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Denise Barlow

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Denise Barlow
Biographie
Naissance

Yorkshire, Royaume-Uni
Décès
(à 67 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Britannique
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Institut de recherche en biologie moléculaire (à partir de )
Laboratoire européen de biologie moléculaire (-)
Imperial Cancer Research Fund (d) (-)
Université de VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine
Génétique moléculaire
Membre de
Directeur de thèse
Derek Burke (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencée par
Brigid Hogan (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales
Insulin like growth factor 2 receptor (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Denise P. Barlow, née le dans le comté du Yorkshire (Angleterre) et morte le , est une généticienne britannique spécialiste de l’épigénétique. Barlow est professeur honoraire de génétique à l’Université de Vienne. Elle a été nommée membre de L’Organisation européenne de biologie moléculaire (European Molecular Biology Organization ou EMBO), et reçu le prix Erwin Schrödinger de l’académie des sciences autrichienne.

En 1991, ses travaux permettent la découverte du premier gène soumis à empreinte parentale chez les mammifères, IGF2R (Insulin-like growth factor 2 receptor) codant le récepteur de l’IGF2 (insulin-like growth factor 2)[1]

Premières années

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Denise Barlow est née le 31 janvier 1950 en Angleterre dans le comté du Yorkshire. À l’âge de 16 ans, elle commence des études dans une école préparatoire d’infirmerie dans un collège communautaire. Dès ses 18 ans, elle travaille en tant qu’infirmière d’état au Royaume-Uni. C’est au cours de cette période qu’elle décide d’entrer à l’université pour étudier la physiologie humaine. Pour cela, elle doit au préalable préparer l’examen du A-level dans un second collège communautaire[2].

Travaux de recherche

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À l’âge de 25 ans, Denise Barlow commence ses études en zoologie, physiologie et biochimie à l’Université de Reading. Après l’obtention de son baccalauréat universitaire en sciences, elle effectue son doctorat dans le laboratoire de Derek Burke, où elle étudie la production d’interférons en réponse à une infection virale chez la souris. Elle termine en 1981 son doctorat en biologie du développement.

Elle travaille ensuite travaille à l’identification des gènes exprimés lors des premiers stades du développement embryonnaire au Cancer Research UK (CRUK) à Londres dans le laboratoire de Brigid Hogan. Lors d’une conférence scientifique à Cold Spring Harbor, elle rencontre Hans Lehrach et rejoint son équipe au sein du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL).

De 1988 à 1996, elle travaille en tant que chef d’équipe au sein de l’Institut de recherche en biologie moléculaire à Vienne (Autriche). En 1991, son équipe découvre le premier gène soumis à empreinte parentale chez la souris[1],[3].

Elle travaille ensuite au Netherlands Cancer Institute à Amsterdam, puis à l’Académie autrichienne des sciences à Salzbourg[4]. En 2003, elle est membre fondateur du centre de recherche de médecine moléculaire de l’Académie autrichienne des sciences, au sein duquel elle poursuit ses travaux sur la régulation épigénétique jusqu’à sa retraite en 2015[3]. En 2014, elle reçoit le prix Erwin Schrödinger pour l’ensemble de ses travaux[5]. Ce prix, crée en 1958, est le plus prestigieux de l’Académie autrichienne des sciences[6]. Durant ses dernières années, son groupe publie le premier allelome complet chez la souris[7] et décrit le premier ARN non codant soumis à empreinte parentale[8],[7].

Denise Barlow est nommée membre de L’Organisation européenne de biologie moléculaire (European Molecular Biology Organization ou EMBO) en 1995. Membre du Comité Science et société à partir de 1998, elle fut nommée Président du conseil d’administration en 2002. Dans ce rôle, elle prône l’égalité des chances pour les femmes scientifiques au sein des universités et des instituts de recherches[9],[10].

Prix et distinctions

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Publications (liste sélective)

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Références

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  1. a et b (en) D. P. Barlow, R. Stöger, B. G. Herrmann et K. Saito, « The mouse insulin-like growth factor type-2 receptor is imprinted and closely linked to the Tme locus », Nature, vol. 349, no 6304,‎ , p. 84–87 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/349084a0, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Denise Barlow: A career in epigenetics », RNA Biology, vol. 12, no 2,‎ , p. 105–108 (ISSN 1547-6286 et 1555-8584, PMID 25779649, PMCID PMC4615223, DOI 10.1080/15476286.2015.1018711, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (de-AT) « Epigenetik-Pionierin Denise Barlow gestorben - derStandard.de », sur DER STANDARD (consulté le )
  4. « News & Updates | Current information | Research Institute of Molecular Pathology », sur web.archive.org, (consulté le )
  5. (de) Wiener Zeitung Online, « Hochdotierte Preise für österreichische Forscher », sur Forschung - Wiener Zeitung Online (consulté le )
  6. (en) « Erwin Schrödinger Prize for Denise Barlow », sur CeMM - Research Center for Molecular Medicine of the Austrian Academy of Sciences (consulté le )
  7. a et b (en) Daniel Andergassen, Christoph P Dotter, Daniel Wenzel et Verena Sigl, « Mapping the mouse Allelome reveals tissue-specific regulation of allelic expression », eLife, vol. 6,‎ , e25125 (ISSN 2050-084X, PMID 28806168, PMCID PMC5555720, DOI 10.7554/eLife.25125, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Gene variant activity is surprisingly variable between tissues », sur ScienceDaily (consulté le )
  9. « Nachrufe Denise Barlow », sur DER SPIEGEL (consulté le )
  10. (de-AT) « Gleiche Forschung, ungleiche chancen », sur DER STANDARD (consulté le )

Liens externes

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