Georges Glatz
Georges Glatz | |
Fonctions | |
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Député au Grand Conseil du canton de Vaud | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti démocrate-chrétien |
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Georges Glatz, né le , est un ancien journaliste, une personnalité politique vaudoise du Parti démocrate-chrétien et un militant des droits de l'enfant au sein de l'association qu'il a fondée, le Comité International pour la Dignité de l'Enfant. Il a été membre des conseils de Terre des Hommes et du Comité international contre la piraterie en mer de Chine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est d'abord journaliste à la Radio suisse romande, pour laquelle il reçoit plusieurs prix internationaux[1], puis à Temps présent[2],[3]. Il fonde et préside l'association le Comité International pour la Dignité de l'Enfant (CIDE). En 1992 il devient délégué cantonal à l'enfance maltraitée grâce à la réputation qu'il a acquise dans le domaine. En 1998 il est élu au Grand Conseil du canton de Vaud. Il a été conseiller municipal de la ville de Lausanne.
Dans le cadre de son activité au sein du CIDE, il a participé à l'émission de télévision Viols d'enfants : la fin du silence ? où il a confirmé avoir entendu dire qu'il y avait « en France, des sacrifices et de charniers d'enfants ». Il a depuis été invité à prendre la parole sur les sujets touchant à la pédo-criminalité et à la dignité de l'enfant dans les médias[4].
Vers 2002, le Comité International pour la Dignité de l'Enfant a servi à une trentaine de femmes de France à se soustraire à la justice française qui les poursuit pour non-présentation d'enfant à des pères qu'elles accusent de pédophilie[5]. L'affaire engendre des tensions politiques entre la France et la Suisse, elle contribue à la mise à l'écart de Georges Glatz du Service de protection de la jeunesse du canton de Vaud où il était directeur adjoint[3], et vaut à Georges Glatz une inculpation de complicité d'enlèvement de personnes de moins de 16 ans[6]. Il est acquitté[7] de cette inculpation par le Tribunal de police d'Yverdon le 22 octobre 2004.
Photographie
[modifier | modifier le code]Georges Glatz a également ramené de ses nombreux voyages (Inde, Vietnam, Cambodge, Tchad, …) des photos marquantes de drames dont il a été témoin, qui ont été publiées par la presse. En 2006, il choisit de consacrer une grande partie de son temps à la photographie. Pendant une dizaine d'années une série d'expositions présentent son travail au public[8] et un ouvrage est publié en 2015[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sandrine Chémery, Français : L'Illustré #9 du 25 janvier 1980, p.22, (lire en ligne)
- Yelmarc Roulet, « Vaud. Georges Glatz, le croisé de l'enfance maltraitée, avoue qu'il en fait trop », Le Temps, (lire en ligne).
- Yelmarc Roulet, « L'Etat de Vaud remet avec prudence Georges Glatz à sa place », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « 12h45 - Duplex en direct de Lausanne avec Georges Glatz, prés. Comité int. pour la dignité de l'enfant - Play RTS » (consulté le )
- Exil suisse pour mères en fuite, L'Express, Émilie Trevert, 22 août 2002
- Ian Hamel, « Le président du Comité international pour la dignité de l'enfant a évoqué en mars dernier un «charnier d'enfants» en région parisienne », swissinfo.ch, (lire en ligne)
- Jean-Michel Jacot-DescombesFlashpress, Français : Georges Glatz acquitté, journal 24 heures, 23-24 octobre 2004, (lire en ligne)
- « Expositions, 2008 à 2017 », sur Georges Glatz - Photographe, (consulté le )
- Thierry Lenoir (Auteur), Georges Glatz (Photographies), Le chant d'amour : Variations sur le Cantique des cantiques, CABEDITA, , 120 p. (ISBN 978-2882957443)