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Douzillac

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Douzillac
Douzillac
Le bourg de Douzillac.
Blason de Douzillac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Dominique Mazière
2020-2026
Code postal 24190
Code commune 24157
Démographie
Population
municipale
828 hab. (2021 en évolution de +2,6 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 09″ nord, 0° 25′ 10″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 167 m
Superficie 17,17 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
Législatives Première circonscription
Localisation
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Douzillac
Géolocalisation sur la carte : France
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Douzillac
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Douzillac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Douzillac

Douzillac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Bordée par l'Isle, la commune de Douzillac est localisée dans l'ouest du département de la Dordogne. Hormis la zone située en vallée de l'Isle, la majeure partie du territoire communal se situe dans la forêt de la Double.

Le bourg de Douzillac est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-est de Mussidan et onze kilomètres au sud-ouest de Saint-Astier. Il est traversé par la route départementale (RD) 40. La principale voie de communication de la commune reste cependant la RD 3 qui passe 300 mètres au sud du village.

La commune est également desservie par la ligne ferroviaire de Coutras à Tulle. La halte ferroviaire de Douzillac étant fermée depuis 2017, la gare la plus proche est celle de Neuvic, à trois kilomètres du bourg.

Entre Saint-Germain-du-Salembre au nord-est et Saint-Louis-en-l'Isle au sud-ouest, le territoire communal est traversé sur huit kilomètres par le sentier de grande randonnée GR 646 qui passe par le bourg.

Communes limitrophes

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Douzillac est limitrophe de six autres communes. Au sud-ouest, le territoire de Saint-Front-de-Pradoux est distant de moins de 800 mètres.


Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Douzillac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Douzillac.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 48 m[5] au sud-ouest, là où l'Isle quitte la commune pour entrer sur celle de Saint-Louis-en-l'Isle, et 167 m[5] au nord-est, en forêt de la Double au lieu-dit le Portail Rouge, à proximité de la commune de Saint-Germain-du-Salembre[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,17 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,09 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Isle, la Beauronne, le Biacle, le ruisseau des Trois Fontaines et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[15],[Carte 1].

L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[16],[17]. Elle arrose la commune du nord-est au sud-ouest sur six kilomètres, la séparant de Neuvic et Sourzac.

La Beauronne, d'une longueur totale de 18,12 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent-de-Connezac ; son bras oriental se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Saint-Front-de-Pradoux et de Saint-Louis-en-l'Isle, face à Sourzac[18],[19]. Elle arrose le territoire communal à l'ouest sur sept kilomètres, servant en grande partie de limite naturelle face aux communes de Beauronne et Saint-Jean-d'Ataux.

Deux autres affluents de rive drote de l'Isle arrosent la commune : le Biacle au sud sur plus d'un kilomètre et demi, et le ruisseau des Trois Fontaines qui borde le territoire communal à l'est sur un kilomètre et demi face à Neuvic.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 863 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac à 17 km à vol d'oiseau[25], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 916,6 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Au , Douzillac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle est située hors unité urbaine[30] et hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), prairies (14,6 %), zones urbanisées (6,5 %), terres arables (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Douzillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1991, 1993 et 1999[36],[34]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Mussidanais » prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle[37],[38].

Douzillac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Douzillac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 84 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[44].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

En occitan, la commune porte le nom de Dosilhac[45].

Politique et administration

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Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1799 Jean Barronnie    
1799 1815 Bernard Bleynie    
1815 1832 Joseph Chevalier Lareygne    
1832 1835 Ainé Lestang    
1835 1842 Joseph Chevalier Lareygne    
1842 1848 Théodore Bleynie    
1848 1852 Pierre Jules Saby    
1852 1855 Pierre Brizon    
1855 1870 Léon Chevalier Lareygne    
1870 (1877 ou 1878) Antoine Chivaille   Notaire
janvier 1878 novembre 1903 Max Bleynie[48]   Agriculteur
novembre 1903 décembre 1903 Théodore Laborie   Adjoint faisant fonctions de maire
décembre 1903 mai 1904 Théodore Laborie    
mai 1904 décembre 1919 Gustave Garnier    
décembre 1919 (1920 ou 1921) F. Vermeil de Conchard    
février 1921 octobre 1944 Joseph Pierre Dessagne    
octobre 1944 mai 1945 Joseph Dubeau    
mai 1945 mars 1959 Fernand Madillac    
mars 1959 mars 1977 Gaston Bariteaud    
mars 1977 mars 2001 Arnaud Moreau    
mars 2001 mars 2014 Alain Auxerre SE[49] puis
apparenté PCF
Retraité de la fonction publique
mars 2014
(réélu en mai 2020)
En cours Dominique Mazière[50]    

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune fait partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) Douzillac-Beauronne. Début 2021, les deux anciens bâtiments de l'école de Douzillac sont remplacés par une école nouvellement bâtie, permettant d'accueillir les élèves depuis la maternelle jusqu'au cours élémentaire 2, les cours moyens étant assurés par l'école de Beauronne[51].

Dans le domaine judiciaire, Douzillac relève[52] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

En 2021, la commune comptait 828 habitants[Note 5], en évolution de +2,6 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1821 2081 1551 1171 2321 1871 1881 2501 175
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1151 0911 0741 0431 0521 0651 1171 0271 007
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
938975944802831793754753737
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
689716679604628710784798807
2021 - - - - - - - -
828--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête communale sur quatre jours fin août[56].
Ferme aquacole sur la Beauronne au lieu-dit Petit-Boissonnie.

En 2015[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 340 personnes, soit 42,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinquante-sept) a augmenté par rapport à 2010 (quarante) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,8 %.

Établissements

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Au , la commune compte quarante-sept établissements[58], dont vingt-quatre au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf dans l'industrie, trois dans la construction, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[59].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine naturel

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Située au sud-est de la forêt de la Double et bordée par l'Isle, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées.

Natura 2000

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La Beauronne entre les Ralauds et le Moulin de Beauronne.
L'Isle au barrage de Mauriac.

Deux sites Natura 2000 sont présents sur le territoire communal.

La vallée de la Beauronne fait partie des vallées de la Double, considérées comme site important par le réseau Natura 2000 pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[62]. On peut y trouver notamment la cistude d'Europe (Emis orbicularis), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la loutre (Lutra lutra), le vison d'Europe (Mustela lutreola), le chabot commun (Cottus gobio) ou encore la lamproie de Planer (Lampetra planeri)[62].

Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site très important pour le vison d'Europe ainsi que pour une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus gaslinii). Outre la cistude d'Europe et l'écrevisse à pattes blanches, on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses[63].

La commune présente deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :

  • sur les deux tiers du territoire communal, une ZNIEFF de type II : une zone boisée, la Double orientale[64],[65].
  • depuis l'entrée de l'Isle sur la commune jusqu'au lieu-dit La Martinie, une ZNIEFF de type I : la « vallée de l'Isle de Neuvic à Saint-Louis-en-l'Isle », site de prairies inondables à la flore et la faune diversifiées[66],[67].

Personnalités liées à la commune

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  • Philippe Maine (1830-1893) est un officier français qui s'illustra aux batailles de Sébastopol, de Camerone et de Bazeilles, mort à Douzillac[68]. Il est l'un des trois survivants de Camerone. Chaque année, le , date anniversaire de la bataille de Camerone, un hommage lui est rendu au cimetière de Douzillac par des légionnaires résidant en Dordogne[69]. Une promotion de l'école militaire interarmes a été baptisée de son nom.
  • Alexandre Chauvière est un cycliste français, vendéen de naissance ; il a résidé à Douzillac. Il a participé au Tour de France en 1912 avec l'équipe Griffon, dossard 16. Il abandonné entre Belfort et Chamonix, terme de la 4e étape. La veille, il était 60e au classement général.
  • Rémy Dumoncel, directeur littéraire des Éditions Tallandier, maire de la commune d'Avon près de Fontainebleau, est arrêté pour avoir sauvé des centaines de réfugiés juifs, notamment des écrivains Il est déporté et assassiné au camp de Neuengamme le 15 mars 1945. Il a résidé à Douzillac où il possédait une propriété.
  • Aurélie Zengerlin, Miss Aquitaine 2009.

Héraldique

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Blason de Douzillac Blason
D'azur à la fasce d'argent accompagnée en chef de deux aigles d'or et en pointe d'un lion du même ; à la bordure d'or chargée de six tourteaux de sinople, chacun surchargé d'une tierce d'argent et ordonnés 1, 2, 2 et 1[70].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Douzillac sur le site des Offices de Tourisme de la Vallée de l'Isle

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le ruisseau de Rieu Quérieu, affluent de rive droite de la Beauronne, n'arrose pas la commune de Douzillac située en rive gauche à leur confluence.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Douzillac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Douzillac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Douzillac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Repères géographiques de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Douzillac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Douzillac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « Confluence Isle-Dordogne face à la Pêcherie » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
  17. Sandre, « l'Isle »
  18. « Confluence Beauronne-Isle au sud-est du château de Beaufort » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
  19. Sandre, « la Beauronne »
  20. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  21. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  23. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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