Émile Penchinat
Secrétaire perpétuel de l'Académie de Marseille | |
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Directeur de l'Académie de Marseille | |
Conseiller général Canton de Saint-Hippolyte-du-Fort | |
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Pierre Clauzel de Saint-Martin-Valogne (d) | |
Vénérable Maître (d) Tolérance et Union (d) | |
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Eugène Barbusse (d) | |
Vénérable Maître (d) L'Écho du Grand Orient (d) | |
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Ulysse Huet (d) | |
Vénérable Maître (d) L'Écho du Grand Orient (d) | |
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Ulysse Huet (d) Ulysse Huet (d) | |
Vénérable Maître (d) L'Écho du Grand Orient (d) | |
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Ulysse Huet (d) | |
Conseiller de l'arrondissement du Vigan Canton de Saint-Hippolyte-du-Fort | |
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Adrien Jeanjean (d) Maurice Clauzel de Saint-Martin-Valogne (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Étienne Émile Alfred Penchinat |
Pseudonyme |
Émile Valentin |
Nationalité | |
Activités |
Membre de |
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Émile Penchinat, né à Sommières le et mort à Marseille le , est un avocat, écrivain et homme politique français.
Il est secrétaire perpétuel de l'Académie de Marseille de 1904 à 1909.
Biographie
[modifier | modifier le code]Étienne Émile Alfred Penchinat appartient à une famille de républicains notoires de Nîmes, de tradition protestante[1].
Docteur en droit, il est avocat au barreau de Nîmes, puis entre dans la magistrature en 1879 comme substitut à Nice, puis à Marseille[2]. À la fin de 1880, il quitte la carrière judiciaire[3] et se fait inscrire au barreau de Marseille. Il est alors avocat pendant une dizaine d'années puis se consacre exclusivement à la littérature. Il publie des romans et des nouvelles sous le pseudonyme d'Émile Valentin. En 1896 il entre à l'Académie de Marseille ; dans son discours de réception sur l'évolution de la littérature au XIXe siècle, il fait un parallèle fort spirituel entre Balzac et Chateaubriand[4]. En 1904, il est élu secrétaire perpétuel (après avoir été secrétaire adjoint de 1902 à 1904), mais ayant peu de goût pour cette tâche, il démissionne en 1909 au profit du chanoine Stanislas Gamber[5].
Émile Penchinat a eu aussi une carrière politique locale. Sous l'étiquette radicale-socialiste, il a été conseiller de l'arrondissement du Vigan (1871-1880)[6] puis conseiller général du Gard pour le canton de Saint-Hippolyte-du-Fort (1880-1886) et conseiller municipal et adjoint au maire à Marseille (1881-1883)[5].
Il meurt à Marseille le . Il est enterré dans la tombe familiale au cimetière de Sommières.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Malheureux fortuné, comédie.
- Un souper de Ninon, comédie.
- Les deux Bassompierre, livret d'un opéra en deux actes d'Henri Thourel. Représenté à Nîmes en 1870.
- Le Tonneau de Gandolfo, livret d'un opéra d'Alphonse Pellet.
Sous le pseudonyme d'Émile Valentin, il a écrit plusieurs œuvres, notamment trois romans et des nouvelles[7] :
- Le Mas des Sylvains, roman, Paris, Calmann-Lévy.
- Dangereuse conquête, roman, Paris, E. Flammarion
- Louba Volanof, roman, Paris, Calmann-Lévy.
- Feuilles d'avril, recueil de contes (1905).
- Rédemption : Poème antiesclavagiste en six chants, Godenne, , 80 p.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sur la famille Penchinat à Nîmes, voir Le Point, 27 janvier 2011.
- Il est nommé substitut à Nice le 24 mai 1879 et transféré à Marseille le 10 juillet 1880, mais dès le 21 décembre 1880 il quitte la magistrature. Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Annuaire rétrospectif de la magistrature IVe – VIIIe siècle, Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne/CNRS) (en ligne).
- Émile Penchinat a été révoqué ; cette révocation ne semble pas liée à l'épuration politique de la magistrature dans les années 1879-1880, mais à une affaire privée. Le Républicain de la Loire, 31 décembre 1880, p. 1-2 ; La Justice, 5 janvier 1881,no 356, p. 3.
- Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Marseille, 1917-1920, p. 206-208.
- Académie des sciences, lettres et arts de Marseille. Fauteuil no 24, p. 6.
- Archives départementales du Gard, 3 M 592.
- Éloge d'É. Penchinat par Wulfran Jauffret dans son discours de réception à l'Académie de Marseille, Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Marseille, 1917-1920, p. 203 et suiv.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Joseph Fournier, Auguste Rampal et Étienne Martin, Deux siècles d'histoire académique (1726-1926) : Notice publiée à l'occasion du bi-centenaire de l'Académie, Marseille, Académie des sciences, lettres et beaux-arts de Marseille, , 215 p., p. 145.
- Paul Masson (dir.) et Émile Isnard, Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône : Additions et corrections, t. XVI, Marseille, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, , 404 p., p. 39.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice sur le site de l'Académie de Marseille
- Avocat au barreau de Nîmes
- Naissance à Sommières
- Conseiller d'un arrondissement du Gard
- Naissance en mai 1840
- Décès en mars 1915
- Décès à Marseille
- Conseiller général du Gard
- Membre de l'Académie de Marseille
- Avocat français du XIXe siècle
- Écrivain français du XIXe siècle
- Écrivain français du XXe siècle
- Décès à 74 ans