6e groupe d'automitrailleuses
6e groupe d'automitrailleuses | |
Insigne métallique du 6e GAM. | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | groupe d'automitrailleuses |
Garnison | Compiègne |
Devise | « Preux demeurons » |
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Le 6e groupe d'automitrailleuses (6e GAM) est une unité mécanisée de l'Armée française pendant l'entre-deux-guerres.
Historique
[modifier | modifier le code]Le 6e GAM est créé à Compiègne le à partir du 3e escadron du 3e groupe d'automitrailleuses et du 3e escadron du 5e groupe d'automitrailleuses. Il reprend les traditions du 22e escadron d'automitrailleuses[1].
Il se compose alors d'un état-major et de deux escadrons : le 1er escadron regroupe les automitrailleuses (Panhard TOE et Laffly 50 AM) et le 2d englobe trois pelotons motocyclistes et un peloton d'engins (deux canons de 25 mm antichars, deux mitrailleuses Hotchkiss et un mortier de 60 mm. L'état-major et le 2e escadron sont en garnison au quartier Bourcier et le 1er escadron et les services au quartier Othenin[2].
En 1938, le 6e GAM regroupe maintenant un état-major, un escadron hors-rang, un escadron d'automitrailleuses à six pelotons (AMD Panhard 178 et AMR Schneider P16[3]) et un escadron mixte à trois pelotons de motocyclistes, un peloton de mitrailleuses et un groupe de canons antichars[2]. Il possède également quelques matériels réformés destinés à l'instruction, comme des automitrailleuses White sans tourelle ou des AMR P28[4].
En août 1939, il est dissout pour former le 6e groupe de reconnaissance de division d'infanterie et le 1er groupe de reconnaissance de corps d'armée[5],[6],[7].
Insigne
[modifier | modifier le code]Il est composé d’un octogone irrégulier avec par-dessus en relief un chevalier armé du lance et chargeant au galop. Il rappelle les chevaliers de Pierrefonds dont l'unité se veut successeur et il reprend une partie de la devise : « Preux demeurons »[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Érik Barbanson, « 6e GAM (Groupe d’Autos-Mitrailleuses) », sur Picardie 1939-1945, (consulté le )
- Barbanson 2006, p. 5.
- Érik Barbanson, « Les AMR Schneider P16 au chevalier de Pierrefonds », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 89, , p. 60-64
- Barbanson 2006, p. 6-7.
- Barbanson 2006, p. 16.
- Barbanson 2006, p. 29.
- Érik Barbanson, « De Spa à Stonne, les « motards » de choc du Lt Thiriat », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 76, , p. 50-57
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Érik Barbanson, « Preux demeurons : L'épopée du 6e GRDI », Batailles & Blindés, Éditions Caraktère, no Hors-Série 3, (ISSN 1765-0828, présentation en ligne).