Chenommet
Chenommet | |
La mairie de Chenommet. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente |
Arrondissement | Confolens |
Commune | Aunac-sur-Charente |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Manslois |
Maire délégué | Philippe Esteban |
Code postal | 16460 |
Code commune | 16094 |
Démographie | |
Population | 164 hab. (2014 ) |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 56′ 15″ nord, 0° 14′ 44″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 117 m |
Superficie | 4,43 km2 |
Élections | |
Départementales | Boixe-et-Manslois |
Localisation | |
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Chenommet est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Depuis le 1er janvier 2017, elle est intégrée à la commune nouvelle d'Aunac-sur-Charente.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]Chenommet est une commune du Nord-Charente, située à mi-chemin entre Mansle et Ruffec le long de la Charente.
Appartenant au canton de Mansle, elle est à 9 km au nord de Mansle, 11 km au sud de Ruffec, et 33 km au nord d'Angoulême[1].
Située 4 km à l'est de la N 10 entre Angoulême et Poitiers, on y accède par l'échangeur des Maisons Rouges sur la D 27, et le pont de Chenon sur la Charente, ou celui d'Aunac plus en aval. La D 187, petite départementale de Poursac à Aunac, traverse la commune en longeant la Charente sur sa rive gauche et passe au bourg[2].
La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER et TGV à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Le bourg est entouré par les hameaux de chez Godeau, chez Piquelot et chez Penot. Plus au sud, on trouve les hameaux de la Côte et chez Durand. Quelques fermes et lieux-dits de moindre taille complètent ceux-ci[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Plus particulièrement, le Callovien occupe la surface communale. La vallée de la Charente, à l'ouest, est couverte par des alluvions dont les plus anciennes ont formé une basse terrasse sur laquelle le bourg est construit[3],[4],[5].
Le relief de la commune est celui de bas plateau à l'est, descendant doucement vers la vallée occupant l'ouest. Au nord et au sud, la rive marque un léger escarpement. Le point culminant de la commune est à une altitude de 117 m, situé à l'est de chez Piquelot. Le point le plus bas est à 69 m, situé le long de la Charente en limite sud. Le bourg, situé près du fleuve, est à 77 m d'altitude[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La Charente limite la commune à l'ouest, et la commune est sur sa rive gauche. Le Bief est un petit bras de la Charente au sud du bourg.
La Combe du Lut, au sud de la commune, est occupée par un ruisseau intermittent se jetant dans le fleuve sur la limite sud de la commune[2].
Climat
[modifier | modifier le code]Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom est attesté sous la forme Chanometo vers 1300[6].
Le nom Chenommet est probablement le diminutif de Chenon, commune voisine, signifiant ainsi le « petit Chenon »[7],[8].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au début du XXe siècle, l'industrie dans la commune était représentée par le moulin du Geay, situé sur la Charente[9].
Administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 164 habitants, en évolution de +8,61 % par rapport à 2009 (Charente : +0,65 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[16].
Équipements et services
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale Saint-Pierre était un prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Pierre de Cellefrouin. Elle possède un bénitier en pierre du XIVe siècle qui est classé monument historique au titre objet depuis 1933[17]. Sur trois de ses faces est représenté le martyre de saint Jean-Baptiste, patron de la commune. Deux des angles représentent saint Pierre crucifié la tête en bas, et saint André garrotté sur la croix[9].
Le dolmen de la Pierre Folle, situé dans l'est de la commune[2], date du Néolithique moyen ; il est recouvert d'un tumulus. Il est inscrit monument historique depuis 2012[18]. La légende de la Pierre Folle, sous forme de blague assez connue, dit que lorsque la cloche de l'église sonne, elle se met à trembler[9].
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L'église Saint-Pierre
-
La Pierre Folle
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le ).
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 284
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 185.
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 126
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Evolution et structure de la population à Chenommet en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
- « Bénitier de l'église Saint-Pierre », notice no PM16000125, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Dolmen de la Pierre Folle », notice no PA16000050, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Catillus Carol, « Chenommet », (consulté le )