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Fédry

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Fédry
Fédry
Vue générale avec les Vosges.
Blason de Fédry
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes des Quatre Rivières
Maire
Mandat
Jean Roblet
2020-2026
Code postal 70120
Code commune 70230
Démographie
Gentilé Fédrisiens
Population
municipale
95 hab. (2021 en évolution de −1,04 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 01″ nord, 5° 52′ 43″ est
Altitude Min. 196 m
Max. 264 m
Superficie 8,76 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vesoul
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dampierre-sur-Salon
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Fédry
Géolocalisation sur la carte : France
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Fédry
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
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Fédry
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Fédry

Fédry est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les Fédrisiens.

Géographie

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Localisation

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Fédry est située en bordure ouest de la vallée de la Saône, à l'extrémité est d'une vallée plus petite venant du nord-ouest.

Structure agricole

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D'une superficie totale de 876 ha, le territoire de la commune se décompose comme suit[Quand ?] :

  • Village : 11 ha ;
  • Forêts : 215 ha (dont une centaine de bois communaux) ;
  • Terres arables : 337 ha ;
  • Prés : 240 ha ;
  • Vignes : 1 ha ;
  • Landes : 11 ha ;
  • Étang et fossés : 4 ha ;
  • Divers (voirie...) : 57 ha.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est arrosée par deux rivières :

  • la Saône qui longe la commune à l'est ;
  • la Bonde qui prend sa source dans les bois de Grandecourt et de Vauconcourt. Celle-ci traverse le village d'ouest en est, et se jette dans la Saône à l'extrémité sud de la prairie, au pied des coteaux du Treuil. Coteaux recouverts de vigne jusqu'à la deuxième moitié du XIXe siècle (on peut encore y voir des murs en pierres sèches soutenant les terres).
  • Une source d'eau minérale froide y a été découverte (530 mg/l de carbonate de fer, 436 mg/l de sulfate de chaux, 424 mg/l de carbonate de chaux), mais faute d'exploitation et d'entretien, elle s'est peu à peu perdue[réf. nécessaire].

La prairie est un dépôt d'alluvions modernes dans les lits actuels et passés de la Saône, et d'alluvions plus anciennes entre celle-ci et le village. La partie nord-ouest est recouverte de limons tertiaires. Le reste du territoire étant constitué de calcaire du Jurassique Supérieur, avec en plusieurs endroits des traces plus ou moins visibles d'exploitations de carrières, dont les plus anciennes remontent au IIe siècle, avec l'exploitation de pierre dite de Vergenne par les Gallo-Romains.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 954 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Combeaufontaine », sur la commune de Combeaufontaine à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −26 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Fédry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,9 %), prairies (32,6 %), forêts (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones urbanisées (3,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, l'instituteur du village, M. Alfred Milliard, passionné d'histoire et d'archéologie y découvrit plus de 7 000 pièces (fragments ou éclats de silex, des percuteurs, des nucléus, des pointes, des haches polies, des lames, des fragments de poteries), aujourd'hui faisant partie des collections du musée de Besançon. Toutes ses découvertes ont permis de situer sur le territoire des stations préhistoriques datant du Paléolithique, du Mésolithique et du Néolithique.

Plus près de nous, des vestiges d'une voie romaine venant de Besançon ont été découverts entre Fédry et Vanne, celle-ci servant entre autres au transport des pierres extraites dans les carrières.

XIIe siècle : Fédry est mentionnée pour la première fois dans la Chronique de Bèze en 1108 (Ferdriacus)[13].

En 1899, au château Pahon ou château de Pavon, a été découvert un carrelage émaillé avec des écussons du XVe siècle. Le blason de Fédry est l'un d'eux. Il existe aussi une légende qui dit que si on fouillait le fond de la Saône vers le château on y retrouverai une barque chargée d'or.

XVIe siècle : en 1569, Fédry fut pillée, saccagée et incendiée par les reîtres de Wolfgang de Bavière, duc des Deux-Ponts.

XVIIe siècle : la seigneurie appartient à Antoine Luquet de Grangebeuve.

XVIIIe siècle : la seigneurie appartient aux familles Luquet de Grangebeuve et Henrion de Magnoncourt.

XIXe siècle : le , un incendie détruisit 25 maisons sur 140.

L'histoire de Fédry a été écrite par Alfred Milliard (1838-1900). Mais cet ouvrage n'a jamais été édité. Par contre, elle parut entièrement dans les bulletins paroissiaux du village de à . C'est à partir de ces bulletins qu'elle fut recopiée par plusieurs personnes, notamment Charles Bouchard et plus récemment par René Porro. Il existe encore quelques-unes de ces copies.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Dampierre-sur-Salon[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de ce canton s'est accru, passant de 29 à 50 communes.

Intercommunalité

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La commune fait partie de la communauté de communes des quatre rivières, intercommunalité créée en 1996.

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs[15]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1853 18.. Bon Marie Humbert    
1893 1897 Ambroise Durand    
1897 20 mai 1900 Nicolas Mouton    
20 mai 1900 24 décembre 1908 Bonaventure Boudot    
24 décembre 1908 novembre 1917 Nicolas Boudot    
15 novembre 1919 22 novembre 1944 Paul de Germay    
17 mai 1945 octobre 1947 Albert Durand    
26 octobre 1947 novembre 1948 Aimé Gelinotte    
novembre 1948 juillet 1951 Albert Bonnaventure[16]    
18 juillet 1951 3 mars 1965 Georges Roblet    
28 mars 1965 30 novembre 1966 Marcel Kaeser    
30 novembre 1966 mars 1983 Guy Dériot    
11 mars 1983 mars 2014[17] Jean-Claude Bonnaventure    
2014[18] En cours
(au 23 février 2016)
Jean Roblet   Retraité

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 95 habitants[Note 3], en évolution de −1,04 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
548613610542605614576577561
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
523465462443427423397356353
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
331321315289259261225193203
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
17315213710992108111114110
2014 2019 2021 - - - - - -
979895------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Alfred Milliard :
Fils de Pierre Milliard et Émilie Flouquet domiciliés à Fédry au « Petit Castel ». Sa mère Émilie Flouquet était fille de Jean-Gualbert Flouquet et de Marie-Catherine Gabriel De Fédry (1796-1815). Alfred était donc par sa mère descendant de la noblesse de Fédry. Il épousa Marie Véjux, mais ils n'eurent pas d'enfants. Il décéda à Fédry le .
C'était un érudit :
    • Archéologue : 7 000 pièces répertoriées, léguées par sa famille au musée de Besançon ;
    • Écrivain : L'histoire de Fédry.

Héraldique

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D'argent à une fasce de gueules chargées de trois croissants renversés d'or

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Fédry et Combeaufontaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Combeaufontaine », sur la commune de Combeaufontaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Combeaufontaine », sur la commune de Combeaufontaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Fédry ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Abbé E. Bougaud et Joseph Garnier, Chronique de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon ; suivie de la chronique de Saint-Pierre de Bèze : publiées d'après les textes originaux, Dijon, éditions Darantiere, , 568 p. (lire en ligne) sur Gallica[réf. incomplète].
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. « Les maires de Fédry », sur francegenweb.org (consulté le ).
  16. « Décès de Pierre Bonnaventure », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  17. « Le maire ne se représente pas », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Jean-Claude Bonnaventure, 69 ans, ne briguera pas un nouveau mandat. Après 43 ans passés au service des Frédryziens, conseiller municipal de 1971 à 1983, maire de 1983 à 2014, il ne veut pas faire le mandat de trop ».
  18. « Jean Roblet, premier magistrat », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.