Éric Roy
Éric Roy | ||
Éric Roy en 2018. | ||
Situation actuelle | ||
---|---|---|
Équipe | Stade brestois 29 (entraîneur) | |
Biographie | ||
Nom | Eric Serge Armand Roy | |
Nationalité | Français | |
Naissance | Nice (France) |
|
Taille | 1,88 m (6′ 2″) | |
Poste | Milieu de terrain puis entraineur | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
OGC Nice | ||
Parcours professionnel1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1988-1992 | OGC Nice | 91 (4) |
1992-1993 | Sporting Toulon Var | 35 (2) |
1993-1996 | Olympique lyonnais | 128 (12) |
1996-1999 | Olympique de Marseille | 104 (12) |
1999-2001 | Sunderland AFC | 34 (1) |
2001 | ES Troyes AC | 7 (0) |
2001-2002 | Rayo Vallecano | 13 (0) |
2002-2004 | OGC Nice | 58 (2) |
1988-2004 | Total | 470 (33) |
Parcours entraîneur | ||
Années | Équipe | Stats |
2010-2011 | OGC Nice | 23v 24n 23d |
2023- | Stade brestois 29 | 35v 19n 21d |
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. Dernière mise à jour : 10 novembre 2024 |
||
modifier |
Éric Roy, né le à Nice, est un footballeur français reconverti dirigeant, entraîneur et consultant. Il est depuis janvier 2023 l'entraîneur du Stade brestois 29.
Eric Roy connaît une carrière de footballeur professionnel comme milieu de terrain à Nice, Toulon, Lyon, Marseille, Sunderland, Troyes et le Rayo Vallecano de 1988 à 2004.
Retourné à Nice à sa retraite des terrains, il en est l'entraîneur durant dix-huit mois entre mars 2010 et novembre 2011. Il devient ensuite directeur sportif, manager, directeur du marketing puis du développement, consultant télé ou encore organisateur de foot-volley. En janvier 2023, le Stade brestois 29 l'engage pour prendre en charge une équipe jouant le maintien en Ligue 1. Il réussit à sauver l'équipe et la qualifie pour une Coupe d'Europe la saison suivante, au terme de laquelle il est élu meilleur entraîneur du championnat lors des Trophées UNFP.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et formation
[modifier | modifier le code]Éric est le fils du footballeur international Serge Roy (une sélection), attaquant vainqueur de la Coupe de France en 1960 et champion de France avec Monaco.
Carrière de joueur
[modifier | modifier le code]Il dispute son premier match de Ligue 1 le avec Nice. Milieu de terrain défensif au style rugueux, il effectue l'essentiel de sa carrière dans le championnat de France.
Éric Roy joue à l’Olympique de Marseille de 1996 à 1999, de ses 29 à 32 ans. En 1998-1999, pour sa dernière saison avec l’OM, Roy et ses coéquipiers, sous les ordres de Rolland Courbis, terminent deuxièmes du championnat, à un point de Bordeaux, et atteignent la finale de Coupe de l’UEFA perdue contre Parme (3-0).
Reconversion comme entraîneur, directeur sportif et consultant
[modifier | modifier le code]Directeur sportif puis entraîneur à l'OGC Nice (2005-2012)
[modifier | modifier le code]Il intègre l'organigramme du Gym au poste de communicant en 2005 et devient directeur sportif en 2009[1].
À partir de , il est l'entraîneur de l'OGC Nice et consultant occasionnel pour les matches de football diffusés par la chaîne de télévision Direct 8.
Le , c'est René Marsiglia qui prend sa place à la tête de l'équipe azuréenne, Éric Roy retrouve son poste de manager général[2]. Il est limogé en . Un an plus tard le club méditerranéen est condamné par le Conseil de prud'hommes à lui verser 689 000 euros dont 300 000 à titre de « dommages et intérêts pour licenciement abusif »[3].
Consultant à BeIN Sports (2012)
[modifier | modifier le code]En 2012, il devient consultant pour la chaîne sportive BeIN Sports où il est consultant dans l'émission Le Club du lundi au jeudi à 19h et le vendredi lors de l'avant match et l'après match du match de Ligue 1 avec Florian Genton.
Manager sportif au RC Lens (2017-2019)
[modifier | modifier le code]Il est nommé manager sportif du RC Lens le , en remplacement de Jocelyn Blanchard.
Le , il annonce son départ du RC Lens.
Directeur sportif à Watford FC (2019-2020)
[modifier | modifier le code]En , il est engagé au poste de directeur sportif par Watford FC, alors lanterne rouge de Premier League avec seulement neuf points en seize matchs[4]. Le championnat est interrompu pour cause de Covid-19 au mois de mars 2020, alors que les Hornets sont remontés à la place de premier non-relégable. Alors que son contrat se terminait à la fin de la saison, le dirigeant n’a pas été prolongé d’un commun accord alors que le club a été relégué en Championship[5].
Consultant à France Télévisions (2019-2023)
[modifier | modifier le code]À partir de 2019, il devient consultant pour France Télévisions. Il commente les matchs de Coupe de France de football et de Coupe de la Ligue avec Kader Boudaoud (jusqu'en ) puis Fabien Lévêque[6].
Éric Roy fait l'objet de vives critiques quant à son présumé manque d'objectivité à l'occasion de la finale de la Coupe de France 2022 disputée par son ancien club, l'OGC Nice, et le FC Nantes (0-1)[6]. Alors que Nantes inscrit l'unique but de la rencontre sur une faute de main d'Hicham Bouadaoui, il déclare notamment à l'antenne « C’est n’importe quoi. On va décider d’un gagnant de Coupe de France sur ce pénalty-là. C’est complètement nul. »[7].
Entraîneur au Stade brestois 29 (2023-)
[modifier | modifier le code]Le , Éric Roy est engagé pour diriger le club du Stade brestois 29, validé par Grégory Lorenzi, son directeur sportif[8]. Alors qu'il n'a pas entraîné de club depuis onze années, il accepte les conditions de la mission : venir seul (sans adjoints) et pour six mois seulement[9].
Le 7 juin 2023, après avoir réussi à maintenir le club breton dans l'élite, son contrat est prolongé jusqu'en 2025[10].
À la suite du match nul face au Clermont Foot 63 le 11 février 2024, Éric Roy bat un record du nombre de matchs de suite sans défaite pour le club en championnat avec 10 matchs (précédemment de 9 atteint en août-octobre 1981, octobre-décembre 1984 et février-mai 1991[11]), record finalement porté à 13 et interrompu par une défaite à Lens.
Le 13 mai 2024, il reçoit le Trophées UNFP 2024 du meilleur entraîneur de Ligue 1 pour la saison 2023-2024, à l'issue de laquelle il qualifie le Stade Brestois pour la Ligue des Champions de l'UEFA. Il devient le premier entraîneur brestois à recevoir cette distinction[réf. nécessaire] et reçoit le premier trophée de sa carrière des mains de Didier Deschamps[8]. Cette récompense salue la saison du Stade brestois, qualifié pour une Coupe d'Europe la saison suivante[9] pour la première fois de son histoire[8] en battant largement le record du meilleur classement de l’histoire brestoise en première division[12],[8].
En Coupe d'Europe, Brest remporte ses deux premiers matchs, s'imposant 2-1 contre Sturm Graz puis écrasant Salzburg 4-0. Le club brestois obtient ensuite un match nul précieux contre le Bayer Leverkusen, champion d'Allemagne. Lors de la quatrième journée de Ligue des champions, Brest s'impose à nouveau à l'extérieur, cette fois face au Sparta Prague. À mi-parcours de la phase de groupes, le Stade Brestois occupe la quatrième place.
Palmarès
[modifier | modifier le code]En club
[modifier | modifier le code]- Olympique lyonnais :
- Vice-champion de Division 1 en 1995.
- Finaliste de la Coupe de la Ligue en 1996.
- Olympique de Marseille :
- Vice-champion de Division 1 en 1999.
- Finaliste de la Coupe UEFA en 1999.
Distinctions individuelles
[modifier | modifier le code]Le 13 mai 2024, il reçoit le Trophées UNFP 2024 du meilleur entraîneur de Ligue 1 pour la saison 2023-2024[9], le premier trophée de sa carrière[8].
- Trophée UNFP du meilleur entraîneur de Ligue 1 en 2024[13]
Style de jeu
[modifier | modifier le code]Lorsqu'il prend la tête du Stade brestois 29, son équipe est reconnue pour son allant offensif, sa solidité défensive, l'intensité dans les duels et sa convivialité[9].
Statistiques
[modifier | modifier le code]- 349 matchs et 25 buts en Division 1/Ligue 1
- 27 matchs et 2 buts en Division 2/Ligue 2
- 27 matchs et 1 but en Premier League
- 12 matchs et 0 but en Liga
- 12 matchs et 1 but en Coupe de l'UEFA
- 4 matchs et 0 but en Coupe Intertoto
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le licenciement de l'ancien directeur sportif de l'OGC Nice était abusif », sur www.avosports.fr (consulté le )
- Marsiglia remplace Roy sur lequipe.fr, le 15 novembre 2011
- « L1 : Nice condamné à verser 689 000 euros à Eric Roy, son ex-entraîneur », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « News: Sporting Director Appointment Confirmed », sur WatfordFC (consulté le )
- « Ancien directeur sportif du RC Lens, Eric Roy quitte Watford », sur Lensois.com, (consulté le )
- « Eric Roy, consultant TV lors de Nice - Nantes : «J'aurais dit exactement la même chose si le penalty avait été dans l'autre sens» », sur L'Équipe (consulté le )
- « Coupe de France. Critiques envers l’arbitre, chauvinisme… Eric Roy a fait bondir les internautes », sur www.ouest-france.fr
- Thomas Morlec, « L’autre King Éric » , sur sofoot.com, (consulté le )
- « Éric Roy (Brest) élu meilleur entraîneur de Ligue 1 aux Trophées UNFP » , sur lequipe.fr, (consulté le )
- « Eric Roy prolonge à Brest jusqu'en 2025 », sur L'Équipe (consulté le )
- [1]
- Le meilleur classement de l’histoire du club est jusqu'alors une 8e place lors de la saison 1986-1987.
- « Mbappé, Roy, Chawinga... tous les lauréats de la 32e cérémonie des trophées UNFP », sur lequipe.fr, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives au sport :
- Footballeur français
- Joueur de l'Olympique lyonnais
- Joueur de l'Olympique de Marseille
- Joueur de l'OGC Nice
- Joueur du Sporting Toulon Var
- Joueur de l'ES Troyes AC
- Joueur du Rayo Vallecano
- Entraîneur français de football
- Entraîneur de l'OGC Nice
- Entraîneur du Stade brestois
- Dirigeant français de football
- Consultant sportif
- Naissance en septembre 1967
- Naissance à Nice