Eslettes
Eslettes | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Inter-Caux-Vexin | ||||
Maire Mandat |
Roland Guéville 2020-2026 |
||||
Code postal | 76710 | ||||
Code commune | 76245 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Eslettois, Eslettoises | ||||
Population municipale |
1 641 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 321 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 32′ 49″ nord, 1° 03′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 44 m Max. 167 m |
||||
Superficie | 5,12 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Notre-Dame-de-Bondeville | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
| |||||
modifier |
Eslettes est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Paysages
[modifier | modifier le code]Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Eslettes est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), prairies (21 %), zones urbanisées (18,3 %), forêts (13,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Énergie
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Qualité de l'environnement
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Esletis vers 1040[13],[14], Helledes vers 1075[15], Eslette en 1757 (Cassini), Eslettes en 1953[16].
Albert Dauzat et Charles Rostaing ont renoncé à étudier ce toponyme qu'ils jugent obscur[17]. En revanche François de Beaurepaire, suivi par René Lepelley, y voit l'ancien scandinave sletta « terrain plat »[14],[18] (islandais slétta « prairie, plaine », norvégien nynorsk sletta). Cependant, cet appellatif toponymique est employé ici au pluriel, comme tous les mots scandinaves employés en toponymie de façon absolue (ex. : Boos, Tostes, Tôtes, Escalles, Écalles ou Veules)[14]. Ils rappellent le pluriel des noms de lieux anglais de même origine noroise, c'est ainsi qu’Eslettes a pour équivalent Sleights (en) (Yorkshire, GB). Le sens global de ce toponyme est donc « terrains plats, prairies ».
Cette explication est confortée par le toponyme Élétot (Seine-Maritime, Esletetot vers 1025)[14], dont le second élément -tot est indiscutablement issu de l'ancien scandinave topt « terrain constructible, ferme » (voir noms en -tot) et dont le premier élément de la forme ancienne Eslet- est semblable.
Alors qu’Élé- est une forme contractée d’Eslete-, dont la graphie est moderne, Eslettes a conservé graphiquement l'initiale Es- qui n'est normalement pas prononcée « Es », mais « É »[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Eau et déchets
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune relève de l'académie de Normandie.
Postes et télécommunications
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 1 641 habitants[Note 2], en évolution de +6,28 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Vie associative
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église Sainte-Jeanne-d'Arc a été construite en 1920 sur les plans de l'architecte Pierre Chirol. Elle est située sur un terrain donné à la commune par Léonce Mollet. L'église relève du diocèse de Rouen. Mgr André du Bois de La Villerabel, archevêque de Rouen l'a bénie le 14 juin 1925[28]. Le Bulletin religieux de l'archidiocèse de Rouen la décrit « originale en sa simplicité voulue, parfaitement adaptée au cadre champêtre et aux besoins de la population ».
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Luc Dourville, Eslettes : Les soldats eslettois de la Grande Guerre, Petit-Caux/76-Petit-Caux, Wooz, , 110 p. (ISBN 979-10-96714-07-0).
- Jean-Luc Dourville, Eslettes : Histoire de mon village natal, t. 1, Wooz, , 168 p..
- Jean-Luc Dourville, Eslettes : Histoire de mon village natal, t. 2, Wooz, .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Eslettes sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Eslettes et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 270b.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150)Ouvrage publié avec le soutien du CNRS.
- Ibid.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 346.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 117.
- « Pas de sixième mandat : Le maire, Michel Tieursin, a présenté ses vœux et a dressé un bilan de ses trente années à la tête de la commune », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- https://www.yumpu.com/fr/document/read/36097434/parlementaires-conseillers-ragionaux-elunet
- « Municipales à Eslettes : Roland Guéville candidat à la succession de Didier Cartier : Conseiller municipal depuis plus de trente ans, le candidat sera à la tête de la liste « Partageons demain », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2020. L’adjoint au maire d’Eslettes à la tête d’une liste de gauche : Roland Guéville emmène la liste « Partageons demain » à Eslettes. L’équipe a présenté son programme », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Roland Guéville, élu depuis 1989, ayant effectué quatre mandats en tant qu’adjoint, briguera donc le poste de maire, en remplacement de Didier Cartier, qui n’a pas souhaité se représenter ».
- « Municipales 2020. Roland Guéville élu maire d’Eslettes par le conseil municipal : Le conseil municipal s’est réuni lundi 25 mai 2020. L’ex-adjoint sortant, Roland Guéville, a été élu maire », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eslettes », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5) .