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Classe Steregouchtchi

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Classe Steregouchtchi
Image illustrative de l'article Classe Steregouchtchi
Steregouchtchi
Projet 20380
Caractéristiques techniques
Type Corvette
Longueur 104,5 m
Maître-bau 11 m
Tirant d'eau 3,7 m
Port en lourd 1 900 t (à pleine charge)
Puissance 4 x moteur Diesel CODAD 16D49 entrainant 2 lignes d'arbre
Vitesse 26 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 6 x tubes de lancement verticaux pour missile de croisière Novator 3M-54E1 ou antinavire ou 3M-54E d'attaque au sol
1 x système de défense anti-missile antinavire Kashtan
4 x tubes pour torpilles de 400 mm
1 x canon de 100 mm Arsenal A-190
2 x mitrailleuses de 30 mm AK-630
2 x canons de 14,5 mm
Aéronefs 1 x hélicoptère Ka-27
Rayon d’action 4 000 milles à 14 nœuds
Autres caractéristiques
Équipage 117 officiers, officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots
Histoire
Constructeurs Bureau d'étude Almaz (Saint-Pétersbourg)
A servi dans  Marine russe
Période de
construction 		- En cours
Période de service - En cours
Navires construits 12
Navires en activité 9
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La classe Steregouchtchi est une classe de corvettes de la Flotte maritime militaire de Russie. La dénomination russe est « Projekt 20380 ». La tête de classe d'une vingtaine de bâtiments, le Steregouchtchi est entrée en service le [1].

Conception

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Dessinés par le bureau d'études TsMKB Almaz[2] de Saint-Pétersbourg, les navires de la classe Steregushchiy, d’un déplacement normal de 1 800 tonnes (2 400 tonnes au maximum), doivent répondre à trois missions de base : la lutte anti-sous-marine et anti-surface en zones littorales, un appui-feu durant les opérations des forces amphibies et enfin un blocus. Pour ce faire, les ingénieurs ont travaillé à doter cette classe de navires d’un armement polyvalent et équilibré tout en faisant appel à une forte automatisation pour réduire la taille de l’équipage (environ 90 marins) au minimum nécessaire[3]. La technologie furtive fut largement utilisée lors de la construction des navires, ainsi que 21 brevets et 14 nouveaux programmes informatiques. En conséquence, les concepteurs ont considérablement réduit la signature radar du navire grâce à l'architecture de la coque et au matériau absorbant les ondes émises par les radars, notamment grâce au polyester renforcé de fibres de verre[4].

Sa superstructure est construite en matériaux composites. Sa coque en acier d’une longueur hors-tout de 104,5 m, d’un maître-bau maximal de 13 m est divisée en neuf compartiments étanches, les corvettes ayant bénéficié d’un important travail de recherche sur leur hydrodynamique permettant d’améliorer leurs performances en matière de vitesse et d’endurance ainsi que de tenue à la mer[3]. La propulsion est composée de deux arbres d'hélice DDA‑12000 (combiné diesel-diesel / CODAD) comprenant chacun deux moteurs diesel 16D49 (quatre au total), produits par Kolomna[5]. Chaque ensemble est couplé à un réducteur, le tout entraînant deux lignes d’arbre sur lesquelles est installée une hélice à pas fixe comprenant cinq pales. L'ensemble, d'une puissance 23 320 ch, permet d’atteindre une vitesse maximale de 27 nœuds (50 km/h) pour une autonomie maximale de 4 000 milles marins (7 400 km) à 14 nœuds (26 km/h) (soit 15 jours en mer). De plus, quatre générateurs ADG‑630K de 630 kW chacun assurant la production électrique à bord des navires[3].

Concernant l'électronique, la classe dispose des radars suivants : le Furke‑2 (radar 3D pour la détection des cibles de surface et aériennes), le 5P‑20K Monument‑A (radar de ciblage), le 5P‑10 Puma‑02 (pour l’artillerie), le MR‑231‑2 et le Pal‑N (pour la navigation) et un système électro-optique MTK‑201. Les navires de la classe disposent également d’un sonar hydroacoustique Zarya‑2 installé dans le bulbe d’étrave, couplé aux sonars Minovatr‑M (puis Vinyetka‑M) et Anapa‑M. La protection des navires est assurée par le système TK‑25 associé aux lance-leurres thermiques PK‑10. L'ensemble des capteurs est géré par le système Sigma‑20380[6], ce dernier étant remplacé par le Sigma‑20385‑1, qui est identique à celui des corvettes de la classe Gremiachtchi (en)[3].

La lutte antinavire de surface comprend deux lanceurs quadruples KT‑184[3] (Projet 20382), mettant en œuvre seize missiles antinavires subsoniques SS-N-25 « Switchblade » (Kh-35E Uran)[7] pouvant atteindre des navires de surface jusqu'à 260 km, ou huit missiles antinavires supersoniques SS-N-26 (P-800 Oniks). Pour la lutte anti-sous-marine et anti-torpilles, les navires sont équipés de deux lanceurs à 4 tubes de 330 mm du système Paket-NK[8],[9], tandis que la protection rapprochée est couverte par deux systèmes AK‑630M disposant d’un canon hexatube de 30 mm ainsi que par des supports pour deux mitrailleuses lourdes KPV de 14,5 mm. Le canon A-190E de 100 mm, utilisé pour la première fois dans les frégates de la classe Talwar, est contrôlé par un système 5P-10E qui peut suivre quatre cibles simultanément[7]. Il est approvisionné à raison de 332 obus et est implanté sur la plage avant[3]. La lutte antiaérienne est couverte par le système SAM Kashtan (uniquement sur le Steregouchtchi[10]) et huit affûts pour le SA-N-10 'Grouse' (9K38 Igla)[7], remplacé sur les navires suivants par le système SAM 3K96 Redut composé de douze cellules verticales 3S97 situées sur la plage avant et mettant en œuvre les missiles 9M96 (12 missiles) du système S-400 ou 9M100 (48 missiles). SS-N-27 (missiles de type Kalibr) sera équipé d'une version plus grande, le projet 20385.

Enfin, un hangar et un pont pour hélicoptère Ka‑27 (et variantes) sont installés à la poupe du bâtiment.

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Opérateur

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Notes et références

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  1. ↑ « Des corvettes multirôles constitueront le noyau de la Marine russe dans la « zone rapprochée » », sur rian.ru, RIA Novosti, (consulté le ).
  2. ↑ (ru) « АО "ЦМКБ "Алмаз" - Главная », sur almaz-kb.ru (consulté le ).
  3. ↑ a b c d e et f Benjamin Gravisse, « Les corvettes de la classe Steregushchiy et variantes : la base de la flotte russe de demain ? », sur areion24.news (consulté le ).
  4. ↑ « Russian Navy to Receive Corvette Boiky by Year End » [archive du ], sur Rusnavy.com, (consulté le ).
  5. ↑ « Kolomnadiesel », sur kolomnadiesel.com (consulté le ).
  6. ↑ (ru) « zakupki.gov.ru », sur zakupki.gov.ru (consulté le ).
  7. ↑ a b et c Maxim Pyadushkin, « Russian Navy Renews Surface Fleet - Little Red Corvette », sur Aviation Week, (consulté le ).
  8. ↑ (ru) Р. И. А. Новости, « Антиторпеда — только в российском ВМФ », sur РИА Новости,‎ 20150726t1005 (consulté le ).
  9. ↑ « Antitorpedo is only for the Russian Navy », sur Ria.ru, .
  10. ↑ « Corvette Boikiy was launched in St. Petersburg » [archive du ], sur Rusnavy.com, (consulté le ).
  11. ↑ Fait partie du plan d'armement 2007-2015 de 4 900 milliards de roubles (140 milliards d'euros), dont un quart est destiné au renouvellement de la flotte
  12. ↑ Commissionnée en 2009
  13. ↑ Commissionnée en 2010
  14. ↑ a et b Commissionnées en 2011
v · m
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