Andy Rubin
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
---|
Andy Rubin est le cofondateur et ancien CEO de Danger Inc. (en) et de Android Inc, l'entreprise à l'origine de Android. Jusqu'en , il fut vice-président de l'ingénierie chez Google, où il supervisa le développement d'Android, un système d'exploitation open-source pour smartphones[1]. Le , il est remplacé à ce poste par Sundar Pichai, jusqu'alors responsable de Chrome OS[2]. Rubin demeure au sein de Google, pour travailler sur des projets encore non révélés[3].
Dans un entretien accordé au New York Times le , on apprend qu'Andy Rubin va finalement prendre la tête de la division robotique de Google[4].
En Google a annoncé que Andy Rubin allait quitter l'entreprise pour fonder un incubateur de start-up. James Kuffner remplacera Andy Rubin au poste de responsable de la division robotique de Google[5].
Biographie
[modifier | modifier le code]Andy Rubin étudie à l'Horace Greeley High School de Chappaqua.[citation nécessaire] Il a obtenu une Licence (Bsc) en informatique en 1986. Après l'université, Andy Rubin travaille pour Carl Zeiss AG.
Carrière
[modifier | modifier le code]Andy Rubin débute comme ingénieur chez Apple en 1989. Il travaille ensuite à une spin-off General Magic, où il participe au développement de Magic Cap, un système d'exploitation et interface pour les appareils portatifs. Lorsque Magic Cap fait faillite, Andy Rubin rejoint Artemis Research, société fondée par Steve Perlman plus tard devenue WebTV (en) et rachetée par Microsoft.
Après plusieurs années, Andy Rubin part pour créer Danger, Inc avec Matt Hershenson et Joe Britt, société qui a également été rachetée par Microsoft en pour 500 millions[6]. Danger, Inc est connue principalement pour le Danger Hiptop (souvent sous la marque T-Mobile Sidekick), qui est un téléphone avec des capacités d'un PDA.
Il est dit que son éviction du poste de CEO de Danger l'a encouragé à fonder Android[réf. nécessaire]. Andy Rubin fonde Android avec Rich Miner, Nick Sears et Chris White[7]. Android est racheté, en , par Google[8] (qui deviendra son nouvel employeur).
En , Andy Rubin, qui gérait jusque-là l’évolution de l’OS mobile chez Google, est remplacé par Sundar Pichai[9].
Le , Andy Rubin quitte discrètement Google après «une relation inappropriée avec une employée», en empochant des indemnités de départ de 90 millions de dollars et pour 150 millions de $ de stocks Google[10]. Il crée un incubateur pour start-up spécialisées dans le développement de matériels. Cet incubateur est basé à Palo Alto (Playground Global).
En , la société Essential Products créée par Andy Rubin a annoncé la sortie du smartphone Essential PH-1. C'est une phablette haut de gamme sous Android[11].
En juillet 2019, il est accusé par sa femme d'avoir géré un "sex ring[10]".
En 2020, la société Essential ferme.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Andy Rubin » (voir la liste des auteurs).
- (en) Tom Krazit, Google's Rubin: Android 'a revolution', Cnet, 21 mai 2009
- (en) Larry Page, Update from the CEO, Google Official Blog, 13 mars 2013
- (en) Andy Rubin steps down as head of Android at Google, will be succeeded by Chrome OS boss
- (fr) Andy Rubin à la tête de la division robotique chez Google
- « L'essentiel de l'actu High-Tech du 1er au 7 novembre 2014 », sur Weekly.fr,
- (en) Donald Melanson, Danger co-founders reunite with Andy Rubin at Google to focus on Android hardware, Engadget, 11 mai 2011
- Android, le système d’exploitation qui croque la pomme, Visionsmag, 18 mars 2013
- (en) Ben Elgin, « Google Buys Android for Its Mobile Arsenal », businessweek.com, Bloomberg L.P, (consulté le )
- (en) Google Replaces Android Boss Andy Rubin With Chrome’s Sundar Pichai, Wired
- Remi Lou, « Le créateur d’Android accusé d’avoir géré un club sexuel », sur Journal du Geek, (consulté le )
- Aymeric Siméon, « Essential PH-1 : le smartphone du père d'Android est enfin à l'approche », 01net, (lire en ligne, consulté le )