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Bataille de Cuito Cuanavale

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Bataille de Cuito Cuanavale

Informations générales
Date 13 janvier -
Lieu République populaire d'Angola
Belligérants
MPLA
Cuba
UNITA
Afrique du Sud[1]
Commandants
Gen. Leopoldo "Polo" Cintras Frías Lt Col. Deon Ferreira
Forces en présence
20 000 soldats angolais[1]
5 000 soldats des Forces armées révolutionnaires cubaines[1]
10 000 combattants de l'UNITA[1]
7 000 soldats sud-africains[1]
Pertes
4 785 soldats[2]
94 chars[2]
100 véhicules blindés
9 avions[2]
+ autres équipements militaires
(Selon la SADF)
~3000 combattants de l'UNITA[3]
31 conseillers sud-africains
3 chars
5 véhicules blindés
3 avions
(Selon la SADF)

Guerre civile angolaise

Coordonnées 15° 09′ 50″ sud, 19° 10′ 23″ est

La bataille de Cuito-Cuanavale est une bataille de la guerre civile angolaise qui connut son point d'orgue du 12 au . Elle opposa les soldats des armées angolaises et cubaines aux combattants de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), soutenus par l'armée sud-africaine (SADF) intervenant pour sa part dans le cadre de la guerre sud-africaine de la frontière. Elle constitue la plus importante bataille engagée sur le continent africain depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle est un élément déclencheur du règlement de la situation politique en Angola et en Namibie (alors Sud-Ouest africain).

Genèse du conflit dans lequel se situe la bataille de Cuito Cuanavale

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Après une sanglante guerre d'indépendance, l'Angola connait depuis 1975 une guerre civile opposant les trois mouvements nationaux de libération (MPLA, FNLA et UNITA) et leurs alliés respectifs dans le contexte de la guerre froide[4].

Quand la révolution des Œillets met fin au régime salazariste au Portugal, en , le nouveau pouvoir annonce son intention de se retirer des colonies portugaises en Afrique. En Angola, les trois mouvements nationaux de libération (MPLA, FNLA et UNITA) commencent alors immédiatement entre eux une lutte pour le pouvoir. Le FNLA, entrant en Angola par le nord, reçoit le soutien de l'armée zaïroise et de mercenaires, l'UNITA celui des États-Unis et de la France via le service Action du SDECE tandis que le MPLA reçoit le soutien de l'URSS et de l'armée cubaine[5]. Les accords d'Alvor du , obtenus par l'intermédiaire du Portugal, semblent permettre un rapprochement momentané des trois factions avec l'établissement d'un gouvernement d'union et l'organisation d'élections démocratiques. Selon une mission de l'Organisation de l'unité africaine, l'Union pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA) est alors considérée comme le probable vainqueur de la consultation. Cependant, les hostilités recommencent aussitôt sans que les élections puissent se tenir tandis qu'appuyé par l'URSS et un contingent militaire envoyé par Cuba, le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) s'installe à Luanda[4].

Jonas Savimbi, chef de l'UNITA.

Soutenu par les États-Unis et par la Zambie, l'armée sud-africaine franchit la frontière angolaise en pour venir en aide à l'UNITA de Jonas Savimbi[4] et pour empêcher la SWAPO de disposer de bases arrière dans le sud de l'Angola. La défection soudaine des États-Unis à l'opération sud-africaine, le soutien apporté par l'URSS pour amener en Angola des troupes cubaines (opération aéroportée Carlotta) et l'injonction donnée par le gouvernement de Gerald Ford aux Sud-Africains de se retirer alors qu'ils sont aux portes de Luanda sauve le MPLA d'une défaite militaire certaine[4]. L'armée sud-africaine se retire, mais elle apporte son soutien plus ou moins discret à l'UNITA ou pourchasse en Angola les guérilleros de la SWAPO.

Le , le MPLA déclare l'indépendance du pays à partir de la capitale Luanda, et au même moment le Front national de libération de l'Angola (FNLA) et l'UNITA font, ensemble, la même déclaration à partir de la ville de Nova Lisboa (Huambo). Les combats entre les deux camps continuent et ont dorénavant le caractère d'une guerre civile.

Au cours des années 1980, Ronald Reagan soutient l'Afrique du Sud dans sa guerre[6].

Les deux puissances extérieures, Cuba et Afrique du Sud, jouent leur statut international dans ce conflit. Les Sud-Africains augmentent leurs moyens militaires[6] ; Cuba envoie des renforts et obtient de l'URSS de la technologie militaire évoluée[6],[7].

Déroulement de la bataille

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Blindé (Ratel 90) de l'armée sud-africaine.

Forces en présence

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7 000 soldats de l'armée sud-africaine participent à la bataille de Cuito-Cuanavale, dont les 32e bataillon d'infanterie et 67e bataillon mécanisé[2] et des éléments de la SWATF (South West African Territorial Force ou forces territoriales du Sud-Ouest africain composées de soldats noirs, qui subissent les plus fortes pertes)[8]. L'armée sud-africaine (SADF) soutient un corps de 10 000 combattants de l'Unita face à 20 000 soldats angolais et 5 000 soldats des Forces armées révolutionnaires cubaines.

Les forces de l'Unita sont soutenues par la CIA ; les forces du MPLA sont soutenues par l'Union soviétique, qui fournit notamment la logistique[2] ; elles sont peut être renforcées d'éléments des MK de l'ANC sud-africaine[2].

La bataille a souvent été décrite comme la plus importante bataille engagée sur le continent africain depuis la Seconde Guerre mondiale[9],[10],[11],[12],[13].

Combats de 1987

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Cuito Cuanavale est situé dans le sud-est de l'Angola, sur une route importante ; dotée des installations d'une base aérienne de l'OTAN[1], c'est un point stratégique. Après une offensive victorieuse à l'été vers Mavinga et les camps de l'Unita[2], les forces gouvernementales angolaises sont obligées de se battre en retraite sous les bombardements sud-africains[7],[14],[2]. La chute de la ville pouvait signifier l'éclatement en deux de l'Angola, mais l'armée sud-africaine n'exploite pas ses réussites et se contente d'assiéger mollement la ville. Ce délai permet à Cuba d'envoyer 1 500 hommes de troupes d'élite en renfort[7], portant à 55 000 hommes le total des forces cubaines engagées en Angola[1].

La bataille

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Les soldats de la SADF réussissent à détruire le pont de Cuito Cuanavale début , ce qui menace les approvisionnements des défenseurs de la ville[2]. Le , les troupes de l'Unita et les Sud-Africains attaquent sous la pluie, pensant que les trombes d'eau empêcheraient les Mig-21 et 23 cubains de voler. Mais l'aviation cubaine profite de l'amélioration du temps dans la journée et détruit plusieurs blindés sud-africains[15].

La bataille se solde par un échec relatif de toutes les forces engagées, en dépit des proclamations de victoire des uns et des autres, et marque les limites de la solution militaire. Au nombre impressionnant de soldats angolais et cubains tués répond l'absence de conquête territoriale de l'Unita et de l'Afrique du Sud qui échouent à prendre la ville, et sont de plus forcés à se battre en retraite[7].

Les Sud-Africains attaquent encore en février et mars les positions de Cuito Cuanavale, sans succès[15],[14],[7].

L'échec sud-africain permet une offensive cubaine au sud-ouest de l'Angola, à la frontière avec la Namibie, à partir d'avril, les Mig-23 prenant l'avantage sur les Mirage sud-africains[7], fortement pénalisés par les armes anti-aériennes modernes soviétiques. L'Afrique du Sud subit là les contrecoups de l'embargo international sur les armes[8]. La bataille de Calueque () est décisive[16],[8].

Le gouvernement sud-africain de Pieter Botha est quant à lui mis alors sur la sellette dans les médias sud-africains et par l'opinion publique sud-africaine à propos de l'engagement de ses forces armées dans un pays lointain ne menaçant pas directement sa sécurité nationale, ayant entraîné la mort (officiellement) de trente-et-un soldats ainsi que des dépenses considérables.

Le Conseil sud-africain de sécurité nationale tergiverse alors entre une solution négociée et une guerre totale à l'issue incertaine contre l'Angola et la SWAPO (mouvement national namibien installé en Angola), nécessitant un investissement financier, humain et militaire important, pouvant aboutir au pire des cas au siège de la capitale angolaise et à une occupation militaire effective de la moitié du territoire. Au vu des contacts établis depuis 1985 avec la SWAPO, du soutien des États-Unis à la solution dit du « linkage » (indépendance de la Namibie contre retrait cubain d'Angola) et de l'avancement des négociations avec l'Angola entrepris depuis 1984, c'est la solution négociée qui logiquement l'emporte au sein du conseil de sécurité.

Le , un accord en 14 points est trouvé entre l'Afrique du Sud, l'Angola et Cuba. Parmi ceux-ci, la mise en œuvre de la résolution 435 prévoyant des élections en Namibie sous le contrôle des Nations unies en contrepartie du repli du contingent cubain[1], l'Afrique du Sud gagnant ainsi un règlement commun des deux conflits[16].

Le protocole de Genève est signé le 5 août. Les 8 et , l'Afrique du Sud et la SWAPO, mouvement national namibien installé en Angola, acceptent la cessation des hostilités l'un envers l'autre et le 22 août, l'accord de paix est signé entre l'Angola et l'Afrique du Sud à Ruacana[1].

Le secrétaire général de l'ONU, Javier Pérez de Cuéllar se rendit alors aux Union Buildings de Pretoria pour préparer l'accord de Brazzaville. L'arrangement adopté à Genève le et signé aux Nations unies, à New York, le 22 décembre consacre le lien entre le retrait simultané et progressif des 55 000 soldats cubains de l'Angola et l'application de la résolution 435 des Nations unies sur l'indépendance de la Namibie[4]. L'armée sud-africaine évacue rapidement le sud-Angola et commence son retrait de la Namibie. Le retrait cubain de l'Angola s'organise sur 27 mois selon le calendrier approuvé par le Conseil de Sécurité[16]. Contrainte par les événements, le congrès national africain qui s'était replié sur l'Angola après la signature des accords de Nkomati entre l'Afrique du Sud et le Mozambique (1984), est obligé d'annoncer le , le retrait de ses bases militaires d'Angola[16].

À qui revient la victoire ?

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Ce point ne fait pas consensus parmi les historiens. Un des points qui permettraient de départager les opinions, à savoir si l'état-major sud-africain avait l'intention de s'emparer de Cuito Cuanavale, est inconnu. Les généraux sud-africains affirment qu'ils n'en avaient pas l'intention, leurs objectifs étant d'empêcher une colonisation soviétique et d'infliger de sévères pertes au MPLA. Si c'est le cas, la bataille n'est pas une défaite pour les SADF[2]. Pour l'inspecteur général des Finances Pierre Mayer, les négociateurs ont réussi à ce que toutes les parties sortent la tête haute du "marécage angolais"[17].

Le débat sur la signification de Cuito Cuanavale reste intense dans la mémoire des protagonistes. Pour les Angolais, les Cubains et les forces de gauche, la bataille est considérée comme historique puisqu'elle aurait mis fin à l'apartheid[1],[14]. Ronnie Kasrils, membre fondateur de Umkhonto we Sizwe (MK) et Olara A. Otunnu considèrent que c'est une victoire défensive cubano-angolaise[7],[8]. Pour Nelson Mandela, « Cuito Cuanavale a constitué un tournant de la lutte pour libérer le continent et notre pays du fléau de l’apartheid ! »[14],[18]. L'Angola célèbre l'anniversaire de la bataille à partir de 1988, année où un monument commémoratif est élevé. La bataille est aussi commémorée à Cuba[2]. Enfin, l'Afrique du Sud gouvernée par l'ANC élève, à Pretoria au sein du Freedom Park, le mur de Sikhumbhuto en mémoire de tous ceux qui ont combattu pour la liberté des Africains : les noms des Cubains et Angolais morts durant la bataille y figurent, alors que les noms des soldats sud-africains n'y sont pas gravés. En 2008, le vingtième anniversaire de la bataille a aussi été marqué par plusieurs évènements en Afrique du Sud[2]. En 2009, en réaction au refus du gouvernement d'inscrire les noms de soldats morts pour leur pays au mémorial du Freedom Park, un mur du souvenir concernant tous les soldats sud-africains morts au service de la République Afrique du Sud entre le et le est inauguré dans l'enceinte du parc du Voortrekker Monument à Pretoria[19],[20]. Pour Cuba, l'objectif d'assurer l'indépendance de l'Angola a été atteint[2].

Du côté de l'armée sud-africaine, la bataille est considérée comme une victoire sans importance[2]. Selon le colonel Dean Ferreira, chef des opérations militaires de la SADF en Angola, « si la défaite pour l'Afrique du Sud signifie la mort de trente et un soldats, la perte de trois tanks, de cinq véhicules blindés et de trois avions, alors il y a bien une défaite. Si la victoire pour la FAPLA et les Cubains signifie la mort de 4 600 de leurs soldats, la perte de 94 tanks, de 100 véhicules blindés, de neuf avions et d'autres équipements militaires d'origine soviétique d'un montant estimé à 1 milliard de rands, alors ils ont gagné »[21]. Selon Pierre Mayer, les Sud-Africains ont réussi à faire avaliser leur ancienne demande liant la décolonisation de la Namibie au retrait des forces cubaines de l'Angola, malgré l'opposition de la France. Ils en tirent aussi un intérêt stratégique, économique et financier[17]. Pour le gouvernement sud-africain de Pieter Botha, les négociations qui suivent la bataille de Cuito Cuanavale sont l'occasion de relancer la diplomatie sud-africaine sur le continent et d'entamer un dialogue direct et officiel avec un certain nombre de dirigeants de pays africains. Le président sud-africain est durant la seule année 1988 reçu par le président Félix Houphouët-Boigny en Côte d'Ivoire, par le maréchal Mobutu Sese Seko au Zaïre mais aussi par les présidents du Mozambique et du Malawi. Il reçoit également le roi Moshoeshoe II du Lesotho, peu suspect de sympathie pour Pretoria[22]. L'Unita remporte elle aussi une victoire politique, car elle a réussi à déstabiliser le gouvernement du MPLA[17].

Quelle que soit l'armée victorieuse à Cuito Cuanavale, la suite des évènements permet un règlement négocié du conflit permettant l'indépendance de la Namibie en échange du retrait cubain d'Angola.

  1. a b c d e f g h i et j R. J. Lique, « La bataille de Cuito Cuanavale », sur Afrique-express.com (version du sur Internet Archive).
  2. a b c d e f g h i j k l m et n Tjaart Barnard, « Cuito Cuanavale (1987-1988): a dialogue on commemoration », Academia (consulté le )
  3. J. Marcum, « South Africa and the Angola-Namibia Agreement », in O. E. Kahn, Disengagement from Southwest Africa : The Prospects for Peace in Angola and Namibia. - Conference of Miami, p. 135, Institute for Soviet and East European Studies - University of Miami, New Brunswick, 1990 (ISBN 978-0-88738-361-8).
  4. a b c d et e Pierre Mayer, « Fin de partie en Afrique australe », Politique étrangère, vol. 54, no 1,‎ , p. 79–92 (DOI 10.3406/polit.1989.3839, lire en ligne, consulté le ).
  5. Jean-Marc Balencie et Arnaud de La Grange, Mondes rebelles : L'encyclopédie des acteurs, conflits & violences politiques, Paris, Éditions Michalon, , 1677 p. (ISBN 2-84186-142-2), p. 1074-1077.
  6. a b et c Augusta Conchilia, « Quand Cuba se battait pour l'Angola », Le Monde diplomatique, no 727, octobre 2014, p. 24.
  7. a b c d e f et g Ronnie Kasrils, « Turning point at Cuito Cuanavale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), IOL News, (consulté le ).
  8. a b c et d Olara A. Otunnu, « L'Afrique australe : vers une détente ? », Politique étrangère no 3, (consulté le ), p. 613.
  9. Pierre Houpert, « Ce jour-là : le 12 janvier 1988, début de la bataille de Cuito Cuanavale, apogée de la présence cubaine en Afrique », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Olivier Fourt, « Angola: Les 30 ans de la bataille de Cuito Cuanavale », sur RFi, (consulté le ).
  11. Charlotte Kan, « Cuando Cubango en Angola, "l'une des dernières régions sauvages au monde" », sur Euronews, (consulté le ).
  12. « Angola : le pays qui doit tant à Fidel Castro », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « L'Angola, la grande aventure africaine de Fidel Castro », sur Voice of America, (consulté le ).
  14. a b c et d Paul Barbazange, « Cuito Canavale : la bataille qui mit fin à l’apartheid », PCF,
  15. a et b « Enemy Tanks • Rubén Urribarres : M41 Walker Bulldog (Brigade 2506 en Bay of Pigs) », sur Cuban Aviation • Rubén Urribarres (consulté le )
  16. a b c et d Charles Cadoux, « Vers la création prochaine d'un Etat de Namibie ? (analyse des accords de 1988) », Annuaire Français de Droit International, vol. 34, no 1,‎ , p. 13–36 (DOI 10.3406/afdi.1988.2826, lire en ligne, consulté le )
  17. a b et c Pierre Mayer, « Fin de partie en Afrique australe », Politique étrangère, vol. 54, no 1,‎ , p. 79–92 (DOI 10.3406/polit.1989.3839, lire en ligne, consulté le )
  18. Frederik de Klerk a été élu président d'Afrique du Sud en septembre 1989 sur un programme réformiste annonçant l'abolition de l'apartheid. Nelson Mandela a été libéré en février 1990 et les négociations constitutionnelles entre l'ANC et le gouvernement ont commencé après les accords de "Groote Schuur" (4 mai 1990). Elles ont débouché sur l'abolition législative des dernières lois d'apartheid en juin 1991 et aux premières élections nationales non racial au suffrage universel en avril 1994
  19. (en-GB) JA, « South African Defence Force Wall of Remembrance: Voortrekker Monument – Blogging while allatsea » (consulté le )
  20. « The SADF wall of remembrance »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  21. Colonel Dean Ferreira, chef des opérations militaires de la SADF en Angola ; Paratus (magazine de la SADF), mars 1989, p. 14
  22. Philippe Gaillard, «Vingt ans de dialogue avec Pretoria», Jeune Afrique 21 et 28 décembre 1988, p. 48-54.


Pour en savoir plus

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  • Christian Bader, La Namibie, Paris, Éd. Karthala, coll. « Méridiens », , 239 p. (ISBN 978-2-865-37644-5, lire en ligne)
  • (en) Piero Gleijeses, Visions of freedom : Havana, Washington, Pretoria and the struggle for southern Africa, 1976-1991, Chapel Hill, The University of North Carolina Press, , 655 p. (ISBN 978-1-469-60968-3, lire en ligne).
  • (en) Piero Gleijeses, Conflicting missions : Havana, Washington, and Africa, 1959-1976, Chapel Hill, University of North Carolina Press, coll. « Envisioning Cuba », , 552 p. (ISBN 978-0-807-82647-8, lire en ligne).
  • (en) Leopold Scholtz, The Battle of Cuito Cuanavale : Cold War Angolan Finale, 1987-1988, Solihull, West Midlands, England, Helion & Company Limited, coll. « Africa@War » (no 26), , 64 p. (ISBN 978-1-912-17433-1)

Liens externes

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