Cotransporteur sodium-glucose 1
Cotransporteur sodium-glucose 1 | ||
Caractéristiques générales | ||
---|---|---|
Nom approuvé | Solute Carrier Family 5 Member 1 | |
Symbole | SLC5A1 | |
Homo sapiens | ||
Locus | 22q12.3 | |
Masse moléculaire | 73 498 Da[1] | |
Nombre de résidus | 664 acides aminés[1] | |
Entrez | 6523 | |
HUGO | 11036 | |
OMIM | 182380 | |
UniProt | P13866 | |
RefSeq (ARNm) | NM_000343.3, NM_001256314.1 | |
RefSeq (protéine) | NP_000334.1, NP_001243243.1 | |
Ensembl | ENSG00000100170 | |
GENATLAS • GeneTests • GoPubmed • HCOP • H-InvDB • Treefam • Vega | ||
Liens accessibles depuis GeneCards et HUGO. |
Le cotransporteur sodium-glucose 1 (SGLT1) est une protéine membranaire intégrale qui intervient dans le transport du glucose et de substances apparentées structurellement au glucose, telles que le galactose, à travers les membranes cellulaires des eucaryotes et de certains procaryotes.
Rôle
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'un symport de la famille des transporteurs sodium-glucose[2] qui assure l'absorption à la fois du glucose et du sodium ainsi que leur réabsorption par les tubules du néphron[3] : deux cations de sodium Na+ sont transportés en même temps qu'une molécule de glucose ou d'un soluté apparenté.
Chez l'homme, cette protéine est codée par le gène SLC5A1, situé sur le chromosome 22[4]. Elle est exprimée essentiellement dans le lumen de l'intestin grêle ainsi que dans les reins, les glandes parotides, les glandes sous-maxillaires, le cœur[5] et les alvéoles pulmonaires[6],[7].
En médecine
[modifier | modifier le code]Son expression augmente en cas de diabète de type 2 ou d'ischémie myocardique[8].
Une mutation du gène SLC5A1 peut conduire à une malabsorption du glucose, du galactose et du sodium, d'où un syndrome caractérisé par des diarrhées résultant de la rétention d'eau dans le lumen de l'intestin et de la perte d'eau par osmose en raison de l'absorption insuffisante d'ions Na+[9].
Un variant du gène, n'entraînant qu'une baisse minime de l'activité enzymatique et présente dans un peu plus de 5 % de la population générale, diminue le pic glycémique après absorption de sucre[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les valeurs de la masse et du nombre de résidus indiquées ici sont celles du précurseur protéique issu de la traduction du gène, avant modifications post-traductionnelles, et peuvent différer significativement des valeurs correspondantes pour la protéine fonctionnelle.
- (en) E. M. Wright, D. D. Loo, M. Panayotova-Heiermann, M. P. Lostao, B. H. Hirayama, B. Mackenzie, K. Boorer et G. Zampighi, « 'Active' sugar transport in eukaryotes », Journal of Experimental Biology, vol. 196, , p. 197-212 (PMID 7823022, lire en ligne)
- (en) Kirk L. Hamilton et A. Grant Butt, « Glucose transport into everted sacs of the small intestine of mice », Advances in Physiology Education, vol. 37, no 4, , p. 415-426 (PMID 24292921, DOI 10.1152/advan.00017.2013, lire en ligne)
- (en) E. Turk, M. G. Martín et E. M. Wright, « Structure of the human Na+/glucose cotransporter gene SGLT1 », Journal of Biological Chemistry, vol. 269, no 21, , p. 15204-15209 (PMID 8195156, lire en ligne)
- Zhou L, Cryan EV, D'Andrea MR, Belkowski S, Conway BR, Demarest KT, Human cardiomyocytes express high level of Na+/glucose cotransporter 1 (SGLT1), J Cellular Biochem, 2003;90:339-346
- (en) R. Sabino-Silva, R. C. Mori, A. David-Silva, M. M. Okamoto, H. S. Freitas et U. F. Machado, « The Na+/glucose cotransporters: from genes to therapy », Brazilian Journal of Medical and Biological Research, vol. 43, no 11, , p. 1019-1026 (DOI 10.1590/S0100-879X2010007500115, lire en ligne)
- .(en) Francesca Bodega, Chiara Sironi, Marta Armilli et Cristina Porta, « Evidence for Na+–glucose cotransporter in type I alveolar epithelium », Histochemistry and Cell Biology, vol. 134, no 2, , p. 129–136 (ISSN 0948-6143 et 1432-119X, DOI 10.1007/s00418-010-0725-7, lire en ligne, consulté le )
- Banerjee SK, McGaffin KR, Pastor-Soler NM, Ahmad F, SGLT1 is a novel cardiac glucose transporter that is perturbed in disease states, Cardiovasc Res, 2009;84:111-118
- (en) Ernest M. Wright, Eric Turk et Martin G. Martin, « Molecular basis for glucose-galactose malabsorption », Cell Biochemistry and Biophysics, vol. 36, no 2, , p. 115-121 (PMID 12139397, DOI 10.1385/CBB:36:2-3:115, lire en ligne)
- Seidelmann SB, Feofanova E, Yu B et al. Genetic variants in SGLT1, glucose tolerance, and cardiometabolic risk, J Am Coll Cardiol, 2018;72:1763-1773
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- SGLT2, une autre protéine de la même classe.