Francheleins
Francheleins | |||||
La mairie de Francheleins. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Saône Centre | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Lux 2020-2026 |
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Code postal | 01090 | ||||
Code commune | 01165 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 585 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 117 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 04′ 28″ nord, 4° 48′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 209 m Max. 269 m |
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Superficie | 13,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Villars-les-Dombes | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Francheleins est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle appartient à l'unité urbaine de Belleville, au nord de l'aire urbaine de Lyon.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Francheleins, située à l’est de Montmerle-sur-Saône, unit le Val de Saône au plateau de la Dombes. Son territoire, dont l'altitude est comprise entre 180 et 250 mètres, s’étend sur un axe est-ouest sur 1 356 hectares, constitué de trois ensembles bien identifiés :
- un quartier pavillonnaire à l’extrémité occidentale de la commune avec également les habitations qui constituaient jusqu'au la commune d'Amareins (à proximité du carrefour de la RD 27 et de la voie communale no 6) ;
- le bourg de Francheleins, au croisement des routes départementales nos 27 et 88 ;
- le bourg de Cesseins à proximité de la RD 27, entre la route de Beybleu et la RD 75.
Une petite rivière, l'Appeum, traverse une partie de la commune avant de rejoindre la Saône entre Montmerle et Lurcy.
Francheleins résulte de la fusion simple des trois anciennes communes d'Amareins, Francheleins et Cesseins le , le nom définitif ayant été adopté le [1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 723,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Francheleins est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), prairies (12,1 %), zones urbanisées (6,6 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Franchelens (1147), Franchilens (environ 1150), Francheleyns (1299-1369), Franchileyns (1299-1369), Francheleins (environ 1341), Franchelleins (1365), Franchilleyns (1418), Franchelins (1455).
Histoire
[modifier | modifier le code]Un camp romain aurait été établi en ce lieu en 197, lors de la grande bataille de Septime Sévère avec Albin. On retrouva autrefois au lieu-dit le Thiollet des poteries romaines.
La paroisse de Cesseins est citée dès le Xe siècle, celle d’Amareins au XIe siècle et celle de Francheleins au XIIe siècle. Les trois paroisses faisaient autrefois partie de la châtellenie de Montmerle dans l’ancienne souveraineté de Dombes et furent donc rattachées à la France en même temps que celle-ci en 1762.
Les communes se sont réunies en . Par le référendum du , Amareins a fusionné avec Francheleins et par celui du , Cesseins a fusionné avec Francheleins.
Après avoir porté le nom d'Amareins-Francheleins-Cesseins à partir de 1974, elle est devenue simplement Francheleins par un décret du [13].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Francheleins est membre de la communauté de communes Val de Saône Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Montceaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune de Francheleins appartient à la communauté de communes Val-de-Saône Centre.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 1 585 habitants[Note 2], en évolution de +2,39 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Francheleins comporte plusieurs monuments :
- église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Amareins du XIXe siècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1969 ;
- église Saint-Martin de Francheleins. Construite en 1844, elle est de style néoclassique et porte un clocher à bulbe décoré de tuiles vernissées ;
- vestiges du château de Francheleins. Château des nobles de Franchelins cités depuis 1120, rebâti vers 1328[21] ;
- château d'Amareins XIXe siècle. Il est élevé sur une motte ou poype relevant des comtes de Savoie. À la fin du XIXe siècle, on y voyait encore des ruines[22]. L'ancienne maison forte, fut le siège d’une ancienne seigneurie possédée d’abord par les seigneurs de Francheleins, puis par ceux de Sure et successivement par les familles de Corsant, du Rousset, Butillon, de la Vaupierre, de Chateauvieux, Gayot, Bordeaux ;
- château de Tavernost à 2 km au nord-est de Cesseins. Donjon et vestiges dont l'origine remonte au XIIIe siècle mais l'essentiel du bâtiment date du XVIIIe siècle et est réemployé dans des bâtisses du XIXe siècle. En 1344, il est la possession de Philibert de Francheleins, vassal des sires de Beaujeu[23] ;
- château de Vataneins, anciennement maison forte de la Poype, reconstruit en 1882.
-
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Amareins.
-
Vue de l'église Saint-Martin de Francheleins.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Il était auparavant maire d'Amareins.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Insee - COG - Commune de Francheleins (01165) », sur insee.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Francheleins et Saint-Georges-de-Reneins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Décret n°98-1097 du 30 novembre 1998 portant changement de noms de communes », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
- « communauté de communes Val de Saône Centre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Maurice Goron est mort en cours de mandat le 23 mars 2007.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 20 (cf. Franchelins).
- Salch et Finó 1988, p. 16 (cf. Amareins).
- Salch et Finó 1988, p. 28 (cf. Tavernost).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, ouvrage collectif, pré-inventaire publié en 2000.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :