Denges
Denges | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Morges | |||
Communes limitrophes | Échandens, Écublens (VD), Saint-Sulpice (VD), Préverenges, Lonay | |||
Syndic | Francis Monnin | |||
NPA | 1026 | |||
No OFS | 5632 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Dengereux | |||
Population permanente |
1 774 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 1 069 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 31′ 00″ nord, 6° 32′ 00″ est | |||
Altitude | 399 m |
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Superficie | 1,66 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.denges.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Denges [dɑ̃ʒ] est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Denges remonte sans doute à un ancien nom de personne germanique Dagino, complété du suffixe toponymique germanique -ingos. Ce nom de lieu signifierait donc « chez le clan de Dagino ». Parmi le plus anciennes mentions attestées de ce village, on trouve en 1164 un certain Thorenbertus de Denges, et en 1226 un Nicolaus de Deiges[3].
Armoiries
[modifier | modifier le code]Coupé d'argent et de gueules au pont de sable brochant. Denges faisait autrefois partie de la seigneurie de Lausanne et ses hommes marchaient sous la bannière du quartier du Pont. En 1890, l'abbaye des Fusiliers fait établir un sceau aux couleurs du chef-lieu vaudois, mais sans l'arche du pont. En 1893, la Société de jeunesse, voulant avoir son drapeau, reprend ces armoiries, mais broche le pont. Ces armoiries sont devenues communales en 1924[4].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Denges est traversée par la Venoge qui marque la frontière avec Saint-Sulpice et Écublens.
Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Dengereux (ou les Dangereux).
Ils sont surnommés les Crottés (lè z'Einpacotâ en patois vaudois), le village se transformant autrefois en bourbier lorsqu'il pleuvait[5].
Démographie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]L'Abbaye (association) des Fusiliers, fondée en , est l'une des plus anciennes du canton.
Les plans cadastraux de Denges (vers 1658), dessinés par le géomètre Pierre Rebeur, comptent parmi les plus anciens plans cadastraux de Suisse romande[6].
Entre 2019 et 2021, des fosses sépulcrales datant du IXe siècle av. J.-C. sont découvertes à la zone industrielle du Trési, sur une surface de 4 000 m2 destinée à la construction d’un dépôt de bus MBC [7],[8].
Patrimoine bâti
[modifier | modifier le code]- Église, bâtie en 1971-1973 sur un terrain donné par Madeleine Moret[9].
Transports
[modifier | modifier le code]La gare de Denges-Échandens est desservie par le réseau express régional vaudois[10].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Madeleine Moret, première femme télégraphiste en Suisse, bourgeoise d'honneur en 1961.
- Valentin Villard, compositeur, séjourna au chemin Sur Villard de 1985 à 1997[11].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
L'ancien Pont Rouge entre Denges et Ecublens, traversant la Venoge.
-
Maison de commune de Denges.
-
Gare de triage de Denges vue du ciel.
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 293.
- Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 120.
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 38-39
- Anne Radeff, « Destinée européenne d'un Bourguignon : le notaire et commissaire Pierre Rebeur », Annales de Bourgogne, Dijon 2004, t. 76, fasc. 3, p. 291-312.
- « Un grand cimetière de l’âge du bronze final apparaît lors d'une fouille à Denges », sur État de Vaud (consulté le )
- « Une nécropole vieille de près de 3 000 ans découverte à Denges », sur Le Temps (consulté le )
- Sylviane Klein, « Madeleine Moret : mécène discrète et scientifique reconnue », Revue historique vaudoise, vol. 131, , p. 150-154 (ISBN 978-2-88901-251-0)
- Carte Réseau express régional vaudois, Site internet du Canton de Vaud
- « Un jeune compositeur gruérien pour la Fête des vignerons », sur La Gruyère (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :