Boussois
Boussois | |||||
Entrée côté Élesmes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Maret 2020-2026 |
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Code postal | 59168 | ||||
Code commune | 59104 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beuxéidiens | ||||
Population municipale |
3 157 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 502 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
109 457 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 17′ 28″ nord, 4° 02′ 30″ est | ||||
Altitude | 152 m Min. 122 m Max. 166 m |
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Superficie | 6,29 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Maubeuge (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Maubeuge (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maubeuge | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Boussois est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Adhérente à l'intercommunalité de l'Agglomération Maubeuge Val de Sambre, la commune de Boussois fait également partie de l'unité urbaine de Maubeuge qui est la cinquième du département du Nord.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La ville de Boussois se trouve dans le bassin de la Sambre à quelques kilomètres de la frontière avec la Belgique. La ville est située entre les villes d'Assevent à l'ouest, d'Élesmes au nord, de Marpent à l'est et de Recquignies au sud.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Sambre canalisée et le ruisseau de l'Escrière[1],[Carte 1].
La Sambre canalisée est un canal, chenal et un cours d'eau naturel, d'une longueur de 101 km, qui prend sa source dans la commune de Rejet-de-Beaulieu, s'écoule vers le nord-est et franchit la frontière belge au droit de Jeumont[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Sambre canalisée sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 13,3 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 161 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 166 m3/s, atteint le même jour[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sambre ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Sambre. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis modifié le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Parc naturel régional de l'Avesnois[4].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 20 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Boussois est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maubeuge (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[13]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,8 %), zones urbanisées (23 %), prairies (11,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), forêts (0,2 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie, en 2024, par les lignes A, 55, 61 et 64 du réseau Stibus[17].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Origine
[modifier | modifier le code]L'origine du village semble être l'établissement sur la voie romaine entre Bavay et Trèves, son nom évoluera au long des siècles pour passer du romain Buxetum (lieu planté de buis) à l'actuel Boussois.
En 1677, lors de la prise de Valenciennes par Louis XIV, l'église de Boussois est incendiée. L'église de Boussois relevait du chapitre de Maubeuge. Le curé qui la desservait était celui de Recquignies.
La Seigneurie de Boussois
[modifier | modifier le code]La Seigneurie de Boussois est détenue au XIIIe siècle par Gérard de Jauche, seigneur de Gomegnies[18].
En 1295, elle passe à Jean Sausses, chevalier, seigneur de Feignies, décédé avant 1333[19].
En 1333, elle appartient à la famille Du Bois De Haynne par héritage de Jean Sausset[20].
Au XIVe siècle, elle passe dans la famille De Sivry de Buath, seigneurs de Pottes et de Méricourt,. Un des membres de la famille fut prévôt de Maubeuge en 1577.
En 1482, Jacques Boullengier époux de Jossine Loscart, est signalé seigneur de Boussoit et Estrepy[21]. Jacques Boulengier est dit époux de Louis Ruffault en 1507.
Jean Ruffault fait relief de la terre de Boussoit en 1530, en tant que mari de Jeanne Boulanger, fille d'Adrien, seigneur de Boussoit[22].
Charles Ruffault, fils des précédents est signalé seigneur de Boussoit. Il teste en 1573
Jeanne de Ruffault dame de Boussois épouse Jean Longheppe[23]. Elle est fille de Jean, seigneur de Neufville, Spienne, Lambersart, Mouveaulx, et de Jeanne le Boulanger, dame de Strépy et de Boussoit. Jeanne de Rffault prend pour époux, après contrat de mariage, Josse Wits, écuyer, seigneur de Berentrode[24]. La même se marie ensuite avec Charles De Lannoy, seigneur de Hautpont et Bersée, fils de Martin et de Jacqueline Cotterel[25].
- Louise Ruffault, née après 1530, sœur de Jeanne épouse Jean De La Croix (fils de Jean et de Eléonore Resteau) né avant 1563, décédé le 31 novembre 1604[26], seigneur de Mairieux, La Glisoel, Lisseroel, Aspremont, Wastelin à Flers, Ruelle à Flers.... est signalé dame de Boussoit et de Wattelins, La Ruyelle, Mouvaux, Strépy, Boussoit. Elle est fille de Jean Seigneur de Neufville, Spienne, Lambersart, Mouveaulx, et de Jeanne le Boulanger, dame de Strépy et de Boussoit.
- Jeanne De La Croix, dame de Boussoit, fille de Jean et de Louise De Ruffault, épouse en 1604, Robert Du Chastel, fils de Nicolas et de Antoinette D'Avroult (famille d'Averhoult).
- On trouve aussi Jacques Danneux seigneur de Boussois (Baptême de Christine Marie Du Brasseur à Rocq le 16 novembre 1633).
- Robert François Du Chastel de la Howarderie, seigneur d'Inglinghem relève le 23 décembre 1679 la Terre de Boussoit qui lui était échu par la mort de Robert, son père le 24 décembre 1678.
- Le , par lettres données à Madrid, Philippe d'Anneux, chevalier, baron de Crèvecœur, premier pair en Cambrésis, châtelain héréditaire de Cambrai, seigneur d'Abancourt, Rumilly, Saint-Souplet, Fontaine-au-Pire, etc., gouverneur d'Avesnes, bénéficie de l'érection de la terre et seigneurie de Grand-Wargnies (Wargnies-le-Grand) en marquisat, en y joignant les seigneuries de Boussois-sur-Sambre (Boussois) et Bual en Hainaut[27].
- En 1688 le Marquis de Wargnies vend la seigneurie au chapitre de Maubeuge.
La Seigneurie de Boussois avait sous sa dépendance deux fiefs importants : le fief « de la Motte », consistant en un château avec exploitation agricole et relevant de la terre d'Aimeries ; et le second fief en plusieurs fermes et biens, relevant de la terre de Gommegnies[28].
Les autres fiefs : En dehors de la Seigneurie de Boussois, il existait à Boussois trois autres fiefs importants, à savoir:
« la couture Maille », relevant de la pairie de Barbençon[29]; le second comprenant diverses pièces de terres, relevant du Comte de Hainaut; le troisième comprenant une résidence enclose de fossés avec tourelles et 4 bonniers de prés, 6 journels de terres, et diverses rentes relevant de la mouvance de la cour d'Elesmes. Appelé peut-être le « Fort »: en 1412 Lionnes De Warelles (? de Ghoegnies) possède le Château et Forteresse de Boussoit, « du deshéritement fait par noble homme Lionnes de Warelles, Chevalier, d'un fief de dix livres de rente qui lui appartenoit sur le bois de Naste & qu'il avoit cédé avec trois autres fiefs non nommé, au profit du Comte de Hainaut, en échange du Château et forteresse de Boussoit & de quelques parties de cette terre qu'il lui avoit transportées & de l'adhéritement fait entre les mains de Gerard Engherant Receveur de Hainaut, pour & au profit du Comte de Hainaut. À mons en Hainaut, le 19 mai 1412 »[30]. « Lionne de Ghoegnies Ecuyer. Fief à Boussoit »[31].
Les hommes de fiefs :
« Jean Asquillies Bourgeois de Mons. Fief à Boussoit. Jean de Cambray l'a acquis. Messire Nicole d'Anderlues a relevé. Jean Bruniaul fils Jean a relevé. »[32].
« Jean de Cambray. Fief à Boussoit-sur-Sambre. Messire Nicolas d'Anderlues par la mort dudit Jean de Cambray son cousin germain »[33].
« Nicholes de Condeit, chevalier, Sire de Moriaumes.... il reprend du château de Namur, les alleux dépendans du château de Bailleul, tant ceux à lui appartenant, que ceux appartenants à d'autres; savoir: onze vingt livrées de terres à Mairage et à Boussoit, appartenant à Sauses....; 25 livrées en la terre de Boussoit, appartenant à Oste d'Aysau »[34].
« Isabeau Marin veuve de Jean Ronghe, Bourgeois de Mons. Fief à Boussoit[35].
« Pierart Chisaire, Bourgeois de Binche. Fief à Boussoit. Jean Chisaire le tient. »[36].
« Colart de Lobbes dmt. à Enghien. Fief à Boussoit. Aulnes de Lobbes fille dudit Colart épouse d'Englebert de Bures a relevé. »[37].
« Clais de Lobbes dmt. à Enghien. Fief à Boussoit. »[38].
« Willaume de le Joye Receveur des mortes-mains du Hainaut. Fief au terroir de Boussoit. Quantin Canars à causse de Dlle. Jeanne Nockars son épouse. Ledit Quentin à cause de Quentin son fils par la mort de Jeanne Nocarde. »[39]
« Wilaume Helins Bourgeois de Mons à cause de Cathe. de Hoves son épouse. Fief à Boussoit. »[40]
La seigneurie de Marpineau ou ferme du Fagnet : À l'extrémité Nord, à droite du bois d'Ourdain, se situait la ferme du Fagnet, encore appelée Seigneurie de Marpineau, composée d'un château avec ses dépendances qui appartint pendant longtemps aux sires de L'Esclatière[41].
Au XVIe siècle elle appartient à la famille Pottier qui possédait aussi jusqu'au début de XVIIe celle de Dour (20 km SW de Mons).
Toussaint Pottier vivait à Mons en 1468 originaire du pays de Liège (GBM No 6 page 46), il épouse en secondes noces Jeanne Hauwin (Haussin), dont : Jean Pottier, seigneur de Dour et de Beaufort, il épouse Jeanne Duchatelle dite Wyart, dont : Vincent Pottier, décédé en 1554, qui épouse Marie De La Same (elle épouse en secondes noces en 1555 Jean GALOPIN - GBM No 1 page 53), fille Philippe, seigneur de Quievrechain et de Jeanne Leboucq dont : Philippe Pottier époux de Jeanne Tricart (GBM No 8 page 42), fille de Jean et de Nicole Joye. Il est signalé seigneur de Marpineau et Hausin à son décès en 1622 : dont : Philippe Pottier qui épouse en 1610 Jacqueline Adam, fille d'André et de Jacqueline Buisseret, dont : Anne Thérèse Pottier, dame de Marpineau qui épouse avant 1650, Jacques Descamps, seigneur de Mauville, Vaussard... Ecuyer[42].
Jean Baptiste Descamps, leur fils, écuyer, seigneur de Bettrechies, Roussoye et Mauville, hérite de la seigneurie de Marpineau.
Elle passe dans la famille Bureau de L'Esclatière par le mariage avant 1695, de François Joseph Burea avec Anne Marie Ursule Descamps.
Le 6 septembre 1914, seize habitants de Boussois- Recquignies furent tués par l'armée allemande[43].
Les glaces de Boussois
[modifier | modifier le code]1898 : Création par Georges Despret des Glaceries de Charleroi, plus connues sous l'appellation des Glacerie de Boussois.
1908 : Fusion de Jeumont, Recquignies et Boussois. Naissance des Compagnies réunies des glaces et verres spéciaux du Nord de la France.
1914 : Destruction des 3 sites. Seul le site de Boussois sera reconstruit et se lance dans la production de verre pour automobile à la fin des années 1920. L'effectif grimpe jusqu'à 2 500 employés avant la seconde guerre mondiale.
1966 : Le site est le premier en France à se convertir au "verre flotté" (floot glass), procédé révolutionnaire permettant d'obtenir une surface parfaitement lisse, en versant le verre en fusion sur un bain d'étain fondu.
1972 : Intégration des Glaces dans le groupe BSN (Boussois - Souchon - Neuvesel).
1982 : Boussois devient une filiale de PPG (Pittsburgh Plat Glass).
1988 : Le site est repris par le groupe Glaverbel qui deviendra une filiale japonaise de AGC (Asahi Glass Company) puis AGC Glass Europe en 2010.
En 1900, l'essor industriel de la cité passera par la construction des glaces de Boussois, usine de fabrication du verre qui comptera jusqu'à 2 000 salariés, et fera passer la ville de moins de 1 000 habitants à plus de 3 000 aujourd'hui. Les Glaces de Boussois prendront une part importante dans le développement de la ville par la construction de bâtiments (l'église Saint-Martin, un Foyer des travailleurs...) et d'un quartier d'habitation complet de la ville. Ce quartier, nommé la Cité du Maroc (baptisée ainsi en raison du soleil censé illuminer cette cité laborieuse), fut construite au début du XXe siècle à côté de l'usine. Ces habitations existent toujours.GC.
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Les ex-glaces de Boussois.
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La grande cheminée des glaces de Boussois.
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Déchargement aux glaces de Boussois.
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L'entrée des camions aux glaces de Boussois.
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Le ballon réservoir.
La ville possède l'un des édifices militaires, le fort de Boussois, qui faisait partie d'un ensemble de forts et de constructions militaires construits autour de Maubeuge pour la protection de la ville. Ces constructions militaires font partie du secteur fortifié de Maubeuge de la ligne Maginot.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Situation administrative
[modifier | modifier le code]Tendance politique
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Maire de 1802 à 1807 : Alexandre Dejardin[44],[45].
Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2021, la commune comptait 3 157 habitants[Note 6], en évolution de −2,53 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 548 hommes pour 1 664 femmes, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Santé
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Boussois fait partie de l'académie de Lille.
Sports
[modifier | modifier le code]Média
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Martin, dite Notre-Dame des Glaces, construite avec l'aide des ouvriers des Glaces de Boussois, fut terminée trois ans après le début des travaux en 1926, classée monument historique.
- La Cité des fleurs, un ensemble de 74 logements, 1948, par Lurçat et Normand, architectes-urbanistes, classée.
- Un groupe de maisons dans la Cité ouvrière dite cité du Maroc, 1901, classée.
- Le kiosque à musique, type kiosque à concert, peu après 1918, dans la Cité ouvrière dite Cité du Maroc. Il y a deux types de kiosques à musique dans l'Avesnois : le kiosque à danser, surélevé, permettant à un petit l'orchestre de jouer au-dessus des danseurs et le kiosque à concert, qui peut accueillir un orchestre plus grand.
- La Glacerie de Boussois, 1899, 1935, classée.
- Musée de la Mémoire Verrière de Boussois.
- La maison des travailleurs, actuelle maison de la citoyenneté.
- Plusieurs monuments aux morts, commémorant des morts de guerres diverses.
- Les bords de la Sambre.
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Église Saint-Martin.
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Kiosque à musique.
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Les monuments aux morts.
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Poisson en mosaïque.
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Le bord de la Sambre.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Georges Despret, industriel, verrier, re-découvreur des pâtes de verre à l'antique.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Burelé d'argent et d'azur de douze pièces[54]. |
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Détails | Ce sont les armes des De Montigny. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Georges Waroquier, Michel Guéritte et Josiane Bertoni, De Buxeide à Boussois : ... de la petite histoire à l'Histoire, Boussois, Essor touristique et Folklorique de Boussois,
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Nord
- Danone (lointain héritier des glaces de Boussois)
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:04 TU à partir des 164 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/2005 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Maubeuge (partie française) comprend une ville-centre et 21 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Boussois » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Boussois », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « la Sambre canalisée »
- « Station hydrométrique La Sambre canalisée à Marpent », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « SAGE Sambre », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Boussois et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Maubeuge (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Boussois ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Plan du réseau Stibus 2023-2024 » [PDF], sur stibus.fr, (consulté le ).
- « Gérard de Jauce, Sire de Baudour » SG tome 1 page 396 année 1276
- Succession - "monumens ancien" par Saint Genois tome 1 page 358. « Jean dit Sausset signeur de Boussoit » SG tome 1 page 40 - année 1318, page 200 année 1310, page 217 année 1323, page 219 année 1329, page 238 année 1350, page 243 année 1314, page 265 année 1305, page 334 année 1296, page 335 année 1301, page 336 année 1305, page 358 année 1333, page 365 année 318, page 396 année 1321, page 398 année 1312, page 839 année 1295, page 868 année 1297, page 1048 année 1296, page 1144 année 1321, page 1156 année 1322, page 1198 année 1331, page 1208 année 1314
- « Boussoit, très-belle terre près de Mons. Sentence des Bailli et Hommes de fief de Wistasse, seigneur du Rœux, au profit de Wautier de Haynne, fils de Huon, contre Henri Desmolins et Marguerite de Bourdiaux, sa femme, qui adjuge audit Watier les fiefs, Ville et Châteu de Boussoit, échu audit Huon, par la mort de Jean dit Sausset, Chevalier, Seigneur de Boussoit, 1333, le jeudi avant St.-Barnabé » SG tome 2 page 1150. « Louis du Bois de Hainne, Maire de Brain-le-Comte, en foi et hommage lige, pour le fief que Messire Jean Sausset, Sire de Boussoit, tenait de Jean de Condé, à Boussoit, par la mort dudit Jean Sausset, à Huon du Bois de Hainne qui le laissa à Watier du Bois de Hainne, son fils, par la mort duquel il est passé à sa sœur, mère dudit Louis, de laquelle il l'a reçu. 1336 » SG tome 2 page 1145 et 1151 année 1334, jugement rendu par Gérard, dit Sausses d'Ayne au château de Mons.
- SG tome 1 page 1050 année 1504 dans un acte contre Jean De Herbamez seigneur de Maurage
- SG tome 1 page 1050
- SG tome 1 page 1051 année 1575
- (page 1051 année 1576)
- SG tome 1 page 1052 année 1580
- ADN B 12115[Quoi ?].
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 286, lire en ligne.
- « Louis de Sivry, dit de Buath, Chev. Sgr. de Pottes, Méricourt, Prévôt de Maubeuge. 3 J. au terr. de Boussoit-sur-Sambre. le fief de la Motte. Page 315 » SG tome 2 page 1430
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- SG tome 2 page 1617 année 1410 prévoté de Binche
- SG tome 2 page 1628 année 1410 Prévoté de Maubeuge
- SG tome 2 page 1631 - Cartulaire du Comté de Hainaut, en 1410. Bailliage de Lessines
- SG tome 1 page 992 année 1284
- SG tome 2 page 1615 année 1410 prévoté de Binche
- SG tome 2 page 1616 année 1410 prévoté de Binche
- SG tome 2 page 1618 année 1410 prévoté de Binche
- SG tome 2 page 1627 année 1410 Chatellenie d'Ath
- SG tome 2 page 1624 année 1410 Bailliage du Rœulx.
- SG tome 2 page 1629 année 1410 Prévoté de Maubeuge.
- « Recherches historiques sur Mabeuge, son Canton, et les communes limitrophes » par Z.Pierart - Maubeuge 1851
- SG tome 2 page 1292 et GBM No 6 page 46
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- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
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- Notice VROONHOVE René par Yves Le Maner, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
- « Pour la troisième fois, Jean- Claude Maret a passé l'écharpe de maire », La Sambre La Frontière, no 1921, , p. 18.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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