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Cini Boeri

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Cini Boeri
Cini Boeri en 1954.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maria Cristina Mariani Dameno
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Conjoint
Renato Boeri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Sandro Boeri (d)
Stefano Boeri
Tito BoeriVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
École polytechnique de Milan
Stilnovo (d)
Venini S.p.A. (d)
Knoll
Arflex
Franzi (en)
Magis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions

Cini Boeri, née Maria Cristina Mariani Dameno le à Milan et morte dans la même ville le [1], est une architecte et designer italienne.

Sa mère est professeure, et son père est fabbriciere (administrateur) de la basilique Saint-Ambroise de Milan. Mais son véritable père naturel, dont elle fait la connaissance adolescente, est un avocat[2]. En 1951, Cini Boeri est diplômée, en architecture, de l’École polytechnique de Milan[3] et travaille à partir de 1952 dans l'agence de design de Marco Zanuso[4].

En 1963, elle ouvre sa propre agence, toujours à Milan, et se lance, comme Marco Zanuso et Richard Sapper, dans des expérimentations sur le plastique[5]. Elle imagine ainsi des bagages en ABS moulé, commercialisés par Franzi. Elle crée également pour Arflex, l'année suivante, le fauteuil Borgogna, un fauteuil confortable, modulable, extensible, et dont les accotoirs servent de support à un téléphone, une lampe, des revues, etc.[5],[6]. Dans les années 1960, elle conçoit des pièces de musée, des bureaux, des magasins, mais aussi des maisons, telles la villa Rotonda et la Casa Bunker à La Maddalena, en accordant une grande attention à l'organisation fonctionnelle de l'espace et de la relation entre l'humain et son milieu[7],[4].

Le sofa flexible Serpentone est créé en 1970 et devient un des objets emblématiques de la collection Arflex et des meubles des années 1970 : il est composé d'une quarantaine (ou plus) d'éléments modulaires en mousse de polyuréthane collés entre eux, et il peut prendre des formes concaves ou convexes selon les intérieurs et les désirs des utilisateurs. Il est présenté à l'exposition Italy : The New Domestic Landscape organisée au Museum of Modern Art (MoMA) de New York, en 1972, avec la chaise longue Boboluego et des lampes en PVC, à têtes rotatives[5]. En 1970 toujours, elle dessine les tables Lunario, pour Knoll, des tables basses ovales en verre trempé avec une base décalée[8],[9]. En 1979, elle imagine avec Laura Grizziotti les sièges et canapés de la famille Strips. Huit ans plus tard, en 1987, elle frappe les esprits en créant le fauteuil Ghost, pour Fiam Italia, un fauteuil construit à partir d'une feuille de verre courbée[5].

Cini Boeri est également une conférencière et une pédagogue[10]. Elle a enseigné à l’École polytechnique de Milan et a donné des conférences en Italie, aux États-Unis, au Brésil, en Allemagne, en Suisse, et Espagne entre autres[11].

Récompense

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Références

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  1. (it) Valeria Cerabolini, « Morta a Milano Cini Boeri, architetta, designer e staffetta partigiana », sur la Repubblica, Repubblica, (consulté le ).
  2. Avogadro 2004, p. 12.
  3. Avogadro 2004, p. 18-20.
  4. a et b Site Poltronafrau
  5. a b c et d Davault et al. 2013, p. 573.
  6. Cini Boeri. Borgogna
  7. Guccione 2012.
  8. Polster 2006, p. 74.
  9. www.elgrecogallery.com
  10. a et b (it) « Boèri, Cini nell'Enciclopedia Treccani », sur treccani.it (consulté le )
  11. Site www.designculture.it.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • (it) Cecilia Avogadro, Cini Boeri, architetto e designer, Silvana Editoriale, .
  • (en) Bernd Polster, The AZ of modern design, Merrell, , p. 74.
  • (it) Margherita Guccione, « Cini Boeri: progettare è una gioia, ma anche un impegno », Domus,‎ (lire en ligne).
  • Marguerite Davault, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, vol. 1, Éditions des femmes, , « Boeri, Cini (Milan 1924) », p. 573.

Webographie

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Liens externes

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