Îlet à Cochons
Îlet à Cochons | |||
L'îlet à Cochons | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Archipel | Guadeloupe | ||
Localisation | Petit Cul-de-sac marin (mer des Caraïbes) | ||
Coordonnées | 16° 13′ N, 61° 32′ O | ||
Superficie | 0,24 km2 | ||
Point culminant | 2,0 m | ||
Administration | |||
Régions d'outre-mer | Guadeloupe | ||
Département d'outre-mer | Guadeloupe | ||
Commune | Pointe-à-Pitre | ||
Démographie | |||
Population | Aucun habitant | ||
Autres informations | |||
Fuseau horaire | UTC-4 | ||
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
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Île en France | |||
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L'îlet à Cochons est un îlot de Guadeloupe située dans le Petit Cul-de-sac marin à 600 m de la Grande-Terre.
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'îlet fut, un temps, appelé îlet Brumant, du nom des grands-parents paternels de l'écrivaine Simone Schwarz-Bart, anciens propriétaires. Celle-ci avait ouvert, sur l'îlot, un restaurant dénommé Le Bout du Monde[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]L'îlet à Cochons est le plus grand des îlots du Petit Cul-de-sac marin. Selon la plus haute autorité internationale en matière de délimitation des mers, l'Organisation hydrographique internationale (OHI), dans sa publication de renommée mondiale, « Limites des océans et des mers », 3e édition de 1953[2] il fait partie de la mer des Caraïbes comme l'ensemble de la Guadeloupe.
Les chroniqueurs de l'époque coloniale ont rapporté que les navires accostaient en Basse-Terre pour se ravitailler en eau et en bois ; ils se rendaient également sur l'îlet pour capturer des cochons sauvages d'où son nom[3]. L'écosystème est essentiellement marécageux. Le seul intérêt de l'îlot réside dans ses plages de sable blanc[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les premiers habitants furent les Amérindiens, comme le prouvent les vestiges archéologiques, notamment des tessons en céramique, retrouvés sur place[1].
La présence de deux colons est signalée en 1745 ; des habitations sont construites et un four à chaux mis en service. En 1810, les Anglais, alors maîtres de la Guadeloupe, en font un lieu de quarantaine[4]. En 1825, une bananeraie, avec son habitation, est exploitée[5],[6].
Entre 1865 et 1870, une batterie d'artillerie est installée à l'est, dont les 12 canons assuraient la défense de Pointe à Pitre. Il en subsiste le réduit, un corps de garde crénelé no 1, modèle 1846.
En 1928, à la suite du passage de l'ouragan Okeechobee sur la Guadeloupe, l'îlot est entièrement, rasé et sort vierge de toute forme de vie[1].
Aujourd'hui, une vingtaine de propriétaires se partagent cet îlot quasi-désert[1]. Il est fréquenté par de nombreux pêcheurs et plaisanciers en particulier le week-end où des barbecues sont organisés.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « L'îlet à Cochons sentinelle de Pointe-à-Pitre - "Destination Guadeloupe" N°22 », sur Guadeloupe Voyage (consulté le )
- « Limites des Océans et des Mers, Publication spéciale no 23, 3e édition », Organisation hydrographique internationale, (consulté le )
- L'îlet à Cabrit, autre îlot du petit cul-de-sac, était de même peuplé de chèvres sauvages.
- Construction d'un lazaret
- (en) « La ronde des ilets », sur issuu (consulté le )
- « Les îlets du Petit-Cul-de-Sac Marin et du Grand-Cul-de-Sac Marin à la Guadeloupe, attrait économique et occupations coloniales aux XVIIIe et XIXe siècles, Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe », sur Érudit (consulté le )
A voir
[modifier | modifier le code]Liens externes
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