-Marne (voir aussi la page Halte au bruit !)
- Communauté d'agglomération de Marne et Gondoire
- Syndicat des transports des secteurs III et IV de Marne-la- Vallée et des communes environnantes
- Base de Loisirs de Jablines
- Office du tourisme de Lagny-sur-Marne
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- Le fonctionnement du canal de Chalifert - Animation Powerpoint - projet Babel[4]
- photo du viaduc de Chalifert
- Inventaire national du patrimoine naturel - arrêté biotope Marais de Lesches [5]
- Définition des sites Natura 2000 ZPS - Fiche de l'Atelier technique des espaces naturels (ATEN) du Ministère chargé de l'écologie [6]
- Définition des espaces naturels sensibles - Fiche de l'Atelier technique des espaces naturels (ATEN) du Ministère chargé de l'écologie [7]
- Emprise des ZNIEFF et autres classements, cartographie Carmen
- Étagère de la Commission culture-sport–patrimoine et tourisme au sein du bookcrossing
- Site de l'association Chalif'Art
- Site de l'association Assontic
- Compte rendu de la séance du conseil municipal du 15 avril 2008
- Site de l'association Art et Mouvement
- Site de l'association de la Compagnie du Casse-tête
- « André Houpert, aviator, 77, dies : Pre-World War 1 Flyer Was Associated With Bleriot », The New York Times, (présentation en ligne).
- Brevet de l'Aéro-club de France no 441 du , cf. Liste des pilotes brevetés en 1911 (en).