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Antoine de Lévis-Mirepoix

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Antoine de Lévis-Mirepoix
Antoine de Lévis-Mirepoix en 1953.
Fonctions
Président
Société de l’histoire de France
-
Fauteuil 16 de l'Académie française
-
Président
Association d'entraide de la noblesse française
-
Guy de Polignac (d)
Titres de noblesse
Duc de San Fernando Luis
Grand d'Espagne
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
LavelanetVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Léran (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Antoine Pierre Marie François Joseph de Lévis-MirepoixVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Henri de Lévis-Mirepoix, 4.Duque de San Fernando Luis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Henriette de Chabannes La Palice (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Nicole de Chaponay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Charles-Henri de Lévis-Mirepoix (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Conflit
Distinctions

Antoine de Lévis-Mirepoix, né le à Léran (Ariège) et mort le à Lavelanet (Ariège), est un romancier, historien et essayiste français, membre de l'Académie française, 5e duc de San Fernando Luis, grand d'Espagne, et 4e baron de Lévis-Mirepoix.

1953 : Le duc de Levis-Mirepoix reçoit des fleurs de la part d'une jeune fille à Mirepoix (Ariège).

Noblesse française et titre espagnol

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Issu d'une très ancienne famille de la noblesse française[1], la Maison de Lévis, Antoine de Lévis Mirepoix est l'héritier, après son père, du titre ducal de San Fernando Luis, associé à la dignité de grand d'Espagne, qui lui sont confirmés par le ministère de la Justice espagnol le [2].

Par décret présidentiel du , le général de Gaulle autorise le port en France à titre viager du titre de duc[3].

Antoine de Lévis-Mirepoix porte le titre de courtoisie de duc de Lévis-Mirepoix[3].

Son nom figure dans la liste des titulaires de l'ordre de la Francisque[4],[Note 1].

Antoine Pierre Marie François Joseph[5] de Lévis Mirepoix est le fils de Charles Henri de Lévis Mirepoix, duc de San Fernando-Luis, grand d'Espagne (1849-1915) et de son épouse Henriette de Chabannes La Palice (1861-1931). il est l'arrière petit fils d'Athanase Gustave de Lévis Mirepoix et aussi d'Alphonse de Cardevac d'Havrincourt, le frère de Philomène de Lévis Mirepoix (1887-1978), écrivain.

Antoine de Lévis Mirepoix épouse en 1911 Nicole de Chaponay (8 avril 1890, Paris - 5 août 1975, château de Léran), fille de François Pierre, marquis de Chaponay et de Constance Schneider. Elle est la petite-fille du maître de forges Henri Schneider, la belle-sœur de la princesse Geneviève d'Orléans et la tante d'Henryane de Chaponay. Elle rachète à son frère le château de La Flachère (Rhône). Deux enfants naissent de cette union :

  • Charles Henri de Lévis Mirepoix, duc de San Fernando Luis (1912-1987)[6] ;
  • Victoria de Lévis Mirepoix (1917-1926)[7].

Antoine de Lévis Mirepoix fait des études secondaires au lycée de Toulouse et obtient une licence de lettres en philosophie à la Sorbonne en 1904[8],[2].

De 1912 à 1928, il succède à son père en tant que maire de Léran[2], qu'il a précédemment occupé de 1889 à 1912.

Lieutenant de cavalerie durant la guerre de 1914-1918[8], Antoine de Lévis Mirepoix participe à la bataille de la Somme, en 1916[réf. nécessaire]. Il termine cette période de combat avec les galons de capitaine, trois citations et la Légion d'honneur à titre militaire[8].

Il est élu mainteneur de l'Académie des jeux floraux de Toulouse[2] en 1924.

Il est le premier président de l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) et occupe le poste de 1934 à 1966[4].

Antoine de Lévis-Mirepoix est indissociable de l'histoire de la cité de Mirepoix, dont il est maire de 1942 à 1944 par délégation spéciale.

Il est élu au seizième fauteuil de l'Académie française le , le même jour que Fernand Gregh et Pierre Gaxotte. Il a succédé à Charles Maurras qui, bien que radié de l'Académie après la Libération, n'a pas été remplacé de son vivant. Lors de son discours de réception, il fait avec diplomatie l'éloge de son prédécesseur[9].

Antoine de Lévis Mirepoix effectue une collaboration suivie dans plusieurs quotidiens[10] : Paris-Soir, Excelsior, Le Jouroccasionnellement au Courrier français[réf. nécessaire] et à de nombreuses revues : des Deux Mondes, de Paris, Historia… et celle de La Nation française de Pierre Boutang et Michel Vivier[11] pour sa proximité avec l'Action française[2] dont il préside le Comité Charles Maurras lors du centenaire de la naissance de l'homme politique[12]. Il réalise des conférences dans la plupart des pays d'Europe, aux États-Unis et au Canada, tout en rédigeant ses monographies et essais historiques[8].

Distinctions

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Publications

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  • Philippe Auguste et ses trois femmes, Coll. Histoire, XXXIII, Club des Libraires de France, Paris, 1962, p. 328
  • Jeanne de France, fille de Louis XI. La Cendrillon des Valois, Flammarion, 2e trim. 1943.
  • Les Guerres de Religion 1559-1610, Coll. Connaissance de l'histoire - Arthème Fayard, 1950.
  • Les Campagnes ardentes (ouvrage couronné par l'Académie française).
  • La vie des poupées, contes à ma fille.
  • Romans :
    • Le papillon noir.
    • Le nouvel apôtre.
    • Le baiser de l'antéchrist.
    • Le voyage de Satan.
  • Romans historiques :
    • Montségur.
    • Le seigneur inconnu (Plon, Nourrit et cie, 1922).
  • Mémoire : Latouche-Tréville à Naples.
  • Reportage : Vieilles races et temps nouveaux.
Histoire
  • Les trois femmes de Philippe-Auguste.
  • Le siècle de Philippe le Bel.
  • Jeanne de France, fille de Louis XI.
  • François Ier (prix Gobert).
  • La France de la Renaissance (grand prix Gobert de l'Académie Française 1948).
  • Les guerres de religions (1559-1610) (Fayard, Paris, ).
  • Aventures d'une famille française [histoire de la famille de Lévis, sa propre famille] (1955).
  • Le cœur secret de Saint-Simon.
  • L'Attentat d'Anagni. Le conflit entre la Papauté et le Roi de France (7 septembre 1303) (Gallimard, 1969).
  • La guerre de Cent Ans (Albin Michel, 1973)
  • La France Féodale (en 6 volumes, Librairie Jules Tallandier, 1977)
  • Robespierre. Prophète de la révolution, Perrin, 1978.

En collaboration avec le Comte Félix de Vogüé :

  • La politesse, son rôle, ses usages.

Notes et références

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Note
  1. Note de la référence : « Président de l'ANF durant trente ans à partir de 1934, Antoine de Lévis-Mirepoix fut aussi titulaire de l'ordre de la Francisque ».
Références
  1. Pierre de Cossé Brissac, Le château d'en face : 1974-1985, Paris, Grasset (réimpr. 2014) (1re éd. 1986), 233 p., 23 cm (ISBN 2-246-37311-5, OCLC 420210437, BNF 34880673, SUDOC 077157109, présentation en ligne, lire en ligne Accès limité), p. 93.
  2. a b c d et e Martine François (d) et Hervé Danesi (d), « Antoine Pierre Marie François Joseph dit duc de Lévis-Mirepoix », sur Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), (consulté le ).
  3. a et b Michel Tauriac, Vivre avec de Gaulle : les derniers témoins racontent l'homme, Paris, Plon / Le Grand Livre du mois / France Loisirs / Pocket / Place des éditeurs (réimpr. 2009 et 2010) (1re éd. 2008), 609 p., 24 cm (ISBN 2-259-20721-9, OCLC 276990069, BNF 41257077, SUDOC 124430309, présentation en ligne, lire en ligne Accès limité), p. 329-330.
  4. a et b Charles de Laubier (d), « Quand de Gaulle faisait discrètement allégeance à la noblesse française » Accès payant, sur L'Express, (consulté le ).
  5. « Acte de naissance », sur mdr-archives.ariege.fr (consulté le ), p. 140.
  6. « Histoire locale. Charles-Henri, le moins ariégeois des Lévis », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  7. Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Lévis, Lyon, l'auteur, , 272 p. (ISBN 2-901990-06-1), p. 106-109.
  8. a b c d et e J.-M. D., « Le duc de Lévis-Mirepoix Une famille aux sources de l'histoire », sur Le Monde, (consulté le ).
  9. « Antoine de Lévis Mirepoix », sur Académie française (consulté le ).
  10. Léon Boussard, « Quand Léopold Sédar Senghor succède au duc Antoine de Lévis-Mirepoix chez la grande « signare » du quai Conti » [PDF], sur Revue des Deux Mondes, (consulté le ), p. 3.
  11. Notice sur Michel Vivier.
  12. Alain de Benoist, « Entretien sur l'Action française », sur Amazon S3, (consulté le ), p. 2.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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