Discussion:Corrida/Projet de neutralisation
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Cette page héberge différentes propositions de section « Critique de la corrida », à insérer dans l'article Corrida pour le neutraliser, suite à la page de discussion à ce sujet.
Merci de ne mettre sur cette page aucune discussion, puisqu'il existe déjà une page pour ça. Les propositions sont modifiables, avec toute la modération et la neutralité qui s'imposent, mais pour les modifications non cosmétiques, mieux vaut en discuter auparavant sur la page de discussion. Merci en particulier de ne pas faire d'ajouts non sourcés.
Actuellement, nous disposons - en plus du statu quo - de trois propositions, maximum permettant de faire un vote réaliste - et donc un choix :
- Statu quo : on ne change rien à la situation telle qu'elle existe au 23 octobre 2010 (un lien vers Critique de la corrida tout à la fin, en article connexe, plus un lien non explicite en introduction, au travers du mot « controverse »).
- Proposition A : version ultra light, se bornant à présenter brièvement le lien vers Critique de la corrida.
- proposition B : version light : en gros, un résumé allégé de l'article Critique de la Corrida.
- proposition C : en gros, un résumé de l'article Critique de la Corrida.
- Bibliographie
- (fr) Elizabeth Hardouin-Fuzier, Histoire de la corrida en Europe du XVIIIe siècle au XXIe siècle, Connaissances et Savoirs, (ISBN 2-7539-0049-3).
- (fr)Elizabeth Hardouin-Fuzier, La corrida de A à Z, Saint Cyr sur Loire, Alan Sutton, .
- (fr) Claire Starozinski, On est toujours le taureau de quelqu'un, Nîmes, AAC, .
- (fr) Claire Starozinski, La Face cachée des corridas=Nîmes, AAC, .
- (fr) Christophe Lopez, Sablon, le dernier combat, Nîmes, AAC, .
Proposition A
[modifier le code]Version ultra light :
Polémique sur la corrida
[modifier le code]La corrida attire un public nombreux. En même temps, c'est un spectacle particulièrement décrié ; elle déclenche parfois les passions, aussi bien chez ses amateurs que chez ses adversaires. Il est évidemment impossible de trouver une position médiane qui satisferait tout le monde. Il est néanmoins possible d’exposer les éléments du débat et les arguments des uns et des autres.
La principale critique de la corrida est d'ordre éthique et porte sur les souffrances infligées aux animaux, et notamment au taureau, mis à mort au terme d'un spectacle que certains, en particulier ses opposants, jugent « barbare », voire sadique. Ces critiques ont d'ailleurs entraîné des condamnations de la part de certaines autorités morales, politiques ou religieuses.
L'opposition à la corrida a une histoire longue de déjà plusieurs siècles. De nos jours, le débat porte surtout sur l'opposition de la torture subie par l'animal à la forme d'art traditionnel dont se réclame la corrida. Certaines accusations portant sur un machisme supposé du monde de la corrida, ses relations avec le franquisme au XXe siècle en Espagne, ou sur les possibles manipulations frauduleuses des taureaux, ainsi que le militantisme assidu des associations anti corrida, ont également pu avoir une influence négative sur l'image de la corrida dans l'opinion publique.
L'opposition à la corrida a connu, ces dernières années, quelques victoires, notamment, le 28 juillet 2010, le vote par le Parlement catalan de l'interdiction de la corrida en Catalogne[1].
Références
[modifier le code]- (es) « El Parlament de Catalunya aprueba prohibir las corridas de toros a partir de 2012 », 28 juillet 2010, La Vanguardia.
Proposition B
[modifier le code]Version light : en gros, un résumé de l'article Critique de la Corrida, plus succinct que celui de la proposition 5.
Critique de la Corrida
[modifier le code]La corrida est un spectacle particulièrement décrié, en dépit de sa popularité dans certaines régions. Malgré les passions qu'elle suscite, il est néanmoins possible d’exposer brièvement les principales critiques formulées.
Souffrances infligées
[modifier le code]Selon la présentation effectuée par le vétérinaire José Enrique Zaldívar devant le parlement catalan, le 4 mars 2010, les piques, lors du tercio de pique, sont dans la réalité insérées beaucoup plus bas et plus profondément que les 8,5 centimètres prévus, détruisant veines, artères, nerfs et ligaments, en pénétrant d'une profondeur moyenne de 20 cm, qui peut atteindre 30 cm dans certains cas[1].
Lors de l'estocade, l'épée touche en réalité le plus souvent les cordons nerveux proches de la moelle épinière, entraînant une intense difficulté respiratoire chez l'animal[2]. Le degré de souffrance exact ressenti par le taureau fait cependant débat.
Les blessures, parfois mortelles, subies par les chevaux des picadors (beaucoup moins nombreuses cependant qu'au XIXe siècle et au début du XXe siècle) font également l'objet de critiques.
Évolution des mentalités
[modifier le code]Les mentalités ont évolué à l'égard de la corrida, accompagnant les critiques qui lui sont adressées. En Espagne comme en France, les opinions publiques sont désormais très majoritairement détournées de la corrida, quelle que soit la région considérée dans le cas de la France[3],[4],[5].
De nombreuses associations opposées à la corrida existent aujourd'hui, tant en Europe qu'en Amérique du Sud[6]. Il existe également en France depuis 2010 un collectif de vétérinaires opposés, d'un point de vue professionnel, à la corrida, qualifiée de « souffrance injustifiable que l'on fait endurer aux animaux »[7].
L'évolution de l'opinion publique à propos de la corrida, en particulier en Espagne, est également liée à l'utilisation des impôts payés par chacun) pour subventionner une activité désapprouvée par une partie très importante de la population[8].
Évolutions politiques
[modifier le code]En octobre 2008, devant le congrès espagnol, Luis Fernández, le président de la chaîne étatique TVE, a confirmé que la chaîne ne retransmettrait plus de corridas en direct, du fait du coût élevé de la production et du rejet de ces émissions par les annonceurs[9].
En 2010, le Parlement de Catalogne a adopté, le 28 juillet 2010, par 68 voix pour, 55 contre et 9 abstentions, une disposition interdisant la corrida qui devrait prendre effet en janvier 2012[10], à la suite d'une initiative populaire[11].
En France, le « Groupe d'études sur la protection des animaux »[12], dirigé par Geneviève Gaillard (PS) et Muriel Marland-Militello (UMP), a élaboré une proposition de loi, enregistrée le 13 juillet 2010, « visant à punir les sévices graves envers les animaux domestiques, apprivoisés, ou tenus en captivité, sans exception ». Le nouveau texte prévoit de supprimer l'exception dont bénéficient aujourd'hui la corrida et les combats de coq dans certaines régions, au nom d'une « tradition locale ininterrompue ».
Références
[modifier le code]- Intervention de José Enrique Zaldívar, vétérinaire, le 4 mars 2010 au Parlement catalan : La puya (pique), sur veterinaires-anticorrida.fr'
- Intervention de José Enrique Zaldívar, vétérinaire, le 4 mars 2010 au Parlement catalan : L'estoque (épée), sur veterinaires-anticorrida.fr'
- Interes por las corridas de toros, chapitre « Evolución histórica del interés por las corridas de toros », sur columbia.edu (consulté le 8 octobre 2010)
- Sondage : deux Français sur trois favorables à l'interdiction de la corrida, sur laprovence.com (consulté le 5 octobre 2010)
- L'Express : À mort la corrida ! (18/06/2010), sur lexpress.fr (consulté le 8 octobre 2010)
- Hardouin-Fugier 2010, p. 109-111.
- Un collectif de vétérinaires opposés à la corrida s'est constitué en France, sur veterinaires-anticorrida.fr (consulté le 8 octobre 2010)
- (es) No permitas que tus impuestos financien la tortura a los toros: ¡Actúa ya. (« Ne permet pas que tes impôts financent la torture des taureaux. Agis maintenant ! ») AnimaNaturalis
- (es) TVE no emite corridas de toros por los altos costes y el rechazo de los anunciantes (« TVE ne retransmet pas de corridas du fait des coûts élevés et du rejet par les annonceurs »), sur 20minutos.es (consulté le 6 octobre 2010)
- (es) « El Parlament de Catalunya aprueba prohibir las corridas de toros a partir de 2012 », 28 juillet 2010, La Vanguardia.
- (es) « El Parlament admite a trámite la iniciativa popular que persigue prohibir los toros », 18 décembre 2009, La Vanguardia.
- Page « Groupe d'études sur la protection des animaux », sur le site de l'Assemblée nationale française, consultée le 29 juillet 2010.
Proposition C
[modifier le code]Commentaire initial de cette version : « On peut également coller de plus près à l'article Critique de la corrida, pour suivre les contributeurs qui reprochent à cette proposition de ne pas plus la refléter. Essayons pour voir. J'essaie au passage de prendre en compte la fameuse proposition 1, pour voir si elle est suffisamment neutre pour servir d'introduction. »
Critique de la Corrida
[modifier le code]La corrida attire un public nombreux[Combien ?]. En même temps, c'est un spectacle particulièrement décrié ; elle déclenche parfois de plus en plus les passions, aussi bien chez ses amateurs que chez ses adversaires. Il est évidemment impossible de trouver une position médiane qui satisferait tout le monde. Il est néanmoins possible d’exposer brièvement les principales critiques formulées.
Souffrances infligées
[modifier le code]Selon la présentation effectuée par le vétérinaire José Enrique Zaldívar devant le parlement catalan, le 4 mars 2010, dans le cadre des auditions ayant abouti à la suppression de la corrida en Catalogne, les piques, lors du tercio de pique, sont dans la réalité insérées beaucoup plus bas et plus profondément que les 8,5 centimètres prévus, détruisant veines, artères, nerfs et ligaments, en pénétrant d'une profondeur moyenne de 20 cm, qui peut atteindre 30 cm dans certains cas[1]. Ce constat montre que la généralisation de ce que beaucoup d’aficionados considèrent eux-mêmes comme une grave tricherie, qui augmente d'ailleurs encore la souffrance du taureau.
Lors de l'estocade, l'épée touche en réalité le plus souvent les cordons nerveux proches de la moelle épinière, entraînant une intense difficulté respiratoire chez l'animal. L'épée peut aussi traverser le diaphragme, provoquant la paralysie du nerf phrénique. Dans certains cas même, il a été constaté que c'est le foie et le ventre de l'animal qui étaient touchés[2]. Le degré de souffrance exact ressenti par le taureau fait cependant débat.
Les blessures, parfois mortelles, subies par les chevaux des picadors (beaucoup moins nombreuses cependant qu'au XIXe siècle et au début du XXe siècle) font également l'objet de critiques.
Évolution des mentalités
[modifier le code]Les mentalités ont évolué à l'égard de la corrida, accompagnant les critiques qui lui sont adressées. En Espagne, selon l'organisation Gallup, on constate que la désaffection des Espagnols à l'égard du spectacle de la corrida se poursuit : la proportion des personnes interrogées déclarant avoir de l'intérêt pour la corrida était de 55 % au début des années 1970, pour tomber progressivement autour de 30 % dans les années 1990[3].
En France, comme plusieurs commentateurs l'ont souligné, on est passé d'un Français sur deux opposé en 2007 à la corrida, à deux sur trois en 2010[4],[5]. L'IFOP, de son côté, constate que « les habitants des régions à tradition taurine forte (PACA, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées…) ne se démarquent plus de l'opinion majoritaire (63% contre 67% dans les autres régions) »[4]. De nombreuses associations existent aujourd'hui, qui relayent les critiques sur la corrida, tant en Europe qu'en Amérique du Sud[6], dont l'objectif principal est de parvenir à l'interdiction de la corrida. Parmi les associations françaises, figurent le Comité Radicalement Anti Corrida Europe (CRAC Europe), le Front de Lutte pour l'Abolition de la Corrida (FLAC) et l'Alliance Anti Corrida (AAC)[7], parrainées par diverses personnalités[8].
Il existe également en France depuis 2010 un collectif de vétérinaires opposés, d'un point de vue professionnel, à la corrida, qualifiée de « souffrance injustifiable que l'on fait endurer aux animaux »[9].
L'évolution de l'opinion publique à propos de la corrida, en particulier en Espagne, est également liée à l'utilisation de l'argent public (et donc des impôts payés par chacun) pour subventionner une activité désapprouvée par une partie très importante de la population[10].
Évolutions politiques
[modifier le code]En octobre 2008, devant le congrès espagnol, Luis Fernández, le président de la chaîne étatique TVE, a confirmé que la chaîne ne retransmettrait plus de corridas en direct, du fait du coût élevé de la production et du rejet de ces émissions par les annonceurs[11].
En 2010, le Parlement de Catalogne adopte, le 28 juillet 2010, par 68 voix pour, 55 contre et 9 abstentions, une disposition interdisant la corrida qui devrait prendre effet en janvier 2012[12], à la suite d'une initiative populaire[13].
En France, le « Groupe d'études sur la protection des animaux »[14], dirigé par Geneviève Gaillard (PS) et Muriel Marland-Militello (UMP), a élaboré une proposition de loi, enregistrée le 13 juillet 2010, « visant à punir les sévices graves envers les animaux domestiques, apprivoisés, ou tenus en captivité, sans exception ». Le nouveau texte, qui cite dans l'exposé de ses motifs les exceptions à l'article 521-1 du code pénal, dont bénéficient, grâce à son alinéa 7, les courses de taureaux en raison d'une « tradition locale ininterrompue », ainsi que les combats de coqs, propose toujours l'abrogation pure et simple de cet alinéa et des exceptions qui y sont accordées.
Références
[modifier le code]- Intervention de José Enrique Zaldívar, vétérinaire, le 4 mars 2010 au Parlement catalan : La puya (pique), sur veterinaires-anticorrida.fr'
- Intervention de José Enrique Zaldívar, vétérinaire, le 4 mars 2010 au Parlement catalan : L'estoque (épée), sur veterinaires-anticorrida.fr'
- Interes por las corridas de toros, chapitre « Evolución histórica del interés por las corridas de toros », sur columbia.edu (consulté le 8 octobre 2010)
- Sondage : deux Français sur trois favorables à l'interdiction de la corrida, sur laprovence.com (consulté le 5 octobre 2010)
- L'Express : À mort la corrida ! (18/06/2010), sur lexpress.fr (consulté le 8 octobre 2010)
- Hardouin-Fugier 2010, p. 109-111.
- Hardouin-Fugier 2010, p. 109-111.
- AAC : Comité d'honneur de l'AAC, FLAC : Comité d'honneur du FLAC, CRAC : Le CRAC : Qui sommes-nous ? , consultés le 4 octobre 2010.
- Un collectif de vétérinaires opposés à la corrida s'est constitué en France, sur veterinaires-anticorrida.fr (consulté le 8 octobre 2010)
- (es) No permitas que tus impuestos financien la tortura a los toros: ¡Actúa ya. (« Ne permet pas que tes impôts financent la torture des taureaux. Agis maintenant ! ») AnimaNaturalis
- (es) TVE no emite corridas de toros por los altos costes y el rechazo de los anunciantes (« TVE ne retransmet pas de corridas du fait des coûts élevés et du rejet par les annonceurs »), sur 20minutos.es (consulté le 6 octobre 2010)
- (es) « El Parlament de Catalunya aprueba prohibir las corridas de toros a partir de 2012 », 28 juillet 2010, La Vanguardia.
- (es) « El Parlament admite a trámite la iniciativa popular que persigue prohibir los toros », 18 décembre 2009, La Vanguardia.
- Page « Groupe d'études sur la protection des animaux », sur le site de l'Assemblée nationale française, consultée le 29 juillet 2010.
Vote
[modifier le code]Proposition A
[modifier le code]- Totalement Contre
Proposition B
[modifier le code]- Pour Yug (talk) 4 novembre 2010 à 12:40 (CET)
- Neutre, en dernier recours et si la concertation l'exige, la neutralisation de corrida étant une priorité absolue.
Proposition C
[modifier le code]- Pour, aussi longtemps que cette section pourra évoluer en fonction de l'actualité ou de la découverte de nouvelles sources. (Merci pour le travail accompli !) --Calcineur }<((((°> [m'écrire] 4 novembre 2010 à 20:14 (CET)
- Pour RF sub tegmine fagi (d) 5 novembre 2010 à 08:26 (CET)
Autre
[modifier le code]- Neutre Comme déjà signalé, la procédure de choix et le choix lui-même de la proposition B ne sont pas mes favoris, mais si la discussion avance de cette façon, je ne veux pas faire d'obstruction 78.250.237.4 (d) 4 novembre 2010 à 23:33 (CET)