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Gare d'Arcachon

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Arcachon
Image illustrative de l’article Gare d'Arcachon
Localisation
Pays France
Commune Arcachon
Adresse Boulevard du Général-Leclerc 33120 Arcachon
Coordonnées géographiques 44° 39′ 32″ nord, 1° 09′ 56″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87582668
Site Internet La gare d'Arcachon, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TGV inOui
TER Nouvelle-Aquitaine
Caractéristiques
Ligne(s) Lamothe à Arcachon
Voies 3 + voies de service
Quais 2
Transit annuel 1 180 765 voyageurs (2022)
Altitude 8 m
Historique
Mise en service 25 juillet 1857
Correspondances
Baïa   1     3     7  
XL'R  46  (Juillet et août)

Carte

La gare d'Arcachon est une gare ferroviaire française de la ligne de Lamothe à Arcachon, située sur le territoire de la commune d'Arcachon, dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est mise en service en 1857 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne. Le bâtiment voyageurs définitif est ouvert en 1864.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des trains TER Nouvelle-Aquitaine ainsi que des TGV inOui.

Situation ferroviaire

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Établie à huit mètres d'altitude, la gare d'Arcachon en impasse, est située au point kilométrique (PK) 57,972[1] de la ligne de Lamothe à Arcachon, après la gare de La Teste.

Elle dispose de deux quais, le no 1 est long de 352 m et le no 2 a une longueur de 395 m[2].

Voies et quais de la gare en 2010.

La gare d'Arcachon est mise en service le 25 juillet 1857 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne qui a demandé et obtenu ce prolongement destiné à desservir un village en pleine expansion, ce qui ne pouvait que renforcer le trafic de la ligne. En 1841, Arcachon comportait seulement quatre maisons alors qu'il en compte plus de 280 avec 400 habitants à l'année, sans compter les estivants qui viennent en nombre à la belle saison. Le village est d'ailleurs devenu une commune indépendante le 2 mai 1857, par détachement de la commune de La Teste[3].

Les installations sont provisoires car le choix n'est pas encore fait entre une situation au centre du village et une autre plus à l'ouest sur des terrains à aménager. La décision, permettant la construction du bâtiment définitif, est prise en février 1859[3].

Intérieur de la gare vers 1900.

La nouvelle gare est intégrée à un plan de développement urbain et touristique conçu par les frères Pereire qui obtiennent en 1861 la concession de quarante hectares pour y établir sur la moitié un complexe touristique, médical et ludique avec notamment un casino et sur l'autre moitié un lotissement dénommé « Ville d'Hiver », comprenant deux cent cinq lots propriétés de la Compagnie et cent quarante appartenant en propre à Émile Pereire. Les travaux commencés en 1862 sont terminés en 1866, la gare avec son « buffet » de style chinois est livrée en 1864. L'ensemble est conçu pour être un lieu de villégiature pour les baigneurs pendant l'été et pour les malades pendant l'hiver, les premiers chiffres des voyageurs passant par la gare confirment la justesse de ce point de vue, avec 136 000 voyageurs en 1862 et 208 000 voyageurs en 1864, ce qui propulse la récente commune d'Arcachon à la troisième place du département pour son trafic voyageurs[4].

Également inauguré en 1864, le « buffet chinois » était une dépendance de la gare, avec laquelle il communiquait par une allée en partie couverte. Il se trouvait à l'extrémité de la rue Molière. Il est conçu par Paul Régnauld, ingénieur en chef de la Compagnie des chemins de fer du Midi et architecte de nombreux bâtiments d'Arcachon (casino Mauresque, Ville d'Hiver, Grand-Hôtel, etc.). De style chinois comme son nom l'indique, il mesure vingt mètres de long, autant de largeur, et s'élève à quinze mètres de haut. Comprenant un rez-de-chaussée et deux étages, il accueille un restaurant, des salons, une buvette, un fruitier et des chambres, alors que son jardin comporte un édicule servant de toilettes et une borne-fontaine. Les peintres, J. Salesses et B. Bernier, qui ont aussi œuvré au Grand-Théâtre de Bordeaux, sont chargés de la décoration. Trop coûteux, le jardin est supprimé en 1873 et remplacé par une allée de platanes. Le buffet, peu rentable et à l'entretien onéreux, est abandonné en 1878, sert de garde-meuble militaire et est finalement démoli en 1882[5],[6].

Fréquentation

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En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 776 930 voyageurs[7].

En 2021, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 983 833 voyageurs[8], contre 907 838 en 2018 et 910 395 en 2017.

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Voyageurs seuls 805 161 792 957 910 395 907 838 1 085 934 772 522 983 833 1 180 765
Voyageurs et non voyageurs 958 525 943 996 1 083 803 1 080 760 1 292 779 919 669 1 171 230 1 405 673

Service des voyageurs

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Rame TER Aquitaine X 81842 - « Bombardier », à quai prêt au départ.

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare « Accès plus » qui dispose d'aménagements, d'équipements et de services pour les personnes à la mobilité réduite[9].

TGV

Relation : Paris-Montparnasse - Bordeaux-Saint-Jean - Arcachon.

TER NOUVELLE-AQUITAINE

Relation : Bordeaux-Saint-Jean - Arcachon

Intermodalité

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Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[9].

Elle est desservie par des autobus du réseau des Transports en commun d'Arcachon, lignes Baïa 1, 2 et 3, et ligne Ého! A, B et C.

Desserte cadencée

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À partir de décembre 2020, un aller-retour par jour entre Libourne et Arcachon, sans changement à Bordeaux, est créé[10]. L'objectif en 4 ans est de diamétraliser tous les trains entre ces deux villes avec un train au quart d'heure en heure de pointe[10].

Galerie de photographies

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Notes et références

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  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, volume 2, éditions La Vie du Rail, 2011 (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 61.
  2. Site rff.fr, Document de référence du réseau : voir l'horaire de service de l'année en cours ou la suivante, Chapitre 3, Annexe 7.1 - Liste des quais
  3. a et b François et Maguy Palau, op.ct., p. 195
  4. Site documents.irevues.inist.fr : Christophe Bouneau, « Une plate-forme d'action économique régionale », dans La Compagnie des chemins de fer du Midi, acteur du développement régional du grand Sud-Ouest 1852-1936, p. 168 (consulté le 19 mai 2014)
  5. Albert de Ricaudy, « Une curiosité disparue de l’Arcachon primitif : le buffet ou pavillon chinois, sa splendeur et ses vicissitudes », sur Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch (initialement publié dans la Revue historique du Pays de Buch, n°2, octobre 1928), (consulté le ).
  6. « Le buffet chinois, cliché de Terpereau », sur Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch, (consulté le ).
  7. « Fréquentation en gares en 2014 – Arcachon », sur SNCF Open Data, traitement du 26 avril 2016 (onglet informations) (consulté le ).
  8. « Fréquentation en gares », sur sncf.com (consulté le ).
  9. a et b Site SNCF TER Aquitaine : Gare d'Arcachon (consulté le 17 mai 2014)
  10. a et b "Bordeaux : La première ligne du RER métropolitain entre Libourne et Arcachon sera sur les rails dès le mois de décembre", 20 minutes.

Bibliographie

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  • François et Maguy Palau, « 2.38 La Teste-Arcachon : 25 juillet 1857 », dans Le rail en France : le Second Empire, tome 1, 1852 - 1857, Paulau, Paris, 1998 (ISBN 2-950-94211-3),p. 195

Articles connexes

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Liens externes

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Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Terminus Terminus TGV inOui La Teste
ou Facture-Biganos
Paris-Montparnasse
Terminus Terminus TER Nouvelle-Aquitaine
(Facilit'R)
La Teste Bordeaux-Saint-Jean
ou Libourne
ou Coutras