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Avenue Raphaël

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16e arrt
Avenue Raphaël
Voir la photo.
Le début de l'avenue Raphaël en 2019.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
Début 1, boulevard Suchet
Fin 2, avenue Ingres
Morphologie
Longueur 523 m
Largeur 28 m
Historique
Dénomination 1864
Ancien nom Boulevard du Ranelagh
Géocodification
Ville de Paris 8051
DGI 8039
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Raphaël
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Avenue Raphaël

L'avenue Raphaël est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

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Plan du jardin du Ranelagh. L'avenue est à l'ouest.

L'avenue Raphaël est une voie située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 1, boulevard Suchet et se termine au 2, avenue Ingres. Longue de 523 mètres, elle croise successivement, du nord au sud, l’avenue Prudhon, la rue Louis-Boilly et l’avenue du Ranelagh.

Longeant le jardin du Ranelagh, l'avenue n'est lotie par des immeubles que sur sa partie ouest. Elle accueille de nombreuses ambassades.

Les propriétaires sont soumis à diverses servitudes concernant la situation de leurs constructions par rapport à la voie, l’entretien de parterres d’agrément et l’utilisation d’un modèle de grille déterminé.

En 2021, le prix du m2 sur l’avenue se situe dans une fourchette comprise entre 10 584 € et 19 166 €, avec un prix moyen de 13 614 €[1].

L'avenue est desservie par la ligne 9, aux stations Ranelagh et La Muette ; la gare de Boulainvilliers de la ligne C se situe également à proximité.

Origine du nom

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Raphaël, Autoportrait (1506).

Elle porte le nom du peintre Raphaël Sanzio (1483-1520).

Cette voie, qui était située autrefois sur le territoire de l'ancienne commune de Passy, fut ouverte par la Ville de Paris sur des terrains détachés du bois de Boulogne, sous le nom de « boulevard du Ranelagh », entre les avenues Prudhon et Ingres.

Classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du , elle prend sa dénomination actuelle par un décret du .

En 1871, au temps de la Commune de Paris, on « travaille activement à une immense barricade sur l’avenue Raphaël, entre le parc de la Muette et la grille du bois de Boulogne[2] ».

En octobre 1896, à l'occasion de leur visite en France, le tsar russe Nicolas II et son épouse Alexandra arrivent gare de Passy-la-Muette, située le long du jardin. Ils empruntent par la suite l'avenue Raphaël, sur la route les conduisant à l'ambassade de Russie[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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L’ambassade d’Afghanistan.
Le musée Marmottan Monet.

Bâtiments détruits

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  • No 16 : en 1875 est mis en vente un grand & bel hôtel de 3 874 m2 situé à cette adresse comprenant « 2 salons, billard, salle à manger, 7 chambres de maître, écurie, remise, sellerie, calorifère, eau, gaz »[12]. Pendant la Première Guerre mondiale, on trouve à cette adresse un hôpital auxiliaire de 60 lits. Il ouvre en juillet 1917 et ferme le 3 janvier 1919[13].
  • No 24 : le 29 juin 1935, à 8 h 30, dans le parc de la propriété de Mme Cotnareanu située à cette adresse, a lieu un duel au pistolet entre Jean Chiappe, président du conseil municipal de Paris, et Pierre Godin, ancien conseiller municipal ; ce dernier est légèrement blessé[14].
  • Nos 24-26 : hôtel Kessler, de style Louis XIV[15], édifié en 1904 par l’architecte Ernest Sanson pour George Kessler, acheté par le parfumeur François Coty vers 1921[16] et démoli en 1961[17]. Pendant l'Occupation, elle devient la résidence d'Ernst Schaumburg (de), « Kommandant von Gross-Paris ».
  • No 36 : maison sur rue de 140 m², comptant une dizaine de pièces, dont « sept pièces à feu ». Construite en pierres de taille, briques et pans de bois, elle est haute de deux étages, le second étant mansardé. La couverture est en zinc. Au fond de la cour se trouve un second bâtiment en briques, composé au rez-de-chaussée d’une remise pour deux voitures et d’une écurie pour deux chevaux. On y trouve à l’étage un grenier à fourrage et une chambre pour les domestiques, non chauffée. Le propriétaire est Auguste Jules Bérard (1814-1878), receveur des finances. La description de cette maison, aujourd’hui démolie, date de 1864[18].

Dans la fiction

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  • L’action du roman Une belle-mère, écrit par Hector Malot en 1874, se déroule en partie avenue Raphaël[19].

Notes et références

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  1. « Avenue Raphaël, 75016 Paris », sur meilleursagents.com.
  2. Paris insurgé. Histoire illustrée des événements accomplis du 18 mars au 28 mai 1871, pièces et documents recueillis au jour le jour, classés, coordonnés et annotés par Adolphe de Balathier-Bragelonne, 1872, p. 448, lire en ligne sur Gallica.
  3. « Le Pays : journal des volontés de la France », sur Gallica, (consulté le ).
  4. Charles Villeneuve, Les liaisons dangereuses de Pierre Beregovoy : enquête sur la mort d’un Premier ministre, Paris, 1994.
  5. Permis de construire daté du 25 août 1928, Demandes de permis de construire parisiens, volume 6, Archives départementales de Paris.
  6. Christine Ockrent, Françoise Giroud, une ambition française, Le Livre de Poche, Paris, 2004 (ISBN 978-2253109822).
  7. Laure Adler, « Laure Adler dévoile la vraie Françoise Giroud », L'Express, 11 janvier 2013, www.lexpress.fr.
  8. « Description détaillée de la conception de l'appartement de la famille Farhi », www.centrepompidou.fr.
  9. « Vente des meubles de la famille Farhi chez Christies », www.christies.com.
  10. Paris-Presse, L’intransigeant, 26 septembre 1969.
  11. Éric Conan, « René Bousquet : mort d'un collabo », L'Express, 10 juin 1993, www.lexpress.fr.
  12. Le XIXe Siècle, 5 juin 1875.
  13. François Olier et Jean-Luc Quénec'hdu, Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918, tome II, Ysec Editions, 2008.
  14. Paris-Soir, 30 juin 1935.
  15. L’Architecture, Paris, 1er janvier 1918, sur RetroNews.
  16. Roulhac B. Toledano et Elizabeth Z. Coty, François Coty, Flagrance, Power, Money, Pelican Publishing Compagny, 2009.
  17. Steven Lehrer, Wartime Sites in Paris, 1939-1945, Tafel, 2013, p. 205.
  18. Calepin des propriétés bâties, D1P4 933, Archives départementales de Paris.
  19. Hector Malot, Une belle-mère, 1874, lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes

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Liens externes

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