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Amy Goodman

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Amy Goodman
Amy Goodman en 2019.
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Radcliffe College
Bay Shore High School (en)
College of the Atlantic (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Rédactrice à
Fratrie
Steven N. Goodman (en)
David Goodman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions
Liste détaillée
Prix George-Polk ()
Joe A. Callaway Award for Civic Courage (en) ()
EFF Award ()
Prix Thomas-Merton ()
Right Livelihood Award ()
Prix Orwell (en) ()
Prix Gandhi pour la paix ()
I. F. Stone Hall of Fame (d) ()
Prix James AronsonVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Democracy Now!, Access of Evil (d), The Exception to the Rulers (d), Static: Government Liars, Media Cheerleaders, and the People who Fight Back (d), Standing up to the Madness: Ordinary Heroes in Extraordinary Times (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Amy Goodman (née le ) est une journaliste et éditorialiste américaine. Elle est la première journaliste à être récipiendaire du prix Nobel alternatif en 2008.

Amy Goodman, petite-fille d'un rabbin orthodoxe, se décrit comme une juive laïque[réf. nécessaire].

Diplômée en 1984 de l'Université Harvard, Amy Goodman est la responsable des informations de la station Pacifica Radio de New York de 1985 à 1996.

Amy Goodman couvre tout particulièrement l'actualité des mouvements pacifiste et de défense des droits de l'homme. En tant que journaliste d'investigation, et parfois au mépris des risques, elle mène des enquêtes saluées par ses pairs à propos des violations des droits de l'homme (par exemple, au Timor oriental et au Nigeria).

En 1991, couvrant le mouvement indépendantiste du Timor oriental, Amy Goodman et un confrère journaliste Allan Nairn sont violemment battus par des soldats indonésiens, après avoir assisté à un massacre de manifestants timorais, le massacre du Dili. Cet événement est un des éléments déclencheurs de sa critique radicale de la politique extérieure américaine. Le massacre du Dili a été perpétré avec des fusils américains M16, par les soldats d'un régime soutenu par les États-Unis[1].

En 1996, elle cofonde la station Democracy now! et anime l'émission quotidienne d'une heure Democracy Now![2]. Pour elle, le succès de Democracy now! — un média alternatif sans publicité — est le contraire du journalisme classique. Elle affirme que « beaucoup d'Américains ont compris que la concentration des médias entre les mains d'un petit groupe de milliardaires est un danger pour la démocratie. Il y a dans ce pays un fort désir de médias qui ne regardent pas le monde à travers le prisme déformant des milieux d'affaires. »[3]. Avec elle, la gauche radicale bénéficie d'une audience télévisée nationale[3].

Le Los Angeles Times l'a décrite en 2004 comme la « voix radiophonique de la gauche marginalisée » (« radio’s voice of the disenfranchised left »)[4].

Reconnaissance

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  • 2004 : prix Thomas Merton
  • 2008 : Amy Goodman est récipiendaire du prix Nobel alternatif en 2008, « pour avoir développé un modèle novateur de journalisme politique véritablement indépendant qui apporte à des millions de gens la voix alternative si souvent exclue par les grands médias ».
  • (en) Amy Goodman et David Goodman, The Exception to the Rulers : Exposing Oily Politicians, War Profiteers and the Media That Love Them, Arrow Books, , 320 p. (ISBN 978-0-09-948192-8)
  • (en) Amy Goodman et David Goodman, Static : Government Liars, Media, Cheerleaders, and the People Who Fight Back, Hyperion Books, , 352 p. (ISBN 978-1-4013-0914-5)
  • (en) Amy Goodman et David Goodman, Standing Up to the Madness : Ordinary Heroes in Extraordinary Times, Hyperion Books, , 272 p. (ISBN 978-1-4013-0989-3)
  • (en) Amy Goodman, Breaking the Sound Barrier, Hyperion Books, , 380 p. (ISBN 978-1-931859-99-8, lire en ligne)
  • (en) Amy Goodman et Denis Moynihan, The Silenced Majority : Stories of Uprisings, Occupations, Resistance, and Hope, Hyperion Books, , 345 p. (ISBN 978-1-60846-231-5 et 1-60846-231-5, lire en ligne)

Notes et références

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  1. Trois ans après l'exécution de Ken Saro-Wiwa, pour sa gêne aux relations entre Shell et le régime, il est apparu que le géant pétrolier américain Chevron a joué un rôle majeur dans l'assassinat de deux militants du Delta au début de 1998. La société a facilité une attaque menée par la marine nigériane contre des villageois d'Ilajeland occupants un forage. Parmi leurs revendications: l'eau potable, l'électricité, la réparation des dégradations de l'environnement, l'emploi et des bourses pour les jeunes. Jola Ogungbeje et Aroleka Irowaninu blessés n'ont pas survécu. Larry Bowato a été grièvement blessé alors qu'il tentait de les secourir, il y eut plus de trente autres blessés. Drillings and killing 1998.

Références

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  • (fr) von Lüpke / Erlenwein le "Nobel" alternatif, 13 portraits de lauréats, La Plage, Sète, 2008

Articles connexes

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Bibliographie

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Autres sources

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Sites en français

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Sites étrangers

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Liens externes

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