Diderot (cuirassé)
Diderot | |
Le Diderot en 1911 | |
Type | Cuirassé |
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Classe | Danton |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire |
Quille posée | |
Lancement | |
Mise en service | |
Statut | Détruit en 1937 |
Équipage | |
Équipage | 920 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 144,9 m |
Maître-bau | 25,8 m |
Tirant d'eau | 9,2 m |
Déplacement | 18 318 tonnes |
Vitesse | 19,2 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | ceinture : de 255 à 200 mm ponts : 75 mm barbettes : 280 mm maximum tourelles secondaires : 225 mm |
Armement | 2 × 2 canons de 305 mm 6 × 2 canons de 240 mm 16 canons de 75 mm 10 canons de 47 mm 2 TLT de 450 mm |
Pavillon | France |
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Le Diderot est un des six cuirassés semi-dreadnought de la classe Danton en service actif dans la marine française de 1911 à 1937. Au début de la Première Guerre mondiale, il participe au combat d'Antivari en mer Adriatique et contribue au naufrage du croiseur protégé austro-hongrois SMS Zenta. Il passe ensuite le reste de la guerre à bloquer les détroits d'Otrante et des Dardanelles pour empêcher les navires allemands, austro-hongrois et turcs d'entrer en mer Méditerranée. Le Diderot participe à l'occupation de Constantinople après la fin de la guerre. Il est modernisé entre 1922 et 1925 et devient un navire-école. Il est retiré du service en 1936 et vendu en 1937.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Les cuirassés de la classe Danton présentent une amélioration significative par rapport aux cuirassés de la classe précédente, la classe Liberté. Ils sont cependant surclassés avant même leurs achèvements par l'arrivée du dreadnought. Ils présentent également le défaut de devoir transporter des quantités importantes de charbon. Ces faiblesses et défauts en font des navires assez mal conçus, même si les nombreux canons à tir rapide peuvent être d'une certaine utilité en Méditerranée.
Historique
[modifier | modifier le code]Le Diderot fut construit à partir de 1907 et mis en service actif en . Il participa au combat d'Antivari du 16 août 1914 en mer Adriatique et fit partie des escortes de convois dans la Méditerranée. Le bateau fut démantelé en 1937. Alors en démantèlement à Brest quand l'amiral Castex a pris ses fonctions à Dunkerque en septembre 1939, ce dernier ordonne que des pièces du navire soient transférées à Dunkerque afin de renforcer le bastion 32.
Commandants
[modifier | modifier le code]- Louis-Ernest Sagot-Duvauroux de à ;
- Gustave Lejay de février à ;
- Joseph Pérot de à ;
- Félix Thomine de à ;
- Gaston Mercier de à .
Personnalités ayant servi à bord
[modifier | modifier le code]- Jean Mantelet (1891-1942), Compagnon de la Libération.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)