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François Gilbert Planche

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François Gilbert Planche
Illustration.
François Gilbert Planche en 1905
Fonctions
Député français

(3 ans et 16 jours)
Élection
Réélection 10 mai 1924
Circonscription Hautes-Alpes
Législature XIIe et XIIIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Victor Bonniard
Successeur Maurice de Rothschild

(5 ans, 6 mois et 6 jours)
Élection 10 mai 1914
Circonscription Hautes-Alpes
Législature XIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Maurice Toy-Riont
Successeur Victor Bonniard
Conseiller général des Hautes-Alpes

(16 ans, 9 mois et 26 jours)
Élection
Circonscription Canton de l'Argentière-la-Bessée
Groupe politique RRRS
Prédécesseur François Queyras
Successeur Jean Planche
Biographie
Nom de naissance François Gilbert Planche
Date de naissance
Lieu de naissance Tarare (Rhône)
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Gap (Hautes-Alpes)
Sépulture Cimetière de Tain-l’Hermitage
Nationalité Française
Profession Homme politique, Ingénieur

François Gilbert Planche, né le à Tarare, et mort le à Gap, est un industriel français spécialisé dans l'utilisation de l'énergie électrique, un homme politique français, député des Hautes-Alpes de 1914 à 1919, puis de 1921 à 1924[1] et conseiller général des Hautes-Alpes de 1907 à 1924.

L'ingénieur précurseur

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Gilbert Planche appartenait à une famille originaire de la Maurienne qui a participé au creusement des premiers tunnels alpins et à la construction des premiers barrages hydroélectriques.

On doit par ailleurs à M. Planche la construction de nombreuses usines hydro-électriques et électro-métallurgiques en Savoie et dans les Hautes-Alpes, telles que celles de La Praz, Notre-Dame de Briançon et du Massif de Pelvoux.

Ingénieur spécialiste des conduites forcées, il a participé à la construction de nombreuses centrales hydro-électriques utilisant les chutes d'eau en montagne. Il a commencé sa carrière à Saint-Jean-de-Maurienne à la fin du XIXe siècle en implantant une centrale hydro-électrique pour l'électrométallurgie.

C'est en 1894 qu'il arrive sur le site de La Bessée avec des topographes et des ingénieurs. Il fait construire, entre 1904 et 1909, la centrale de l'Argentière[2] qui est à l'époque la plus puissante d'Europe. À partir de 1910, cette centrale va alimenter en électricité l'usine de la Société électro-métallurgique de Froges produisant de l'aluminium par électrolyse. En 1913, de cette usine sortait 6 % de l'aluminium mondial. On peut encore voir le siphon de l'Argentière permettant le franchissement des gorges de la Durance, au hameau de La Bâtie des Vigneaux[3].

Francois Gilbert Planche, a participé à la fondation de plusieurs compagnies de chemins de fer d'intérêts locaux comme :

Le siège de toutes ces compagnies était situé 19 rue Bonnel à Lyon.

Il s'est aussi intéressé à l'Afrique où il a construit une partie de la ligne de chemin de fer de Cotonou au Niger et la ligne de Brazzaville à Mindouli. Il a été directeur de la Compagnie minière du Congo français qui a mis en exploitation des mines de cuivre dans cette colonie.

Le musée situé dans la centrale hydroélectrique des Claux[4] à Pelvoux (Hautes-Alpes) est consacré à l'œuvre de François Gilbert Planche dans le domaine de l'hydroélectricité.

Le politicien

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Gilbert Planche commence sa carrière politique lors des élections cantonales. Le 28 juillet 1907, il est élu conseiller général du Canton de l'Argentière-la-Bessée dès le premier tour. Rôle dans lequel il est renouvelé jusqu'à son décès en 1924, Jean Planche lui succédant[1],[5].

Pour la première fois, il se présente en 1910 au élections législatives de 1910. Arrivé en deuxième position au premier tour de scrutin, il se désiste en faveur de Émile Merle, député sortant socialiste, mieux placé, qui sera pourtant battu par Maurice Toy-Riont[1].

Lors des élections sénatoriales de 1912, il se présente au côté de Frédéric Euzière, ancien député et président du Conseil général des Hautes-Alpes. Ils sont battus par leurs concurrents, le député Antoine Blanc, et le sénateur sortant Charles Vagnat, candidats de l'union républicaine.

En mai 1914, il est de nouveau candidat à la députation à Briançon. Il l'emporte au second tour de scrutin avec 3 134 voix contre 1.756 conte son adversaire de droite, M. Cabannes.

Il est candidat à son renouvellement sur la liste d'union républicaine, radicale et socialiste en 1919, avec Victor Peytral, député sortant, et Louis Soulié[6]. Ils sont battus par la liste de concorde républicaine conduite par le troisième député sortant du département, Victor Bonniard[1].

En mai 1921, malgré une santé fragile, il est réélu député à la faveur d'une élection partielle provoquée par la démission du député Bonniard, élu sénateur. Il prendra très peu part aux activités législatives.

Le , il est de nouveau candidat à son renouvellement sur la liste du cartel des gauches, qui remporta les trois sièges du département[1].

Gilbert Planche décède le à Gap, alors encore en exercice parlementaire et local. Il est inhumé au cimetière de Tain-l'Hermitage dans la Drôme[7].

La fille de Gilbert Planche, Renée, s'est mariée en 1921 à Paris avec un entrepreneur et ingénieur des chemins de fer italien nommé Carlo Dominico Borini (né le à Omegna, Italie, décédé le à Paris).

De leur union est née Marisa Borini, actrice et pianiste concertiste. Elle-même a épousé Alberto Bruni Tedeschi, un riche industriel et compositeur d'opéra italien.

Leurs trois enfants sont Virginio, décédé en 2006, l'actrice Valeria Bruni Tedeschi, et Carla Gilberta Bruni (cette dernière enfant née de la liaison de Marisa avec Maurizio Remmert, de nationalité brésilienne, et reconnue par Alberto Bruni Tedeschi).

Distinctions et honneurs

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Décorations

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Bibliographie

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  • « François Gilbert Planche », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c d et e Biographie de François Gilbert Planche sur le site de l'Assemblée Nationale
  2. « Inventaire général : Centrale de l'Argentière », notice no IA05000614, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Ministère de la Culture - DRAC PACA : Conduite forcée dite siphon de l'Argentière et horloge des Hermes
  4. Ministère de la Culture - DRAC PACA : Usine hydroélectrique des Claux
  5. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
  6. Jean-Michel Steiner, « SOULIÉ Louis, Charles », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  7. « Drôme. L‘ancêtre de Carla Bruni est enterré à Tain-l’Hermitage », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  8. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )