Aller au contenu

Blanche Barretta

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Blanche Barretta
Portrait de Blanche Barretta en costume pour Ruy Blas en 1879, photographie de Nadar
Fonction
Sociétaire de la Comédie-Française
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marie Héloïse Rose Blanche BarrettaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Jusqu'au Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Salle Richelieu (à partir de )
Théâtre du Vaudeville (d) (à partir de )
Théâtre de l'Odéon (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
signature de Blanche Barretta
Signature d’une lettre adressée à un écrivain.

Marie Héloïse Rose Blanche Barretta, née le à Avignon et morte le à Paris 1er[1],[2], est une actrice française.

Lorsque son père, qui tenait un hôtel à Avignon, vint s’établir à Paris avec sa famille, elle fit connaissance de Sarah Bernhardt[3]. Remarquant en elle de précoces dispositions, cette dernière lui conseilla de suivre la carrière théâtrale[3]. Après avoir joué, dès l’âge de neuf ans, le rôle de la petite fille dans le Supplice d’une femme (1865), elle fut admise, à douze ans, au Conservatoire en [3].

À sa sortie, en , avec un second prix, elle débuta à l’Odéon et fut très remarquée, l’année suivante, dans le rôle d’Agnès de l’École des femmes, bien que, selon un critique, elle y montrât « un accent contemporain et personnel[3] ». En 1873, elle passa au Vaudeville[3].

En , Émile Perrin n’hésita pas à lui proposer un engagement à la Comédie-Française, où elle obtint un vif succès dans le personnage de Victorine du Philosophe sans le savoir et dans le Mariage de Victorine, de George Sand[3]. L’année suivante, le [3], elle fut élue sociétaire.

Cette actrice au talent souple et fin, au charme pénétrant, s’est particulièrement fait applaudir dans Daniel Rochat (dans le rôle d’Esther), Le Fils naturel (dans le rôle d’Hermine), Les Corbeaux, Antigone, Le Gendre de Monsieur Poirier, Le Flibustier, L’Ami Fritz, le Mariage de Figaro (dans le rôle de Suzanne)[3].

Au commencement de l’année , elle épousa Gustave Worms, sociétaire de la Comédie-Française, dont elle eut Jean Worms, devenu lui aussi comédien[3], et la femme de lettres Rose Worms-Barretta[4]. Elle a pris sa retraite le [3]. Elle repose au cimetière de Passy[2].

Blanche Baretta avait une sœur aînée, Rose Baretta (décédée en 1877), qui fut également pensionnaire à la Comédie-Française de 1864 à 1869[5].

Portrait présumé de Blanche Worms, née Barretta, comédienne, Fanny Fleury

Carrière à la Comédie-Française

[modifier | modifier le code]
Entrée en
Nommée 301e sociétaire en
Départ en

Hors Comédie française

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 1er, n° 1, vue 1/31.
  2. a et b Guy de La Prade (préf. Pierre-Christian Taittinger), Le Cimetière de Passy et ses sépultures célèbres, Paris, Éd. des Écrivains, , 210 p., 21 cm (ISBN 978-2-912134-25-7, OCLC 468808192, lire en ligne), p. 78.
  3. a b c d e f g h i et j Gustave Vapereau ((Supplément à la 6e éd.)), Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, Paris, Hachette, , 1re éd., 822 p. (lire en ligne), p. 90.
  4. « Rose Worms-Barretta (1891-1960) », sur data.bnf.fr, (consulté le ).
  5. Le Rappel, 10 avril 1877 : « Mlle Rose Barretta, sœur de la jeune sociétaire du Théâtre-Français, et qui a fait partie elle-même de ce théâtre, est morte avant-hier.»
  6. a b c d e f g h et i « Blanche Barretta (1856-1939) », sur data.bnf.fr, (consulté le ).
  7. Les représentations des Femmes savantes sur comédie-française.fr
  8. Les représentations de L'Avare sur comédie-française.fr

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Gustave Vapereau ((Supplément à la 6e éd.)), Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, Paris, Hachette, , 1re éd., 822 p. (lire en ligne), p. 90.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :