Calcul algébrique
C'est vers le XVIe siècle que l'on voit avec le calcul algébrique, apparaître les mathématiques « modernes ». Auparavant il n'était pratiqué que le calcul numérique ou l’algèbre chaloupée (écrite en langue commune). Le calcul algébrique combine lettres et nombres, et des opérations. La grande différence entre le calcul numérique et le calcul algébrique est que le premier a pour but de ne donner qu'un résultat particulier alors que le second — bien qu'incluant le premier — permet de prouver une théorie, de démontrer ou de définir des lois de manière plus générale. Euclide dans les livres arithmétiques des Éléments d'Euclide (livres VII à IX) utilise fréquemment des valeurs numériques particulières qui ont valeur de généralité.
L'algèbre est donc une arithmétique généralisée.
Sur les notations
[modifier | modifier le code]En utilisant des lettres pour désigner des variables telles , la multiplication standard se note ou bien (ou sans signe lorsque le contexte le permet).
On notera donc 2 multiplié par 4 : ou .
De même : .
Exemple
[modifier | modifier le code]On souhaite démontrer (lentement) que le produit de la somme et de la différence de deux nombres est égal à la différence de leurs carrés :
.
Ainsi .
Règles de priorité
[modifier | modifier le code]Les règles de priorité qui s'appliquent aux suites de calculs définissent l'ordre dans lequel ces calculs doivent être menés.
- Les parenthèses ont toujours priorité sur les autres calculs.
- Viennent ensuite les crochets. Quand le problème des parenthèses et des crochets est réglé, on s'intéresse aux différentes opérations, à savoir dans l'ordre :
- Les puissances
- Les produits et les quotients
- Les sommes et différences
Par exemple, dans le calcul de l'expression :
D'après les règles de priorité, on commence par faire le calcul entre parenthèses
.
Ensuite, on effectue le calcul des puissances
Maintenant le calcul prioritaire à effectuer est le produit
Et maintenant, il ne nous reste plus que des sommes :
Autre exemple :