Chasselas (Saône-et-Loire)
Chasselas | |||||
Vue générale. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Mâconnais Beaujolais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Claire Pelletier 2023-2026 |
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Code postal | 71570 | ||||
Code commune | 71108 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
173 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 16′ 37″ nord, 4° 43′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 286 m Max. 485 m |
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Superficie | 2,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Chapelle-de-Guinchay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | village-chasselas.fr | ||||
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Chasselas est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]À 14 km de la ville de Mâcon, Chasselas est le dernier village de la vallée de l'Arlois, une vallée fréquentée par François Mitterrand.
Le village, à environ 400 mètres d'altitude, est bordé par la forêt et le vignoble.
Il présente un cadre typique du Beaujolais, avec des maisons en pierres sèches apparentes, massives. Le paysage recouvre la plaine de Bresse, le mont Blanc, les monts du Lyonnais.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Solutré-Pouilly | ||||
Cenves (Rhône) | N | Fuissé | ||
O Chasselas E | ||||
S | ||||
Leynes |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chasselas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (63,4 %), forêts (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (1,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Le nom de Chasselas vient du latin Caccelacum. Chasselas était un relais sur la route de Lutèce à Lugdunum, maintenant respectivement Paris et Lyon ; on peut encore distinguer sur une carte ou en lisant le paysage cette voie romaine dont on trouve les vestiges en forêt ou sur la commune voisine de Vergisson. Chasselas passa ensuite sous l'autorité du seigneur de Chasselas au Moyen Âge jusqu’à la Révolution. Chasselas connut un essor au XVIIe siècle grâce à son vin très apprécié à Versailles par Louis XIV et ses sujets[réf. nécessaire]. C'est l'histoire du char à bœufs que l'on peut voir à l'entrée du village aujourd'hui. Ce char faisait les allers-retours entre Chasselas et Versailles[réf. nécessaire]. Le village a donné son nom au cépage du raisin blanc chasselas[13].
Au XIXe siècle, Chasselas connut un bouleversement avec la révolution industrielle : un train montait jusqu'au village. C'est l'essor des carrières de Chasselas qui servit à paver les rues de nombreuses villes de la moitié sud de la France et tout principalement de Lyon[réf. nécessaire]. Au début du XXe le village se vida de ses habitants.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 3], en évolution de −1,7 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vignoble
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Chasselas appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Vignes en Sud-Mâconnais, paroisse qui a son siège à La Chapelle-de-Guinchay et qui regroupe quatorze villages du Mâconnais.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église du XIIe siècle, église romane rare ayant pour particularité son clocher s'élevant au milieu du corps (il partage cette architecture avec l'abbaye de Cluny seulement). Cette église où l'on voit aux quatre coins du clocher quatre têtes de loups en l'honneur de ces animaux particulièrement nombreux au Moyen Âge. Elle était jadis couverte de laves, matériau qui a toutefois été remplacé par des tuiles lors de la réfection de sa toiture en 1948 (à l'exception du clocher, dont la toiture de pierres a été restaurée en octobre 1976[20]).
- Le château de Chasselas des XIVe et XVIIIe siècles trône aussi au milieu du village. Il s'articule autour d'une vaste cour d'honneur flanquée de trois tours en poivrières recouvertes de tuiles vernissées.
- Maison ancienne du village disposant d'un linteau de pierre sur lequel, non sans humour, a été gravée en 1700 l'inscription suivante : « on nous di an pacen is credi e mor 1700 » (comprendre : On nous dit en passant ici : crédit est mort ! 1700)[21].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alain Girel : céramiste sculpteur né le 11 août 1945 à Chambéry et mort à Chasselas le 11 avril 2001.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Bourgeois, Chasselas, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 22 (juin 1974), pp. 3–5.
- Michel Bouillot, Architecture paysanne : un exemple au sud du département, Chasselas, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 57 (printemps 1984), pp. 2–3.
- Paule Vermylen-Milamant, Chasselas : village de charme du sud mâconnais : histoire et légende(s), Villages en vie, Solutré-Pouilly, 2022 (200 pages).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Chasselas sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chasselas et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chasselas ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Selon les dictionnaires Larousse, Petit Robert, Robert historique, Lexis; voir également le dictionnaire du CNRTL en ligne [1].
- « La commune de Chasselas (71108) : les chiffres-clés », sur Le Monde.
- « Claire Pelletier a été élue nouvelle maire de Chasselas », sur lejsl.com, 04/03/2023`consulté le=07/05/2024.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Source : Jean Pierre, Toits de laves : Mémoires de Pierre, 1988 (pp. 105-107).
- Source : Une inscription aimable, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 38 (été 1978), p. 26.