Emma Paris
Naissance | |
---|---|
Nom de naissance |
Emma Charatz |
Nationalité | |
Activités |
Emma Paris (anciennement Emma CakeCup), de son vrai nom Emma Charatz [1], est une influenceuse et vidéaste web française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Débuts sur internet
[modifier | modifier le code]Elle débute sur YouTube en 2013, âgée de 17 ans, avec des tutoriels beauté[2].
Carrière
[modifier | modifier le code]En 2015, elle participe au festival Vidéo City[3].
En 2017, elle fait partie de l'écurie de Studio71, une pépinière à youtubeurs créée par TF1[4].
En octobre 2017, elle sort une BD[5],[6].
En janvier 2022, Emma CakeCup devient Emma Paris[7].
Publications
[modifier | modifier le code]- Emma CakeCup, Emma CakeCup - Tome 1 (Le sosie maléfique), Éditions Jungle, , 48 p. (ISBN 2822221618)
- Emma et Jiraf (ill. Pauline Roland), Emma Cakecup - Tome 2 (Retour vers le passé), Éditions Jungle, , 48 p. (ISBN 2822222932)
Polémiques
[modifier | modifier le code]Photo Instagram inappropriée lors de l'Armistice
[modifier | modifier le code]Le 11 novembre 2018, elle crée une polémique[8] en postant sur Instagram une photo en lingerie avec son compagnon (Vlad Oltean), avec la légende : « Je rigole parce que je suis en train de lui faire pipi dessus. Hihi allez, bon dimanche ! ... une pensée aux morts tombés pour la France »[9], avant de présenter ses excuses[10].
Demande de partenariat avec un hôtel
[modifier | modifier le code]En juin 2018, elle pousse un coup de gueule sur Snapchat, après qu'un hôtel n'a pas donné suite à sa demande de partenariat, lui provoquant un lynchage sur les réseaux sociaux[11].
Accusation de promotion de sites louches
[modifier | modifier le code]En novembre 2018, elle et son compagnon Vlad Oltean, sont accusés de promouvoir des sites d'arnaque[12], notamment de produits de dropshipping. Ils sont accusés de mettre en avant des produits de contrefaçons et disponible moins chers sur AliExpress[13].
Accusation de racisme
[modifier | modifier le code]En juillet 2020, elle est accusée de racisme anti-chinois après avoir employé le terme « chintok »[14] dans une story Instagram[15]. Elle présente ses excuses[16] (après avoir supprimé sa story) dans une vidéo de plus de cinq minutes : « Il y a un mot, je ne sais pas pourquoi je l'ai employé, sachant que je prône toujours les trucs anti-racistes, antisémites (sic). Je suis vraiment bête, sincèrement. Je voudrais vraiment m'excuser à toute la communauté asiatique »[15].
Affaires judiciaires
[modifier | modifier le code]Affaire Emma Paris contre Dairing Tia et Antony Valerio
[modifier | modifier le code]En février 2019[17], Emma Paris poursuit en justice deux vidéastes web (Dairing Tia et Antony Valerio), après la publication d'une vidéo à son encontre, sur leurs chaines YouTube respectives, sous prétexte que ces vidéos lui auraient fait perdre des contrats[18]. Elle réclame des dommages et intérêts de 20 000 euros à Manon Delcourt (Dairing Tia) et 30 000 euros à Anthony Valerio[19].
En juillet 2019, elle décide d'abandonner les poursuites (avant le procès qui devait se tenir en septembre 2020), contre les deux vidéastes web accusés de diffamation[19],[20].
Affaire Magali Berdah et Emma Paris
[modifier | modifier le code]Emma Paris réclame plus de 2 000 000 d'euros à Magali Berdah pour non-respect de plusieurs obligations d'un contrat[21]. Le procès débute le 20 septembre 2022.
En janvier 2023, le tribunal de commerce de Paris condamne Sublim Talent et Shauna Event, deux sociétés fondées par Magali Berdah, pour rupture abusive de contrat. Ces sociétés doivent verser plus de 1 800 000 euros à Emma Paris et à Vlad Oltean[22].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « EmmaCakeCup abandonne les poursuites contre deux youtubeurs », sur Stratégies, (consulté le )
- Ludivine Olives, « La YouTubeuse Emma CakeCup sort sa première BD », sur Cosmopolitan.fr, non daté (consulté le )
- Ryad Ouslimani, « VIDÉO - Emma CakeCup : les fans "me donnent de l'amour et du plaisir" », sur Fun Radio, (consulté le )
- Joël Morio, « Le groupe TF1 ouvre sa pépinière à youtubeurs », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Rino Gallo, « Emma CakeCup, la youtubeuse qui casse les codes de la BD », sur Le Figaro, (consulté le )
- Par Christophe Levent Le 27 octobre 2017 à 14h22, « La youtubeuse Emma CakeCup sort sa bande dessinée », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Emma CakeCup change de pseudo : "On m'a soutiré de l'argent" » (consulté le )
- « Armistice : l’influenceuse Emma Cakecup a créé la polémique en France à cause d’une photo », sur Soirmag, (consulté le )
- « Emma CakeCup, star des réseaux sociaux, conspuée pour son hommage de mauvais goût pour le 11 novembre », sur TF1 INFO, (consulté le )
- « Cette publication CHOC de l’influenceuse Emma Cakecup ne passe pas du tout en France: "Tu déconnes grave" », sur RTL Info, (consulté le )
- Hiba Semali, « Emma CakeCup : La youtubeuse lynchée après une demande de partenariat ! », sur www.purepeople.com, (consulté le )
- Raphaël Grably, « Instagram: deux célèbres influenceurs accusés de promouvoir des sites d’arnaque », sur BFMTV, (consulté le )
- Condé Nast, « L'influenceuse Emma Paris dénonce les méthodes de Magali Berdah devant la justice », sur Vanity Fair, (consulté le )
- « Emma CakeCup a présenté des excuses après des accusations de racisme anti-chinois », sur Le HuffPost, (consulté le )
- Condé Nast, « Emma Cakecup crée un tollé après un dérapage raciste sur Instagram », sur GQ France, (consulté le )
- « Fustigée à cause de sa bourde raciste », sur 20 minutes, (consulté le )
- « EmmaCakeCup attaque deux youtubeurs en justice pour diffamation », sur Stratégies, (consulté le )
- David-Julien Rahmil, « Emma CakeCup accusée d'arnaque, elle porte plainte pour diffamation », sur L'ADN, (consulté le )
- Perrine Signoret, « Business douteux : EmmaCakeCup abandonne les poursuites contre deux youtubeurs accusés de diffamation », sur Numerama, (consulté le )
- « L'influenceuse Emma Cakecup abandonne les poursuites contre deux youtubeurs », sur BFMTV (consulté le )
- « L'influenceuse Emma CakeUp réclame plus de deux millions d'euros à Magali Berdah », sur BFMTV (consulté le )
- Condé Nast, « Deux sociétés de Magali Berdah condamnées à payer près de 2 millions d'euros aux influenceurs Emma Paris et Vlad Oltean », sur Vanity Fair, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]