Gare de Carmaux
Carmaux | |
Façade avant de la gare de Carmaux et son parvis rénové en 2017. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Carmaux |
Adresse | Place Bir-Hakeim-et-de-la-France-Libre 81400 Carmaux |
Coordonnées géographiques | 44° 02′ 55″ nord, 2° 09′ 07″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87615625 |
Site Internet | La gare de Carmaux, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions |
Services | Intercités de nuit TER Occitanie Fret SNCF |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Castelnaudary à Rodez Carmaux à Vindrac (HS) |
Voies | 3 (+ voies de service) |
Quais | 2 |
Transit annuel | 140 409 voyageurs (2023) |
Altitude | 241 m |
Historique | |
Mise en service | |
Correspondances | |
Autocar liO | 701711 |
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La gare de Carmaux est une gare ferroviaire française de la ligne de Castelnaudary à Rodez, située sur le territoire de la commune de Carmaux, dans le département du Tarn, en région Occitanie.
C'est une gare voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des Intercités de nuit menant à Paris-Austerlitz et des trains express régionaux du réseau TER Occitanie, circulant sur la liaison Toulouse – Albi – Rodez.
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]Établie à 241 mètres d'altitude, la gare de Carmaux est située au point kilométrique 429,778 de la ligne de Castelnaudary à Rodez, entre les gares ouvertes d'Albi-Madeleine et de Tanus [1].
Ancienne gare de bifurcation, elle était également l'origine de la ligne de Carmaux à Vindrac fermée et déclassée depuis le 3 septembre 1953[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Une première gare fut construite dans les années 1850, à l'initiative de la famille de Solages (alors propriétaires des mines de Carmaux), afin de résoudre les problèmes liés au transport du charbon. Les Solages obtinrent la concession de la ligne Albi-Carmaux en 1854. Le 9 novembre 1857, la gare de Carmaux accueillit le premier train de marchandises en direction d'Albi. Elle attira également de nouvelles industries, comme la verrerie Sainte-Clotilde (1862), située non loin d'elle.
La gare de Carmaux fut détruite par un incendie, puis reconstruite entre 1902 et 1905 (bâtiment actuel). Elle est constituée d'une ossature métallique, avec des murs en briques ornés par des fleurs en faïence.
Cette gare accueillit fréquemment Jean Jaurès, de retour de l'Assemblée nationale.
Le , le Centre Autorails de Carmaux reçoit le 1er autorail de la série X 2800 de la SNCF, l'X 2801. Le Centre Autorails de Carmaux est fermé en 1958 et ses autorails sont alors transférés à Toulouse.
Fréquentation
[modifier | modifier le code]L'évolution de la fréquentation de la gare est présentée dans le tableau ci-dessous. En 2020, avec 62 788 voyageurs, la gare de Carmaux est la huitième gare la plus fréquentée du Tarn sur les 26 que compte le département.
Année | 2015 | 2017 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
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Nombre de voyageurs | 100 213 | 96 438 | 84 973 | 62 788 | 87 641 | 118 263 | 140 409 |
Service des voyageurs
[modifier | modifier le code]Accueil
[modifier | modifier le code]Desserte
[modifier | modifier le code]La gare est desservie par des Intercités de nuit qui relient Paris-Austerlitz à Albi-Ville.
Carmaux est également desservie par des trains du réseau TER Occitanie qui relient Toulouse-Matabiau à Carmaux, terminus partiel de la ligne, certains trains étant prolongés jusqu'à Rodez. Le temps de trajet est d'environ 1 heure 15 à 1 heure 30 depuis Toulouse-Matabiau, et d'environ 1 heure depuis Rodez. En semaine, l'intervalle de passage entre deux trains dans chaque sens varie de 15 minutes à 2 heures. Néanmoins, la fréquence vers Rodez est plus faible, un peu moins de la moitié des trains n'étant pas prolongés jusqu'à la préfecture aveyronnaise.
Intermodalité
[modifier | modifier le code]La gare est desservie par les lignes 701 et 711 du réseau régional liO (ex-Tarn'bus).
Service des marchandises
[modifier | modifier le code]Cette gare est ouverte au service du fret[4] (train massif seulement).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « (741+736) Tessionnières - Albi Rodez », p. 91.
- Journal Officiel de la République Française du 6 septembre 1953, p.7911.
- « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le )
- Site Fret SNCF : la gare de Carmaux.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste de gares en France
- Liste des gares d'Occitanie
- Ligne de Castelnaudary à Rodez
- Schéma de la ligne de Castelnaudary à Rodez
- Ligne de Carmaux à Vindrac
Lien externe
[modifier | modifier le code]- La gare de Carmaux, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
- La gare de Carmaux, sur le site officiel SNCF / TER Occitanie
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
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Paris-Austerlitz | Rodez | Intercités de nuit(week-ends et fériés) | Albi-Madeleine | Albi-Ville | ||
Toulouse-Matabiau | Albi-Madeleine | TER Occitanie | Terminus ou Tanus ou Naucelle |
Terminus ou Rodez |