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Fritz Streletz

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Fritz Streletz
Fritz Streletz en 1982.
Biographie
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Comité central du Parti socialiste unifié d'Allemagne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Liste détaillée
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Ordre du mérite militaire (en)
Ordre de l’Étoile Rouge (d)
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Médaille "Fraternité lors des combats" (d)
Médaille "Pour le renforcement de la fraternité d'armes» (d)
Officier de l'ordre Polonia Restituta
Médaille des 50 ans de l'armée populaire mongole (d)
Médaille du Mérite de la NVA
Médaille du 30e anniversaire de la Victoire sur l'Allemagne
Croix de fer
Ordre de Scharnhorst
Ordre de Karl-Marx
Ordre de l'Amitié des peuples
Ordre du Mérite patriotique
Héros du travail
Medal Brotherhood in Arms (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Fritz Streletz (né le 28 septembre 1926 à Grodziec) était un Generaloberst de la NVA, vice-ministre du ministère de la Défense nationale de la RDA, chef du siège de l'état-major de la NVA et secrétaire du Conseil National de Défense. Coresponsable du régime frontalier du mur de Berlin, il a été condamné à cinq ans et six mois d’emprisonnement pour homicide.

Fritz Streletz naît le 28 septembre 1926 à Friedrichsgrätz. De 1933 à 1941, Streletz a fréquenté l’école primaire à Friedrichsgrätz et Eschenrode. Il a été sous-officier à Deggendorf de 1941 à 1943 et sous-officier à la Wehrmacht de 1944 à 1945. De février 1945 à octobre 1948, Streletz a été emprisonné par les Soviétiques. En octobre 1948, il entre dans la Police populaire allemande (DVP), commence son service en tant que sergent de la police de Zerbst, puis entame sa carrière d’officier et l’amène jusqu’en 1956 au poste Generaloberst de la Kasernierte Volkspolizei[1] (KVP).

En 1948, Streletz est devenu membre du parti socialiste unifié d'Allemagne (SED). De 1959 à 1961, il a étudié à l’académie d’état-major de l’URSS, puis de 1961 à 1964, il a été chef d’état-major du district militaire III de Leipzig.

Nommé Generalmajor en 1964, Streletz a été adjoint du chef du Siège de la Nationale Volksarmee (NVA) et chef de l’administration opérationnelle de 1964 à 1978. Il a été promu Generalleutnant en 1969. De 1971 à 1989, il a succédé à Erich Honecker au poste de secrétaire du Conseil national de la défense. Il a été nommé vice-ministre de la Défense nationale et chef du siège le 1er janvier 1979 et promu général le 7 octobre 1979. De 1979 au 31 décembre 1989, Streletz a également servi de commandant en chef des forces armées du Pacte de Varsovie.

Condamnation

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Le 20 mai 1991, Streletz a été arrêté au nom du parquet de Berlin. Il a passé 28 mois en détention préventive au pénitencier de Moabit et a été inculpé pour la première fois le 2 février 1992. Le procès devant le Landgericht de Berlin a débuté le 12 novembre 1992. Streletz a été reconnu coupable d’incitation à l’assassinat par le Landgericht de Berlin en tant que coresponsable du régime frontalier du mur de Berlin, et fut condamné à cinq ans et six mois d’emprisonnement. La révision du ministère public a abouti à une condamnation pour homicide involontaire avec peines inchangées. Il a été libéré prématurément le 25 octobre 1997. En mars 2001, la Cour européenne des droits de l’homme a rejeté la plainte de Streletz[2].

Ordres et distinctions

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République démocratique allemande

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Livres écrits

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Fritz Streletz a écrit deux livres après la chute du mur de Berlin, en collaboration avec Heinz Keßler :

  • Les crimes de l’OTAN (Die Verbrechen der NATO), Spotless-Verlag, Berlin 2000 (ISBN 3-933544-29-7)[1].
  • Sans le Mur, il y aurait eu la guerre (Ohne die Mauer hätte es Krieg gegeben), Edition Ost, Berlin 2011 (ISBN 978-3-360-01825-0).[2]

Notes et références

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  1. a et b (de) Heinz Kessler, Die Verbrechen der NATO, Spotless-Verlag, (ISBN 978-3-933544-29-2, OCLC 54959501)
  2. a et b (de) Heinz Kessler, Ohne die Mauer hätte es Krieg gegeben zwei Zeitzeugen erinnern sich, Ed. Ost, (ISBN 978-3-360-01825-0, OCLC 725029406)

Bibliographie

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Liens externes

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