Éliane Embrun
Nom de naissance | Éliane Lucienne Arlette Branchard |
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Naissance |
Argelès-Gazost |
Décès |
(à 85 ans) Saint-Mandé |
Activité principale | Chanteuse |
Activités annexes | Actrice |
Genre musical | Chanson française |
Éliane Embrun, née Éliane Branchard, le à Argelès-Gazost en France et décédée le à Saint-Mandé[1], est une chanteuse française qui connut une célébrité internationale dans les années 1950.
Biographie
[modifier | modifier le code]Éliane Branchard était la fille de René Marcel Branchard, qui exerçait la profession de mécanicien électricien et de Victorine Dupond. Elle grandit à Argelès-Gazost, chanta dès son plus jeune âge et prit des cours de danse à Tarbes. Elle épouse, le , à Argeles-Gazost, Maurice Jean Bangratz qui exerçait la profession de dessinateur[2]. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le couple s'installe à Paris[3].
Elle prend des cours de chant avec Paulette Vétheuil qui lui écrit la musique de « Au chant des mandolines », le premier disque qu'elle enregistre en 1947. Elle commence à chanter dans des cabarets comme Le Drap d’Or et à participer à des galas en France et en Belgique[4].
En 1949, Éliane Embrun enregistre « Congo » et « Si j’étais une cigarette », sa chanson fétiche, et remporte le Prix Lucienne Boyer grâce à la chanson « Qu’il était doux », dont le texte avait été écrit par Henri Contet avec qui elle est liée plus de dix ans[4] et qui est le père de sa fille Dominique[2].Elle enregistre alors accompagnée par les meilleurs orchestres comme celui de Raymond Legrand ou celui d'Albert Lasry. Elle participe alors à des tournées au Liban, en Belgique, au Brésil, en Égypte[3].
En 1950, elle se produit dans le cadre de la caravane publicitaire du Tour de France[3], et divorce cette même année[2]. La même année elle participe aussi au film Quai de Grenelle, d'Emil-Edwin Reinert, en réalisant les parties chantées du personnage de « Simone Lamy » qui est joué à l'écran par Françoise Arnoul[3].
En 1951, elle tient un rôle dans le film « Une fille à croquer » de Raoul André, aux côtés de Maurice Biraud, de Serge Reggiani et de Louise Carletti[3]. La même année elle participe au film Rue des Saussaies, de Ralph Habib, en réalisant les parties chantées du personnage de « Jeanne Masson » qui est joué à l'écran par Anne Vernon[3].
Pendant les années 1950, elle apparait souvent dans les émissions « Music-Hall Parade » de Gilles Margaritis[3].
En 1963, elle suspend sa carrière et se retire à Argelès-Gazost afin de se consacrer à sa famille[4].
En 1990, Éliane Embrun se produit dans l'émission La Chance aux chansons et recommence à donner des galas ou d'animer les soirées des casinos en France et en Belgique[4].
En 1993, elle enregistre l'album « Douce France »[5].
Discographie
[modifier | modifier le code]- Valse perdue (1947)
- Si j'étais une cigarette (1949)
- Amoureusement (1950)
- Mam'zelle Dimanche (1950)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- (fr) « Eliane Embrun, fiche généalogique sur le site généalogique familial de Jean-Michel SARRAZIN. », sur Jean-Michel SARRAZIN (consulté le ).
- (fr) « Eliane Embrun, Biographie - Œuvre - Bibliographie, Les personnages du tango. », sur BibleTango (consulté le ).
- (fr) « Eliane Embrun, Biographie par Jean Buzelin », sur Frémaux et Associés (consulté le ).
- (fr) « Fiche de l'Album Douce France, Interprète Éliane Embrun, Éditeur Marianne Mélodie, 1993. », sur La Médiathèque de la Communauté Française de Belgique (consulté le ).