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Discussion:Musique du Moyen Âge

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Proposition d'article par Lisaël causer

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J'ai posté ce texte ici, car je ne voulais pas désorganiser l'article tel qu'il est tant que ce texte n'est pas très avancé. Après, je pense qu'il faudra faire de tout ça une catégorie.

De la musique médiévale il ne nous est parvenu que très peu de choses. Si on a une bonne idée de la théorie musicale par les traités d'érudits et que l'on connaît assez bien la musique de cour, on a en revanche perdu une grande partie des créations, surtout pour la période précédent le XIVe siècle et l'ars nova, et on ne connaît rien de la musique populaire non notée.

La musique comme métaphore de la création

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Toute la théorie musicale du Moyen Âge est héritée des penseurs grecs (Platon et surtout Pythagore), et fut transmise par l'intermédiaire des théologiens et penseurs de l'antiquité tardive (Macrobe in Commentaire sur le Songe de Scipion, Cassiodore in institutiones divinarum et humanarum litterarum, et surtout Boèce in De institutione musica, ainsi que Saint Augustin in De musica)

Au Moyen Âge, la musique est appréhendée d'un point de vue philosophique et métaphysique. Tous les traités de musique ou presque commencent par cette même anecdote : « (Pythagore) passa (...) par devant une forge ou il oy forgier sur une enclume de .iiij.(4) grans marteaulx qui faisoient ensemble divers acors mélodieux et playsans a oyr dont il se esmerveilla très grandement. » (in Les échecs amoureux moralisés d'Evrart de Conty, début XVe siècle). En soupesant les quatre marteaux, Pythagore s'aperçut qu'ils pesaient respectivement 6, 8, 9 et 12 livres et en déduisit le fondement de la théorie musicale qu'est l'harmonie. Les marteaux de 6 et 12 livres donnant une octave, soit un rapport de 2/1, la quinte est donnée par le rapport 3/2 des marteaux de 8 et 12 livres ou 9 et 6 livres, la quarte par les marteaux de 8 et 6 livres ou 9 et 12 livres soit un rapport de 4/3 et enfin l'unisson par le rapport 9/8. Plus ce rapport numérique est simple, et plus l'accord est harmonieux. Tubal, le premier forgeron, et Jubal, le créateur des premiers instruments de musique (cithare et flûte) qu'il confectionna en écoutant la forge de son frère, sont deux descendants de Caïn et remplacent parfois Pythagore lorsqu'il est jugé trop païen (quoiqu'il jouît d'une bonne renommée tout au long du Moyen Âge ), et même parfois les trois personnages apparaissent dans un même texte. Cette découverte a fait dire à Pythagore que la musique était le « nombre rendu audible ». En considérant la dimension métaphysique que Pythagore donne au nombre, on comprend mieux pourquoi le philosophe s'est intéressé à la musique.

Boèce (ca480-ca525) le premier catégorisa la musique en trois dimensions distinctes : la musica mundana, la musica humana, la musica instrumentalis. Cette classification restera inchangée jusqu'au XVIe siècle.

  • La musica mundana est l'harmonie des sphères, c'est-à-dire l'enchaînement des saisons, la course des astres, l'harmonie des éléments, et la course immuable du temps, bref tout ce qui fait le monde tel que Dieu l'a voulu. Cette musique n'est pas audible. Tout juste peut-on l'entrevoir par l'observation de la nature. C'est celle jouée par les anges sur les enluminures et aux bergers la nuit de la nativité. Il est souvent dit par les étymologistes médiévaux que le mot musica est la contraction de mundi cantus, le chant du monde.
  • La musica humana, est l'harmonie de l'homme, et ce sur un plan tant physique et physiologique qu'émotionnel. Dans la médecine d'Hippocrate telle qu'elle est pratiquée au Moyen Âge, la musica humana est l'équilibre des humeurs qui conditionnent une bonne santé. C'est aussi l'harmonie de l'âme et du corps, des émotions et de la foi. Là encore cette musique n'est pas audible mais peut être entrevue par l'introspection. Elle est une image à l'échelle humaine de la musica mundana.
  • Enfin, la musica instrumentalis est la musique audible émanant de la voix humaine ou d'instruments de musique. Elle est l'expression de la musica humana et, par là même, une métaphore de la musica mundana.


La musique comme art

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La musique fait partie avec l'arithmétique, la géométrie et l'astronomie du quadrivium qui forme, avec le trivium grammaire, rhétorique et dialectique, les sept arts libéraux, canon de toute connaissance du Moyen Âge occidental. Ce sont ces sept arts qui sont enseignés dans les universités qui fleurissent à partir du XIIe siècle. Cependant, cet enseignement n'est que théorique et le lexique fait la différence entre le musicus (compositeur et théoricien) et le cantor(interprète).

Elle est définie comme étant l'art du mouvement et, à ce titre, inclut la danse.

à étoffer

Théorie et évolution

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Rythmique

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Notation musicale

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de qui tu parles?

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moi? 2A01:E0A:8B3:76A0:90DC:D5D:C56C:CC37 (discuter) 8 décembre 2021 à 19:09 (CET)[répondre]