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1862 en photographie

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Cet article présente les faits marquants de l'année 1862 en photographie.

Événements

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  • janvier : les photographes Étienne Carjat et Alphonse de Launay publient à Paris un hebdomadaire, Le Boulevard, illustré de lithographies.
  • Pierre Petit perd le procès qu'il avait intenté contre son ancien associé Antoine Trinquart qui avait installé un studio photographique à moins de mille mètres de celui de Petit, rue Cadet, à Paris[1] ; Petit est nommé photographe de l'épiscopat et des ordres religieux, et réalise une série de portraits d'ecclésiastiques dans toute la France.
  • Création sous l'impulsion de Nadar de la Chambre syndicale de la photographie professionnelle) (CSPP) en France[2].
  • 10 avril : la chambre des appels de Paris rend un jugement définitif dans une affaire de contrefaçon de portraits photographiques en faveur des photographes Pierre-Louis Pierson et les frères Mayer, et affirme que « les dessins photographiques » peuvent « être le produit de la pensée, de l’esprit, du goût et de l’intelligence de l’opérateur »[3].
  • Au Japon, Ueno Hikoma ouvre son studio photographique à Nagasaki, Shimooka Renjō ouvre le sien à Noge (bientôt englobé dans Yokohama) et Kameya Tokujirō ouvre le premier studio photographique commercial de Kyoto.
  • Alphonse Terpereau ouvre un atelier photographique à Arcachon.
  • Lady Clementina Hawarden, photographe amateur, transforme le premier étage de sa maison familiale de South Kensington à Londres en studio photographique.
Alexander Gardner, Cadavres de soldats confédérés à Antietam, septembre 1862.
Alexandre Gardner, Lincoln visitant le champ de bataille d'Antietam le 3 octobre 1862

Photographies notables

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  • septembre-octobre : Mathew Brady, Alexander Gardner et Timothy O'Sullivan photographient la Bataille d'Antietam (17 septembre) durant la guerre de Sécession aux États-Unis ; Gardner développe ses photographies dans son laboratoire itinérant. En octobre, Brady organise à New York une exposition des photographies de la bataille, certaines montrant des cadavres ensanglantés, une première aux États-Unis. Gardner et O'Sullivan cessent de travailler pour Brady, ce dernier ayant l'habitude de s'attribuer la paternité des travaux de ses employés en les estampillant « Photographed by Brady »[4].

Études, essais, articles

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Louis-Auguste Bisson et Auguste-Rosalie Bisson, La crevasse. Prise de vue de 1862, lors de l'ascension du Mont Blanc, sur le chemin du grand Plateau.
Edmond Bacot, Adèle Hugo à Guernesey, été 1862.

Références

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  1. J. Mahias, « Concurrence déloyale. Ateliers photographiques de Pierre Petit », La Presse,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  2. « Historique », sur Chambre syndicale de la photographie professionnelle), .
  3. Daniel Girardin et Christian Pirker, Controverses : une histoire juridique et éthique de la photographie, Arles : Actes sud ; Lausanne : Musée de L'Élysée, 2008.
  4. (en) Charles Hagen, « A Civil War Image Maker's Belated Recognition », The New York Times,‎ (lire en ligne Accès payant).