Discussion:L'École des femmes
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- Portail Les Femmes : la pose de ce bandeau ne me semble pas pertinent.. En effet, le thème de la pièce, c'est le vieillissement, la peur de la solitude et surtout l'égo-centricité du bourgeois et le sentiment de supériorité de sa condition. Agnés n'est qu'un argument théâtral, son personnage est secondaire. Tout ce que l'on sait, c'est qu'elle sort du couvent où elle a été tenue dans une certaine ignorance. Cela ne me semble pas suffisant pour illustrer la condition féminine du XVIIe siècle. Ollamh 21 octobre 2005 à 18:16 (CEST)
J'ai rétabli le Portail:Les Femmes parce que, même si je suis bien d'accord sur les thèmes du vieillissement, de la peur de la solitude de l'égo-centricité du bourgeois et du sentiment de supériorité de sa condition, dire qu'agnès est un personnage secondaire me semble très faux. Si Agnès ne symbolise pas toute la condition féminine du XVIIe siècle, ce personnage permet à la pièce d'aborder aussi les thèmes de la domination masculine, du mariage forcé, de l'éveil de l'amour, ne serait-ce qu'en lisant le titre, on se rend compte qu'il ne s'agit pas uniquement de l'histoire d'un vieux bourgeois... Je pense donc que les deux portails ont bien leur place dans l'article... Je dirais que le sujet de la pièce c'est « l'école des femmes » donc très nettement la façon dont Arnolphe traite sa future femme. Agnès est non-seulement le personnage principal féminin, mais il est devenu emblématique des rôles d’ingénues, en parlant de l'emploi de telle ou telle actrice on peut dire « c'est une Agnès ». 夕鹤 21 octobre 2005 à 21:59 (CEST)
Vers
[modifier le code]Y'a-t-il vraiment des gens qui s'amusent à compter le nombre de vers et d'alexandrins dans des pièces de théatre ?
Toqueville fait référence à l'école des femmes dans son jugement de la Seconde République (1848). Il met en lien avec la relation qui se tisse entre Arnolphe et Agnès et le désir d'éduquer la nation afin qu'elle vote comme les révolutionnaires le souhaitent, ainsi que l'incompréhension du desamour des électeurs à son égard. source: Toqueville, Souvenirs, 1851, éd Bouquins, p 783
Répliques célèbres
[modifier le code]- « Je sais un paysan, qu’on appelait Gros-Pierre,
- Qui, n’ayant pour tout bien qu’un seul quartier de terre,
- Y fit tout à l’entour faire un fossé bourbeux,
- Et de Monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux. » (Chrysalde, acte I, scène 1, vers 179-182)
(Thomas Corneille avait pris le nom de "Corneille de l'Isle")
- « Le petit chat est mort. » (Agnès, acte II, scène 5, vers 461) : adoptée comme titre de l'une des chansons de l'album À la belle de mai par Renaud, du 29e album de la bande dessinée Jeremiah par Hermann, citée par Jacques Brel dans Les Vieux, la réplique est connue pour son interprétation par Isabelle Adjani dans son premier rôle à la Comédie-Française.
- « Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi. » (Arnolphe, acte II, scène V, vers 462)
- « Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage :
- À d’austères devoirs le rang de femme engage,
- Et vous n’y montez pas, à ce que je prétends,
- Pour être libertine et prendre du bon temps.
- Votre sexe n’est là que pour la dépendance :
- Du côté de la barbe est la toute-puissance. » (Arnolphe, acte III, scène 2, vers 700)
- « Il le faut avouer, l’amour est un grand maître :
- Ce qu’on ne fut jamais il nous enseigne à l’être. »
- « L’amour, sait-il pas l'art d'aiguiser les esprits. » (Horace, acte III, scène IV, vers 900-901)
J'ai déplacé ici cette section, qui me semble avoir davantage sa place sur Wikiquotes. Par ailleurs, je ne saurais dire, en l'absence de sources, si ces répliques sont bien les plus fameuses de la pièce où si le ou les compilateurs ont repris les passages qui leur plaisait le plus.--Masque-sur-Mesure (d) 16 septembre 2012 à 21:35 (CEST)
Déplacement d'une partie de la section « commentaires »
[modifier le code]Je déplace ici ces passages de l'article (outre qu'ils ne sont pas sourcés, tous ne me semblent pas directement intéresser la pièce en question ; les informations les plus pertinentes - sur la querelle notamment - sont ou seront traitées dans la suite de l'article.)
Le 20 février de cette année 1662 Molière, à quarante ans, avait épousé Armande Béjart, âgée de dix-neuf ans, la fille de sa maîtresse, Madeleine, ce qui lui vaut de nombreuses attaques et d’être accusé de relations incestueuses avec cette personne qui pourrait être sa fille. La pièce fait scandale, et l’année 1663 voit défiler une série de pièces écrites en « droit de réponse » à la précédente. Molière répond à ses adversaires par La Critique de l'école des femmes. Edme Boursault, auteur attitré de l’Hôtel de Bourgogne, écrit alors une comédie intitulée Le Portrait du peintre, ou la Contre-critique de l’école des Femmes ; Molière réplique avec son Impromptu de Versailles dans lequel il caricature Boursault et les acteurs de l’hôtel de Bourgogne. Et ainsi de suite ; Jean Donneau de Visé répond avec La Vengeance des marquis.
En janvier 1664, Montfleury compose un Impromptu de l’Hôtel de Condé, où, en voulant méchamment croquer une caricature de Molière, il décrivit à merveille son incontestable talent d’acteur comique, qui fit, pour une bonne part, le succès de ses comédies :
- [...] il vient, le nez au vent,
- Les pieds en parenthèse et l’épaule en avant,
- Sa perruque, qui suit le côté qu’il avance,
- Plus pleine de lauriers qu’un jambon de Mayence,
- Ses mains sur les côtés d’un air un peu négligé,
- Sa tête sur le dos comme un mulet chargé,
- Ses yeux fort égarés ; débitant ses rôles,
- D’un hoquet perpétuel sépare ses paroles.
L’intérêt de L’École des femmes, c’est sa réalité. Molière a délibérément choisi d’ancrer la comédie dans le réel de son époque. Les personnages sont ses contemporains qui évoluent avec leur complexité. De cette peinture et de ce drame, il nous propose une philosophie de la vie, basée sur le respect du naturel et de nos prédispositions sont naturellement orienté vers celui qui nous le permet.
Commentaire de Molière lui-même dans La Critique de l'école des femmes par la voie d’Uranie : « Ce qui me paraît assez plaisant, c’est qu’un homme qui a de l’esprit, et qui est averti de tout par une innocente [...] et par un étourdi [...] ne puisse avec cela éviter ce qui arrive ».
Origine d'une illustration
[modifier le code]Le 8 janvier 2021, une IP est venue modifier la date de l'édition de l'ouvrage sur lequelle on trouverait l'illustration actuellement dans l'infobox. Comme le fait remarquer Ciseleur dans son revert justifié du 14 janvier , cette modification est en contradiction avec les infos figurant dans le fichier commons. Restait à vérifier la validité des infos de commons et là nous avons un problème. La mention du Livre de Octave Uzanne est largement insuffisante car correspond à un périodique et ne permet pas d'aller vérifier l'information à la source (une erreur de transcription est toujours possible).
De plus, cette illustration ressemble plutôt à une version dégradée d'une gravure extrêmement bien renseignée sur Paris musée qui la date de 1726 avec pour dessinateur Charles Antoine Coypel, pour graveur François Joullain, et éditeur Louis Surugue. Sur le site du musée cette illustration est sous Licence Creative Commons zero. Il me semblerait prudent de la télacharger et de l'utiliser en lieu et place de l'actuelle. HB (discuter) 14 janvier 2023 à 08:47 (CET)