Abel Surchamp
Abel Surchamp | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (12 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Élection | 6 octobre 1889 |
Réélection | 20 août 1893 22 mai 1898 |
Circonscription | Gironde |
Législature | Ve, VIe et VIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Républicains progressistes |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Joseph Brisson |
Maire de Libourne | |
– (8 ans) |
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– (10 ans) |
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Conseiller général de la Gironde | |
– (12 ans) |
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Circonscription | Canton de Libourne |
Prédécesseur | Jacques Lataste |
Successeur | Louis Durand-Dégrange |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Libourne |
Date de décès | (à 66 ans) |
Lieu de décès | Libourne |
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Jean Surchamp, dit Abel Surchamp est un homme politique français, né le à Libourne (Gironde) et décédé le à Libourne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines familiales et vie avant la politique
[modifier | modifier le code]Abel Surchamp est le fils d'Antoine Surchamp (1807-1860), maréchal-ferrant de profession, et de Marie Faugère[1](1817-1887). La famille est initialement originaire de Corrèze, à Meyssac où est né son père. Abel Surchamp possède un commerce de tissu.
Parcours politique
[modifier | modifier le code]En 1871, il est élu conseiller municipal, avant de devenir en 1878 second adjoint au maire, puis maire de Libourne à partir de 1882 jusqu'en 1892. Il effectue un second mandat entre 1904 et 1908. Sous son impulsion d'importants travaux sont réalisés à Libourne, notamment la généralisation de l'adduction d'eau, la création des abattoirs de Libourne, la construction de l'Hôpital Sabatié[1], (rendu possible par le legs d'un riche propriétaire, Étienne Sabatié, ce dernier deviendra l'Hôpital Robert Boulin en 1980) et enfin la restauration de l'Hôtel de Ville. De conviction républicaine et laïque, il fait modifier les anciens noms de rues (qui portaient très souvent des noms de Saints catholiques) en leur donnant des noms de grands hommes politiques républicains[1].
Il a été conseiller général de la Gironde en 1883. Il est député de la Gironde de 1889 à 1902, inscrit au groupe des Républicains progressistes.
Mort
[modifier | modifier le code]Abel Surchamp, s’éteint à Libourne en février 1913, à son domicile du 78 cours des Girondins. Il est enterré au cimetière de la Paillette de Libourne[2]. La place centrale de Libourne est nommée en son honneur peu après son décès.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christophe-Luc Robin, Dictionnaire des rues de Libourne, Éditions Sud-Ouest., , p. 214
- Cimetières de France et d'ailleurs
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Abel Surchamp », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :