Didier Parakian
Didier Parakian | |
Didier Parakian en 2012. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (9 mois et 20 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 (suppléant) |
Circonscription | 1re des Bouches-du-Rhône |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RE |
Prédécesseur | Sabrina Agresti-Roubache |
Successeur | Monique Griseti |
Conseiller municipal de Marseille | |
En fonction depuis le (16 ans, 6 mois et 4 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 30 mars 2014 28 juin 2020 |
Maire | Jean-Claude Gaudin Michèle Rubirola Benoît Payan |
Conseiller de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, délégué aux Fonds européens et aux Relations internationales | |
– (3 ans, 1 mois et 11 jours) |
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Président | Martine Vassal |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Marseille (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RE |
Profession | Entrepreneur |
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Didier Parakian, né le à Marseille, est un homme politique et entrepreneur français.
Entrepreneur dans le prêt-à-porter, il est propriétaire de plusieurs boutiques en France et à l'étranger. Il commence sa carrière politique en 2008, en tant qu'adjoint divers droite au maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin[1],[2].
Il devient député le sous l'étiquette Renaissance (RE), succédant dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône à Sabrina Agresti-Roubache, nommée secrétaire d'État chargée de la Ville dans le gouvernement d'Élisabeth Borne[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un couple de commerçants qui gèrent des magasins de prêt-à-porter à Bollène, Orange et Marseille, sa famille est arrivée en France en 1920, fuyant le génocide arménien[4]. Il fait ses études a l'École supérieure de commerce de Toulouse. Il sort major de sa promotion et fonde sa propre marque de prêt-à-porter avec sa sœur Marjorie, sous son nom[5]. Il ouvre des boutiques dont un showroom rue Saint-Honoré à Paris[6] et crée d'autres marques comme DP Jeans, Carlopick et Anathéa[pertinence contestée].
Didier Parakian réalise 1 million d'euros de chiffre d'affaires en 1990 avec 80 points de ventes contre 28 millions d'euros en 2007 avec plus de 300 points de vente en France et 1 000 à l'étranger et 4 showrooms : à Milan, Düsseldorf, Prague et Paris[7],[source insuffisante].
La marque est reprise par la famille Thomas en 2015[8] puis comme plusieurs marques de prêt-à-porter milieu de gamme, après un vain essai de montée en gamme[9], la marque périclite[10],[11]. Elle est reprise en 2017 par le groupe chinois Dunnu qui ferme toutes les boutiques en France[12]. La marque disparaît en 2020.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]En parallèle, Didier Parakian est devenu vice-président de la Fédération du prêt-à-porter féminin[10] puis se lance dans la politique marseillaise. En 2006, il devient le président de la chambre de commerce franco-arménienne de Marseille. Puis il devient en 2008 un des adjoints au maire de Jean-Claude Gaudin[5]. Il devient élu métropolitain de la majorité de Martine Vassal[13] et se présente aux législatives en 2022 comme suppléant de Sabrina Agresti-Roubache. Il indique avoir rencontré celle-ci en 2018 : « Elle était jeune élue à la chambre de commerce. Nous étions partis à Hollywood pour vendre Marseille aux Netflix et consorts[4]. » À l'entrée de cette dernière au gouvernement, il devient en député de la première circonscription des Bouches-du-Rhône. En raison de la loi sur ne non cumul des mandats, il doit abandonner ses fonctions de vice-président aux fonds européens et aux relations internationales à la métropole de Marseille[4].
Il cite Jean-Claude Gaudin et Martine Vassal comme ses « mentors en politique »[4].
Vie privée
[modifier | modifier le code]En 2002, Didier Parakian se marie avec Stéphanie. Ils ont trois enfants[5].
Références
[modifier | modifier le code]- Mairie de Marseille, « Composition et expression libre des différents groupes politiques présents au Conseil municipal », sur Ville de Marseille, .
- Narjasse Kerboua, « Didier Parakian se taille un costume de VRP de Marseille à l’Assemblée nationale », sur Made In Marseille, .
- Wally Bordas, « Remaniement : par qui les députés nommés au gouvernement vont-ils être remplacés à l’Assemblée ? », sur Le Figaro, .
- Christophe Casanova, « Didier Parakian se prépare à entrer à l’Assemblée », sur La Marseillaise, .
- Antoine Bordier, « Didier Parakian, 100 % Marseillais », sur entreprendre.fr, .
- Bruno Joly, « Didier Parakian prend place rue Cambon », sur fashionnetwork.com, .
- Blog des marques — Didier Parakian
- Bruno Joly, « Didier Parakian rachetée par la famille Thomas », sur fashionnetwork.com, .
- Anne-Sophie Savenier, « Giovanni Fontana Giusti (Parakian) : "Nous avons payé un changement de positionnement trop abrupt" », sur fashionnetwork.com, .
- Bruno Joly, « Parakian Paris, sous procédure de sauvegarde, poursuit sa stratégie de montée en gamme », sur fashionnetwork.com, .
- Anaïs Lerévérend, « Parakian Paris placé en redressement judiciaire », sur fashionnetwork.com, .
- Anaïs Lerévérend, « Parakian passe sous pavillon chinois », sur fashionnetwork.com, .
- « Didier Parakian - Métropole Aix-Marseille-Provence », sur ampmetropole.fr.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :