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Charles Francis Hall

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Charles Francis Hall
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Thank God Harbor (d) (ou environs)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Cincinnati (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Arctic explorer, forgeron, propriétaire de presse, graveur, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Anna S. Hall (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Personnes liées
Sidney O. Budington (ami ou amie), Taqulittuq (ami ou amie), Ipirvik (ami ou amie), George Tyson (ami ou amie), Emil Bessels (ennemi)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Charles Francis Hall
Signature

Charles Francis Hall, né à Rochester (New Hampshire) en 1821 et mort le au Groenland, est un explorateur américain.

Hall est né à Rochester d'une famille d'ouvriers. Mis en apprentissage chez un maréchal, il se prend de passion pour l'écriture et devient journaliste à Cincinnati. Il publie alors de nombreux articles pour le Daily Penny Press[1].

En 1860, il obtient le commandement de la Rescue pour rechercher en Arctique sir John Franklin mais une tempête fait sombrer le navire. Hall est recueilli par George Tyson qui, par hasard, se trouvait dans les mêmes parages et avec qui il avait sympathisé peu de temps avant[2].

Il organise deux expéditions entre 1860 et 1869 financées par Henry Grinnell, pour trouver des traces de l'expédition Franklin, vivant dans la baie de Frobisher sur l'île de Baffin parmi les Inuit, puis près de la baie de Repulse, sur la partie continentale du Canada[3].

Le 29 juin 1871, le Polaris, anciennement La Pervenche, de 387 tonneaux, attribuée par le secrétaire d'État, George M. Robeson et avec un soutien financier de 50 000 dollars du Congrès[3], commandé par Hall, mais piloté par Sidney O. Budington, Hall n'étant pas marin, quitte l'arsenal de New York pour conquérir le pôle nord, parrainé par le gouvernement américain. Il s'approche à 800 km du pôle nord sans parvenir plus loin et Hall, pris de vomissements et de fièvre, trouve la mort, empoisonné à l'arsenic[4].

Peu avant de mourir, il transmet sa passion de l'Arctique au capitaine canadien Joseph-Elzéar Bernier qui, par la suite, effectue douze expéditions dans l'Arctique.

Le 13 mai 1875 l'expédition Nares, en présence de 24 officiers et hommes d'équipage, appose sur sa tombe une plaque de bronze ramenée d'Angleterre sur laquelle est gravée[5] :

A la mémoire du capitaine C. F. Hall
du navire des États-Unis le Polaris,
qui sacrifia sa vie aux progrès de la science
le 8 novembre 1871
« Cette stèle a été érigée par l'expédition
anglaise de 1875, qui, suivant ses pas, a profité
de son expérience ».

Notes et références

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  1. Wilfrid de Fonvielle, Le glaçon du Polaris : aventures du capitaine Tyson, racontées d'après les publications américaines, Hachette, 1877, p. 58
  2. Wilfrid de Fonvielle, Le glaçon du Polaris : aventures du capitaine Tyson, racontées d'après les publications américaines, Hachette, 1877, p. 60
  3. a et b Clements Markham, Les Abords de la région inconnue, 1876, p. 173
  4. En 1968, on a analysé les restes de son corps sur lequel ont été relevées des traces d'arsenic, mais à l'époque l'arsenic était aussi utilisé comme médicament. D'après la note fournie par Fransesc Bailon dans le périodique Histoire & Civilisations de juillet 2022, p. 16.
  5. Georges E. Nares, Voyage à la mer polaire, Transboréal, 2014, p. 351

Liens externes

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