Aller au contenu

Étaimpuis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Étaimpuis
Étaimpuis
Un bombardier au-dessus de Biennais.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes Terroir de Caux
Maire
Mandat
Jean-Claude Lebret
2020-2026
Code postal 76850
Code commune 76249
Démographie
Gentilé Étaimpuisais
Population
municipale
850 hab. (2021 en évolution de +10,39 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 48″ nord, 1° 08′ 41″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 171 m
Superficie 10,6 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Luneray
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Étaimpuis
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Étaimpuis
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Étaimpuis
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Étaimpuis

Étaimpuis est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]
  • Étaimpuis (2016 : 64 habitations)
    • rue du Chasse-Fêtu (19 habitations)
    • rue des Primevères (13 habitations)
    • impasse des Violettes (5 habitations)
    • chemin de Clères (13 habitations)
    • rampe Saint-Martin (2 habitations)
    • impasse des Jonquilles (2 habitations)
    • chemin du Chasse-Marée (5 habitations)
    • chemin de la Chapelle (3 habitations)
    • impasse des Pâquerettes (3 habitations)
  • Biennais (2016 : 98 habitations)
    • rue de l'Église (6 habitations)
    • rue des Mésanges (7 habitations)
    • rue des Fauvettes (15 habitations)
    • rue des Bergeronnettes (22 habitations)
    • chemin des Colombes (2 habitations)
    • rue des Rossignols (19 habitations)
    • rue des Tourterelles (4 habitations)
    • impasse des Sarcelles (2 habitations)
    • résidence du Clos Normand (10 maisons)
    • résidence des Alouettes (11 habitations)
  • Lœuilly (2016 : 61 habitations)
    • rue des Pommiers (24 habitations)
    • rue des Charmilles (18 habitations)
    • rue des Hêtres (4 habitations)
    • impasse des Meurisiers (2 habitations)
    • impasse des Frênes (4 habitations)
    • rue des Acacias (6 habitations)
    • impasse des Pins (3 maisons)
  • le Pière (2016 : 35 habitations)
    • chemin des Fées (15 habitations)
    • rue des Charmes (20 habitations)
  • le Coudray (2016 : 18 habitations)
    • rue du Parc-Floral (9 habitations)
    • impasse des Coudriers (5 habitations)
    • rue André-et-Berthe-Noufflard (4 habitations)
  • le Réel (2016 : 6 habitations)
    • rue du Réel (5 habitations)
    • rue de la Ferme (1 habitation)
  • la Gobe (2016 : 3 habitations)
    • rue des Fourches (2 habitations)
    • rue de la Folie (1 habitation)
  • le Menu Bosc (2016 : 2 habitations)
  • la Briqueterie (2016 : 2 habitations)

Au total, l'estimation du nombre de logements en 2016 est de 289 habitations.

Commune du pays de Caux, Étaimpuis est entourée de parcelles cultivées (céréales, colza, etc.).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 915 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 23 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Étaimpuis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,9 %), prairies (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones urbanisées (2,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Généralité

[modifier | modifier le code]

La commune s'est formée par la fusion en 1824 des trois anciennes communes de Biennais, d’Étaimpuis et de Lœuilly (ou Leuilly)[13].

Étymologie

[modifier | modifier le code]
  • Biennais est attesté sous la forme Bienais en 1084. Sa signification est obscure[13].
  • Étaimpuis est mentionné sous la forme Estanpuiz en 1137. Selon François de Beaurepaire[13], il s'agit d'un composé germano-roman signifiant « le puits en pierre », le premier élément Étaim- étant issu du germanique stein « pierre » cf. Estaimpuis en Belgique, Steenput en flamand. En réalité, c'est plus précisément une combinaison d'éléments vieux bas franciques, le second d'entre eux -puis procédant directement du vieux bas francique *putti « puits »[14] (cf. vieux saxon putti, moyen néerlandais putte > néerlandais put, vieux haut allemand p(f)uzza, même sens> allemand Pfütze, anglais pit), avec une désinence -s romane. Le germanique commun *putti, *puttja passe pour un emprunt au latin puteus « puits. »
  • Leuilly est attesté sous la forme Lulleium en 1137 et Lulliacum au XIIe siècle. Il s'agit manifestement d'un toponyme gallo-roman suffixé en -acum « lieu de, propriété de »[13]. Il doit remonter exactement à un *LULLIACU, formation basée sur l'anthroponyme Lullius.

L'église d'Étaimpuis fut donnée en 1055 par Hugues de Mortemer, ancêtre de la famille Mortimer à l'abbaye de Saint-Victor ; celle de Biennais à l'abbaye Saint-Ouen de Rouen en 1084.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le village a subi des bombardements en juillet 1944[15].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1924   Joseph Donat Martin    
Les données manquantes sont à compléter.
  1976 Marcel Bellet    
1976 1988 André Denis    
1988 2014[16] Hubert Daumalle    
2014 mai 2020 Michel Pilon   Retraité de La Poste
juillet 2020[17],[18] En cours
(au 10 août 2020)
Jean-Claude Lebret    

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 850 habitants[Note 2], en évolution de +10,39 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
323229229236617642607573594
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
550552553436516450431433384
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
442433388399406400403391436
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
400388405508550523605725784
2021 - - - - - - - -
850--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Martin d'Étaimpuis (1763).
  • Église Saint-Martin de Biennais (1956).
  • Parc floral du clos du Coudray (a reçu le label « jardin remarquable ») (fermé depuis 2011).
  • Nombreux anciens vestiges allemands (blockhaus), à Biennais.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Berthe et André Noufflard, artistes-peintres, possédaient un petit château à Leuilly. Cette propriété est toujours occupée par la famille Noufflard.

Lors de la tempête de décembre 1999, la commune d'Étaimpuis a été sévèrement touchée. La rue du Chasse-Fêtu s'est retrouvée sous 1,30 m d'eau, tandis que des torrents de boue de soixante centimètres de haut dévalaient la rue des Primevères. Du fait de la configuration du bourg (maisons en hauteur), les dégâts ont été faibles.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Étaimpuis et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b c et d François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
  14. Site du cnrtl : étymologie de "puits"
  15. Norbert Dufour et Christian Doré (préf. Daniel Pégisse), L'Enfer des V1 en Seine-Maritime durant la Seconde Guerre mondiale, Luneray, Bertout, , 295 p. (ISBN 2-86743-179-4), p. 204-205.
  16. « Étaimpuis : Hubert Daumalle devient maire honoraire », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La salle des fêtes était en effervescence lors de la cérémonie officielle qui a mis en avant l’ancien maire, Hubert Daumalle. En effet, ce dernier qui n’avait pas sollicité le suffrage des administrés lors des dernières élections municipales, s’est vu remettre des mains de la sous-préfète, Martine Laquièze, le diplôme de maire honoraire et la médaille régionale départementale et communale, échelon or ».
  17. « Étaimpuis. Le premier adjoint s'engage dans la voie du maire sortant : Le premier adjoint s'engage pour continuer l'action du maire sortant », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.