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Eugène Édouard Boyer de Peyreleau

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Eugène Édouard Boyer de Peyreleau
Fonctions
Député français
Cinquième législature de la monarchie de Juillet (d)
Chambre des députés
Eure
-
Député français
Quatrième législature de la monarchie de Juillet (d)
Chambre des députés
Eure
-
Député français
Deuxième législature de la monarchie de Juillet (d)
Chambre des députés
Gard
-
Vice-gouverneur (en)
-
Titre de noblesse
Baron de l'Empire (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Alès (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Eugène-Édouard Boyer de PeyreleauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Gard puis Eure
Activité
Période d'activité
Autres informations
Arme
Unité
Grades militaires
Conflits
Distinctions

Eugène Édouard Boyer de Peyreleau, baron de l'Empire est un militaire et homme politique français, né le à Alès (Gard) et mort le dans la même ville.

Boyer de Peyreleau sert sous les ordres de Jacques Alexandre Law de Lauriston dans la Grande Armée.

Au moment de la Restauration, il est nommé commandant en second de la Guadeloupe le 13 juin 1814 sous les ordres du gouverneur Charles Alexandre Léon Durand de Linois mais ne sera sur l'île que le 14 octobre. Durant les Cent-Jours, il semble rallier Napoléon. La Guadeloupe est divisée en trois, le courant monarchique, le courant bonapartiste et le courant britannique (des planteurs militants). En secret, les planteurs contactent les autorités anglaises installées à Antigua qui sont indécises. Le 6 juin 1815, la Guadeloupe est en état de siège[1]. Le 15 juin, une goélette du Gouvernement impérial, envoyé pour obtenir le ralliement de la Guadeloupe et de la Martinique, débarque ce qui oblige Boyer à faire pression sur le Gouverneur de Linois. À la suite du refus de Linois, le 18 juin, il ordonne l'arrestation de plusieurs fonctionnaires et la séquestration du gouverneur et annonce le 19 son ralliement à l'empereur. Les anglais interviennent et le 10 août Linois et Boyer capitulent[2].

Il est traduit devant un conseil de guerre en mars 1816, condamné à mort puis à vingt ans de prison[3]. Gracié, il prend sa retraite dans ses terres du Gard. En 1825, il publie une histoire des Antilles françaises. Entre 1831 et 1841, il obtient deux mandats de député.

  • Député du Gard (1831-1834)
  • Député de l'Eure (1837-1841)

Distinction

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  • Eugène-Edouard Boyer-Peyreleau, Les Antilles françaises, particulièrement la Guadeloupe, depuis leur découverte jusqu'au 1er novembre 1825, t. premier, Paris, Chez Ladvocat, , 420 p. (lire en ligne)
  • Eugène-Edouard Boyer-Peyreleau, Les Antilles françaises, particulièrement la Guadeloupe, depuis leur découverte jusqu'au 1er novembre 1825, t. second, Paris, Chez Ladvocat, , 466 p. (lire en ligne)
  • Eugène-Edouard Boyer-Peyreleau, Les Antilles françaises, particulièrement la Guadeloupe, depuis leur découverte jusqu'au 1er novembre 1825, t. troisième, Paris, Chez Ladvocat, , 528 p. (lire en ligne)
  • Les Antilles françaises, vol. 2, Ladvocat, (présentation en ligne)
  1. « Histoire sucrière », sur Marie Galante Terre d'histoire (consulté le )
  2. Steeve Prudent, « Il y a 204 ans, Le Gouverneur de Linois arrêté, la Guadeloupe est prise par les anglais », sur La 1ère France TV Info, (consulté le )
  3. « Ministère des Colonies. Guadeloupe - 1817 », sur ANOM (consulté le )

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Procès de M. le comte Durand de Linois, contre-amiral, et de M. le baron Boyer de Peyreleau : accusés de désobéissance, de rébellion, mis en jugement devant le 1er conseil de guerre de la 1re division militaire (précédé d'une notice biographique sur ces officiers, ornée de leurs portraits), Paris, S.-C. L'Huillier, (OCLC 1143063309, BNF 36313711, lire en ligne)

Liens externes

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