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Discussion:Création monétaire

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Référence nécessaire

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Je ne vois pas l'intérêt de coller des "Référence nécessaire" à chaque phrase dans tous les articles, pour des éléments n'étant pas sujets à caution.

Pas sujet à caution ? Prenez un bon livre d'économie et comparez. Dans cet article il ya beaucoup de choses fausses et s'il était plus sourcé il y en aurait moins.-- fuucx (d) 9 février 2011 à 22:32 (CET)[répondre]

part de la création monétaire attribuable aux banques centrales

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je pense qu il serait utile de poster un chiffre permettant de comparer la part de la création monétaire qui est le fait de la banque centrale et celles des acteurs privées et l évolution dans le temps (la part croissante des banques et acteurs financiers depuis le 19e) le pb, je ne sais pas ou trouver les chiffres. QQ sait il ?

C'est actuellement de l'ordre de 7% de M3
au 31/12/2006,
M3 de la zone euro = 7711,2 milliards d'euros,
monnaie fiduciaire (monnaie centrale)= 578,3 milliards d'euros, soit 7,49%
(chiffres du bulletin 158 de la Banque de France)
Ajh 15 août 2007 à 17:21 (CEST)[répondre]

Et la monnaie centrale, dans quelle mesure augmente-elle ? Stanjourdan (d) 9 février 2011 à 14:08 (CET)[répondre]

ça dépend évidemment de la devise ; pour l'euro la BCE publie ces stats sur http://www.ecb.int/pub/mb/html/index.en.html où on trouce notamment son "Monthly Bulletin" dont la dernière édition est http://www.ecb.int/pub/pdf/mobu/mb201102en.pdf ; qui vous apprend (page 106) que M1 a augmenté de 9,5 % en 2009 et 8,5% en 2010. Voir aussi : masse monétaire
gem (d) 14 février 2011 à 17:15 (CET)[répondre]

Cet article manque de clarté

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Je trouve que cet article manque un peu de clarté, avec un "mélange" de l'explication de la création monétaire ancienne ( étalon-or, par exemple) et actuelle ( monnaie de crédit ).

Qu'en pense l'auteur de l'article ? Ce serait peut être bien qu'il essaye de faciliter la compréhension de la création monétaire moderne aux lecteurs ( notion de "refinancement" ou " d'injections de liquidités" par les BC, par exemples)

C'est vraiment un article rédigé par des communistes n'ayant pas la moindre notion d'économie. A jeter et réécrire sans parti-pris.

à la lecture de cet article je n'arrive toujours pas à comprendre comment s'effectuent les contre-parties concrètes de la création monétaire.

Est-ce qu'un pédagogue peut répondre à la question naïve suivante: "Puisqu'on dit que nous n'avons pas assez d'argent il suffit que l'état fasse plus de billet et les donne aux pauvres. Non ?"

Non : Attention à la confusion traditionnelle entre monnaie et revenu ! Leonchaix (d) 19 décembre 2008 à 09:11 (CET)[répondre]

Il y a effectivement une importante différence à souligner entre une richesse et une quantité de monnaie. Un billet qui vient d'être fabriqué n'est pas issu d'un échange en terme de travail ou de vente et n'a pas de véritable valeur tant qu'il n'a pas changé de mains. De plus, si on accroît la quantité de monnaie face à des produits et services, il y a plus de "demande" par la monnaie pour ces mêmes produits et services. La monnaie diminue alors en valeur et les prix augmentent. C'est ce qu'on appelle l'inflation (monétaire).--JamesPoulson (discuter) 5 décembre 2015 à 19:16 (CET)[répondre]

Cet article est confus et trompeur

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1. On mélange allègrement les situations du passé qui sont en plus mal mal comprises et donc mal expliquées, et la situation d'aujourd'hui que personne ne pourrait comprendre à la lecture de l'article actuel.

2. On créé la confusion sur la manière dont la monnaie de crédit est créée

Aucune banque ne peut un beau matin se réveiller et dire tout à coup : tiens je vais créer de l'argent !

Elle peut toujours ouvrir un compte à un client en lui disant tiens voilà 1 milliard d'euros. La question est de savoir ce qui va se passer :

- si le dit client demande aussitôt des billets ; il en a parfaitement le droit.

- s'il tire des chèques et que ceux-ci sont présentés à la compensation.

Survient alors la question de la liquidité.

La banque va se retourner vers la banque centrale pour avoir des billets. En général on lui dira : non, qu'est-ce que c'est que ces fantaisies !

Les banques qui ont reçus des chèques de l'emprunteur vont les présenter à la banque en demandant de les couvrir. Il va bien falloir que la banque à l'origine du prêt donne quelque chose de tangible.

Alors la banque prêteuse va être obligée de courir sus à une liquidité disponible pour couvrir son engagement. Si elle trouve sur le marché monétaire ou le marché interbancaire une ressource moins chère que ce que lui rapporte son prêt, tout va bien. Sinon, elle disparait en tant que banque.

Est-ce à dire qu'il ne peut y avoir de prêt qu'à partir de la monnaie épargnée (donc impossibilité d'une création) ?

Non, mais il va falloir être un peu plus précis que cela pour comprendre comment.

D'abord une majorité de banques qui n'ont pas une énorme surface et ne couvrent pas une fraction notable des dépôts sont obligées d'emprunter l'argent qu'elles prêtent. Elles ne travailleront que sur le différentiel d'intérêt. Inutile de croire que le seul fait de s'appeler banque permette de créer de la monnaie ex nihilo : cette vision est non seulement fausse ; elle peut alimenter des fantasmes plus ou moins délirants.

La création monétaire par les prêts n'est pas un exercice solitaire et déclenché ad nutum.

Comment est-ce que cela va se passer ?

S'il n'y avait qu'une seule banque qui collectait tous les dépôts et qu'il n'y avait pas de billet, le prêt qu'elle ferait serait immédiatement compensé par elle même puisqu'elle recevrait l'argent qu'elle a créée dès qu'il serait utilisé, aux fuites de thésaurisation près. Aucun problème de trésorerie. Il n'y aurait aucun moyen de contrôler l'émission de monnaie par ce moloch. C'était en gros le système des pays soviétiques.

S'il y a maintenant deux grandes banques qui ont chacune la moitié du marché des dépôts. Si elles décident toutes les deux d'émettre en même temps la même quantité de crédit ex nihilo et que les mouvements de fonds se compensent exactement, elles n'auront aucun problème de liquidité : elles ont reçus exactement la quantité de monnaie qu'elles ont émises. On voit qu'il y a eu création de monnaie CONJOINTE.

Si la compensation n'avait pas été parfaite, une banque aurait une trésorerie positive et l'autre négative : probablement la négative aurait emprunter l'excédent de trésorerie de l'autre. On revient à la situation des banques sans trésorerie qui doivent l'emprunter quelque part.

Dans un monde où il y a une multitude de banques ayant des politiques de crédit autonomes et non concertées, les plus grosses banques vont observer les flux de liquidités qui entrent et vont calquer leur crédit sur ces flux. Si grosso modo les flux des entrées en compte équilibrent les créations de monnaie par les prêts, tout va bien. Sinon, il va y a voir une tension sur le marché monétaire ; les banques qui manquent de liquidités vont courir en chercher sur le marché. Il y en a ou non. Si elles sont rares les prix vont monter en flèche. Les taux d'intérêt se tendent selon l'expression consacrée. Si il y en a en abondance alors pas de problème.

Si la banque n'obtient pas la liquidité nécessaire elle va devoir prendre sur ses ressources propres et si elle n'en a plus ce sera la faillite. Autant pour la création de monnaie ad nutum ex nihilo par le magicien pervers !

La création monétaire est donc une création collective orchestrée (mais pas réellement dirigée) par les plus gros intervenants qui prennent le risque d'une certaine création monétaire en espérant que les autres ont fait de même et qu'ils retrouveront leur trésorerie du fait de l'activité... des autres.

Les différentes présentations basées sur "l'effet multiplicateur" sont totalement trompeuses parce qu'elles laissent croire qu'une banque peut multiplier les pains de son seul fait. C'est de la magie noire, pas de la banque.

Aucune banque (à l'exception de la banque centrale) n'a le moyen de créer SEULE de la monnaie par ses crédits. En revanche la collectivité des banques crée de la monnaie. Elle ne le fait pas sans condition et à n'importe quel niveau. C'est la position de trésorerie globale du système qui déterminera le montant de la monnaie créée 'et réciproquement).

Une banque centrale n'a une influence sur la création monétaire que parce qu'elle peut jouer sur ce niveau global, soit en le restreignant soit en apportant de la liquidité.

Chaque banquier individuel ne sait pas jusqu'où il peut aller trop loin dans la création monétaire. Il tâtonne. Il lui faudra de toutes façons équilibrer sa trésorerie au jour le jour. Selon les entrées en dépôt qu'il recevra ses initiatives de crédit devront être réajustées.

Un directeur de banque a l'oeil rivé sur sa position de trésorerie au jour le jour. Il l'a découvre plus qu'il ne la crée. Et il s'ajuste. La banque centrale a tous les moyens pour vérifier que la masse de monnaie de crédit créée ne monte pas de façon exagérée par rapport au PIB et n'entraîne pas d'inflation ou de déséquilibres des comptes extérieurs. Elle sait freiner.

En revanche elle ne sait pas accélérer. C'est l'image de la corde qui est efficace quand on tire mais pas quand on pousse.

Au total le système de création monétaire par les banques est assez brownien. Un peu comme les molécules échauffent le liquide quand elles d'agitent, les banques font chauffer l'économie quand globalement elles se mettent à prêter. Et réciproquement. Mais aucune molécule seule n'a le pouvoir d'enclencher le mouvement.

Il est d'autant plus important d'expliquer correctement le mécanisme de création monétaire par les prêts que des vidéos trompeuses circulent avec un grand succès sur le net qui laissent entendre que les banquiers sont des pervers qui créent de l'argent ex nihilo, gratuitement pour eux et de leur propre volonté,en extorquant au pauvre monde innocent sa substantifique moelle. les banquiers peuvent être nuls, incapables et toutes ces sortes de choses, mais pas selon ce mécanisme là.


Note sur le multiplicateur de crédit

Les banques centrales peuvent créer de la monnaie qui a son tour permettra aux banques de créer elles mêmes de la monnaie de crédit. C'est l'exemple issu de la Reserve B de NY dans le Wikipedia américain. Ce mécanisme existe. Mais il a l'inconvénient de laisser penser que tout le crédit bancaire est en fait dérivé d'une création initiale de la banque centrale. Ce qui est faux. La meilleure preuve, c'est qu'il n'y a pas eu des banque centrale aux Etats unis pendant deux décennies. Et qu'il y a bien eu de la création monétaire.


3. La monnaie peut être créée par d'autres manières qui ne sont pas mieux traitées.

Il faudrait réécrire totalement cet article, comme il a été fait de celui sur la monnaie et comme on devrait aussi le faire sur l'article Banque qui est lui aussi parfaitement nul confus trompeur et indigent. Disons plus gentiment : tout cela n'est vraiment pas satisfaisant.

Leonchaix (d) 18 décembre 2008 à 09:34 (CET)[répondre]

Remarques tout à fait exactes, on sent effectivement l'influence de la campagne video donnant une présentation dénaturée du circuit monétaire. J'ai remis un minimum de choses à l'endroit mais il reste à faire pour rendre cet article parfaitement encyclopédique. --Pgreenfinch (d) 18 décembre 2008 à 18:09 (CET)[répondre]

Projet de réécriture complète

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Leonchaix (d) 20 décembre 2008 à 15:59 (CET)[répondre]
Façade de la Fed, aux États-Unis.

On appelle création monétaire les mécanismes d’émission des différentes formes de monnaie dans une zone monétaire donnée.

La création de monnaie doit être suffisante pour permettre le développement des affaires et la croissance. Un excès de création monétaire peut avoir des effets non souhaitées sur le niveau des prix (inflation) ou sur la valeur extérieure de la monnaie (dévaluation de la devise).

Les Etats ont toujours eu de gros besoins de liquidités et ont cherché de tout temps à les satisfaire à bon compte.

Les entrepreneurs sont également soucieux de disposer suffisamment de crédits pour financer leurs activités.

Il y a donc une forte pression pour créer toujours plus de monnaie, l'opération étant rendue plus facile par le fait qu'elle est aujourd'hui entièrement dématérialisée, à l’exception de la monnaie divisionnaire.

Il a été considéré comme sage de déléguer le soin d'émettre de la monnaie à des intermédiaires financiers. L'émission dans les pays de structure capitaliste bâtie sur le mode occidental a été déléguée à deux types d’institution :

  • La banque centrale, généralement autonome, qui seule émet les billets et dirige la politique monétaire
  • Les banques de dépôts, exerçant sous le contrôle de la banque centrale et dans un cadre règlementé, qui produisent collectivement de la monnaie par les mécanismes du crédit.

La frappe de monnaie divisionnaire

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Frappe artisanale de monnaie du temps des Vikings (reconstitution).

Elle ne correspond pas à une émission de monnaie. Confiée généralement à l’administration du trésor et non à la banque centrale, la mise en service des monnaies métalliques divisionnaires se fait par remplacement 1 pour 1 de la circulation des billets pour les montants retenus. Nous ne la citons ici que pour clarifier ce point.

L’émission des billets de banques

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A l’origine beaucoup de banques ont été créées qui émettaient des billets selon leurs propres règles indépendamment de toute autre supervision. Ce système était lié à un système monétaire basé sur les monnaies métalliques (en or et/ou en argent). Le billet se substituait temporairement au métal et circulait à sa place. A tout moment il pouvait être converti en métal. Progressivement les banques ont perdu leur pouvoir de créer des billets qui a été centralisé dans des banques centrales d’abord privées puis bientôt toutes publiques. Aujourd’hui pratiquement partout le pouvoir d’émettre des billets est réservé aux banques centrales des zones monétaires.

Il ne faut pas confondre IMPRESSION des billets, qui est le fait d’imprimeries et l’EMISSION qui est la mise en circulation des billets par la banque centrale. En France il a été de tradition que l’imprimerie des billets dépendait de la banque centrale : le laboratoire était à Puteaux, la fabrication du papier à Vic le Compte et l’impression à Chamalières. Mais ce n’est pas le cas partout et il existe des imprimeries spécialisées à capitaux privées.

L’émission est effectuée par la banque centrale appelée aussi pour cela l’institut d’émission. L’émission est passée au passif de la banque centrale en contrepartie de postes d’actifs qui peuvent être de natures très différentes :

  • Papier commercial
  • Métaux précieux
  • Devises
  • Bons d’état
  • Etc.

Le choix des contreparties de l’émission est défini dans les statuts de la banque centrale. Il suffit de lire le bilan d’une banque centrale pour savoir les contreparties admises. La BCE refuse par exemple les dettes des Etats. L’essentiel de la création provient du rééscompte de papiers bancaires ou de l’achat de devises.

Quantité de billets en circulation en fin d’année dans la zone Euro (En milliards d’euros)

2005 10368

2006 11349

2007 12114

[1]

Création de monnaie par les banques de dépôt

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La nature du dépôt

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Lorsqu’un particulier dépose une somme en billets dans une banque de dépôts, la banque passe l’écriture comptable :

Crédit du compte du déposant à débit du compte de trésorerie.[2]

Cela signifie que le déposant a fait un prêt à la banque. Ce prêt est sans intérêt et peut être révoqué à tout moment, en tout ou en partie, soit en retirant les sommes déposées soit en utilisant le compte pour effectuer des paiements.

Pour la banque, les dépôts sont une dette contre la quelle elle a emmagasinée de la trésorerie. Comme il s’agit d’une dette, si la banque fait faillite, le déposant devient un simple créancier qui sera indemnisé à hauteur de ce qui reste après la liquidation. Des garanties données par les Etats ont été accordés et notablement étendues en 2008 pour éviter les retraits par panique.

Le particulier peut faire bien d’autres choses de ses billets :

  • Les mettre dans un coffre chez lui. Mais se pose la question de la sécurité en cas de vol.
  • Les mettre dans un coffre à la banque. La banque dans ce cas ne peux y toucher et comme elle garantit éventuellement le dépôt la sécurité est meilleure que chez soi, mais elle a un coût : celui de la location du coffre.
  • Les placer dans un compte d’épargne rémunéré. Il touchera des intérêts.

S’il les prête sous forme de compte chèque à la banque c’est que cette opération :

  • Lui facilite la vie : il va pouvoir effectuer des paiements par chèques, virements et cartes de paiements.
  • Lui est imposée par l’Etat : un certain nombre de règlements doivent être fait impérativement par chèque. La traçabilité des mouvements en compte est appréciée par le fisc. La surveillance de l’argent sale est également une préoccupation de l’Etat (voir en France le dispositif Tracfin.

Le dépôt correspond donc à un service et à une contrainte. Le service est partiellement payant : les virements comme la carte de paiement sont facturés. Le paiement par chèque ne l’est pas en France. On pourrait naturellement imaginer que le chèque soit payant et le dépôt rémunéré. C’est une source de débats récurrents.

Du dépôt au crédit

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Les billets que la banque vient de mettre dans son compte de trésorerie n’ont pas vocation d’y rester.

L’excédent des billets est centralisé tous les jours à la banque centrale où ils seront comptés et vérifiés. Devant chaque banque des dispositifs de stationnement on été aménagés dans les grandes villes pour permettre le stationnement proche des camions de transport sécurisés (par exemple ceux de la société Brinks). Le moment où les billets transitent des coffres de la banque vers ceux de la Brinks est très apprécié du grand banditisme, l’interception de ces camions à l’arme de guerre aussi.

Les faux billets sont retirés de la circulation lors du contrôle par la succursale concernée de la banque centrale et constituent une perte pour la banque remettante : c’est pour cela que les billets sont vérifiés lors des remises aux guichets des banques. Les billets en mauvais état sont retirés de la circulation et remplacés par des neufs. Cet échange ne correspond à aucune émission nouvelle de papier monnaie. C’est juste un échange.

Lors de la remise à la banque centrale l’écriture suivante est passée à la banque remettante :

Crédit : trésorerie à Débit : avoir à la banque centrale.[3]

Cet avoir à la banque centrale peut ou non porter intérêt selon l’organisation monétaire de la zone.

La banque remettante peut laisser les choses en l’état. Son intérêt et son métier est plutôt de placer cette disponibilité qui va servir de base à un crédit.

Elle va généralement effectuer un prêt et passer l’écriture suivante :

Crédit : avoir en banque centrale à débit : prêt à X.

Il faut bien comprendre qu’elle ne peut passer cette écriture prêt à X que si elle a la trésorerie correspondante.

Une erreur très fréquente est de croire que la banque peut « créer de l’argent » de son propre fait en passant une écriture du genre :

Crédit : Dépôt à Débit : Prêt à X.

Le dépôt étant ouvert X pourrait désormais s’en servir comme si c’était du vrai et bon argent.

Cette vision est tout à fait fausse.

La banque qui ferait cela s’exposerait :

  • A ce que X demande aussitôt des billets. Comme on l’a vu, elle n’a pas de billets (sauf un infime fond de caisse). Il lui faut donc les demander à la banque d’émission. Cette dernière ne les lui donnera que si la banque lui donne un élément de trésorerie : prélèvement dans son compte auprès de la banque centrale s’il est alimenté ; escompte de dettes. Dans les deux cas la banque ne crée pas de monnaie supplémentaire.
  • A ce que X fasse des chèques pour payer produits et services. Lors que la banque réceptrice du chèque le mettra à la compensation, il apparaitra un solde auprès de la banque ayant ouvert le dépôt. Ce solde devra être immédiatement couvert. En France la compensation s’effectue sous l’égide de la banque de France qui n’admet pas les découverts. La banque doit encore et toujours fournir la liquidité sous la forme exigée par la banque centrale. Il n’y a pas de création monétaire.

Afin d’éviter que des banques soient en défaut dans le processus de compensation les banques centrales exigent en général que la contre valeur d’une fraction des dépôts soient toujours disponible dans le compte de la banque secondaire à la banque centrale.

Conclusion : une banque ne peut pas créer de monnaie de son propre fait. Tous ses crédits doivent être couverts soit par son capital ou par de la monnaie empruntée. A ce titre là, sa marge brute est toujours la différence entre le coût de l’argent qu’elle emprunte et celui qu’elle place.

Comment le système bancaire peut-il créer de la monnaie ?

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Ce point est souvent très mal compris, donne lieu à des erreurs importantes et parfois à des fantasmes malsains. Les termes choisis simplifient parfois à l’extrême les mécanismes et prêtent à confusion. Il est vrai qu’il est un peu difficile de comprendre que la collectivité des banques puisse faire ce qui est impossible à chacune d’entre elles individuellement.

Le mécanisme fondamental : l’effet multiplicateur du crédit

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Imaginons qu’une somme arrive de l’extérieur dans le système bancaire. Ce n’est pas le système bancaire qui l’a créée. Elle peut venir d’une création monétaire de la banque centrale ou d’un excédent de balance des paiements, ou de toute autre source possible. La banque qui reçoit ce dépôt le met en trésorerie comme nous l’avons vu et le prête. Ce prêt va se retrouver sur un dépôt qui va se retrouver en trésorerie et qui va être prêté. Un même euro va servir de base à une multitude de prêts qui va multiplier la masse d’euros en circulation. On appelle cela le « multiplicateur des crédits ». Les crédits créent des dépôts qui créent des crédits etc. D’où l’expression : « loans make deposits ».

Il y a donc bien création de monnaie par le système bancaire à partir d’une initialisation extérieure.

C'est une idée communément répandue. Toutefois si "loans make deposits", les crédits font les dépôts, cela ne signifie pas que l'on crée de l'argent par le crédit, simplement que l'on multiplie les avoirs de la banque. Croire que l'on créerait de l'argent par ce moyen repose en effet sur une vision comptable partielle, arrêtée aux seuls comptes de la banque ou de l'entité qui émet le crédit. Ainsi l'on assimile le remboursement du crédit à une création de monnaie mais en réalité l'emprunteur rembourse avec de l'argent qui provient d'une source extérieure et qui par conséquent a déjà été créé...

Cette création n’est pas sans limite.

Tout d’abord la politique des banques centrales est d’imposer le plus souvent une réserve sur chaque dépôt nouveau. Si cette réserve est de 20% par exemple, le prêt suivant ne pourra être que de 80, celui d’après que de 64 etc. Le potentiel de création de monnaie d’une somme se réduit rapidement.

Ensuite, des règles prudentielles sont imposées aux banques afin que les crédits qu’elles font ne dépassent pas différents ratios.

Egalement la banque centrale peut agir pour réduire la liquidité générale.

Dans certains cas les autorités peuvent aussi agir directement sur la quantité de crédit offerte par les banques. C’était par exemple le cas en France dans le cadre des lois Debré dans les années soixante.

Mais même en l’absence de tout contrôle ou tout dépôt fractionnaire, la création monétaire ne serait pas infinie. Les crédits doivent être remboursés. Lorsqu’ils le sont la destruction monétaire suit exactement les mêmes règles que la création dans le sens contraire. L’activité monétaire de crédit joue donc dans les deux sens. Si globalement les banquiers freinent puis réduisent leurs crédits il y aura diminution de la masse monétaire.

La création monétaire globale des banques dépend donc aussi de l’appétit de crédit de la société.

La création endogène de monnaie par le système bancaire sans apport extérieur

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C’est une situation qui peut se produire en période de haute intensité d’activité de crédit. Imaginons que deux banques A et B créent en même temps des dépôts contre crédit sans avoir immédiatement la trésorerie correspondante. Si le client de A virent l’argent pour des fournisseurs ayant compte en B et si le client de B fait de même vers A, les deux banques, à la différence de temps près, mais qui avec les paiements électroniques est faible, se retrouvent avec des trésoreries équilibrées.

Ce cas est très théorique.

Seules des banques ayant une surface de collecte des dépôts très importante peuvent prendre le risque de croire que d’autres banques l’auront pris et qu’elle pourra se financer ainsi. La très grande majorité des banques ne peut pas compter sur des arrivées spontanées de dépôts et elles ne travaillent qu’avec de l’argent emprunté.

Le fait que l’on demande des réserves fractionnaires sur les dépôts rend l’opération très aléatoire. Il faudra trouver immédiatement 20% du dépôt en trésorerie ce qui énorme. Le cas ne peut se produire qu’en cas de marché chaud bouillant des crédits. La banque crée plus de dépôts qu’elle n’a de liquidité. Mais comme l’ensemble du système bancaire le fait aussi de la monnaie va être créée collectivement. Dans la pratique les banques sont toujours tenues de garantir en fin de journée l’équilibre de leur trésorerie : elles vont donc emprunter à très court terme les soldes nécessaires sur le marché interbancaire ou sur le marché strictement monétaire. Les taux vont se tendre. Les dépôts créés simultanément vont malgré tout pouvoir se compenser en partie provoquant une création monétaire endogène. Si elle a lieu elle ne pourra être que temporaire car le risque augmente avec la tension du marché monétaire et la demande de prêt diminue avec la hausse des taux d’intérêt

Ces mécanismes sont impossibles lorsque le marché est très régulé et la structure bancaire relativement émiettée. Ils ont été constatés par exemple dans les pays communistes où il n’y avait qu’une seule banque qui créait alors sa monnaie à sa guise où à certaines époques où deux ou trois banques pouvaient s’accorder pour faire en sorte que le système bancaire global crée de la monnaie supplémentaire au bénéfice de chaque banque individuelle. Mais le système devient extrêmement vulnérable à une défaillance de crédit. Les banques de Florence firent toute faillite pratiquement en même temps selon une dynamique de ce genre enclenchée par la défaillance de la couronne britannique.

Il doit être également retenu que si l'argent prêté revient dans la banque prêteuse, c'est comme si on lui avait fait un nouveau prêt d'une fraction de la somme qu'elle avait précédemment prêtée. La banque sait tout cela qui cherche à se créer des monopoles locaux et impose qu'on utilise ses comptes pour accorder des prêts. Pour financer par exemple l'achat d'un pont roulant elle imposera et à l'acheteur et au vendeur d'avoir un compte chez elle.

Une trop grande concentration des banques de dépôts, telle qu’on la voit s’effectuer actuellement du fait des regroupements imposés par la crise, pourrait redonner un jour une actualité à des mécanismes théoriques de génération de monnaie endogène au système bancaire indésirables.

Est-il finalement juste d’affirmer qu’au final la monnaie est toujours créée par l’institut d’émission ?

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Comme on l’a vu la monnaie émise temporairement par la banque est toujours la multiplication d’un apport de monnaie extérieur au système bancaire et qui finalement s’autodétruit.

La banque centrale est-elle cette source extérieure unique ? Oui si la balance des paiements extérieurs est centralisée à la banque centrale et si l’Etat finance ses déficits par l'emprunt. Si la liberté des capitaux sans centralisation est mise en oeuvre, un agent économique peut faire un emprunt à l’étranger, changer l’argent sur le marché des changes et verser le bénéfice sur un compte de dépôts où il commencera à servir à la création de monnaie par le mécanisme du multiplicateur. Mais ce sera la banque centrale du pays émetteur qui créera la monnaie.

Il est donc de bonne approximation d’affirmer que la monnaie permanente est finalement toujours créée par « un » institut d’émission.

C’est la raison pour laquelle aujourd’hui toutes les institutions d’émission sont à capitaux publics tout en étant généralement gérées indépendamment des Etats.

Vrai ou faux ?

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Une banque peut créer de la monnaie à partir de rien sinon un simple prêt : faux. Il lui faut la liquidité.

Le système bancaire peut créer de la monnaie : oui mais temporairement et à partir d’un apport extérieur.

Le déficit de l’état créé de la monnaie : "faux s’il est financé par l’emprunt" (il y une erreur dans la mesure où les concours à l'État sont des avances accordées par des banques à l'État, qui permettent à l'État de se financer au cours de l'exécution du budget ou bien de faire face à un problème de trésorerie lors du décalage entre recettes et dépenses publiques. Ce financement créé bel et bien de la monnaie), vrai s’il l’est par la « planche à billet ».

Les excédents de balance des paiements créent de la monnaie : vrai.

Les mines d’or et d’argent créent de la monnaie : faux. Les métaux sont démonétisés dans les principaux pays depuis 1976.

Une banque centrale peut créer de la monnaie à volonté : vraie sous réserve des objectifs qui lui sont assignés. La lutte contre l’inflation impose une attitude généralement restrictive.

La banque centrale d’un pays dont la monnaie sert à la fois de monnaie de paiement et de monnaie de réserve à l’international peut inonder le monde de sa monnaie pratiquement sans restriction. Vrai si elle est la plus puissante du monde. Mais il y a de nombreux effets pervers.

Voir aussi

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Notes et références

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  1. source BCE
  2. Voir pour plus de détail "Pratique de la comptabilité bancaire" d'Antoine SARDI -Afges
  3. Voir pour plus de détail "Pratique de la comptabilité bancaire" d'Antoine SARDI -Afges

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Commentaire sur l'introduction

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  • La création monétaire est l'opération de création de monnaie.

Tautologie.

  • Elle peut se faire, au sein d’un pays ou d’une zone monétaire, soit par l'émission directe de billets de banque et de pièces de monnaie, soit par l’émission de crédits dans un système basé sur les réserves fractionnaires.

On n'émet pas les pièces de monnaie. On les met en circulation et cela ne correspond pas à une émission (il remplace euro pour euro de la monnaie banque centrale). Terminologie impropre et erreur de fait.

On n'émet pas plus la monnaie de crédit. Terme impropre

  • Pour un état du monde donné, la création de monnaie supplémentaire répond à un besoin de la part des agents économiques qui désirent posséder davantage de liquidités (à des fins de thésaurisation ou pour augmenter leur trésorerie), et qui se fait en parallèle à la croissance économique.

Truisme qui n'apporte rien.

  • Historiquement, la création monétaire peut être séparée en deux phases : la première, au cours de laquelle la monnaie est essentiellement une monnaie d’échange, qui est utilisée pour faciliter les achats et ventes de biens et services. Puis, avec l’émergence du crédit et des banques, auprès desquelles la monnaie peut être déposée, la création monétaire s’accélère avec l’effet multiplicateur du crédit et facilite le financement des investissements.

Cette vision historique est totalement fausse. Les "phases" déclarées ne correspondent à aucune étude sérieuse et ne peuvent pas être sourcées (il n'y a d'ailleurs strictement aucune référence dans l'introduction).

Les émissions de monnaies métalliques (hors monnaies divisionnaires) aussi bien dans l'antiquité que dans la période moderne jusqu'à leur abandon ont principalement été des monnayages d'Etat en vue de guerre ou de prise de pouvoir ou de paiements de rançon ou de mille autres raisons. Seules les périodes et les pays où se pratiquaient le monnayage libre ont connu une émission principalement marchande. Ces pratiques ne peuvent pas être découpées facilement ni géographiquement ni historiquement.

Les émissions de billets ont une histoire particulière qui ne rentre en aucun cas dans le schéma cité.

Il manque la référence obligatoire au système actuel où il n'y a plus de monnayage métallique ni d'étalon monétaire en métal précieux mais uniquement des monnaies règlementaires dont les mécanismes effectifs d'émission (par exemple les déficits de balance de paiements américains) ,et sont même pas cités.

Cette introduction est donc malheureusement erronée, trompeuse, et n'introduit rien des problématiques actuelles. Tout cela est très problématique notamment pour les lecteurs Wiki qui viendraient pour comprendre et savoir.

critique du chapitre "épisode etc"

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  • exemple, à Venise en 1499 où la perte de confiance touche toutes les banques[5].

Exemple de quoi censé nous faire penser quoi ?


  • La crise de 1929 avait, selon les économistes modernes et la "Federal Reserve" elle-même, une forte composante monétaire : en asséchant les réserves de monnaie au moment du Krach boursier, la Fed a rendu insolvables et mis en faillite des entreprises qui n'étaient pas foncièrement malsaines, et ainsi transformé une crise boursière sans importance en crise économique majeure. Certains vont même plus loin et accusent la Fed d'avoir créé cette situation et même le Krach boursier, par une expansion monétaire excessive tout au long des années 1920[6]. Cette interprétation est d'ailleurs corroborée par le comportement de la Fed au cours des récentes crises, sa technique consistant à fournir largement toutes liquidités utiles à chaque crises, tout en sachant que cela provoque une bulle financière qui sera à son tour à l'origine du prochain Krach, mais en plus violent si aucune mesure n'est prise avant cela.

Pourquoi faut-il donner une analyse aussi partielle de cette crise alors qu'il y a eu une crise bancaire à peu près tous les dix ans depuis le début du 18ième siècle.

Qu'est ce que cette notion de "contre temps " ?

Quel rapport direct avec les mécanismes de la création monétaire pas encore présentés quand on évoque cette question ?

Les crises et les paniques bancaires doivent faire l'objet d'un article général et d'autant d'articles détaillés qu'il le faut. Il en existe un certain nombre déjà. Mais pas d'un chapitre croupion dans un article qui doit être plus analytique et se concentrer sur les mécanismes de la création monétaire et éventuellement les contrôles.

Mieux vaudrait supprimer ce chapitre. 92.128.34.9 (d) 7 janvier 2009 à 18:53 (CET)[répondre]

critique du chapitre L'expérience du système de banque libre

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  • Dans quelques pays, et principalement au XVIIIe siècle, le système monétaire et financier était confié uniquement au marché, selon le concept de banque libre, et aucune banque centrale ou autorité monétaire n’intervenait.

Cette remarque n'a de sens que si l'on distingue l'activité de création de billets de banques de celle des crédits. Elle est incomprhéensible en l'état pour qui ne connait pas l'histoire monétaire faut d'avoir décrit les mécanisme de création de billets par un une banque privée qui est bien dans le sujet même si cette création a disparu.

  • Cependant, avec le rôle accru de la monnaie scripturale, la centralisation des paiements s’est révélée plus efficace qu’une gestion décentralisée par des organisations collectives de statut privé[7].

Phrase naïve et qui postule une opinion sur l'efficacité des banques centrales.

  • Les pays concernés ont basculé à un fonctionnement plus orthodoxe.

Il y a bien eu une "orthodoxie" en matière d'organisation des banques mais il faudrait la présenter mieux et comme telle. Elle n'existe plus sous la forme qu'elle avait au 19ième siècle.

Tout cela est trop sommaire, trop arbitraire, et pas assez intégré dans l'objet de l'article qui est de comprendre comment se crée la monnaie.

Critique du chapitre Le Système de l'étalon-or international à partir de 1870 [modifier]

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Il manque un description de la création de monnaie à partir des mouvements des soldes de balances de paiements internationaux sous tous les régimes de change possibles.

L'étalon or n'est qu'une forme de l'organisation des paiements internationaux. Il n'a pas duré longtemps. Ce n'est pas le système actuel. Pourquoi le privilégier sans parler des autres ? Bimétallisme, changes flottants, etc.


  • Le Système de l'étalon-or international à partir de 1870

Le Ru et quelques autres pays connaissaient l'étalon or avant.


  • Les banques centrales garantissent la valeur de leur monnaie en promettant d’échanger sur demande la monnaie fiduciaire qu'elles émettent contre une quantité d'or fixe.

Phrase non explicative et qui donne une vision ultra simpliste du système d'étalon or. Ou on en dit plus ou on n'en parle pas.

  • Le système de l'étalon-or a été abandonné dans les principaux pays au cours du XXe siècle. Aux États-Unis, le système de l'étalon-or a été abandonné en 1972.

L'étalon or a été abandonné en 14 et n'a jamais pu être remis en place. En 71 c'est la convertibilité or du dollar qui a été abandonnée alors que le système était un Gold Exchange standard. Il faudrait dire ce qui lui a succédé.

Dans les deux cas il y a création monétaire : pourquoi ne pas le décrire.

Chapitre au total mal écrit, totalement insuffisant et contenant des erreurs.

critique du chapitre relatif à la création de monnaie par les banques

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  • Une banque commerciale crée de la monnaie à l'instant où elle conclut un contrat de prêt avec un emprunteur. La banque crédite alors le compte de l'emprunteur d'une certaine somme d'argent en échange d'une créance.

Cette phrase est trompeuse dans sa sécheresse. Si le prêt est fait à partir d'argent emprunté on a retiré de la monnaie d'un côté pour le prêter de l'autre. Il n'y a pas création monétaire. le processus de création monétaire est autrement plus compliqué que cela et doit faire apparaître : - qu'une banque individuelle sauf si elle est unique ne peut pas créer de la monnaie - que le système bancaire lui le peut par le mécanisme du multiplicateur de crédit.

  • La monnaie est détruite (débit du compte) lorsque la somme prêtée est remboursée à la banque. Cette destruction de la monnaie résulte de la nature contractuelle de la monnaie.

Cette phrase est fausse si elle est dite aussi brutalement et sans précaution : si la monnaie avait été empruntée elle est restituée et non détruite. Si j'ai prêté 100 à jean et qu'il me le rend, il n'y a eu ni destruction ni création de monnaie.

  • La valeur des créances possédées par une banque est un actif.

Certes.

  • La valeur d'une monnaie est fondée principalement sur la valeur des créances possédées par la banque.

La valeur de la banque certainement. De la monnaie ?

  • Les créances douteuses sont les créances que la banque craint de ne pouvoir recouvrer. Les créances douteuses réduisent le profit des établissements bancaires.

Quel rapport avec la création monétaire ?

  • En pratique la monnaie est continuellement créée par les banques

Faux. Voir le concept de crédit crunch !

  • tout titre qui représente une quantité de monnaie est lui-même de la monnaie, qui peut servir à tous les usages de la monnaie, y compris celui de servir de caution pour un nouveau titre, etc.

Formulation incompréhensible et sous cette réserve probablement fausse. merci d'une référence pour prouver ce point.

Le reste du chapitre n'est pas faux mais l'ensemble n'est pas assez précis et le style manque de netteté et de qualité.

Avis personnel. On est une encyclopédie et sur ce domaine on peut dire et dire. Ce dont manque l'article c'est de sources. Pour modifier cet article prendre deux ou trois grands ouvrages de grands auteurs et éventuellement les opposer mais surtout surtout pas d'improvisation. Et j'ai bien peur que dans la mouture actuelle peu sourcée ce soit trés fréquent.-- fuucx (d) 3 novembre 2010 à 22:33 (CET)[répondre]

restructuration de l'article

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Je me suis permis de restructurer complètement l'article qui était bien trop lacunaire et contenait trop d'erreurs ou de considérations sans rapport direct avec l'objet. J'ai laissé quelques chapitres vides. Je les complèterai ultérieurement si personne ne s'en charge avant moi. Il me semble que sur la base de ce plan on peut apporter une information complète à l'utilisateur de l'encyclopédie. Tout complément et toute observation critique sont les bienvenues Leonchaix (d) 8 mars 2009 à 22:50 (CET)[répondre]

Voilà : j'ai complété l'essentiel des chapitres. Merci de vos corrections et suggestions. Leonchaix (d) 13 mars 2009 à 14:46 (CET)[répondre]

Contradictions dans l'article

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Dans "Rejet de la planche à billet", on lit : "Les abus de création de billets avec les effets désastreux sur l'économie comme par exemple les crises hyperinflations(...).".

Tandis que dans : "La demande de billets de banque" on lit : "(...)À chaque changement de billet, on constate qu'une importante partie de la circulation ne revient pas à l'échange et reste perdue(...).".

Ces deux affirmations semblent entrer en contradiction : l'une dit que la monnaie en billets et pièces favorise l'inflation, l'autre dit que les agents ont tendance à thésauriser les billets et les pièces en leur possession, ce qui est déflationniste.

Des avis ? 62.39.141.132 (d) 10 mai 2010 à 19:20 (CEST)[répondre]

Coquillages

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La structure de l'article ( du problème, plutôt ) dans son état actuel reste floue mais la nature de l'incertitude est bien illustrée par la formule clef: Au plan matériel, cela se traduit par la récolte de biens ayant une valeur reconnue coquillages, métaux précieux, ...) ou leur fabrication
Il n'est pas du tout exact que la création monétaire soit la récolte. Il faut distinguer la richesse accumulée qui est périssable ou moins: récolte, extraction minérale; de l'introduction du produit dans le circuit de la figuration monétaire.
La référence au coquillage est intéressante parcequ'elle suggère que c'est le coquillage qui est à l'origine du concept de figuration monétaire. Cependant il est bien plus probable que le coquillage ne soit utilisable qu'en tant que jeton, c'est à dire, outil de représentation pour le calcul, uniquement pendant la séance du calcul, à moins qu'il ne provoque une fixation affective en raison de son originalité, qui induira une sacralisation et une évaluation de sa valeur sacrée (amour).
D'ou l'on discerne que la monnaie (métal) n'existe que par la frappe*, qui est la signature déléguée du pouvoir séculaire. C'est donc la certification qui donne valeur monétaire. Valeur monétaire=valeur d'échange+garantie d'état. C'est l'impérissabilité d'un produit qui en détermine sa stabilité de valeur, c'est son potentiel joaillier qui le classe dans la hiérarchie des non-consommables, c'est sa nature "fusible" (qui peut être fondu) qui permet de le transformer à moindres frais comme le jeton du calcul gouvernemental ( permet la statistique, l'observation des flux géographiques et sociaux, aide à la fiscalité ).
Le papier monnaie peut hériter des caractéristiques institutionnelles du produit monnaie une fois son impérissabilité suffisante (Canson-Montgolfier). Il hérite des caractéristiques figuratives: association de la symbolique ( pour fascination et certification de la volonté de garantie, par le pouvoir, par sa force, et par la loi ) avec l'infalsibilité et l'éducation du public; de la garantie de d'impérissabilité par la garantie de sa circulation et de l'échangeabilité par la banque d'état. Les états dématérialisés de la monnaie dépendent de la garantie d'état c'est à dire de la garantie des comptabilités tenues pour le compte du client. Voir pour exemple: Coinage Act of 1792

--Askedonty (d) 27 août 2010 à 12:27 (CEST)[répondre]

*: Le Vase de Soissons

La frappe est tout à fait accessoire. Pour des calculs on n'a pas besoin de jetons, chacun a avec son propre boulier ou à défaut une simple trace au bâton sur le sable serait suffisante : le cauri (un coquillage) est une vraie monnaie, au même titre qu'une pièce frappée ; de même, l'or et l'argent sous n'importe quelle forme et sans frappe (pépite, lingot, bijoux, etc) sont attestés comme moyen de paiement, au poids. La certification par l'autorité sert surtout à imposer une valeur à ce qui n'en a pas, ou du moins pas autant (ex : bien qu'il n'y ait qu'une once d'or dans cette pièce, l'autorité exige que vous fassiez comme si il y en avait une livre). Les états ne certifient pas les comptes des banques, pas plus que des autres entreprises : ce sont d'autres acteurs qui le font. Le papier-monnaie est un simple marqueur comptable, c'est l'héritier de lettre de commerce, des factures en somme ; c'est une forme de chèque au porteur, qui n'a nul besoin d'être pérenne, et qui ne l'est d'ailleurs pas. gem (d) 8 novembre 2010 à 13:00 (CET)[répondre]

peut-être qu'avec un schema ce serait plus clair

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Bonjour à tou-te-s,
J'ai préparé un schéma pour un exposé sur le système financier , je vous le livre tel quel mais il est tout à fait possible de le corriger/modifier.
Ca pourrait être bien de l'insérer dans l'article (aprés correction), qu'en dites vous?

Schema système monétaire



--Elendhill 30 mars 2011 à 15:49 (CEST)

Le schéma est compliqué et à mon sens partiel. Je ne crois pas qu'il évoque la création monétaire à partir d'une devise. Je crois qu'il faudrait faire plus simple et ne na tout expliquer d'un coup. Mais bon ce n'est qu'un avis-- fuucx (d) 30 mars 2011 à 20:10 (CEST)[répondre]

Création de monnaie scripturale par les crédits, destruction par les remboursements - actif/passif

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Bonjour,

je n'en suis pas certain, donc je n'ai pas modifié, mais dans la phrase "Il suffit à la banque de compter la somme au crédit et d'inscrire le bien déposé en garantie à son passif", il me semble qu'il faut mettre "actif" à la place de "passif".— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 134.157.192.161 (discuter) 26 octobre 2011 à 12:15 (CEST)[répondre]

Le passif (en comptabilité) inclut les obligations de la banque à l'égard des tiers pour lesquelles il est probable que ces obligations entraînent à terme une sortie de ressources au bénéfice du tiers. Or un bien ou une somme mise au crédit d’un client devra lui être remboursée un jour (quand il dépensera ou retirera cet argent) ; cette somme est donc bien inscrite au passif de la banque.
Comme indiqué + loin dans l'article, le montant peut dans certains cas être inscrit à la fois à l'actif (actif non monétaire) et au passif de la banque.
Cordialement, Abaca (d) 1 novembre 2011 à 10:57 (CET)[répondre]

Loi française de 1973, constitutions suisse et allemande

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Ayant retiré un élément non sourcé, je me vois révoqué.

Je précise donc ma pensée : l'affirmation non sourcée que j'avais retirée est fantaisiste voire « loufoque » (je maintiens), et à ce titre impossible à sourcer par une source de qualité. Voir des détails à Discussion:Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France. Il me semble que la preuve de son exactitude ou au moins une présomption de sourçabilité est à apporter par celui qui propose de la rétablir plutôt que par moi-même qui la retire. Touriste (d) 22 novembre 2011 à 19:41 (CET)[répondre]

Avoir eu à me justifier sur ce point m'a fait regarder de plus près le morceau de phrase sur les constitutions suisse et allemande. Il est tout aussi fantaisiste : les dispositions constitutionnelles de chacun de ces deux pays relatives à la Banque centrale sont rédigées avec sobriété (article 99 de la Constitution suisse, article 88 de la Constitution allemande) et ne posent que des grands principes (indépendance des banques centrales, objectif de stabilité des prix pour la seconde) sans entrer dans les détails techniques sur la création monétaire - d'ailleurs l'article ne source les observations sur la Constitution allemande que de façon primaire, tandis que la source secondaire utilisée pour parler de Suisse est surinterprêtée, avec rapprochement d'éléments d'information bien séparés. Sauf objection, je compte donc d'ici quelques jours repasser dans l'article avec des ciseaux et couper d'un seul coup les allusions aux législations suisse, allemande et française. Touriste (d) 23 novembre 2011 à 08:30 (CET)[répondre]

Comme personne ne repond ici, je procede au retrait annonce. On peut toujours en discuter a posteriori ! Touriste (d) 25 novembre 2011 à 06:53 (CET)[répondre]

Bon, ben je réponds avant de rétablir : l'article 88 de la constitution allemande précise que les « mission et pouvoirs peuvent être transféré à la BCE ». L'article 123 du traité de Lisbonne précise que « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite ». CQFD--Manu (discuter) 25 novembre 2011 à 12:20 (CET)[répondre]
Bon ben il me semble que tu reponds a cote puisque :
  • certes l'article 88 de la constitution allemande (que j'avais consulte puisque j'ai mis un lien vers) parle de BCE, mais il ne dit pas pour autant ce que le texte que tu as retabli lui fait dire (a savoir « interdire la création de monnaie par la Banque Centrale pour satisfaire les besoins publics »).
  • l'allusion a Maastricht et Lisbonne est la moins genante du texte que j'ai retire et je n'y aurais certainement pas touche s'il n'y avait eu que ce truc (ou disons pose un "ref nec"). La disposition que tu cites semble en effet avoir un rapport avec le sujet de l'article ; elle est tout de meme formellement assez differente (pas d'apparition des mots "creation de monnaie" dans ce texte de traite). Son exactitude et surtout la pertinence de sa mention dans le present article me semblent devoir etre appuyees par une source secondaire de qualite - c'est trop distant du texte de traite pour pouvoir se contenter de cette source primaire ;
  • tu ne me reponds pas sur la constitution suisse ni surtout sur la loi francaise de 1973 (c'est, tu l'as peut etre compris, en me penchant sur celle-ci que j'ai fait irruption ici) point sur lequel l'article me semble carrement faux et delirant. Je vais donc me contenter pour l'instant de supprimer les deux allusions a ces textes, en attendant davantage d'avis ici (bon sang que ces pages sont peu suivies, dirait-on). Touriste (d) 25 novembre 2011 à 15:39 (CET)[répondre]
Tous les articles sur la monnaie me désolent. vous avez bien fait de faire du ménage-- fuucx (d) 25 novembre 2011 à 19:58 (CET)[répondre]
Toutefois ce sont des articles où je ne suis pas un spécialiste et surtout qui ne sont pas prioritaire chez moi. -- fuucx (d) 25 novembre 2011 à 20:28 (CET)[répondre]

Panneau pertinence

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Cet article est fait a mon sens en dépit du bon sens. Usuellement on apprend

  • un que ce sont les banques qui créent la monnaie pour l'essentiel
  • que la banque centrale régule l'émission à l'aide des taux directs éventuellement par des moyens moins orthodoxes comme le quantative easing mais c'est autre chose.

Une fois posé ce qu'on trouve dans n'importe quel manuel de base, il est possible d'entrer dans des discussions et dans des sujets plus actuels. Mais pour moi la base même de cet article est mauvaise -- fuucx (d) 25 novembre 2011 à 20:43 (CET). Faire la base de cet article n'est pas difficile il suffit de prendre un manuel. Je n'ai pas le manuel adéquat chez moi et actuellement je n'ai pas une envie folle d'écrire sur Wikipedia, au moins sur un sujet comme cela, aussi je laisse le soin à d'autre. Actuellement cet article est pour moi faux (pas au niveau des discussions en cours mais sur le fonds) c'est pourquoi j'ai mis le panneau pertinence-- fuucx (d) 25 novembre 2011 à 20:50 (CET)[répondre]

Si « tout ce qui se trouve dans un manuel de base » doit disparaitre de WP, il ne restera plus grand-chose à écrire. J'ai retiré le bandeau. Quant au fond de l'article, faites confiance aux « gardiens du temple » sur un sujet aussi sensible.--Manu (discuter) 27 novembre 2011 à 18:48 (CET)[répondre]
C'est qui les gardiens du temple ? Je maintiens que c'est article est faux et bidon -- fuucx (d) 27 novembre 2011 à 19:55 (CET)[répondre]
Dans ce cas, indiquez simplement ci-après lesdits éléments, avec la raison de vos doutes.--Manu (discuter) 27 novembre 2011 à 19:58 (CET)[répondre]
Ci dessus c'est indiqué plus haut. Ici on laisse croire que c'est la banque centrale qui émet principalement la monnaie, c'est faux, regardez n'importe quel manuel, ce sont les banques de premiers rangs qui émettent la monnaie. Les Banques centrales régulent la monnaie crée pas les banques de premier rang( BNP, CE etc...). C'est le crédit bancaire qui créent l'essentiel de la monnaie. (les pièces, les billets ne représentent à peu prés rien)-- fuucx (d) 27 novembre 2011 à 20:05 (CET)[répondre]
Quel passage précisément laisse-t-il croire cela ?--Manu (discuter) 27 novembre 2011 à 20:11 (CET)[répondre]
On confond aussi allégrement monnaie scripturale et base monétaire. Il y a vraiment un gros problème ur les articles monétaires. -- fuucx (d) 27 novembre 2011 à 20:08 (CET)[répondre]
Ce n'est pas une question de passage précisément, l'ensemble des premiers paragraphes ou le mécanisme est décrit est foireux, il faut reprendre à zéro-- fuucx (d) 27 novembre 2011 à 20:17 (CET).[répondre]
Sans élément plus précis qu'une impression, il est difficile de travailler…--Manu (discuter) 27 novembre 2011 à 20:24 (CET)[répondre]
Ce n'est pas une impression c'est nul et à reprendre à zéro-- fuucx (d) 28 novembre 2011 à 22:00 (CET)[répondre]
Comparez à ce qui est à mon avis un cours standard [1] -- fuucx (d) 28 novembre 2011 à 22:19 (CET)[répondre]

Sur la section La planche à billets du secteur privé

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Je souhaite modifier la phrase "Les prix de l'immobilier ont alors augmenté de 171% entre 1997 et 2007" par la phrase "Les prix de l'immobilier ont par ailleurs augmenté de 171% entre 1997 et 2007" car l'inflation immobilière ne me semble pas avoir été une conséquence d'une politique de crédits immobiliers faciles mais un phénomène parallèle. Je crois avoir bien compris les mécanismes du crédit et ses risques mais je soumet ma suggestion car je ne suis certes pas un expert de la connexion avec l'immobilier entre 1997 et 2007 aus USA. --Bécassin (d) 28 janvier 2012 à 10:21 (CET)[répondre]

Bonjour, Effectivement les bulles immobilières peuvent avoir d'autres causes que les excès de crédits. Mais dans ce cas particulier l'accroissement immodéré des crédits dû essentiellement à la titrisation des crédits bancaires a eu un rôle majeur dans l'ampleur de la crise. André Orléan ("De l'euphorie à la panique", Cepremap, éditions rue d'Ulm, 2009, p.16) écrit : "Plus précisément, la crise des subprimes a pour origine une bulle immobilière étroitement liée à une bulle du crédit, mélange explosif maintes fois observé au cours de la longue histoire financière dont on sait avec certitude qu'il conduit à des crises bancaires et économiques majeures".gugen 29 janvier 2012 à 10:45 (CET)

Les banques privées créent-elles de la monnaie ?

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Cela n'a l'air de poser de problème à personne (sauf erreur de ma part) de mettre sur le même pied la monnaie crée par la banque centrale et ce que créent les banques. Je ne suis pas le seul à penser qu'il y a là une erreur pour ne pas dire plus : Seule la Banque centrale (en Europe la BCE) peut créer de la monnaie. Les banques privées ont le droit d'émettre des créances, qu'elles ont tout intérêt à faire passer pour de la monnaie équivalente à celle créée par la banque centrale, il n'empêche qu'il ne s'agit pas de monnaie. Ce sont des créances privées, qui peuvent d'ailleurs s'avérer douteuses... sauf à faire payer le contribuable... ça sent la théorie libérale un peu nauséabonde --Ajax421 (d) 19 avril 2013 à 16:16 (CEST)[répondre]

Sauf qu'elles sont fongibles, utilsables comme de la monnaie, correspondant aux trois fonctions de la monnaie, donc respectent entièrement la définition de monnaie. Elles ont même un "plus" par rapport à une monnaie qui serait créée ex-nihilo par l'Etat (nauséabonde, si je suis votre raisonnement, puisque sa contrepartie serait précisément le contribuable), puisque les banques les créent en contrepartie d'engagements économiques de leurs emprunteurs. Autre chose, la monnaie créée par la banque centrale a de son coté pour contrepartie essentiellement les engagements des banques privées qu'elles refinancent. La monnaie est une chaîne d'engagements économiques et seul le système bancaire peut assurer ce lien avec l'économie. --Pgreenfinch (d) 19 avril 2013 à 23:30 (CEST)[répondre]

Bonjour. Elles créent de la dette, et il faut ensuite que les banques centrales créent de la monnaie pour compenser ces dettes par de la monnaie, donc par de l'inflation. domsau2 (d) 4 juin 2013 à 12:02 (CEST)[répondre]


nouvelle introduction.

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Notification Fuucx :Notification Emmanuel legrand :Notification Leonchaix :Notification Touriste :Notification Gem :Notification Pgreenfinch :Notification ABACA :Notification Ajax421 :Notification Askedonty :Notification Bécassin :Notification Domsau2 :Notification JamesPoulson :Notification Stanjourdan : Bonjour à tous
Je vous notifie tout simplement parce que j'ai changé l'introduction de cet article, et que vous avez tous participer à cet article. Je n'ai presque rien gardé de la rédaction initiale. Il s'agit donc d'un changement majeur. J'aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez.
Si quelqu'un trouve qu'elle est moins bonne que l'ancienne, qu'il remette l'ancienne en place, merci.--Fludbis (discuter) 23 février 2016 à 11:27 (CET)[répondre]


amélioration de l'article

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J'ai des soucis de compréhension sur pas mal d'endroit. Il me semble que nous pourrions améliorer la rédaction de cet article.
Déjà je vois ceci :

2 Création de monnaie fiduciaire
2.1 Cas des devises modernes
2.2 Principes généraux
2.3 La création de monnaie scripturale par le crédit bancaire

on dirait qu'il y a un problème: une création de monnaie scripturale est à l'intérieur de la monnaie fiduciaire.--Fludbis (discuter) 23 février 2016 à 11:27 (CET)[répondre]

On ne peut pas publier sans source ; il faut discuter ici ; il n'y a pas de discussion ; ??? Fab6983 (discuter) 16 avril 2020 à 12:51 (CEST)[répondre]

Proposition de restructuration

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Comme cela a été noté par plusieurs personnes, la structure actuelle de l'article est bancale. Il y a des redondances et des parties hors sujet... Bref la structure d'ensemble est incompréhensible.

Je suggérerais de restructurer de la façon suivante:

Intro (à raccourcir)

1. Création monétaire par les banques centrales

1.1 Pièces et billets

1.2 Financement monétaire (planche à billet)
1.3 Quantitative easing
1.4 Achat de devises
1.5 Monnaie électronique

2. Création monétaire par le crédit bancaire

2.1 Mécanisme
2.2 Contrôle et limites par la politique monétaire

3. Autres types de création monétaire (monnaies locales, etc)

4. Critiques et controverses

4.1 Critiques de la planche à billet
4.2 Critiques de la création monétaire par le crédit bancaire

Les autres sections peuvent (à mon avis) dégager, car c'est redondant les articles sur la Monnaie par exemple.

Je m'y colle ce weekend, n'hésitez pas si vous avez des suggestions.

Et voilà le travail ! Bon j'imagine que c'est surement pas parfait du tout mais je peux vous dire qu'il y avait besoin de ce nettoyage et jose espérer que la structure est désormais plus claire. Il y avait littéralement 2 sections complètement redondantes, et de plus obsolètes (théorie des réserves fractionnaires), d'où le fait que l'article est beaucoup plus court maintenant. J'ai aussi pas mal viré de trucs sur les pièces et les métaux, car c'était impossible de présenter tout ça de façon intelligible avec la nouvelle structure. Si vous pensez que ça manque, je suggèrerais de créer une nouvelle section "historique". — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Stanjourdan (discuter), le 6 août 2016 à 19:48‎
Bonjour Notification Stanjourdan :, bravo, pour cette tentative de présenter un article complet et pour la clarté apportée à ces mécanismes qui sont souvent décrites de manière inutilement absconse. Je suis en revanche très réservé pour votre présentation du chapitre Théorie des réserves fractionnaires qui avance que la théorie des réserves fractionnaires et de l'« effet multiplicateur du crédit » ne reflète pas le fonctionnement réel de la création monétaire par le crédit. 1) Bien que présenté comme étant l'opinion du FMI et de la Banque d'Angleterre, elle n'est en vérité basée que sur un article signé par deux analystes du FMI et de la Banque d'Angleterre et rien n'indique que cet article représente la position officielle de ses deux institutions. 2) les analyses du FMi valent ce qu'ils valent, mais rien de plus. Pour rappel, on se souviendra des appréciations très positives du secteur bancaire islandais en 2006-2007 venant du FMI. 3) les auteurs précisent bien que leur théorie est minoritaire par rapport à ce qui est généralement admis dans la littérature de la macroéconomie néoclassique dominante. « To summarize, our work builds on the fundamental fact that banks are not intermediaries of real loanable funds, as is generally assumed in the mainstream neoclassical macroeconomics literature. ». En tant que contributeurs wikipédiens, nous devons faire part des explications selon leur importance respective dans la littérature scientifique propre au domaine évoqué. Ici, ce qui est présenté comme étant largement accepté par rapport à ce qui fut « pendant un temps » ne résulte que d'un article isolé. Les proportions ne sont pas respectées. 4) sur le fond, l'article se veut une critique du « intermediation model », en affirmant que les banques pour réaliser des prêts n'ont absolument pas besoin d'un dépôt initial de réserves des banques centrales ne fait que présenter avantageusement un des dangers qui avait été pointé du doigt par Maurice Allais il y a bien des années Émoticône sourire. Bravo encore pour votre réécriture. J'espère que vous ne me tiendrez pas reproche de ces critiques concernant ce chapitre. Comme toujours ce sont ceux qui s'efforcent d'améliorer wiki qui sont en but aux critiques Émoticône sourire. Cordialement --Thontep (d) 7 août 2016 à 12:02 (CET)[répondre]
Bonjour, merci pour ce retour. Pas de soucis, je m'attendais à ce genre de retours. Alors déjà pour commencer déjà il faut bien comprendre qu'effectivement les papiers du FMI / BoE ne nient pas du tout que les banques privées créent la monnaie par le crédit. En revanche ce qu'ils nient en bloc est la théorie selon laquelle les banques se fournissent d'abord en réserves (monnaie de base) et ensuite multiplient ces réserves en crédit. En vérité c'est l'inverse : les banques font des crédits, puis s'assurent en fin de journée que leur bilan s'équilibre, et au besoin vont se réapprovisionner en réserves sur le marché interbancaire ou la BC. En réalité, cette nouvelle théorie renforce le point de vue selon lequel les banques privées n'ont presque aucune limite à la création de crédit. Ca va donc effectivement dans le sense des Maurice Allais et autres, même si ça rectifie un point technique. C'est vrai que cette théorie est émergente, et comme d'habitude ça prendra probablement 20 ans avant que les manuels d'économie se mettent à jour... Bref je suis d'accord que la section de l'article wiki est du coup assez partiale. Pour ma défense, dans l'ancienne version il y avait deux sections redondante, non sourcées et incompréhensibles sur le multiplicateur monétaire. C'était irrécupérable à mon avis. De plus il existe les articles Réserves fractionnaires et Effet multiplicateur du crédit, qui sont assez médiocres. Il faudrait faire un gros travail de cohérence, de mise à jour sur ces 3 articles du coup, voire les fusionner. Ca sera plus simple de corriger la section de cet article quand un tel travail de fond aura été fait pour bien présenter tout ça.Stanjourdan (discuter) 7 août 2016 à 12:55 (CEST)[répondre]
Notification Stanjourdan :, sur le fond, je n'ai pas de problème. Sur la forme, il suffirait de rappeler quelle est la théorie dominante et de mieux spécifier qui énonce cette nouvelle théorie (nom des auteurs...). Pour le reste, les auteurs ne font qu'effleurer les conséquences logiques de leur théorie. Si les banque de crédit n'ont absolument pas besoin d'un dépôt initial et n'ont presque aucune limite à la création de crédit, tout lien avec une banque dite de dépôt est extrêment dangereux pour cette dernière. Dans les périodes de "credit crunch", les auteurs devront ensuite nous expliquer pour quelles raisons les gouvernements devraient intervenir pour sauver de telles banques. Enfin, et l'on voit bien que ce sont des banquiers ("Banks in the money creation model can immediately demand repayment (or refuse rollover) of a large share of existing loans out of existing deposits, causing an immediate, simultaneous, and large contraction of bank loans and bank deposits") Émoticône sourire, il faudra que les auteurs nous décrivent les brillants effets dans l'économie réelle de cet "immediate, simultaneous, and large contraction of bank loans and bank deposits" sur les cycles industriels et autres... Cdt --Thontep (d) 7 août 2016 à 16:31 (CET)[répondre]

Modification

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Bonjour. J'ai essayé 2 fois d'apporter une modification à la page : supprimée sans explication. Que dois-je faire ? Merci. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 80.215.178.249 (discuter), le 3 avril 2020 à 16:53 (CEST)[répondre]

La création monétaire est juste une définition

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Bonjour. Cet article ne traite que de la création monétaire actuelle, telle que nous la connaissons. Ça empêche toute réflexion sur un changement possible (et souhaitable vu la situation, environnementale notamment). Par exemple, la monnaie pourrait être créée par le travail de ceux qui participent à la production des "vraies valeurs", celles auxquelles tout le monde tient : éducation, santé, sécurité etc. Il me semble que d'intégrer dans l'article l'idée que la création monétaire n'est qu'une définition, qui peut donc être modifiée, serait une bonne chose. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 80.215.234.116 (discuter), le 4 avril 2020 à 11:14 (CEST)[répondre]


Bonjour. Étonnant qu'il n'y ait pas réponse...--2A04:CEC0:11B9:AFF1:61F3:6CEF:1249:287F (discuter) 11 avril 2020 à 11:52 (CEST)[répondre]

La création monétaire est juste une définition

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Bonjour. Cet article ne traite que de la création monétaire actuelle, telle que nous la connaissons. Ça empêche toute réflexion sur un changement possible (et souhaitable vu la situation, environnementale notamment). Par exemple, la monnaie pourrait être créée par le travail de ceux qui participent à la production des "vraies valeurs", celles auxquelles tout le monde tient : éducation, santé, sécurité etc. Il me semble que d'intégrer dans l'article l'idée que la création monétaire n'est qu'une définition, qui peut donc être modifiée, serait une bonne chose.

Fab — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 80.215.234.230 (discuter), le 4 avril 2020 à 18:54 (CEST)[répondre]

Il faut discuter d'une modifications à apporter à un article avant de la publier : qui décide de poursuivre la discussion...ou pas ?

--80.215.234.199 (discuter) 5 avril 2020 à 11:31 (CEST)[répondre]

Entièrement d'accord avec Fab (😊).--Fab6983 (discuter) 11 avril 2020 à 11:24 (CEST)[répondre]

La création monétaire est juste une définition

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Bonjour. Cet article ne traite que de la création monétaire actuelle, telle que nous la connaissons. Ça empêche toute réflexion sur un changement possible (et souhaitable vu la situation, environnementale notamment). Par exemple, la monnaie pourrait être créée par le travail de ceux qui participent à la production des "vraies valeurs", celles auxquelles tout le monde tient : éducation, santé, sécurité etc. Il me semble que d'intégrer dans l'article l'idée que la création monétaire n'est qu'une définition, qui peut donc être modifiée, serait une bonne chose.

--2A04:CEC0:11B9:AFF1:61F3:6CEF:1249:287F (discuter) 11 avril 2020 à 12:09 (CEST)[répondre]

Qu’est-ce qui empêcherait un pays d’utiliser une monnaie créée par la production des valeurs auxquelles tout le monde tient (santé, éducation, sécurité etc.) ? Merci.

--80.215.234.123 (discuter) 11 avril 2020 à 21:03 (CEST)[répondre]

On ne peut pas publier sans source : il faut venir ici en discuter. Mais il n'y a pas de discussion... Que faire ? --Fab6983 (discuter) 16 avril 2020 à 14:01 (CEST)[répondre]

Création monétaire par les banques privées : mécanisme

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Le paragraphe concernant le mécanisme de création monétaire par les banques privées commence ainsi :

« Lorsqu'une banque octroie un crédit à un particulier ou une entreprise, soit elle utilise les dépôts existants, soit elle passe par un processus de création monétaire. »

En réalité, seul un organisme non bancaire prête des dépôts existants. Une banque privée garde ses liquidités en couverture et ne les prête pas. Parce que prêter par création monétaire lui permet d'obtenir un fort levier sur ses liquidités. Il ne s'agit donc que d'une alternative théorique. En pratique, la banque ne prête jamais de dépôts existants, comme le dit bien la brochure de la Bank of England précitée :

« À chaque fois qu'une banque fait un prêt, elle crée simultanément un dépôt sur le compte en banque de l'emprunteur, créant ainsi de la nouvelle monnaie ».

Cela est confirmé explicitement dans la même brochure :

« Rather than banks lending out deposits that are placed with them, the act of lending creates deposits — the reverse of the sequence typically described in textbooks ». — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 83.47.72.103 (discuter), le 18 avril 2020 à 13:50 (CEST)[répondre]