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Antoine Sérafini

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Antoine Sérafini
Fonctions
Maire d'Ajaccio

(4 ans, 11 mois et 10 jours)
Élection 15 mars 1959
Prédécesseur François Maglioli
Successeur Pascal Rossini

(4 ans, 3 mois et 29 jours)
Prédécesseur Nicéphore Stephanopoli de Commene
Successeur François Maglioli
Député français

(10 mois et 27 jours)
Élection 31 mars 1963
Circonscription 1re de la Corse
Législature IIe (Cinquième République)
Groupe politique UNR-UDT
Prédécesseur Lui-même
Successeur Jean Orabona

(1 mois et 30 jours)
Élection 18 novembre 1962
Circonscription 1re de la Corse
Législature IIe (Cinquième République)
Groupe politique UNR-UDT
Prédécesseur Pascal Arrighi
Successeur Lui-même[note 1]

(4 ans, 4 mois et 26 jours)
Élection 17 juin 1951
Circonscription Corse
Législature IIe (Quatrième République)
Groupe politique RPF
Biographie
Nom de naissance Antoine Martin Sérafini
Date de naissance
Lieu de naissance Ajaccio, Corse
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Ajaccio, Corse
Nationalité Française
Parti politique CCB
RPF
UNR-UDT
Profession Architecte

Antoine Sérafini
Maires d'Ajaccio
Députés de Corse

Antoine Martin Sérafini, né le à Ajaccio (Corse) et mort dans la même ville le , est un architecte, homme politique et résistant français.

Situation personnelle

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Antoine Sérafini est le fils de Pierre Sérafini, maçon de profession, et de Livia Pernici, sans profession.

Parcours professionnel

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Il obtient son diplôme d'ingénieur architecte à Marseille et devient l'architecte en chef du département de Corse[1].

Il s'engage dans la Résistance française dès janvier 1942. Il devient capitaine dans les Forces françaises libres et chef adjoint de Fred Scamaroni à la tête du réseau Action R2. Le , il est condamné par un tribunal militaire à 24 ans de prison[2]. Déporté en Italie[1], il parvient à s'évader. Son engagement dans la Résistance lui vaut de recevoir plusieurs médailles.

Parcours politique

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Antoine Sérafini entre en politique à l'occasion des élections municipales de 1947. Il est élu conseiller municipal d'Ajaccio sur la liste bonapartiste qui bat le maire communiste sortant Arthur Giovoni. Des dissensions au sein de la majorité municipale conduisent à une crise[1]. Il devient maire le . Proche du général de Gaulle, il se fait élire député à l'occasion des élections législatives de 1951 où il conduit la liste du RPF dans le département.

Très actif au Palais Bourbon, ses votes sont conformes aux consignes des gaullistes. Sur les votes les plus importants, il vote en faveur de la loi Barangé sur l'enseignement privé et contre l'adoption du « plan Schuman » créant la CECA en 1951 ainsi que sur la création de la CED en 1954. Il dépose quatorze propositions de loi durant son premier mandat de député et se consacre au désenclavement et au développement de l'île. Néanmoins, il doit céder son siège de maire après les élections municipales de 1953[1]. Il perd ensuite son siège de député lors des élections législatives de 1956 à la suite de la dissolution décidée par Edgar Faure le [1].

Il fait partie des meneurs du Comité de salut public d'Ajaccio en mai 1958. Il renonce à se présenter aux élections législatives de 1958 mais retrouve le fauteuil de maire lors des élections municipales de 1959[1]. Son deuxième mandat de maire est marqué par le rapatriement de Pieds-noirs dans la cité impériale et par un essor démographique important. Il se présente aux élections législatives de 1962, le maire de Calvi Jean Orabona étant son suppléant, où il est élu dès le premier tour[1]. Néanmoins, le Conseil constitutionnel décide d'invalider son élection à la suite d'irrégularités concernant le vote par correspondance[3]. Il remporte le scrutin partiel le [1]. Il est peu présent au Palais Bourbon pour raison de santé.

Le député/maire meurt le au centre hospitalier d'Ajaccio dès suites d'un cancer[1].

Détail des mandats et fonctions

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Décorations

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Notes et références

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  1. Réélu à la suite de l'annulation du scrutin par le Conseil constitutionnel.

Références

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  1. a b c d e f g h et i « MORT DE M. ANTOINE SERAFINI, député et maire d'Ajaccio » Accès payant, sur www.lemonde.fr, (consulté le ).
  2. a b c et d Laurent Laloup, « Antoine Martin Sérafini », sur www.francaislibres.net, (consulté le ).
  3. « Décision n° 62-256/268 AN du 5 février 1963 », sur www.conseil-constitutionnel.fr, (consulté le ).

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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